vendredi 24 juillet 2009

L'appétit coupé...

LA TETE AILLEURS...


Le diner est sinistre ce soir. J'ai avalé mon bol de soupe, mais je n'arrive pas à manger mes légumes... Maman me rappelle à l'ordre : "Christine, tu finis ton assiette. Et vite. Tu sais que nous n'avons pas que cela à faire..."
La dernière phrase me serre encore plus la gorge. L'allusion est trop claire. Mes soeurs qui ont fini leur assiette et attendent le dessert ont le regard qui brille et se retiennent de pouffer...
Elles savent que Maman m'a promis qu'on "reparlerait" après le diner toutes les deux de mon mauvais carnet de notes...
Et chacune autour de la table sait ce que cela veut dire. Chacune sait que cela finira mal et que je me retrouverai sur les genoux de Maman pour recevoir la fessée promise...
Comment avoir encore de l'appétit quand mes pensées se focalisent sur ce rendez-vous inéluctable pour mon bas du dos...?

9 commentaires:

  1. Mais c'est normal ! Vous croyez qu'on peut avoir faim dans ces moments là ?

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  2. Chère Christine,

    Le titre de ce récit « l'appétit coupé » m'a rappelé un souvenir différent, puisque non lié à une fessée promise, mais dont l'issue fût identique pour mes fesses avec une suite terriblement honteuse pour moi.

    1er partie,

    Un midi, Maman et Tata avaient préparé pour le repas un rôti de porc accompagné de choux de Bruxelles que je n'aimais pas (ce qui est toujours les cas), sauf qu'à la maison le principe était qu'on mange ce qui est dans l'assiette sans discuter, dans la mesure où les aliments servis étaient comestibles, avec certes des goûts différents, mais mangeables et nourrissant (pour l'anecdote, cela fût profitable à ma carrière militaire).

    Ceci dit, en voyant ces fameux choux, je me mis à ronchonner en disant que je n'aimais pas çà, très calmement Maman me répondis que ces légumes m'aideraient à grandir même si je les trouvais détestables et très douce elle m'invitât gentiment à en manger un peu, mettant seulement 4 ou 5 choux dans mon assiette, ajoutant que cela lui ferait plaisir.

    Mais voilà le garçon de 8 ans si gentil habituellement (ayant une aversion envers les choux) manifesta sa colère, refusant de les manger avec un geste d'humeur, repoussant son assiette vers l'avant renversant au passage son verre et faisant rouler les choux sur la table.

    Voyant alors le regard de Maman s'assombrir d'un coup, je compris (mais un peu tard) que cette rébellion de ma part était inacceptable à ses yeux et que j'allais en payer les conséquences, Maman me flanquât une gifle, se leva et m'attrapa aussitôt par le bras pour me faire sortir de table en me disant « Alors là, mon garçon, je vais te faire passer l'envie de recommencer, ce genre de chose » et elle m'entraîna vers sa chambre, envahit par la trouille de ce qui allait m'arriver, je pleurnichais et suppliait Maman, qui me répondit « gardes donc tes larmes, tu vas en avoir besoin, crois-moi ! ».

    A suivre.........

    Amicalement, Dominique.

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  3. Ah, je me doute qu'après la cuisson des choux, votre mère va s'atteler à cuire deux pommes encore blanches... Mais plus pour longtemps...

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  4. En effet, Chère Christine et voici la suite !

    Suite 2,

    Une fois dans sa chambre, Maman s'assit sur son lit tout en me faisant basculer sur ses genoux et déversa quelques claques à travers le short pour faire cesser mon agitation (j'émis quelques cris, forcés, le short protégeant encore mes fesses) et me mettre en bonne position pour l'étape suivante.

    A ce stade, Maman me dit « Voilà mon garçon, nous allons pouvoir passer aux choses sérieuses et je te promets mon chéri que tu vas te rappeler de ce repas », elle fît alors glisser vers le bas (short et slip), dévoilant ainsi mes fesses et me faisant crier « Nooon !!! Maman !!! Nooon !!! pas déculottéééé!!! », ne pouvant contenir ma honte et ma peur.

    Maman me répondît
    « Oh mais si, mon petit, c'est une bonne déculottée que tu mérites pour bien te souvenir ce qu'il en coûte d'être coléreux et tu vas t'apercevoir que je ne plaisante pas », joignant le geste à la parole, elle m'administra une magistrale fessée pleine de détermination et d'envie de faire passer la leçon, m'arrachant cris, pleurs torrentielles et supplications sans aucune retenue, ne me souciant plus du tout de l'environnement (la porte de la chambre étant ouverte), ayant à cet instant pour seule préoccupation la douleur, ainsi que la brûlure qui envahissaient mes fesses et que Maman avait particulièrement soignées, je me sentais honteux blessé dans ma fierté de garçon, mais au fond simplement corrigé par une mère soucieuse de faire respecter certaines règles à ses enfants.

    A suivre.........

    Amicalement, Dominique.

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  5. Chère Christine,

    Pour l'anecdote, sachez que les 2 pommes ont pris un peu d'ampleur, mais restes sensibles à l'évocation de ses souvenirs cuisants.

    Suite 3,

    Après cette correction mémorable, mon souci fût de retourner à l'école l'après midi avec une image « normale » vis à vis de mon institutrice (Mme LEBON) et de mes camarades, mission quasiment impossible surtout face à celle-ci douce et gentille, mais ferme, qui avait sa fille au CM2 (petite peste insupportable) et ne cachait pas ses méthodes d'éducation, en voyant mon visage décomposé, les yeux encore embués (alors que j'étais plutôt du genre souriant), elle me demandant si j'allais bien, je me sentis rougir et baissant la tête je répondis un vague « Oui, oui, Maîtresse » qui ne l'a convainc pas, mais n'insista pas sur l'instant.

    C'est au moment de la récréation que Mme LEBON (ayant constaté mon côté toujours un peu renfrogné) me demanda de rester et là très calmement avec beaucoup de douceur, elle m'interrogea
    « Qu'est-ce qui ne vas pas mon petit Dominique, tu as eu un souci ce midi à la maison? »
    Rougissant, je sentis les larmes remontées et tout en reniflant, je dis
    « Oui, Maîtresse, je n'ai pas été gentil avec Maman et.....snif»,
    « Et elle t'a gronder, c'est çà, dis moi ?»,
    Là craquant je me mis à pleurer franchement,
    « ouiiiiii !,Maîtresssssse ! et puniiiiii, aussiiii ! bouh....ouuhhhh ! »,
    Voyant mon désarroi la Maîtresse me consola pour me calmer en ajoutant,
    « Allez mon grand, sèche tes larmes et dis toi que si Maman t'a puni, c'est que tu l'avais sans doute mérité, n'est ce pas? »,
    J'ai simplement hoché la tête en signe de 'oui', sans lui précisé la nature de la punition, mais dont elle devait avoir une idée et me fît une bise sur le front qui me réconforta.

    A suivre........

    Amicalement, Dominique

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  6. Chère Christine,

    Suite 4,

    La grosse honte allait m'envahir à la sortie de l'école, lorsque la Maîtresse nous accompagnant jusqu'à la grille interpella Maman,
    « Ah, bonjour Madame H..., au fait je voulais vous dire, Dominique, n'avait pas l'air bien cet après midi, alors je l'ai interrogé pour savoir et il m'a avoué, en pleurant, qu'il avait été vilain ce qui m'a surpris de sa part et que vous l'aviez puni, je me suis donc permise de le consoler, en lui précisant néanmoins, que la punition devait être méritée »,
    Tournant la tête vers Maman en rougissant comme une pivoine, espérant une réponse courte sans détails, ce qui ne fût pas le cas.

    Ma mère enchaîna,
    « En effet, Mme LEBON, Dominique, s'est montré coléreux et je lui ai donc donné la bonne déculottée qu'il méritait, pour le calmer, mais dont il n'a pas du se vanter auprès de vous, n'est ce pas ? »,
    Je croyais que j'allais mourir de honte en entendant les paroles de Maman qui me mortifiait, d'autant que mon institutrice répondît,
    « C'est vrai qu'il ne m'a précisé avoir reçu une fessée, même si je m'en doutais et sachez, Mme H..., que je considère cette méthode éducative tout à fait adaptée à l'apprentissage des bonnes valeurs, ma fille en sait quelque chose ».

    J'avais les larmes aux yeux et voulais rentrer dans un trou de souris, tellement j'étais mal à l'aise, sauf que les 2 femmes étant en harmonie au sujet de l'éducation, continuèrent leur conversation que je trouvais insupportable et me m'y a chigné, un peu plus fort, attirant l'attention de Maman et son regard noir, qui pour me faire taire, me dit,
    « Dis moi,Mon chéri, tu veux peut-être que je montre à ta Maîtresse comment sont tes fesses, après une bonne déculottée de Maman ? ».
    Apeuré, je secouait la tête en signe de 'non' continuant à pleurnicher doucement, attendant sans plus broncher qu'elles aient fini.

    A suivre.........

    Amicalement, Dominique.

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  7. Gros moment de honte, en effet. Je relève toutefois que Mme Lebon a glissé dans la conversation que sa fille subissait le même sort, ce qui a dû vous donner du baume au coeur, sans que ce soit une véritable consolation.

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  8. Chère Christine,

    Certes, savoir que le fille de Mme Lebon était logée à la même enseigne que moi, atténua un peu mon trouble, sauf qu'en son absence je ne pouvais partager cette honte qui m'envahissait et dont j'étais le seul protagoniste à cet instant, d'autant que cette journée légumière (si j'ose dire) n'était pas terminée....!

    A suivre.........

    Amicalement, Dominique

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  9. Chère Christine,

    Suite et fin,

    Après la fin de leur entretien, nous sommes rentrés Maman et moi à la ferme (au cours du chemin j'étais très silencieux m'efforçant d'oublier tant bien que mal ce moment pénible, pour mon amour propre), une fois arrivés je pris mon goûter et Maman m'envoya dans ma chambre, jusqu'au dîner.

    Appelé pour le repas, j'eus la désagréable surprise de retrouver dans mon assiette les 4 choux du midi (réchauffés) que Maman m'invitât à manger sagement, sans faire d'histoire, à moins que je ne préfère l'accompagner à nouveau dans la chambre, cette perspective me fît pâlir et le gentil garçon mangeât alors (malgré son aversion) les légumes, préférant ceux-ci, à la main de Maman claquant ces fesses nues.

    Amicalement, Dominique

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