samedi 22 mai 2021

Chronique d'un redoublement : 159. Aline puis Diane punies à leur tour, voilà qui ne rassure pas Christinette...

 SUITE 158

 Les menaces maternelles sans équivoque aucune m'avaient empêchée de bien dormir. Les paroles de Maman peuplaient mes cauchemars, toujours agrémentées d'images mêlant des situations peu glorieuses en rapport avec ce qui m'était promis...
Je me réveillais souvent en pleine nuit, la tête toute embrouillée, apeurée comme si Maman assise sur mon lit, m'attirait vers elle pour me donner la fessée tant redoutée. Il m'arrivait même de crier : "Non, Maman, non !"
Il faut dire que, en particulier durant mon année de redoublement, et même lors de ma première année de Cinquième, ma volonté persistante de tout faire pour retarder l'échéance, de cacher mes bêtises ou mauvaises notes, pire encore les heures de colle, m'amenait à multiplier les mensonges, à toujours vouloir gagner du temps, tout en sachant qu'il n'y aurait d'autre issue qu'une tannée (je l'avoue) bien méritée...


 

 Quitte à ajouter des mensonges aux griefs maternels, je préférais souvent tenter de gagner du temps, retarder l'échéance, même si je savais qu'à la fin j'y passerais et prendrais une bonne fessée déculottée...

Mais, "gagner" du temps, quelques heures, un jour voire même deux ou trois, me donnait l'impression comme de "mener le jeu" ou du moins de jouir de périodes de calme, même si elles n'étaient que ponctuelles... Surtout que Maman tenait toujours ses promesses... En particulier lorsqu'elles concernaient mes fesses...

J'avais beau tenter de me persuader du contraire, je prenais bien conscience que, en Quatrième ou pas, lorsque Maman me rappelait qu'il y avait "bien longtemps" qu'elle s'était "occupée" de mes fesses, et que sa "main la démangeait" je pouvais m'attendre à ce qu'elle passe à l'acte sans tarder...


Quand Maman m'avait dit que sa main la "démangeait", je ne savais que trop bien à quoi elle pensait, et j'en tremblais en imaginant la scène...

Cela dit, les menaces maternelles avaient dû faire leur effet car deux jours se passèrent sans le moindre incident ! Hélas, l'accalmie ne dura pas plus longtemps. Cela commença au petit-déjeuner, lorsque Maman vérifia le cartable d'Aline et constata qu'elle avait "oublié" de faire un des devoirs de la veille. Maman lui ordonna de faire ce petit exercice avant de partir à l'école. Il y avait juste le temps, mais Aline rechigna un instant, ce qui lui valut une paire de claques maternelles sans sommation. Ma soeur se mit à pleurer à grosses larmes, ce qui énerva plus encore Maman, qui lui promit une fessée si l'exercice n'était pas fait sur le champ. Aline s'exécuta, en reniflant, et le devoir fut fait en cinq minutes, avant qu'elle ne file à l'école sans demander son reste.

En rentrant déjeuner à midi, Maman revint sur l'incident, Aline promettant qu'elle ne recommencerait pas en insistant fortement comme pour amadouer son auditoire... Elle était visiblement soucieuse, et cela n'échappa pas au regard de Maman qui lui demanda si elle avait eu de nouvelles notes. Aline qui ne savait guère mentir (à l'inverse de moi...), baissa la tête et avoua avoir récolté un 4 sur 20 en dictée.

Maman éleva la voix, reprochant à sa fille de ne pas assez travailler, de faire des fautes idiotes, et de ne pas bien relire sa copie. Aline balbutiait des demandes de pardon, qui ne calmèrent pas une mère excédée, qui lança : "Ah je vais t'apprendre à être attentive et à bien travailler..." Et, elle attrapa Aline par le bras, la traina jusqu'à une chaise près du canapé où Maman s'assit, basculant la fautive en travers de ses genoux...

Il n'y eut pas de sermon en plus, Maman remontant la robe de sa fille et lui baissant sa culotte, avant de lui flanquer une fessée rapide mais claquante en diable, que ma soeur prit en criant et suppliant à s'égosiller.


Aline eut bon supplier Maman, elle se retrouva vite allongée sur les genoux maternels pour une fessée rapide mais claquante en diable qui fit crier ma soeur...

Une fois lâchée, Aline remonta vite fait sa culotte et grimpa dans sa chambre, où elle pleura encore un bon quart d'heure avant que Maman ne nous appelle à table.

La fessée l'avait bien calmée et ma soeur semblait même apaisée, là où j'aurais été honteuse et grogneuse, voire au fond de moi rancunière. Ce qui n'était pas le cas d'Aline, n'ayant elle et moi pas le même caractère du tout.

Diane, quant à elle, n'avait pas manqué de se montrer moqueuse envers la punie, s'attirant par deux fois un rappel à l'ordre maternel, lui demandant d'arrêter si elle ne voulait pas qu'elle "s'occupe" d'elle aussi ! Une menace que j'aurais bien aimé voir se réaliser...

Dieu m'avait-il entendue ? Toujours est-il que, quelques heures plus tard, lorsque je rentrai du collège en fin d'après-midi je perçus de l'entrée une discussion animée provenant de la cuisine entre Maman et Diane. Cette dernière avait visiblement énervé notre mère. Je tendis l'oreille et compris que ma soeur râlait pour aller à un goûter d'anniversaire le samedi suivant chez une copine. Sauf que Maman n'aimait pas du tout cette famille pour je ne sais quelle raison. Le refus fit éclater Diane qui traita notre mère de "vilaine, méchante" ajoutant : "Ce n'est pas juste" ! Maman rétorqua : "Tais toi donc, Diane, sinon tu n'iras pas non plus au cinéma dimanche comme prévu avec Tata".

Mieux aurait valu qu'elle se taise, mais la cadette de mes soeurs répliqua : "Pfff, je m'en fiche !"  Une réaction en forme de provocation, d'insolence que Maman ne pouvait laisser passer. D'autant que je venais de rentrer à mon tour dans la cuisine...

Un instant interloquée, Maman haussa le ton, et disant : "Ah tu vas voir si tu t'en fiches... Je vais t'apprendre à me répondre ! Je vais te calmer à ma manière..."  Et d'attraper Diane par le bras et de la tirer vers une chaise de la table que Maman retourna pour s'y asseoir. Ma soeurette avait compris la manoeuvre, et supplia : "Non, Maman, pas la fessée, non !"


"Non, Maman, pas la fessée" criait Diane qui avait bien compris ce qui l'attendait. Mais, au fond de moi, je n'étais pas mécontente de ce qui lui arrivait...

Mais il était trop tard, Maman ayant l'air déterminé que je lui ai si souvent connu, les jours d'arrivée de bulletin de colle notamment... 

Je m'arrêtai ouvrant grand les yeux, Diane m'apercevant et protestant : "Maman, Christine regarde !"

Maman ne me demanda pas de sortir, au contraire... Elle répondit : "Tais toi donc, Diane. Pour une fois que ce n'est pas toi qui vois les fesses de ta soeur rougir..."

Et, sans attendre, elle se mit à descendre le bas de jogging de Diane. Et sa culotte jusqu'à ses genoux... Ma soeur essayait de se débattre, mais Maman bloqua bien ses gesticulations, attendant un peu qu'elle arrête de gigoter... Je voyais les petites fesses de soeurette encore blanches et tremblantes et, j'avoue que j'appréciais la situation dans ce sens là. Même si ma bonté d'âme faisait que je plaignais un peu quand même Diane, sachant que la suite allait être douloureuse...


 "Maman, Christine regarde", se plaignait la punie. Maman rembarra la protestatrice, rappelant sur un ton ironique à Diane, qu'elle avait plusieurs fois vécu la situation inverse... Cela me vexa un peu, mais je n'en regardai que plus attentivement les fesses de ma soeur apparaitre lors du déculottage et rougir pleinement sous la claquée maternelle...

La fessée tomba drue, Diane criant dès les premières claques. C'était une tannée assez méthodique, appliquée, par une Maman voulant donner une leçon à sa cadette insolente. J'eus l'impression que c'était rapidement fait, en tout cas moins longuement que si c'était moi la punie... Il est vrai qu'il s'agissait d'une gamine aux petites fesses rougissant plus vite que celles d'une pré-ado...

Dès que Maman en eut fini avec Diane et la relâcha, ma soeur sortit de la cuisine en courant et remontant culotte et bas de jogging. Elle alla se réfugier dans sa chambre où se trouvait déjà Aline qui avait suivi de loin la scène, non sans jubiler un peu que ce soit pour une fois Diane la punie.

En tout cas, la fessée de soeurette eut pour effet de calmer la maisonnée. Nulle d'entre nous n'avait envie de tester l'humeur maternelle que l'on devinait encore énervée...

Maman vaqua à ses occupations en cuisine et au salon, devant certainement se féliciter d'avoir réagi comme il fallait et ramené par la même occasion un calme rare dans la maison.

Elle ne remonta qu'une heure plus tard afin de vérifier les devoirs scolaires de chacune. Il n'y avait rien à redire du côté de Diane, et d'Aline non plus, cette dernière ayant dû s'appliquer en ne voulant pas prendre de risque de contrarier Maman.

J'étais plutôt confiante de mon côté, n'ayant guère de devoirs ce soir là et venant de veiller à bien les faire. Seul bémol, la prof d'histoire avait rendu les copies d'un contrôle surprise. J'avais récolté un 11 sur 20. Soit la moyenne, mais avec une annotation de la prof, un "Peux mieux faire" qui n'était pas du genre à plaire à Maman...

Je plaidai avoir eu la moyenne, mais la mine renfrognée de Maman ne me disait rien qui vaille...  J'eus droit à une réflexion qui me replongea dans mes pensées angoissées de ces derniers jours... Maman lança en effet : "Oh toi, toi, Christine, tu files un mauvais coton... Tu n'as pas intérêt à me ramener une mauvaise note, sinon ça va barder. Ca fait trop longtemps que tu y échappes... C'est à croire que cela te manque... Il va être temps de remettre les pendules à l'heure... Ne t'avise pas de me fâcher, sinon tu peux préparer tes fesses..."

Heureusement la soirée se déroula sans autre menace et le dîner dans le plus grand silence, confortant sûrement Maman sur le fait qu'une fessée avait le don de calmer la punie certes, mais aussi ses deux autres filles...


Maman n'avait pas apprécié mon 11 en contrôle d'histoire, et me sermonna en me prévenant qu'elle ne tolérerait pas la moindre mauvaise note. Et me rappelant que j'y "échappais" depuis "bien trop longtemps", elle me menaça clairement qu'il faudrait bientôt "préparer" mes fesses...

En tout cas, de mon côté, les menaces maternelles tournaient dans ma tête. Et pas qu'un peu... D'autant que, si je comptais bien, Aline avait eu ces derniers jours une paire de claques et deux fessées, alors que Diane avait récolté deux paires de claques dans la semaine et la fessée d'aujourd'hui. J'avais seule pu garder mes fesses bien blanches... Connaissant Maman, j'imaginais bien que cela ne pourrait pas durer éternellement...

Et l'on comprendra que j'eus bien du mal à m'endormir, et que ma nuit fut peuplée de cauchemars... 


 Je comprenais qu'étant depuis la rentrée la seule à y avoir échappé, je ne donnais pas cher de la possibilité de pouvoir garder mes fesses blanches encore longtemps... Et déjà me revenaient des images et des sensations de précédentes fessées... La peur commençait à peupler mes rêves, qui étaient surtout des cauchemars...

A SUIVRE


mardi 11 mai 2021

Chronique d'un redoublement : 158. L'étrange sensation que l'échéance se rapproche...

SUITE 157
 
Le retour au collège après ce nouveau week-end sans fessée aurait pu me voir confiante et sûre de moi. Il n'en était rien...
Bien sûr, j'avais joué l'indifférente quand Babette et Brigitte étaient venues me demander,avec un petit sourire en coin, si j'avais passé "un bon week-end". Elles n'avaient pas insisté d'ailleurs, ce qui me rassurait car j'en concluais qu'elles n'avaient rien appris de gênant sur moi...
 
 

 Brigitte et Babette m'avaient questionné lundi au retour au collège pour savoir si j'avais passé un "bon week-end". C'était surtout pour savoir si j'avais été punie... Et pas de n'importe quelle manière...

Mais, j'avais bien conscience que, malgré tout, et en dépit de notes plutôt bonnes, je n'étais pas passée loin d'une sérieuse explication avec Maman.
Mon geste de colère en tapant du pied devant Tata me restait dans la mémoire, et je m'inquiétais, car cela ne me ressemblait pas, ce n'était pas dans mes habitudes, c'était plus un geste de gamine que de la pré-ado que je devenais...
Je l'avais fait sans réfléchir, sur une sorte d'accès de colère, montrant que je n'étais pas tranquille et sur les nerfs... 
 

 Je m'étais surprise moi-même en tapant du pied de colère pour répondre à Maman. Heureusement que Tata était là, car j'imaginai très vite que, seule à seule, j'aurais à coup sûr reçu une déculottée maison, Maman ne supportant pas les gestes colériques... J'en frissonnai en l'imaginant...
 
Or, tout cela j'en devinais la cause. C'était une conséquence des menaces maternelles qui semblaient prendre corps de plus en plus. Même si j'avais réussi, jusqu'à maintenant, à éviter le moindre zéro, et à ne pas récolter d'heures de colle, ce qui, là bien sûr, m'aurait valu de chaudes retrouvailles avec les genoux de Maman, j'avais bien conscience que les griefs maternels s'accumulaient et que cela craignait pour mon bas du dos...
A vrai dire, chacune des remontrances considérées une par une ne méritait pas une sanction sévère, mais leur succession, leur accumulation était un peu comme si elles tendaient à remplir puis à "faire déborder le vase" selon une expression dont Maman se servait en pareil cas... Surtout quand la fautive échappait à la fessée depuis un certain temps...
J'en avais tellement conscience que la moindre remarque me faisait craindre le pire et me ramenait à des angoisses croissantes, déjà connues lors d'autres périodes de calme plus ou moins à rallonge...
En fait, si je réussissais à éviter une nouvelle déculottée durant une certaine période, j'étais assez fière de moi, et me sentais même de plus en plus sûre de moi jusqu'à un certain moment, quand je prenais conscience que cela commençait à énerver Maman que j'accumule des griefs mineurs... Et si chaque jour de plus sans engueulade me semblait une victoire, j'avais dans la tête une petite voix qui me murmurait que chaque jour était aussi "un jour de moins" avant la prochaine fessée... Une façon de voir qui n'avait rien de rassurante, d'autant que cela s'était toujours terminé ainsi après les périodes de calme...
 

 Au bout d'une longue période sans fessée, je considérais certes que chaque jour sans était un jour gagné... Mais une petite voix en moi me murmurait que c'était aussi un jour de moins avant la prochaine tannée, que je sentais devenir inéluctable...
 
Une chamaillerie pour trois fois rien entre Diane et moi, le mardi en rentrant à la maison, me valut d'ailleurs une remarque claire et nette... Maman menaça : "Ah, Christine, Christine, tu cherches vraiment les ennuis. Arrête de faire crier ta soeur pour rien. C'est à la plus intelligente de céder. Ne te comporte pas comme une gamine, sinon il va t'en cuire, ma fille". 
Si, juste avant le dîner, Diane avait pris une paire de gifles maternelles pour avoir cette fois embêté Aline, Maman était revenue sur l'incident au moment du coucher, en étant plus claire encore, alors que moi j'essayais de lui faire dire que Diane avait tort : "Ne reviens pas là-dessus, Christine, c'est à toi l'ainée de ne pas tomber dans le panneau des gamineries de ta petite soeur... Si tu ne comprends pas ça, je vais employer d'autres moyens et m'occuper de tes fesses... Cela fait bien longtemps que tu y échappes, alors je serais à ta place je me tiendrais à carreau, car ma main me démange..."
 

Maman m'avait sermonnée au moment du coucher, m'invitant à céder face à mes soeurs, en jouant la grande. Elle était visiblement à bout, et me promit de "s'occuper de mes fesses" à la moindre prochaine alerte me rappelant au passage que j'y "échappais"" depuis longtemps. Les portes des chambres étant ouvertes, je savais bien que mes soeurs entendaient tout du message. Sûr que Diane et Aline imaginaient même déjà leur ainée étalée sur les genoux maternels... 
 
Ce petit sermon menaçant prononcé alors que les portes de nos chambres étaient encore largement ouvertes n'avait pas dû échapper aux oreilles aux aguets de mes soeurs... En tout cas, moi, il m'avait faite trembler, tant je sentais bien que ce n'était pas qu'un simple avertissement, que c'était comme une sorte de promesse, comme un rendez-vous qui se rapprochait, que je sentais devenir inéluctable, ma mémoire toujours en éveil me rappelant quelques épisodes précédents de déculottées que j'avais attendues espérant y échapper, mais qui s'étaient achevées chaque fois, inexorablement, par une tannée magistrale sur les genoux maternels...