samedi 22 décembre 2018

Chronique d'un redoublement : 136. Des vrais coups de soleil à la peur d'autres rougeoiments fessiers...

SUITE 135

Après cette première journée complète de vacances, je fis attention à ne pas trop me distinguer. J'avais les consignes de Tata en tête, et je ne voulais pas risquer ne serait-ce qu'une menace de fessée à voix haute à la plage.
Trois jours se passèrent sans aucune alerte, sauf une ou deux menaces plus ou moins claires envers Aline, et surtout Diane. Je me sentais rassurée, et presque à l'abri, pensant de plus en plus que Tata et Mamie étant à proximité, je ne risquais guère...

Le cinquième jour, le soleil était vraiment radieux, et je profitai de la matinée pour lire un livre de la Bibliothèque verte racontant des histoires de pré-ado comme moi, et dont j'appréciais la série. J'étais tranquille, les petites étant au club de la plage, jusqu'à midi.
Malgré les recommandations de Maman, repartie préparer le déjeuner, et de Tata qui nous gardait en lisant elle son magazine préféré, je n'avais pas mis de crème solaire, ni cherché à me protéger les épaules et le dos notamment. Or, nul n'ignore que le soleil de fin de matinée est le plus dangereux pour la peau, d'autant que, la petite brise côtière bretonne aidant, l'on ne se rend pas contre combien l'astre du jour tape... Et pour ne rien arranger, je m'étais endormie durant une demi-heure, allongée, le nez dans mon bouquin, le dos exposé... Ce qui me provoqua des coups de soleil
Je ne m'en aperçus qu'en remettant mon tee-shirt pour rentrer déjeuner, puis en me douchant vite fait avec le tuyau d'arrosage du jardin, afin de ne pas ramener de sable dans la maison.

Cela me piquait en plusieurs endroits, dont les épaules, l'arrière des mollets, et un peu le bas du dos, avec de vrais coups de soleil, uniquement dans le dos, car j'avais dû lire plus d'une heure allongée à plat ventre sur la serviette de plage.
Pendant le repas, Maman s'en aperçut surtout parce que je gigotais un peu sur ma chaise, le seul contact de mon tee-shirt n'arrangeant pas mes irritations. J'eus droit à une remarque sèche de Maman : "C'est malin, Christine. Je t'avais bien demandé de te mettre de la crème solaire. Ne viens pas te plaindre. Tu vas devoir mieux te protéger et rester le plus souvent à l'ombre durant un jour ou deux".
Tata intervint : "Ne t'inquiète pas, Christine. J'ai un bon baume apaisant. Je t'en mettrai régulièrement. Ca va vite passer..."
Je n'étais pas fière de moi, et fis profil bas durant le repas, filant ensuite dans la chambre où Tata me rejoint. "Enlève moi donc tout ça, que je puisse bien étaler le baume sans rien tacher", ordonna Tata, qui, voyant que j'étais gênée, referma bien la porte de la chambre.
Je me déshabillai donc et me regardai dans la glace. J'avais déjà un peu bronzé depuis le début de la semaine, mais les épaules et le bas du dos venaient en une matinée de prendre des teintes écarlates. D'autant plus que cela tranchait avec mes deux fesses toutes blanches, donnant un contraste saisissant !



J'avais des coups de soleil qui faisaient ressortir comme jamais le blanc de mes fesses, d'autant qu'elles n'avaient pas été rougies depuis un bon mois maintenant...


Tata Jacqueline se mit à rire, me disant sur un ton gentiment moqueur : "Eh bien, ma chérie, on croirait que tes fesses n'ont jamais été aussi blanches. Heureusement que ta Maman ne voit pas ça, sinon ça pourrait lui donner l'idée de te les rougir à sa manière..."
Je gémis : "Oh, Tata, arrête, c'est pas une bonne idée. Pfff, c'est pas drôle !"
Tata me tartina de son baume apaisant en mettant une bonne couche, puis me demandant de m'allonger le temps que ça pénètre. Je voulus remettre ma culotte, mais Tata préféra que je reste ainsi sur le lit sans bouger. "J'ai fermé la porte, personne ne viendra. Et, ne te sens pas gênée pour moi. J'ai vu tes fesses bien des fois et dès le jour de ta naissance".
Après un bon quart d'heure, Tata me remit une deuxième couche, et je constatai que la pommade était efficace, même si sur les points les plus exposés, j'avais l'impression d'avoir comme de petits radiateurs.
D'ailleurs, un moment, pour me le faire bien constater, Tata me prit la main, et me la posa d'abord sur le coup de soleil un peu au dessus de la marque du maillot où c'était tout chaud, puis un instant sur mes fesses qui étaient vraiment fraiches. La sensation, je l'avoue était bizarre et me fit frissonner... 
Tata, toujours d'humeur taquine, commenta : "Ah c'est vraiment le monde à l'envers... Je pense à des moments où la chaleur n'est pas au même endroit". Et elle s'amusa à donner comme une petite tape gentillette sur chacune de mes fesses, avant de me dire : "Allez remets ton tee-shirt et ton maillot de bain. C'est bien pénétré. On remettra du baume deux ou trois fois d'ici ce soir. Et demain, ça ira déjà mieux, faudra juste couvrir les parties sensibles".


Tata s'appliquait à bien faire pénéter le baume apaisant,
non sans me taquiner en tapotant par deux fois ma lune dénudée...

Nous retournâmes à la plage après la sieste, à une heure où l'indice UV est bien moindre, mais je restai habillée et ne me baignai pas, l'eau salée n'étant pas forcément recommandée sur des coups de soleil.
Je poursuivis ma lecture, tranquille à deux ou trois mètres de Maman et Tata, qui surveillaient les petites qui s'en donnaient à coeur joie.
Une voisine de plage et habitant une maison proche de la nôtre, vint un moment parler avec Maman de choses et d'autres. Voyant que je ne bronchais pas et lisais sagement, presque étrangement calme, elle demanda à Maman : "Votre ainée est bien tranquille cet après-midi. Aurait-elle été grondée comme vous l'en aviez menacée l'autre jour ?"

Maman sourit et expliqua : "Eh non, même si ce fut de justesse l'autre jour en effet, ma grande a réussi jusqu'à maintenant à éviter une nouvelle fessée. Mais, si elle reste tranquille aujourd'hui, c'est qu'elle a attrapé des coups de soleil ce matin, et il vaut mieux qu'elle ne s'expose pas trop. D'où son grand calme."
La voisine commenta : "C'est mieux ainsi. De toute manière, elle devient grande maintenant, et puis en vacances vous devez être plus détendue et tranquille".
Maman l'admit, tout en tenant à montrer qu'elle ne se laissait pas mener par ses filles, et rétorqua donc : "Oui, on peut dire ça. C'est plus calme en vacances, mais vous savez si je ne réagissais pas, elles me feraient tourner en bourrique. Les petites bien sûr, mais la grande aussi, qui m'en fait voir des vertes et des pas mûres. Je ne vais pas vous raconter ses derniers exploits scolaires, mais heureusement que je veille au grain, et sais réagir... Alors, oui, j'apprécie quand elle est plus calme, bien sûr".
Je ne perdais pas un mot de la discussion, et je commençais à être bien mal à l'aise... Tata Jacqueline le comprit, et tenta par deux fois de dévier la conversation, mais curieuse, la voisine revint à la charge en demandant : "Quand vous dites "ses derniers exploits scolaires", ce ne doit pas être si grave que ça ?"
Maman, comme piquée au vif, répliqua sans attendre : "Pas grave, moi je crois que si, car imiter ma signature en croyant échapper à une fessée, j'appelle ça un travail de faussaire !"
La voisine lâcha un : "Ah oui quand même, ça méritait de réagir..."
Je sortis de mon silence, en suppliant Maman : "Arrête, c'est pas intéressant".
Elle rétorqua : "Je comprends que tu ne sois pas fière, ma fille, mais on n'en parlerait pas si tu n'avais pas agi ainsi..."
Et  s'adressant à la voisine, elle compléta : "Et je peux vous dire que j'ai flanqué à ma fille une déculottée magistrale et que ses fesses s'en souviennent... C'était plus que mérité, et, d'ailleurs, que cela a dû faire son effet puisque ça fait un mois qu'elle échappe à la prochaine..."
La voisine me regardait avec une mine compatissante, suggérant : "Peut-être qu'elle va rester sage encore longtemps alors..." Maman répondit fataliste : "J'aimerais le croire, mais Christine y a déjà échappé de peu au moins à deux reprises, et elle sait bien que la prochaine remontrance sérieuse sera la bonne pour ses fesses, vacances ou pas vacances..."



 La voisine de plage s'était étonnée de mon calme, croyant que
c'était parce que j'avais été punie... Maman lui apprit que non, 
mais que j'y avais échappé de peu... 
Et de me promettre qu'à la prochaine remontrance, cela barderait pour moi...
J'écoutais ça, honteuse et angoissée à la fois...

Je baissai la tête, faisant semblant de me replonger dans mon livre, mais je n'arrivais pas à lire, j'avais trop la tête ailleurs, d'autant que Diane était revenue à côté de nous, avec deux gamines de son âge, et que les propos, on ne peut plus explicites, de Maman à mon encontre faisaient briller les yeux de ma soeur surtout qui semblait ravie de cette perspective de voir son ainée fessée un jour prochain...
D'ailleurs, quand Aline revint à son tour, Diane s'éloigna de quelques mètres avec elle, et je les vis se chuchoter des choses à l'oreille. J'étais certaine qu'elle parlait de moi...
J'en eus la preuve dans la soirée à un moment où Diane fut appelée par Maman dans la salle de bain, pour qu'elle lui fasse son shampoing. Aline, qui en sortait, me vit seule dans la chambre, et vint me demander à voix basse : "Dis, c'est vrai que Maman a dit qu'elle allait te donner la fessée ? C'est Diane qui m'a dit qu'elle l'a entendue". Je niai évidemment : "Mais non, c'est pas vrai. Moi, je suis sage. Elle a mal compris. Demande à Tata, tu verras".

Justement, Tata Jacqueline arrivait et entendit mes mots. Elle réagit : "Qu'est-ce qu'il faut me demander, dites-moi ?"
J'étais gênée et balbutiai : "Euh, rien, euh, c'est Diane qui a dit à Aline que Maman voulait me donner, euh, la fessée..."
Tata en rit : "Mais, non, c'est juste que votre mère a rappelé que Christine en avait eu il n'y a pas longtemps. Maintenant nous sommes en vacances, alors si vous ne faites pas de trop grosses bêtises, vos petites fesses devraient rester tranquilles..."
J'étais seulement à moitié rassurée, et surtout agacée qu'une fois de plus mes fessées soient l'objet de conversations et autres commentaires.
Diane à son tour sortit de la salle de bains, où Maman resta pour prendre à son tour une douche. Comme ma petite soeur passait devant notre chambre à moi et Tata, cette dernière appela Diane et lui dit devant Aline et moi : "Diane, je voudrais que tu arrêtes de dire n'importe quoi pour jouer l'intéressante. Non, ta mère n'a pas décidé de donner la fessée à ta grande soeur".

Diane comprit qu'Aline avait répandu ce qu'elle lui avait dit sous le sceau du secret, et lui jeta un regard noir. Elle tenta de démentir : "Ce 'est pas vrai, je n'ai rien dit". Ce à quoi Tata rétorqua : "Comme si Aline pouvait inventer ça, sans raison. Ne rajoute pas de mensonge à tes moqueries et fausses nouvelles. Sinon, je vais aller le dire à votre mère, et j'imagine que cela pourrait barder pour toi, Diane".




 Aline et moi avions eu du mal à cacher nos rires en entendant
Tata menacer Diane de se plaindre à Maman au risque de provoquer
une fessée pour notre cadette...
Diane avait bien vu nos regards moqueurs...
En y repensant, je me suis mise à craindre qu'elle ne trouve un moyen de
se venger, ce qui risquait de mal se finir pour mon bas du dos...

Je ne pus m'empêcher d'afficher un large sourire, ravie que la peur change de camp et que la moqueuse soit calmée par une menace à prendre au sérieux... Même si je me doutais bien que Tata jouait plus ainsi pour calmer ma soeur plutôt que pour la faire punir vraiment.
En tout cas, Diane n'ajouta pas un mot, mais la connaissant bien, je savais que ces regards noirs qu'elle nous portaient à Aline et moi, témoignaient d'une colère sourde, qui risquait de la pousser à vouloir, sinon se venger, du moins nous attirer à l'une comme à l'autre de vrais ennuis... Du genre claquants de préférence... Et, comme j'avais bien compris que Maman m'attendait au tournant, je me dis que je n'aurais pas dû rire ouvertement des menaces faites à Diane... Cela risquait de ne pas être de bon augure pour mes fesses...


A SUIVRE

dimanche 25 novembre 2018

Chronique d'un redoublement : 135. Quand Tata me sauve la mise...

SUITE 134

Après la sieste, nous repartimes à la mer avec Tata et Maman. Mes deux soeurs s'étaient déjà faites, le matin même, quelques copines et copains du club de plage, et elles s'en donnaient à coeur joie en courant dans l'eau, se lançant du sable, et n'arrêtant guère de chahuter, ce qui ne me plaisait guère.
S'amusant à se faire tomber dans l'eau, elles s'en prirent un moment à moi, réussissant à me faire m'étaler sur la plage.
J'étais toute pleine de sable, et me relevai, pour courir après Diane, que je poussai dans l'eau.
Ma petite soeur en avala une gorgée d'eau de mer, et se mit à pleurer, criant : "Maman, Christine m'a jetée à l'eau".


Maman n'avait pas vu le chahut que faisaient les petites.
Et elle ne retint que les cris de Diane qui avait avalé trois goutes d'eau...

Maman qui n'avait vu que la dernière partie de la scène, s'était levée, et se mit à sécher les larmes de soeurette, en m'enguirlandant : "Mais, qu'est-ce qui t'a pris, Christine ? Ta soeur aurait pu se faire mal ou se noyer."Je protestai : "Mais, c'est Diane qui a commencé. Elle m'avait fait tomber."
L'excuse ne plut pas à Maman : "Ce n'est pas une raison, c'est toi l'ainée, Christine. Tu dois être plus raisonnable que tes soeurs, et surtout tu ne dois pas te faire justice toi-même. Que je ne t'y reprenne pas, sinon ça va barder pour tes fesses, et tu sais que je tiens mes promesses..."
J'enrageai car la menace avait été faite à haute voix et les gamins qui jouaient avec mes soeurs, comme les quelques vacanciers allongés non loin de nous, entendirent bien les propos maternels, et j'avais l'impression qu'ils m'imaginaient recevant la fessée sur le champ...
Je grommelai à voix suffisamment haute pour que Maman et les voisins de plage entendent : "Pff, j'en ai assez, c'est pas juste", ce qui plut encore moins à Maman, qui enchaina : "Christine, on ne répond pas à sa mère... Ne cherche pas les ennuis, sinon tu vas les trouver. Je te préviens, ma fille, si j'ai encore la moindre remarque à te faire, tu auras la fessée en rentrant à la location".
J'étais abasourdie et je me retins juste de ne pas taper du pied de rage, ce qui n'aurait pas arrangé mon cas...


Les voisins de plage avaient tout entendu, et regardaient amusés
cette grande demoiselle que sa Maman menaçait d'une déculottée...
J'aurais pu me cacher dans un trou de souris que je l'aurais fait. 

Heureusement, Tata Jacqueline qui avait vu toute la scène depuis le début intervint, alors que les petites repartaient se baigner. Elle m'essuya le sable que j'avais dans le dos après ma chute et s'adressa à Maman : "Tu sais, ce n'est pas Christine la fautive. J'ai vu comment Diane a essayé plusieurs fois de la faire tomber, et je l'ai trouvée bien calme de ne pas réagir de suite. Ce ne serait pas normal de ne punir qu'une des deux, et ce sont des enfantillages, ça ne sert à rien de sévir, tu sais."
Maman haussa les épaules : "Ah tu la défendras toujours ta filleule. Allez, je veux bien passer pour cette fois, mais que je ne l'y reprenne pas, sinon, Tata d'accord ou pas, je m'occuperai de ses fesses. Et qu'elle ne me réponde plus en public, sinon ça pourrait lui tomber dessus sur le champ".
Tata me fit un clin d'oeil, ravie d'avoir ramené sa soeur à de plus calmes perspectives. Je commençai à respirer mieux, consciente que, sans Tata, je n'en aurais mené pas large, et que connaissant Maman, elle aurait bien trouvé un grief d'ici le soir pour mettre sa menace à exécution.


Même si en réfléchissant, je voyais mal Maman me déculotter
sur la plage, sa menace montrait bien sa détermination...
J'avais vraiment eu chaud... Heureusement que Tata était intervenue...


Je repris donc mon bouquin et m'allongeai calmement préférant ne pas tenter le diable.
Tata lisait pour sa part un magazine et voyant une publicité pour une marque d'infusion, relança Maman en riant : "Mais tu devrais écouter Mamie et mettre tes filles à la tisane, puisqu'elle te dit que ça calme les enfants pas sages..."
Maman en sourit, répliquant : "Oui, elle m'amuse avec sa tisane. Maintenant, il m'arrive de lui dire que j'ai ma propre recette de tisane bien à moi. D'ailleurs, je dois t'avouer que l'autre jour, quand j'ai découvert que Christine avait imité ma signature pour s'éviter une fessée, Mamie m'avait appelée le soir même, et je n'ai pas voulu lui donner de détails sur la tannée que j'avais flanquée à ta filleule, alors je lui ai juste dit que j'avais donné à Christine une tisane à ma façon. Elle m'a presque crue..."
Tata éclata de rire, alors que, moi qui n'en perdais pas une miette, je fronçai les sourcils, ne trouvant pas ça drôle du tout...

Heureusement, l'après-midi s'acheva sans nouvelle alerte, ni allusion à ce qui pourrait nous arriver... La soirée devait être assez calme aussi, mes soeurettes s'étant beaucoup dépensées en ce premier jour plein de plage, et elles allèrent vite au lit après le dîner.
 

Dormant dans la chambre de Tata, je pus lire assez longtemps, avant que ma chère tante ne me demande d'éteindre. J'acceptai sans protester le moins du monde, profitant des embrassades de bonne nuit avec Tata pour la remercier d'être venue à mon secours lors de l'épisode avec Diane...
Tata prit mes remerciements en souriant, avouant : "Je crois que je t'ai encore sauvée, ma chérie. Ta Maman était bien partie pour te faire goûter à sa tisane ce soir... Si tu vois ce que je veux dire... Tes petites fesses peuvent me remercier...  Elle était vraiment à deux doigts de te ramener à la maison pour te flanquer une fessée carabinée... Mais, un conseil, Christine, évite de répondre à ta mère ou de grogner quand elle te dit quelque chose, ce sont vraiment des attitudes qu'elle n'aime pas du tout."





 Tata me confirma que Maman avait été à deux doigts de me ramener
à la location pour m'y flanquer une déculottée magistrale...
J'imaginais la scène et j'en frissonnais...


Je répliquai : "Mais, c'est quand je trouve qu'elle n'est pas juste".
Tata compatit : "Je te comprends, mais ta mère a l'impression alors que tu contestes son autorité, et ça, ma pauvre, surtout si tu protestes devant des témoins, elle ne le supporte pas, et tout ce que tu risques, c'est une bonne fessée de plus. Ca, je sais que je n'arriverais pas à l'en dissuader. Et, même si j'y arrivais, elle trouverait vite un autre motif pour t'en flanquer une..."

Je fis la grimace, consciente qu'il fallait vraiment que je me tienne à carreau. Tata essaya de me rassurer : "Bon, mais j'espère bien que j'arriverai à l'en dissuader tant que nous sommes en vacances ensemble. Mais, fais bien attention ma chérie, je ne peux pas faire de miracles. Surtout que ta Maman m'a dit que tu n'avais pas eu de fessée depuis le jour des vacances scolaires, soit un peu plus d'un mois, et elle a l'impression que tu te crois à l'abri... Elle m'a même dit : tu sais avec Christine, faut savoir parfois remettre les pendules à l'heure. Parfois même on a l'impression qu'elle cherche les ennuis, et qu'elle a besoin d'une bonne fessée pour la recadrer".
 

J'étais contente de voir combien Tata me défendait et me conseillait, mais ses propos me tournèrent dans la tête en m'endormant. Sans nul doute, Maman m'avait dans le collimateur et mieux valait que je fasse attention, sinon je n'avais qu'à préparer mes fesses... J'en cauchemardai d'ailleurs, imaginant ma tante tentant de venir me défendre, mais se retrouvant bloquée derrière une baie vitrée fermée, ne pouvant se faire entendre de Maman qui m'attrapait et me déculottait devant mes soeurs... 
Je m'en réveillai en sursaut, et Tata, qui ne dormait pas, se releva et vint me serrer fort dans ses bras pour me faire revenir au calme et me rendormir...




Tata me serra dans ses bras pour calmer mes angoisses.
je m'étais vue dans mon cauchemar déculottée devant mes soeurs
alors que Tata ne pouvait intervenir pour me sauver la mise...

A SUIVRE

dimanche 28 octobre 2018

Chronique d'un redoublement : 134. D'une déconvenue pour Diane à des conseils peu rassurants de Tata

SUITE 133

Si Aline avait payé cher sa petite révolte par une fessée donnée devant ses deux grandes soeurs, Maman n'avait pas l'intention de nous lâcher la bride complètement durant les deux semaines de vacances en bord de mer.
Nous avions bien conscience que passer ce séjour avec Mamie, sans oublier Tata Jacqueline, allait être plus tranquille pour nous, ne serait-ce que sur le plan des devoirs de vacances, dont Maman avait annoncé qu'il y en aurait beaucoup moins, sauf si nous étions indisciplinées. Mais c'était évidemment moins dissuasif que de nous promettre d'atterrir sur ses genoux les fesses à l'air...
Cela impressionnait encore moins Diane, qui se croyait à l'abri de toute déconvenue. Peut-être est-ce pour cela que la plus jeune de nous trois se permit quelques caprices, déjà dans le trajet vers la Bretagne, en grognant à tout bout de champ, en se plaignant d'avoir trop chaud, puis trop d'air, puis soif, etc. Elle arriva à énerver Maman qui la menaça même d'une fessée sur le parking d'une station-service, après qu'elle ait réclamé une boisson gazeuse en insistant longuement, puis en boudant, assise par terre.



Diane avait réussi à énerver Maman durant le trajet vers la Bretagne
Elle avait même boudé assise par terre lors d'une pause sur un parking.
Elle fut toute heureuse d'arriver à bon port sans prendre même une claque...
Mais Maman avait retenu son comportement, et saurait s'en souvenir...

Cela en resta à la menace et Diane fut toute heureuse d'arriver à destination, sautant dans les bras de Mamie qu'elle fit presque tomber. Maman haussa le ton, mais déjà Mamie invoqua la fougue de ma soeur, demandant à Maman de comprendre que sa petite-fille était tout simplement heureuse de la retrouver.
Diane rassurée continua à faire des siennes, voulant choisir là où elle coucherait dans la chambre à deux lits qui était destinée aux petites, moi étant dans une autre dont le deuxième lit serait occupée par Tata Jacqueline qui arrivait le lendemain.
Je sentais bien que Maman commençait à avoir la moutarde qui lui montait au nez, mais Diane demeurait agitée se chamaillant pour un rien avec Aline.
Mamie se proposa de séparer les petites en emmenant Aline avec elle pour faire une course. Ce qui fit que nous nous retrouvâmes Diane, Maman et moi seules durant une petite heure.

Maman avait retenu Diane, qui aurait voulu accompagner Mamie aussi, en lui disant : "Non, tu restes. D'ailleurs, il faut qu'on parle..." qui résonnait comme une menace d'explication imminente...
Mamie n'avait pas relevé, mais moi si, connaissant mieux que quiconque la méthodologie maternelle... Diane, elle, s'était calmée d'un coup, en allant s'asseoir sur la terrasse donnant dans le jardin devant la salle à manger.
Maman rangea quelques affaires, ouvrant les valises, avant d'appeler Diane qui ne répondit pas la première fois. "Diane, ne me fâche pas davantage que je ne le suis. Viens donc ici", avait relancé Maman.
"Mais, pourquoi, pourquoi, hein, dis, Maman ?" demanda ma soeur. "N'aggrave pas ton cas, Diane, tu sais très bien ce qui t'attend... Tu as déjà eu de la chance que je ne t'ai pas flanquer une fessée sur le parking tout à l'heure".
Le mot était lancé, et Diane balbutia "Non, non, Maman, non, je serai sage". Sans bouger, comme paralysée. "Tu viens de suite ou tu préfères prendre ta fessée dans le jardin ?" la menace de Maman fit enfin bouger ma soeur, d'autant qu'un couple de voisins jardinait de l'autre côté du grillage.


Une fois Mamie partie faire des courses avec Aline,
Maman attrapa Diane et la tira vers la banquette du salon...
Ma petite soeur allait devoir payer pour son comportement
durant le voyage et ça allait barder...

A peine, Diane était elle dans l'entrée de la cuisine, que Maman l'attrapa et l'attira vers la banquette du salon, où elle s'est assise, basculant soeurette en position : "Ah, tu te crois à l'abri parce qu'on est en vacances chez Mamie, mais c'est un mauvais calcul, Diane, et j'espère que cette fessée va t'ôter l'envie d'être insupportable et capricieuse pendant ces vacances..."
Et méthodiquement, Maman remonta la robe de Diane et lui baissa sa culotte, se mettant à lui administrer une fessée carabinée, du moins pour ses petites fesses qui se colorèrent bien vite. J'étais aux premières loges, et je venais après celle d'Aline d'assister à une déculottée magistrale de mes deux soeurs, qui me consolait un peu de mes déboires précédents, même si je n'arrivais pas à m'en réjouir, ayant trop dans la tête de souvenirs du même genre... faisant que je m'y voyais en quelque sorte.




 
Maman s'installa dans le salon, prenant le temps
de bien baisser la culotte de Diane,
et lui administrant une fessée carabinée sous mes yeux...
Je considérais que c'était mérité, mais je n'arrivais pas à me réjouir, 
me remémorant nombre de souvenirs, récents notamment,
où c'étaient mes fesses que Maman rougissait...

En plus, Maman ne manqua pas de s'adresser à moi qui regardait : "Et toi, Christine, dis-toi bien que tu n'es pas à l'abri non plus... Surtout que cela fait un bon moment que je ne me suis pas occupée de tes fesses... Alors, je te conseille de ne pas chercher d'histoire..."
Je fis la grimace en écoutant les menaces maternelles... J'avais bien conscience que je n'étais pas à l'abri de nouvelles fessées, mais ce qui me faisait grincer les dents, c'était le raisonnement de Maman. Alors que souvent, c'était l'accumulation de petites remarques, de menaces de sévir, faisant comme si le vase de reproches allait déborder, qui justifiait la promesse maternelle, cette fois, Maman me disait en quelque sorte : "Gare à toi ma grande, car tu n'as pas eu de fessée depuis longtemps et cela pourrait bien ne pas durer" !
Mais, aussi bizarre que cela ne puisse paraître, je prenais très au sérieux les menaces maternelles, et au lieu d'être rassurée et confiante de n'avoir plus été déculottée depuis un bon mois, je me disais presque que chaque jour de plus était un jour de moins  avant la prochaine... Comme si c'était une fatalité...


Maman m'avait mise en garde après avoir fessé ma soeur...
Elle me rappela que je n'étais pas à l'abri de futures fessées...
Et de remarquer que cela faisait un bon bout de temps
qu'elle ne s'était pas occupée de mes fesses...
Comme si cela allait rendre une prochaine fessée nécessaire...
J'en frissonnai à l'avance... 

Diane sérieusement calmée alla pleurer dans sa chambre, tentant de cacher ses larmes au retour de Mamie. Cette dernière trouva la maison bien calme, mais Maman ne raconta rien de la scène tout de suite. C'est Aline qui devina ce qui était arrivé, pressant de questions Diane qui ne répondit pas. Elle demanda alors à Maman, qui confirma : "Oui, ta soeur a reçu une bonne fessée déculottée qu'elle a bien cherchée, et cela devrait la calmer un moment."
Mamie poussa comme un petit cri, "Oh ma pauvre chérie", et elle alla consoler Diane, en disant à sa fille : "Quand même tu devrais être moins sévère. Je sais bien que tes filles sont vives et souvent agitées, mais tu devrais essayer de les calmer autrement. Tu sais, il y a des bonnes tisanes qui apaisent les nerfs, tu devrais demander conseil au docteur François".
Maman ne voulut pas prolonger la conversation, souriant à la proposition de Mamie, en pensant dans son for intérieur qu'en matière de tisane calmante, sa méthode à elle était la meilleure...
En tout cas, Diane avait bel et bien été calmée. Le fait d'avoir été fessée devant moi, d'être la première et la seule punie depuis notre arrivée chez Mamie, vexait à l'évidence celle dont on faisait souvent le plus de compliments en famille. J'avais d'ailleurs remarqué son oeil noir fusillant Aline du regard quand elle a insisté auprès de Maman pour savoir ce qui lui était arrivée. C'est vrai qu'il est plus facile de se moquer des fessées de ses soeurs (et surtout des miennes) plutôt que d'entendre sa mère raconter qu'elle lui a baissé sa culotte...
J'en conclus dans mon for intérieur que Diane chercherait à se venger, ou à nous attirer des ennuis... J'allais donc devoir faire attention à ce que pourrait bien faire ma petite soeur pour attirer les foudres maternelles sur Aline ou moi.
Cela dit, le dîner et la soirée furent des plus calmes, confortant une fois encore notre mère sur l'efficacité de sa méthode...

Le lendemain matin, Maman inscrit les petites au club de plage pour enfants, où elles allaient pouvoir jouer sans que l'on ait à les surveiller sans arrêt. Je restai tranquillement avec Maman, à lire et à profiter un peu de la baignade.

A midi, Tata Jacqueline débarqua à l'heure du déjeuner, se faisant raconter les derniers épisodes de la vie de famille.
Dès le déjeuner achevé, Maman nous envoya à la sieste, une pratique obligatoire en vacances, pour éviter de se baigner juste après avoir mangé.
La consigne maternelle était claire : "Aucun bruit" jusqu'à 15 h, voire 15 h 30. Un début de chahut dans la chambre des petites fut de suite réprimé par une menace sans équivoque de Maman... "Aline et Diane, Mamie dort... Du calme, encore un bruit et c'est la fessée".



Maman imposa le silence durant la sacro-sainte sieste.
Et elle menaça qu'au moindre bruit
ce serait la fessée pour la fautive.
Nul doute que toutes les trois nous prîmes la menace au sérieux...

Tata Jacqueline était dans notre chambre, défaisant sa valise, avant de s'allonger un peu elle aussi. Je lisais tranquillement, et nous nous mîmes à papoter. L'avertissement maternel aux petites eut pour effet d'orienter la discussion sur le sujet de la discipline...
"J'ai l'impression que tes petites soeurs ont intérêt à se tenir à carreau. Ta mère me semble énervée. Si même Diane a pris une fessée hier, Aline devrait se méfier", commenta Tata.
J'acquiesçai sans en rajouter et ma tante revint sur le sujet en confiant : "Enfin, heureusement pour toi, tu es plus sage depuis le début des vacances, m'a dit ta mère. C'est vrai, ça ? Pas de dispute depuis la fin des cours ?" Plutôt contente de cet état de fait, je confiai ma satisfaction à Tata : "Non, je n'ai plus eu de fessée, alors qu'Aline en a eu deux et Diane une hier". Tata me félicita non sans rappeler le contexte : "C'est bien ma chérie. Cela fait un bon mois... Tu vois que quand tu veux, tu peux être sage. Il faut dire que tu avais été servie le jour des vacances, et que tes fesses doivent encore s'en souvenir... Alors, j'espère bien que tu ne mettras pas en colère ta chère Maman, mais méfie toi quand même... Tu sais que j'essaie parfois de prendre ta défense, mais je ne peux pas faire de miracles..."

Je remerciai Tata qui sentit bien que j'étais émue de sa gentillesse, mais aussi touchée de l'entendre évoquer les douloureux épisodes de mon dernier jour de cours, mémorables en effet, et pas que pour mes fesses, mais dans ma tête où se bousculaient les images et ressentis de ces fessées ô combien marquantes...
Tata vint près de moi et me serra très fort dans ses bras : "Ah, ma petite chérie, allez, ne t'inquiète pas. Ca va bien se passer. Tata est là. Et si tu ne fais pas de grosses bêtises, tu vas réussir à passer ces vacances d'été sans la moindre fessée..."

Et, en partant d'un grand éclat de rire, Tata descendit sa main droite dans mon dos, et se mit à tapoter par dessus mon maillot de bain, en disant : "Ca va leur faire des vacances à tes petites fesses, ma grande. A moins qu'elles n'y tiennent..."
Je protestai : "Oh, non, non, non, je n'en veux plus de fessées. Plus jamais..."
Tata modéra ma réaction : "Plus jamais, plus jamais, ça, ce n'est pas garanti, Christine. Attention au retour en classe. Mais tu es prévenue. Ce sera à toi de tâcher d'en éviter le plus possible..."


Autant j'avais apprécié que Tata Jacqueline m'assure 
qu'elle me défendrait ou plaiderait ma cause
en cas de menaces maternelles pour mes fesses, 
autant ses conseils me demandant de faire attention, 
notamment lors du retour en classe, me faisait comprendre
que je n'étais pas à l'abri de nouvelles déculottées,
ni pendant ces vacances, ni à la prochaine rentrée...
 

Je me remis à lire en attendant le départ à la plage. J'avais du mal à me concentrer, rassurée que Tata dise vouloir m'aider à éviter les fessées durant ces vacances, mais inquiète de constater que, même Tata, l'éternelle optimiste imaginait que j'en aurais d'autres, même en Quatrième...


A SUIVRE

lundi 17 septembre 2018

Chronique d'un redoublement : 133. Des vacances cuisantes pour Aline, et plus calmes pour moi (pour l'instant...)

SUITE 132

Quitte à faire (sans le vouloir) penser à Maman que sa méthode était toujours aussi efficace, j'étais en effet bien décidée à ne pas risquer de nouvelles plongées en travers des genoux maternels, et je fis de mon mieux pour rendre des devoirs sans faute ou presque. Il faut dire que je n'avais guère de mal avec ce programme de Cinquième que je venais de suivre deux années de suite.
Ce n'était pas passionnant, et j'aurais eu, en d'autres temps, tendance à grogner ou faire la mauvaise tête parfois, mais, n'ayant aucun doute sur ce que cela aurait provoqué pour mes fesses, je fis contre mauvaise fortune bon coeur. 
Après un début des vacances en fanfare pour mon bas du dos, je pus ainsi profiter d'une sorte de trêve qui me valut les compliments de Maman, non sans quelques allusions aux raisons, selon elle, de mon bon comportement...


Je m'étais décidée à faire consciencieusement mes devoirs,
ce qui m'évita de nouveaux ennuis fessiers, 
mais qui confortait Maman dans l'efficacité de sa méthode...
Et j'eus droit à quelques réflexions maternelles du genre :
"C'est bien, ma grande, encore un devoir sans faute. Je vois que
la bonne fessée que je t'ai donnée a été utile... J'espère que cela va durer
encore un peu... Sinon, tu sais ce qui t'attend..."

Quoiqu'il en soit, le mois de juillet passa sans nouvelle déconvenue pour moi, seule Aline ayant droit à deux fessées en quatre semaines, ce que l'on pouvait tout de même considérer comme une période de grand calme...
La première de ces fessées sanctionnait des devoirs mal faits, de par une mauvaise volonté manifeste, et fut donnée sur le champ, de façon expéditive, même si ma petite soeur en prit pour son grade.

La deuxième fut plus spectaculaire, Maman voulant qu'Aline réécrive proprement l'un des exercices, ce qui provoqua une réaction de soeurette, qui tapa du pied par terre, et monta dans sa chambre, malgré l'ordre de revenir intimé par Maman.
Aline n'obéissant pas, Maman monta à son tour, et l'on devinait que cela allait se terminer par une fessée carabinée. Sauf qu'une fois qu'elle eut rejoint la colérique, Maman lui donna une paire de gifles, puis, la tirant par le bras, la fit redescendre au salon, où elle s'adressa à nous : "Regardez ce qui arrive aux gamines coléreuses". 



Maman n'avait pas apprécié le coup de colère d'Aline.
Elle alla la rechercher dans sa chambre, où elle lui
donna une paire de gifles, avant de la tirer par le bras
pour la ramener au salon et la corriger devant Diane et moi...

Et, c'est devant nous que Maman déculotta Aline et lui flanqua une fessée carabinée, du moins au regard de ce que prenait habituellement Aline.
J'en avais de la peine pour ma soeur, et je vivais cette scène avec une drôle de sensation, Maman s'étant assise à l'endroit exact où elle m'avait donné la fessée au début des vacances après que mes soeurs soient parties à la piscine...
Le lieu, la position, la façon de dégager la cible si j'ose dire, et la volonté maternelle manifeste de marquer le coup, de donner une leçon dont Aline se souviendrait, tout me faisait revenir un mois ou presque en arrière, en ayant l'impression d'assister à ma propre fessée, à ce bémol près que les petites fesses de ma soeur furent plus vite corrigées que ne l'avaient été les miennes... Mais c'est là un privilège de grande dont je me serais bien passé...



La fessée d'Aline se déroulait à l'endroit exact
où Maman m'avait donné la fessée après le départ des filles
et de Tata à la piscine. J'avais l'impression d'assister à la scène.
C'était Aline qui pleurait, mais je me souvenais des claques
rougissant ma lune, de mes cris et supplications,
et de l'application maternelle à faire de cette fessée
une fessée mémorable...

Durant la fessée d'Aline, Diane n'avait rien manqué de la scène, en arborant comme un petit sourire moqueur, que Maman repéra, un sourire qui se figea lorsque tomba l'avertissement maternel : "Si cela te fait rire, Diane, j'ai un bon moyen de te faire changer de mine, tu sais". Diane baissa la tête et fit grise mine, comprenant qu'il valait mieux ne pas la ramener. Maman en rajouta une couche, en commentant : "Et je suis du genre à tenir mes promesses... Ta grande soeur en sait quelque chose..." Une petite phrase pleine de sous-entendus qui me fit faire la grimace à mon tour...
En tout cas, Maman obtint le calme, Aline toute en larmes acceptant enfin de recopier le devoir mal écrit, et nous ses deux soeurs ayant compris que la meilleure attitude était de ne pas se faire remarquer, la main maternelle étant bien partie et n'aurait pas hésité à rougir un autre fessier...
Et même après environ un mois sans nouvelle déculottée, je n'étais surtout pas pressée de retrouver les genoux maternels... Je commençais même à croire en ma bonne étoile, et à me dire qu'au prix tout de même d'un peu d'attention et d'un travail régulier pour les devoirs, l'accalmie allait pouvoir durer toutes les vacances, Aline étant, du moins pour cet été là, la plus visée par la discipline maternelle, qui espérait la faire progresser, elle qui n'était passée en classe supérieure que sous condition qu'elle travaille sérieusement pendant les deux mois d'été.



Le soir de cette fessée d'Aline, en me déshabillant,
ma porte bien fermée, à l'abri des regards, 
j'avais regardé mes fesses dans la glace de l'armoire...
Elles étaient blanches et douces, restées intactes
n'ayant plus été déculottées depuis un mois...
J'en étais presque fière... Mais me revenaient aussi
les promesses de futures fessées de Maman, 
et vite fait je cachai ces rondeurs jumelles dans mon pyjama...

Cette fessée mise en scène devant Diane et moi avait d'ailleurs calmé Aline, et l'avait convaincue de faire des efforts ce qui permit de passer la fin juillet, puis la première semaine d'août sans nouvelle fessée pour personne. Nous allions pouvoir partir en vacances à la mer où les devoirs seraient moins systématiques. 

Cet été-là, Mamie avait pu se faire prêter pour trois semaines en août la maison d'un grand-oncle, située en bord de mer, sur le littoral du Sud-Bretagne, le grand oncle en question passant en partie l'été chez ses enfants installés depuis peu sur la Côte d'Azur.
La maison ayant plusieurs chambres, Mamie nous avait invité à y séjourner deux des trois semaines. Et Tata Jacqueline devait même nous rejoindre pour une bonne part du séjour.
Nous étions ravies de profiter de la mer, et d'être moins sous pression qu'à la maison. Maman avait même décidé qu'il n'y aurait presque pas de devoirs de vacances durant ces deux semaines, hormis quelques lectures conseillées, et une petite série d'exercices pour Aline.
Maman avait toutefois amené de quoi faire faire à chacune quelques devoirs supplémentaires, qui serviraient de punitions en cas de mauvaise conduite, notre mère sachant combien Mamie nous couvait et supportait mal que nous recevions la fessée, et encore moins sous son toit...

Mais, nous savions bien, de par l'expérience de vacances précédentes que, même si les fessées étaient rares quand nous étions plusieurs jours hors de notre domicile, elles n'étaient pas impossibles pour autant. J'en avais d'ailleurs fait la cuisante expérience les deux étés précédents...

A SUIVRE


jeudi 16 août 2018

Chronique d'un redoublement : 132. De la justification de la méthode maternelle à ma hâte d'être en Quatrième

SUITE 131

Si cette fessée reçue avant de rejoindre Tata et les soeurettes à la piscine n'a pas été clairement évoquée lorsque nous avons, Maman et moi, rejoint les autres, Aline et Diane ont bien fini par connaître le fin mot de cette arrivée décalée...
Il a suffi, pour qu'elle comprennent, d'une ou deux menaces de Maman envers moi, du style : "Tu veux qu'on discute toutes les deux comme avant d'aller à la piscine ?" Ou bien envers les frangines : "Ne me mettez pas à bout, sinon il pourrait vous arriver des bricoles, comme à votre grande soeur tout à l'heure".
Mais, globalement, mon escale sur les genoux maternels provoqua moins de moqueries que d'autres, à l'image de la triple déculottée du dernier jour de classe...


Si Maman ne raconta pas en détail ma fessée d'avant piscine,
les menaces proférées les jours suivants faisaient bien référence
à ce que chacun comprenait qu'il s'était passé... 


Toutefois, je pris les menaces maternelles très au sérieux, et compris qu'il valait mieux ne pas tenter le diable, Maman demeurant très intransigeante vis à vis de moi en particulier.
Ainsi, dès le lendemain, je me forçai à ne pas faire de réflexion sur les devoirs de vacances, et m'appliquai à les faire consciencieusement, ce qui n'était finalement pas trop dur après deux années dans la même classe.
Maman afficha un sourire satisfait en contrôlant lesdits devoirs le lendemain de l'épisode de la fessée d'avant piscine. Mais, elle ne commenta point, se contentant d'un : "C'est bien. Tu vois quand tu peux.."
Le surlendemain et le jour suivant, je fis de même, et obtint à nouveau un satisfecit maternel. Mais, ce troisième jour de devoirs bien faits et sans rechigner, Maman ne put s'empêcher de rajouter un couplet moralisateur et autosatisfait... 
Cela donna quelque chose du genre : "C'est bien, Christine. Encore des devoirs correctement faits. Cela me fait plaisir que tu obéisses enfin et t'appliques".  Non sans rajouter : "C'est quand même dommage qu'il ait fallu te donner, encore une fois, une bonne fessée pour que tu comprennes. Il n'y a décidément que cela qui marche vraiment avec toi..."


J'étais toute gênée ne sachant pas quoi répondre au raisonnement
de Maman qui remarquait une fois encore que je m'étais remise
à bien travailler sans rechigner dès après avoir reçu la fessée...
Il est vrai que la peur d'une nouvelle déculottée me faisait
me tenir à carreau, permettant à Maman de se prouver
l'efficacité de sa méthode et de ne surtout pas vouloir y déroger...
Ma récente fessée et ses résultats justifiaient en quelque sorte
que je demeure sous la menace d'une suivante, 
et surtout qu'elle n'hésite pas à me la donner le cas échéant... 

Je rougis et balbutiai : "Oh, Maman, non". Elle rétorqua : "Mais si, ma fille, mais si.  Je vois bien la différence entre la Christine qui rechignait à travailler et celle qui fait bien ses devoirs depuis trois jours. Ce n'est pas le fruit du hasard... Entre-temps, j'ai juste appliqué la bonne vieille méthode avec une déculottée maison qui a fait son effet...Tu n'as pas oublié, j'espère ?"
Je baissai la tête et ne répondis rien. Maman insista : "Je t'ai posé une question, Christine. Tu n'as pas oublié quand même ce que tu as reçu, il y a trois jours, ici même dans le salon, non " ?
Sa question m'agaçait, surtout devant Aline et Diane. Je ne pris pourtant pas le risque de rester mutique. Et je concédai : "Euh, bah, euh, non, je n'ai, euh, pas oublié... Tu m'as, euh, enfin, euh, tu m'as donné, euh, euh, la f..., la fessée". Satisfaite, Maman conclut, cette fois en s'adressant à ses trois filles : "Je constate donc, une fois encore, qu'il n'y a rien de telle qu'une bonne fessée pour vous faire obéir... Et je vous prie de croire que ce n'est pas moi qui céderai la première... Ne me cherchez pas, sinon vous pouvez préparer vos fesses toutes autant que vous êtes..."




J'avais bien eu du mal à avouer devant mes soeurs que c'était,
bel et bien, la fessée que j'avais reçue trois jours auparavant...


Cet avertissement fit grimacer mes soeurs, qui avaient écouté l'échange entre Maman et moi en riant sous cape... Elles imaginaient leur aînée sur les genoux maternels, apprenant même que cela s'était bien passé dans le salon, et cela les amusait plutôt...
Le lendemain, à l'heure des devoirs, c'est une Maman presque amusée, qui m'indiqua ce que je devais faire, non sans me lancer une petite pique : "Alors, Christine, que vas-tu me faire aujourd'hui ? Des devoirs bien appliqués comme les trois derniers jours ? Ou bien as-tu décidé de grogner et de bâcler le travail pour te retrouver une fois de plus sur les genoux de Maman, culotte baissée, pour une bonne fessée devant tes soeurs ?"


 Après trois jours où je m'étais appliquée à bien faire mes devoirs,
pour ne pas risquer que Maman se fâche à nouveau,
celle-ci s'enquit sur un ton ironique de savoir si j'allais encore m'appliquer...
Ou bien si elle allait devoir me déculotter devant mes soeurs...
Cela me fit presque pleurer, alors qu'Aline et Diane pouffaient,
Et imaginaient déjà la scène...

Cela fit rire Aline et Diane, mais pas moi, j'en étouffai deux sanglots, à deux doigts de me mettre à pleurer. Maman s'en rendit compte, et relativisa son propos : "Allez, Christine, ne pleure pas à l'avance. Je te rappelais juste ce qui pouvait arriver, mais je ne doute pas que tu vas encore t'appliquer pour éviter que j'ai à me fâcher..."
Effectivement, je fis consciencieusement mes devoirs, avec toutefois des moments d'angoisse quand j'hésitais sur un des exercices, ce qui me faisait remonter une peur de voir Maman tenir ses promesses...
Heureusement, j'eus quasiment tout bon, obtenant une appréciation correcte de Maman, cependant modérée par un : "C'est quand-même normal de savoir ça quand on vient de redoubler sa classe" !
Cette remarque, j'avais hâte qu'elle ne soit plus de mise, et que je sois enfin dans la classe de Quatrième. Car, je le constatais aisément, depuis la décision du conseil de classe de me faire redoubler, décision signifiée à Maman, huit jours avant les vacances d'été de la fin de ma première Cinquième, jusqu'à ce jour, j'étais depuis quatorze mois "la redoublante" et Maman, comme certains profs, savaient me le rappeler souvent. 
Cela se constatait presque à chaque résultat scolaire. Une bonne note devenait presque "normale" puisque je redoublais, Maman considérant que je devais dans chaque matière progresser, puisque j'avais déjà vu ce programme l'année précédente. Donc il était rarissime, sauf note vraiment excellente que je sois félicitée...
A l'inverse, une mauvaise note apparaissait aux yeux de Maman encore plus grave du fait que justement je redoublais... Ce qui me valait bien des menaces de fessée, quand cela demeurait à ce seul stade...
Chacun comprendra que j'attendais donc avec impatience de me retrouver en classe supérieure... Même si, déjà, Maman m'avait prévenue qu'elle ne me laisserait pas, une fois de plus, gâcher mes chances... Ce qui voulait bien dire qu'elle ne me lâcherait rien côté note et discipline... Il n'y avait pas besoin qu'elle précise... Moi, comme mes soeurs, imaginions aisément ce que cela voulait dire, si jamais je n'avais pas les résultats escomptés...



J'avais hâte que les vacances finissent et de passer enfin
dans la classe supérieure, même si les menaces maternelles faisaient
que je cauchemardais à l'avance en me doutant bien
que Maman ne changerait pas de méthode du jour au lendemain...

Restait donc encore à passer ces vacances d'été pour en finir avec cette chronique d'un redoublement... En tout cas, la nouvelle déculottée d'avant piscine, même si elle avait été effectuée à l'abri du regard des petites, m'avait faite réfléchir, et décider de faire en sorte de ne plus prendre le risque d'une nouvelle déconvenue... Restait quand même quelques semaines avant de rentrer enfin en Quatrième... Et, les récentes preuves de la détermination maternelle me faisaient penser que je n'en avais pas forcément fini avec les rendez-vous sur les genoux maternels...
A SUIVRE

vendredi 27 juillet 2018

Chronique d'un redoublement : 131. Quand la détermination maternelle s'explique...

SUITE 130

Je me suis relevée un peu titubante, remontant ma culotte sur mes fesses bien rouges. Les mots de Maman me tournaient dans la tête. Aller me mettre en maillot de bain pour rejoindre Tata et mes soeurs, cela me plaisait bien à la fin du repas, mais je n'avais guère envie de me montrer en public avec un air de chien battu.
En passant devant la cuisine, Maman me rappela ses ordres. Je ne pus retenir un sanglot, et implorai : "Je voudrais rester à la maison. J'ai pas envie de me baigner" !
Maman répliqua sur un ton qui ne souffrait aucune contestation : "Christine, tu fais ce que j'ai dit, un point c'est tout. Tu n'as pas compris que je ne supporte pas tes caprices. Mademoiselle ne veut pas faire les devoirs que je lui donne, Mademoiselle grogne quand je lui demande quelque chose. Je pensais que la fessée que tu viens de recevoir te calmerait... Tu veux peut-être que je te déculotte à nouveau ? Si c'est ce que tu cherches, tu vas y arriver, Christine, et pas plus tard que tout de suite..."
Je pris peur et reculai en protestant : "Oh, non, Maman, non, pas la fessée, plus la fessée... Je vais me préparer..."  


Je montai dans ma chambre pour me changer et suivre
les instructions maternelles, ne voulant surtout pas
qu'elle me fasse replonger en travers de ses genoux...

Je montai donc dans ma chambre, sanglotant encore, et tremblant un peu suite à la menace maternelle qui me faisait m'imaginer à nouveau les fesses à l'air sur les genoux de Maman. Le souvenir cuisant du dernier jour de classe me rappelait que ma chère mère en aurait été capable...
Je me déshabillai pour me changer. Je pris un instant pour regarder ma lune rougie dans la glace de l'armoire. Mes fesses étaient écarlates, de façon bien uniforme, comme lorsque Maman s'appliquait pour bien faire passer la leçon, pour qu'elle soit retenue et bien associée à la fessée reçue, pour que la fautive comprenne bien pourquoi elle était fessée, et se rappelle ce qui l'attendra assurément si elle récidive...


La glace de l'armoire me montrait des fesses rougies
par une fessée maternelle appliquée méthodiquement
pour qu'elle me fasse comprendre qu'il fallait obéir et ne pas rechigner... 

Je cherchai dans l'armoire le maillot de natation une pièce, celui qui était bien couvrant notamment dans le dos... Je n'allais quand même pas mettre un de mes maillots deux pièces, dont le bas n'était guère couvrant, surtout que deux des trois que j'avais dataient de deux ou trois ans, et cachaient moins mes formes puisque j'avais grandi depuis.
Et puis, je me faisais déjà des films, en imaginant que Maman ne cacherait pas à Tata (ça j'en étais sûre) ni aux petites, les raisons de notre arrivée plus tardive...
Je voyais même à l'occasion de jeux dans l'eau, Diane s'amuser à me baisser la culotte pour voir d'éventuelles rougeurs témoignant de ma fessée du jour...


J'avais peur que mes soeurs devient que j'avais les fesses rouges...
Je les imaginais se moquer de moi en public... 

Je pris mon temps pour me changer, mais Maman ne pressa pas le mouvement, attendant certainement que j'ai retrouvé une mine présentable, ne voulant pas forcer sur ma honte qui était déjà forte dans ma tête...
J'avoue que j'effectuai le chemin vers la piscine à contrecoeur, trainant les pieds, tendant le dos en pensant aux probables taquineries de mes soeurs. Sans parler de possibles rencontres de copines de classe et autres moqueuses...
J'étais tellement sûre que je me dirigeais vers un tel scénario catastrophe, que je n'en crus pas mes yeux en constatant qu'il n'y avait pas, pour une fois, de copines de classe, ni de connaissances par soeurettes interposées.
Diane se doutant de quelque chose, en voyant ma mine angoissée, demanda à Maman pourquoi on arrivait seulement. Mais Maman lui rétorqua que cela ne la regardait pas, et soeurette n'insista pas. J'aurais presque été embrasser Maman pour la remercier de garder notre explication entre nous...
De fait, il n'y eut que Tata Jacqueline qui fut mise dans la confidence, mais je pense qu'elle avait été avertie de ses intentions par sa soeur quand elle l'a envoyée avec les petites à la piscine.
Ma chère tante vint m'en parler, mais discrètement, sans que Diane et Aline ne puissent entendre.
Tata était toute en compassion, me plaignant : "Ma pauvre chérie, tu as encore réussi à fâcher ta mère. Tu devrais faire plus attention quand même... Tu sais qu'elle ne supporte pas que tu fasses ta mauvaise tête ou que tu discutes ses ordres. Tu l'as bien cherchée ta fessée, ma grande..."


Heureusement que Tata Jacqueline avait plaidé ma cause, 
sinon Maman m'aurait peut-être flanqué une bonne fessée déculottée
sous ses propres yeux et ceux de mes soeurs... 

Je trouvai le jugement de Tata un peu dur pour une fois, et je tentai de dire que ce n'était pas juste, mais Tata me rappela qu'elle m'avait mise en garde deux soirs plus tôt. "Je t'avais prévenue, ma chérie, tu sais ?", dit-elle. Et d'expliquer : "J'avais bien vu que ta mère t'avait fait deux réflexions coup sur coup devant toute la famille. Et je t'avais conseillée de ne pas l'énerver davantage..."
Je n'avais heureusement pas eu d'autres réflexions et j'avais vite oublié le conseil de ma tante, mais cette dernière me confia que j'étais bien passée très près d'une "petite explication", comme disait notre mère. 

Tata ayant senti sa soeur sur les nerfs lui avait demandé, lorsqu'elles avaient été seules, ce qu'il en retournait. Et, Maman avait avoué à sa soeur qu'elle était énervée contre moi. Et Tata de me confier à son tour : "Tu sais, elle m'a dit que si elle avait encore la moindre chose à te dire, elle te calmerait en te donnant une bonne fessée avant d'aller te coucher. J'ai plaidé ta cause, mais c'était à moins une..."
C'était d'ailleurs pour tenter de détendre l'atmosphère que Tata était finalement restée dîner, contrairement à ce qu'elle avait dit en arrivant. Je compris que Tata m'avait sauvé la mise deux jours auparavant, même si sur le moment je n'avais pas eu conscience que j'étais si proche d'une possible nouvelle tannée... 
Je m'en voulais d'ailleurs de ne pas avoir pris plus au sérieux les recommandations de Tata qui, ayant désamorcé un peu des tensions familiales deux jours auparavant, se disait que j'avais en quelque sorte "cherché" ce qui m'était arrivé...
Mais, après ces révélations de ma tante sur un énervement maternel que j'avais sous-estimé, je prenais conscience que mes grogneries insistantes les deux jours suivants avaient à nouveau mené Maman à bout... De quoi expliquer aussi la détermination maternelle, en ce début d'après-midi pour me flanquer une fessée qui me pendait au nez depuis 48 heures. Il y avait certainement dans cette décision de passer à l'acte la volonté de mettre fin à mes mouvements d'humeur exprimés à chaque séance de devoirs de vacances.


Pour Maman, dans sa tête, je méritais cette fessée 
depuis plus de deux jours, et elle était motivée pour faire rougir ma lune, 
qui était restée blanche depuis douze jours... 

J'imagine bien le raisonnement de Maman, voyant son aînée grogner et faire la tête chaque jour au moment des devoirs. De quoi avoir sa main qui la démangeait, surtout si malgré quelques mises en garde claires, et quelques menaces non moins explicites, je ne changeais pas d'attitude, comme si mes tannées du dernier jour de classe me mettaient à l'abri pour longtemps...






J'entends presque la petite voix intérieure de Maman se dire : "Christine commence à m'énerver... Je pensais qu'elle serait calmée pour un moment... Je ne peux pas laisser passer ça..." Et puis la plaidoirie de Jacqueline lui avait fait renoncer à agir le soir dit.

Or, comme le lendemain, j'étais toujours aussi grognonne, Maman avait dû se dire : "Je n'aurais pas dû écouter ma soeur. J'aurais agi hier soir, ma grande serait calmée à ma manière..." Mais sans qu'elle passe à l'acte pour autant.
Et c'est ainsi que deux jours plus tard, ayant pour ma part oublié les conseils de Tata, j'avais exprimé mon mécontentement et fait ouvertement la moue en bâclant plus ou moins mes devoirs du jour. C'était la goutte d'eau faisant déborder le vase maternel...
Cela aurait été pour Aline ou Diane, la fessée serait intervenue sur le champ. Mais, pour l'aînée, consciente aussi que cela aurait donné des sujets de moquerie aux petites, Maman avait gardé sa décision secrète jusqu'au moment d'envoyer les filles à la piscine.
J'avais compris ce qui m'attendait, lisant dans le regard maternel une détermination forte.

La porte refermée sur le départ des petites, Maman allait pouvoir prendre son temps, avant de m'amener tremblante à plonger en travers de ses genoux, où elle allait dévoiler pleinement mes fesses restées blanches depuis douze jours, mais frissonnantes de peur en se rappelant la tannée de l'autre jour...


Comme nous étions seules, Maman et moi, à la maison,
elle pouvait prendre tout son temps pour me donner
une bonne fessée déculottée savamment appliquée... 

Bien sûr, la correction n'avait pas eu la même intensité, mais c'était encore comme toujours une sacrée déculottée, et une fessée savamment appliquée sur deux rondeurs jumelles que la main de Maman faisait rougir une fois de plus, persuadée que même à cet âge-là c'était la seule punition qui ait vraiment de l'effet avec ses filles...
Il est vrai qu'au moment de retrouver tante et soeurs à la piscine, je m'en voulais d'avoir exprimé ma grogne et mérité cette nouvelle fessée... Je me promettais en moi de faire attention les jours prochains, sachant que Maman m'avait dans le collimateur... Et je rejoins vite les filles dans l'eau, ressentant sa fraicheur sur mes fesses encore sensibles par dessous le maillot. Et, moi, qui n'aimais guère les baignades interminables, je restai très longtemps dans le grand bain, n'ayant guère envie d'aller m'allonger près de Maman, Tata et les petites, avec le risque qu'au détour d'une phrase ce qui venait de m'arriver soit dévoilé...


A SUIVRE