samedi 22 décembre 2018

Chronique d'un redoublement : 136. Des vrais coups de soleil à la peur d'autres rougeoiments fessiers...

SUITE 135

Après cette première journée complète de vacances, je fis attention à ne pas trop me distinguer. J'avais les consignes de Tata en tête, et je ne voulais pas risquer ne serait-ce qu'une menace de fessée à voix haute à la plage.
Trois jours se passèrent sans aucune alerte, sauf une ou deux menaces plus ou moins claires envers Aline, et surtout Diane. Je me sentais rassurée, et presque à l'abri, pensant de plus en plus que Tata et Mamie étant à proximité, je ne risquais guère...

Le cinquième jour, le soleil était vraiment radieux, et je profitai de la matinée pour lire un livre de la Bibliothèque verte racontant des histoires de pré-ado comme moi, et dont j'appréciais la série. J'étais tranquille, les petites étant au club de la plage, jusqu'à midi.
Malgré les recommandations de Maman, repartie préparer le déjeuner, et de Tata qui nous gardait en lisant elle son magazine préféré, je n'avais pas mis de crème solaire, ni cherché à me protéger les épaules et le dos notamment. Or, nul n'ignore que le soleil de fin de matinée est le plus dangereux pour la peau, d'autant que, la petite brise côtière bretonne aidant, l'on ne se rend pas contre combien l'astre du jour tape... Et pour ne rien arranger, je m'étais endormie durant une demi-heure, allongée, le nez dans mon bouquin, le dos exposé... Ce qui me provoqua des coups de soleil
Je ne m'en aperçus qu'en remettant mon tee-shirt pour rentrer déjeuner, puis en me douchant vite fait avec le tuyau d'arrosage du jardin, afin de ne pas ramener de sable dans la maison.

Cela me piquait en plusieurs endroits, dont les épaules, l'arrière des mollets, et un peu le bas du dos, avec de vrais coups de soleil, uniquement dans le dos, car j'avais dû lire plus d'une heure allongée à plat ventre sur la serviette de plage.
Pendant le repas, Maman s'en aperçut surtout parce que je gigotais un peu sur ma chaise, le seul contact de mon tee-shirt n'arrangeant pas mes irritations. J'eus droit à une remarque sèche de Maman : "C'est malin, Christine. Je t'avais bien demandé de te mettre de la crème solaire. Ne viens pas te plaindre. Tu vas devoir mieux te protéger et rester le plus souvent à l'ombre durant un jour ou deux".
Tata intervint : "Ne t'inquiète pas, Christine. J'ai un bon baume apaisant. Je t'en mettrai régulièrement. Ca va vite passer..."
Je n'étais pas fière de moi, et fis profil bas durant le repas, filant ensuite dans la chambre où Tata me rejoint. "Enlève moi donc tout ça, que je puisse bien étaler le baume sans rien tacher", ordonna Tata, qui, voyant que j'étais gênée, referma bien la porte de la chambre.
Je me déshabillai donc et me regardai dans la glace. J'avais déjà un peu bronzé depuis le début de la semaine, mais les épaules et le bas du dos venaient en une matinée de prendre des teintes écarlates. D'autant plus que cela tranchait avec mes deux fesses toutes blanches, donnant un contraste saisissant !



J'avais des coups de soleil qui faisaient ressortir comme jamais le blanc de mes fesses, d'autant qu'elles n'avaient pas été rougies depuis un bon mois maintenant...


Tata Jacqueline se mit à rire, me disant sur un ton gentiment moqueur : "Eh bien, ma chérie, on croirait que tes fesses n'ont jamais été aussi blanches. Heureusement que ta Maman ne voit pas ça, sinon ça pourrait lui donner l'idée de te les rougir à sa manière..."
Je gémis : "Oh, Tata, arrête, c'est pas une bonne idée. Pfff, c'est pas drôle !"
Tata me tartina de son baume apaisant en mettant une bonne couche, puis me demandant de m'allonger le temps que ça pénètre. Je voulus remettre ma culotte, mais Tata préféra que je reste ainsi sur le lit sans bouger. "J'ai fermé la porte, personne ne viendra. Et, ne te sens pas gênée pour moi. J'ai vu tes fesses bien des fois et dès le jour de ta naissance".
Après un bon quart d'heure, Tata me remit une deuxième couche, et je constatai que la pommade était efficace, même si sur les points les plus exposés, j'avais l'impression d'avoir comme de petits radiateurs.
D'ailleurs, un moment, pour me le faire bien constater, Tata me prit la main, et me la posa d'abord sur le coup de soleil un peu au dessus de la marque du maillot où c'était tout chaud, puis un instant sur mes fesses qui étaient vraiment fraiches. La sensation, je l'avoue était bizarre et me fit frissonner... 
Tata, toujours d'humeur taquine, commenta : "Ah c'est vraiment le monde à l'envers... Je pense à des moments où la chaleur n'est pas au même endroit". Et elle s'amusa à donner comme une petite tape gentillette sur chacune de mes fesses, avant de me dire : "Allez remets ton tee-shirt et ton maillot de bain. C'est bien pénétré. On remettra du baume deux ou trois fois d'ici ce soir. Et demain, ça ira déjà mieux, faudra juste couvrir les parties sensibles".


Tata s'appliquait à bien faire pénéter le baume apaisant,
non sans me taquiner en tapotant par deux fois ma lune dénudée...

Nous retournâmes à la plage après la sieste, à une heure où l'indice UV est bien moindre, mais je restai habillée et ne me baignai pas, l'eau salée n'étant pas forcément recommandée sur des coups de soleil.
Je poursuivis ma lecture, tranquille à deux ou trois mètres de Maman et Tata, qui surveillaient les petites qui s'en donnaient à coeur joie.
Une voisine de plage et habitant une maison proche de la nôtre, vint un moment parler avec Maman de choses et d'autres. Voyant que je ne bronchais pas et lisais sagement, presque étrangement calme, elle demanda à Maman : "Votre ainée est bien tranquille cet après-midi. Aurait-elle été grondée comme vous l'en aviez menacée l'autre jour ?"

Maman sourit et expliqua : "Eh non, même si ce fut de justesse l'autre jour en effet, ma grande a réussi jusqu'à maintenant à éviter une nouvelle fessée. Mais, si elle reste tranquille aujourd'hui, c'est qu'elle a attrapé des coups de soleil ce matin, et il vaut mieux qu'elle ne s'expose pas trop. D'où son grand calme."
La voisine commenta : "C'est mieux ainsi. De toute manière, elle devient grande maintenant, et puis en vacances vous devez être plus détendue et tranquille".
Maman l'admit, tout en tenant à montrer qu'elle ne se laissait pas mener par ses filles, et rétorqua donc : "Oui, on peut dire ça. C'est plus calme en vacances, mais vous savez si je ne réagissais pas, elles me feraient tourner en bourrique. Les petites bien sûr, mais la grande aussi, qui m'en fait voir des vertes et des pas mûres. Je ne vais pas vous raconter ses derniers exploits scolaires, mais heureusement que je veille au grain, et sais réagir... Alors, oui, j'apprécie quand elle est plus calme, bien sûr".
Je ne perdais pas un mot de la discussion, et je commençais à être bien mal à l'aise... Tata Jacqueline le comprit, et tenta par deux fois de dévier la conversation, mais curieuse, la voisine revint à la charge en demandant : "Quand vous dites "ses derniers exploits scolaires", ce ne doit pas être si grave que ça ?"
Maman, comme piquée au vif, répliqua sans attendre : "Pas grave, moi je crois que si, car imiter ma signature en croyant échapper à une fessée, j'appelle ça un travail de faussaire !"
La voisine lâcha un : "Ah oui quand même, ça méritait de réagir..."
Je sortis de mon silence, en suppliant Maman : "Arrête, c'est pas intéressant".
Elle rétorqua : "Je comprends que tu ne sois pas fière, ma fille, mais on n'en parlerait pas si tu n'avais pas agi ainsi..."
Et  s'adressant à la voisine, elle compléta : "Et je peux vous dire que j'ai flanqué à ma fille une déculottée magistrale et que ses fesses s'en souviennent... C'était plus que mérité, et, d'ailleurs, que cela a dû faire son effet puisque ça fait un mois qu'elle échappe à la prochaine..."
La voisine me regardait avec une mine compatissante, suggérant : "Peut-être qu'elle va rester sage encore longtemps alors..." Maman répondit fataliste : "J'aimerais le croire, mais Christine y a déjà échappé de peu au moins à deux reprises, et elle sait bien que la prochaine remontrance sérieuse sera la bonne pour ses fesses, vacances ou pas vacances..."



 La voisine de plage s'était étonnée de mon calme, croyant que
c'était parce que j'avais été punie... Maman lui apprit que non, 
mais que j'y avais échappé de peu... 
Et de me promettre qu'à la prochaine remontrance, cela barderait pour moi...
J'écoutais ça, honteuse et angoissée à la fois...

Je baissai la tête, faisant semblant de me replonger dans mon livre, mais je n'arrivais pas à lire, j'avais trop la tête ailleurs, d'autant que Diane était revenue à côté de nous, avec deux gamines de son âge, et que les propos, on ne peut plus explicites, de Maman à mon encontre faisaient briller les yeux de ma soeur surtout qui semblait ravie de cette perspective de voir son ainée fessée un jour prochain...
D'ailleurs, quand Aline revint à son tour, Diane s'éloigna de quelques mètres avec elle, et je les vis se chuchoter des choses à l'oreille. J'étais certaine qu'elle parlait de moi...
J'en eus la preuve dans la soirée à un moment où Diane fut appelée par Maman dans la salle de bain, pour qu'elle lui fasse son shampoing. Aline, qui en sortait, me vit seule dans la chambre, et vint me demander à voix basse : "Dis, c'est vrai que Maman a dit qu'elle allait te donner la fessée ? C'est Diane qui m'a dit qu'elle l'a entendue". Je niai évidemment : "Mais non, c'est pas vrai. Moi, je suis sage. Elle a mal compris. Demande à Tata, tu verras".

Justement, Tata Jacqueline arrivait et entendit mes mots. Elle réagit : "Qu'est-ce qu'il faut me demander, dites-moi ?"
J'étais gênée et balbutiai : "Euh, rien, euh, c'est Diane qui a dit à Aline que Maman voulait me donner, euh, la fessée..."
Tata en rit : "Mais, non, c'est juste que votre mère a rappelé que Christine en avait eu il n'y a pas longtemps. Maintenant nous sommes en vacances, alors si vous ne faites pas de trop grosses bêtises, vos petites fesses devraient rester tranquilles..."
J'étais seulement à moitié rassurée, et surtout agacée qu'une fois de plus mes fessées soient l'objet de conversations et autres commentaires.
Diane à son tour sortit de la salle de bains, où Maman resta pour prendre à son tour une douche. Comme ma petite soeur passait devant notre chambre à moi et Tata, cette dernière appela Diane et lui dit devant Aline et moi : "Diane, je voudrais que tu arrêtes de dire n'importe quoi pour jouer l'intéressante. Non, ta mère n'a pas décidé de donner la fessée à ta grande soeur".

Diane comprit qu'Aline avait répandu ce qu'elle lui avait dit sous le sceau du secret, et lui jeta un regard noir. Elle tenta de démentir : "Ce 'est pas vrai, je n'ai rien dit". Ce à quoi Tata rétorqua : "Comme si Aline pouvait inventer ça, sans raison. Ne rajoute pas de mensonge à tes moqueries et fausses nouvelles. Sinon, je vais aller le dire à votre mère, et j'imagine que cela pourrait barder pour toi, Diane".




 Aline et moi avions eu du mal à cacher nos rires en entendant
Tata menacer Diane de se plaindre à Maman au risque de provoquer
une fessée pour notre cadette...
Diane avait bien vu nos regards moqueurs...
En y repensant, je me suis mise à craindre qu'elle ne trouve un moyen de
se venger, ce qui risquait de mal se finir pour mon bas du dos...

Je ne pus m'empêcher d'afficher un large sourire, ravie que la peur change de camp et que la moqueuse soit calmée par une menace à prendre au sérieux... Même si je me doutais bien que Tata jouait plus ainsi pour calmer ma soeur plutôt que pour la faire punir vraiment.
En tout cas, Diane n'ajouta pas un mot, mais la connaissant bien, je savais que ces regards noirs qu'elle nous portaient à Aline et moi, témoignaient d'une colère sourde, qui risquait de la pousser à vouloir, sinon se venger, du moins nous attirer à l'une comme à l'autre de vrais ennuis... Du genre claquants de préférence... Et, comme j'avais bien compris que Maman m'attendait au tournant, je me dis que je n'aurais pas dû rire ouvertement des menaces faites à Diane... Cela risquait de ne pas être de bon augure pour mes fesses...


A SUIVRE

17 commentaires:

  1. Cela ne se bouscule pas pour commenter ce nouvel épisode. Mais je suppose que Mardohl comme Sylvie, en particulier, sont en préparatifs de Noël.
    Je me mets à rêver que le Père ou la Mère Noël m'apporteront quand même quelques mots d'encouragement. Voire des cadeaux surprise... comme le retour d'un Dominique par exemple.
    Mais, je n'en demande pas plus. Je ne voudrais pas que le Père Noël agacé ne m'envoie le Père Fouettard !

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  2. C'est la première histoire que je lis sur ce site et j'aimerais savoir si elles sont vraies.

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  3. Un épisode qui me renvoie à mes propres souvenirs de jeunesse, comme vous j'adorais les livres de la Bibliothèque verte et me plonger dans les aventures d'Alice, de l'étalon noir et des six compagnons (ma série préférée, que d'émotions en découvrant vingt ans plus tard le quartier de la Croix Rousse). Ma propre réticence à user de la crème solaire - dont je détestais la sensation visqueuse- m'a valu bien des applications de Biafine et des privations de baignade.
    Comme toujours, Tata Jacqueline ne peut s'empêcher de mêler à sa gentillesse et à sa sollicitude envers sa nièce préférée quelques pointes d'ironie sur ses malheurs fessiers. On comprend que Christine n'apprécie guère cet humour alors même que l'épée de Damoclès paraît plus que jamais planer au-dessus de sa lune. Maman Spaak n'a visiblement pas pardonné à son aînée son faux en écriture et n'attend que le bon prétexte pour renouveler la leçon claquante sur le postérieur dénudé de sa fille. Comme lecteur, on souffrirait de cet acharnement du destin à rougir les fesses de notre héroïne qui fait pourtant tout ce qu'elle peut pour retarder l'échéance, s'efforçant de contrôler son tempérament vif. Ne pouvant toutefois se transformer du jour au lendemain en jeune fille parfaite, elle paraît persuadée de mener là un vain combat dont la perte la ramènera inexorablement sur les genoux maternels. D'autant qu'il lui faut composer avec les manoeuvres de Diane qui n'a elle rien retenu de la leçon pourtant sévère sur la nécessité de tenir sa langue. La petite peste semble prête à saisir la moindre opportunité pour s'offrir une place de choix au prochain feu d'artifice académique de son aînée. On en viendrait à souhaiter que Tata Jacqueline se soit montrée moins indulgente avec elle. Qu'elle prenne garde, une fois consommée sa colère contre Christine, Maman Spaak pourrait bien retourner son attention sur elle et lui apprendre par une bonne fessée déculottée à toujours préférer la bienveillance à la malignité, sans compter qu'elle ne peut plus compter sur la totale complicité d'Aline que sa maturité naissante et ses propres déboires scolaires, si douloureux pour ses petites fesses, ont rapproché de Christine.
    Un grand merci pour ce bel épisode. Je vous souhaite de très joyeuses fêtes.
    Pierre.

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  4. Merci Pierre pour ce commentaire fort bien écrit et intéressant car plein de remarques judicieuses et empreintes de bon sens.
    Même si Diane devra se méfier de Tata Jacqueline qui ne la laissera pas faire ouvertement, on peut imaginer que la dernière des Spaak n'aura de cesse d'essayer de se venger, non pas directement, mais en essayant de faire punir Christinette...
    Et cela est d'autant plus tentant que Diane a bien compris d'après les confidences de Maman à la voisine de plage, que Christine n'a pas intérêt à dépasser la ligne jaune, car elle est attendue au tournant... Et quand Maman dit que son aînée a échappé de peu à une nouvelle fessée, l'on ne doute pas qu'elle mettra un point d'honneur à passer de la parole aux actes... De quoi angoisser Christinette qui l'a bien compris et imagine déjà le pire...

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  5. Toby previously was tickled by Fluffy in the portable stocks and now it's time for some payback. Toby ruthlessly tickles Fluffy's feet and only his feet for the entire video. Tickle Abuse C4S Store

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  6. Episode très passionnant, est-il possible de faire un partenariat avec mon blog fraichement ouvert ? https://fessees-cuisantes.blogspot.com/

    Cordialement Lucien

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  7. Bonjour Christine.
    Me voilà de retour après une petite semaine passée chez mon fils pour fêter noël, et ce nouvel épisode de transition qui m'a un peu surprise.

    En effet, y aurait-il eu négligence de la part de Maman Spaak ? Elle si attentionnée auprès de ses progénitures a simplement demandé à son aînée de passer de la crème solaire sur ses épaules alors qu'elle a l’habitude de le faire.

    Toujours est-il que là, Christine est servie. Cette fois-ci elle s'est faite fesser, non pas par les mains de Maman Spaak sur ses fesses, mais par le soleil sur son dos, très probablement dégagé de tout vêtement (à part le maillot de bain) et c'est bien plus douloureux qu'une fessée de Maman (je sais de quoi je parle, car j'ai été à plusieurs reprises victime de coups de soleil très douloureux, sans parler de la peau qui pèle par la suite).
    En tous cas c'est encore Tata Jacqueline qui soulage la pauvre Christinette des douleurs et brûlures qu'elle ressent.
    Mais notre Christine a du mal à se dévêtir entièrement devant sa Tante et Marraine chérie. Christine est pudique et cette pudeur est un peu exagérée surtout devant Tata Jacqueline dont le corps de notre héroïne n'a aucun secret pour elle.
    Malgré tout Christine s'exécute, très vraisemblablement avec une certaine honte, mais elle le fait, la porte de la chambre ayant été soigneusement refermée compte tenu de la gène éprouvée par notre héroïne. Cependant, Tata Jacqueline n'hésite pas à taquiner sa nièce chérie, en lui administrant une petite tape sur chacune de ses fesses blanches dont la couleur pâlotte tranche bien avec le reste de son corps.

    L'après-midi de retour sur la plage, notre Christinette évita de se mettre en maillot de bain, j'imagine que la chaleur et les picotements qu'elle devait ressentir étaient intenses et l’empêchaient de se mettre à l'eau, ce qui lui permit de suivre la discussion qu'entretenait Madame Spaak et la voisine témoin de la scène qui a failli lui valoir une nouvelle déculottée trois jours auparavant. D'ailleurs cette discussion n'est pas non plus pour la rassurer sur son sort ni celui de ses sœurs d'autant plus qu'elle est toujours dans le collimateur maternel. Madame Spaak l'ayant bien précisé à son interlocutrice en présence de Diane et deux copines.
    Ainsi, la petite dernière de la famille, qui cherche toujours à se venger de son aînée, n'hésite pas un instant à broder à nouveau sur les promesses d'une fessée à Christine, tout cela en présence de Tata Jacqueline qui la menace à son tour de tout raconter à Maman Spaak.
    Voilà Christine, mon premier commentaire sur cet épisode de transition qui sera très rapidement suivi d'un deuxième.


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  8. Merci Sylvie de ce premier commentaire déjà très intéressant. Je vais y répondre, mais j'ai hâte aussi de lire "le deuxième" que vous annoncez...
    Merci d'avance et tous mes voeux pour une année 2019 chaleureuse et colorée...

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  9. Juste un petit bémol par rapport à la douleur des coups de soleil. Je n'en étais pas à être brûlée, et la pommade de Tata, du genre Biafine en effet, a apaisé les rougeurs assez vite. Cela me picotait encore un peu la nuit suivante, puis la peau était redevenue comme si de rien n'était en 48 h. Sans peler, mais ayant une peau de brunette, alors que mes deux soeurs étaient plus châtains clairs, presque blondes, j'avais tendance à moins peler qu'elles.
    Tout cela pour dire aussi que la main maternelle était quand même plus douloureuse pour mes fesses que le coup de soleil...
    Et même si Tata m'avait taquinée en me donnant deux petites tapes sur mes fesses blanches, j'avais confiance en elle pour la laisser me mettre de la pommade avant que je ne me rhabille, alors que j'aurais eu plus peur si c'était Maman qui avait voulu m'en mettre... Lui présenter mes fesses blanches aurait été, à mon sens, plus risqué...

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    1. Bonjour Christine,
      Et tout d'abord, mes meilleurs vœux pour cette année nouvelle. Qu'elle vous soit bénéfique et qu'elle vous apporte tout le bonheur possible et surtout la santé afin que vous continuez à nous abreuver de vos excellents souvenirs de jeunesse. J'en profite également pour souhaiter une très très bonne année à tous vos lecteurs et à vos commentateurs.

      Pour répondre au sujet des coups de soleil, malheureusement j'en ai beaucoup souffert étant gamine, cela est du à ma peau palote et fragile, tout comme ma sœur Sonia et je peux vous confirmer que c'est très douloureux à tel point que vous avez du mal à supporter pendant trois ou quatre jours un vêtement sur le dos. Fort heureusement cela se passait uniquement pendant l'été où nous avions tendance à nous exposer au soleil sans protection (et même la crème de protection ne suffisant pas).

      Pour en revenir à votre dernier récit, j'avoue avoir été très contente de l'intervention de Tata Jacqueline auprès de Diane. Cela lui a un peu rabattue le caquet. Mais, ne soyons pas si optimiste. Diane en veut toujours à son aînée d'avoir assisté à sa dernière déculottée, elle a été pour ainsi dire offensée et dans son for intérieur, elle compte bien se venger. Christine, malgré tout les efforts qu'elle fournit pour éviter tout retour sur les genoux de Maman Spaak, aura du mal à le faire d'autant plus que Madame Spaak ne lui a pas encore pardonné entièrement sa tentative de faussaire (plus ou moins réussie dans un premier temps), cependant, elle pourra toujours compter sur sa tante chérie pour la protéger. Les prochains épisodes risquent d'être tumultueux à la location.

      Ceci dit, j'apprécie les efforts faits par notre Christinette et ce, malgré les propos à la faire rougir de honte que sa Maman tient auprès de sa voisine sur la plage.

      Voilà Christine, un deuxième commentaire. Mais, votre récit précédent a remémoré dans ma mémoire une histoire que j'avais eu à l'âge de 10 ans, durant les vacances de noël, chez ma grand-mère Mémé Françoise, dans un chalet des Alpes. Je ne manquerai pas de vous raconter cette petite vengeance que j'ai eue sur ma sœur Sonia et qui, moi m'a valu une fessée tonitruante devant ma grand-mère.

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  10. Oui, Sylvie, je vous avoue que les propos de Maman en réponse aux questions de la voisine de plage étaient du genre à me faire rougir, non pas de coups de soleil, ni même de par la dextre maternelle, mais réellement de honte, en comprenant que la voisine imagine forcément ce qui avait failli m'arriver...
    Si l'on n'avait été qu'en famille, j'aurais sûrement grogné ou demandé avec plus d'insistance à Maman de changer de sujet, mais là devant une inconnue visiblement très intéressée par le sujet, je ne pouvais que faire semblant de ne rien entendre, en me plongeant dans mon livre, tout en étant l'oreille aux aguets, et en cherchant par quelques regards furtifs à voir la réaction et de Maman et de la voisine...
    Et j'avais le coeur battant en entendant Maman préciser que j'avais reçu une déculottée magistrale pour mes exploits de faussaire...
    Heureusement d'ailleurs qu'elle n'avait pas détaillé me triple tannée...
    Et puis, chose gênante encore de mon point de vue, Maman se félicitait presque qu'elle n'ait pas eu à sévir à mon encontre depuis un mois... J'aurais pu prendre ça comme un point positif, mais d'un autre côté, cela signifiait bien qu'habituellement elle me donnait la fessée plus d'une fois par mois... Surtout qu'elle soulignait que j'avais eu de la chance d'y échapper au moins deux fois depuis le début des vacances, soit une réflexion de plus signifiant bien que son ainée toute grande qu'elle était avait encore des rendez-vous réguliers, pour ne pas dire fréquents sur les genoux maternels, culotte bien dégagée en prime...

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  11. Les vacances reprennent avec une deuxième journée en bord de mer. Donnant avec bonheur dans le détail réaliste, vous précisez par exemple votre lecture de plage : une Bibliothèque verte narrant les aventures de « pré-ados » comme vous. Voilà qui nous ramène aux années quatre-vingt, et l’on se demande de quelle série il s’agit ! De même, vous mentionnez l’indispensable douche du retour, destinée à vous débarrasser du sable et des cristaux de sel.
    Cependant, votre nature étourdie prend le dessus puisque, négligeant de vous enduire de crème solaire, vous récoltez un coup de soleil, et en ressentez des désagréments épidermiques suscitant d’acerbes remarques de votre mère déplorant votre inattention. Si les picotements que vous ressentez n’équivalent pas à la brûlure d’une fessée, du moins êtes-vous en quelque sorte punie de votre faute en vous voyant obligée, pour l’application optimale d’un baume apaisant, de vous déshabiller intégralement devant votre tante. Laquelle, connaissant et respectant votre pudeur, ferme précautionneusement la porte de la chambre avant l’opération et vous rappelle que votre corps n’a jamais eu de secret pour elle.
    La glace vous renvoie alors de votre dos une vision pour le moins insolite, en quelque sorte l’épreuve négative de l’image que vous contemplez après une bonne fessée, à ceci près que dans cette situation le blanc n’est pas inversé avec le noir, mais avec le rouge ! Exceptionnellement, c’est votre dos qui arbore une couleur écarlate tout en irradiant de chaleur, en lieu et place de vos fesses, inhabituellement blanches et bien fraîches, ce que constate votre tante du regard comme du geste. Consciente de la cocasserie de cette inversion, elle ne peut s’empêcher de se fendre d’un commentaire gentiment ironique, dont vous vous passeriez bien !
    L’après-midi, toujours sur la plage, une voisine vient s’enquérir auprès de votre mère, et à votre grand dam, la conversation s’engage sur la pente par vous tant détestée des aléas cuisants de votre éducation. Malgré les interventions modératrices de votre tante, le sujet glisse du général au particulier, et votre mère expose à son interlocutrice fort intéressée votre plus récent exploit : cette fameuse falsification de signature et la magistrale fessée qui en a découlé. Elle précise même que vous n’en avez plus reçu depuis un mois, ce qui révèle indirectement à une « étrangère » la fréquence et la régularité de vos punitions. Christine, encore une fois atteinte dans sa fierté de jeune fille, grogne, mais sa mère la remet en place en lui rappelant à bon escient qu’elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même si ce mortifiant épisode est évoqué en public, et aussi en quittançant rigoureusement ce que vous vaudra la prochaine incartade.

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  12. Diane elle-même, arrivée avec ses nouvelles copines sur ces entrefaites, désireuse d’effacer de sa mémoire et de la mémoire familiale sa déconvenue du jour d’arrivée, ne perd pas une miette de la conversation. Elle se l’approprie, la sur-interprète, la gonfle dans le sens qui l’arrange, et répandra tout autour d’elle sa version, pour se mettre en avant auprès de ses camarades, comme de sa sœur cadette.
    C’est ce que le lecteur apprend quand, le soir, Aline vient s’enquérir auprès de Christine en lui demandant s’il est vrai qu’une fessée lui a été promise. L’intéressée évidemment en toute bonne foi dément, appuyée par tante Jacqueline qui rétablit la vérité. Elle intercepte d’ailleurs la petite fabulatrice au sortir de la salle de bains, en la sermonnant, lui ordonnant de ne plus « jouer l’intéressante » en déformant selon ses fantasmes vindicatifs les propos qu’elle a partiellement saisis. Diane elle aussi – mais avec mauvaise foi – nie effrontément les faits, mais votre tante la rabroue vertement devant vous en lui rappelant qu’elle-même pourrait tout aussi bien se faire punir par votre mère.
    Une fois encore, la petite dernière est prise à son propre piège (comme lorsque ses propos tenus extra muros lui avaient valu une fessée devant vous) et se voit tournée en ridicule devant ses deux sœurs pour avoir tenté de railler l’une d’elles. En un proverbial renversement de situation, la moqueuse est moquée.
    Si vous-même en ressentez un soulagement sur le moment, vous réalisez cependant que ce menu succès ajoute au ressentiment de Diane, dont on connaît la nature rancunière. Aussi ne pouvez-vous craindre que davantage votre benjamine qui, dans les jours à venir, rivale bien plus qu’alliée, saisira la moindre occasion de vous amener sur les genoux maternels, d’inciter votre mère à vous administrer cette fessée qu’elle appelle de ses vœux et qui la réjouirait tant. Les prochains chapitres nous dévoileront donc si vous saurez passez au travers des embûches que ne manquera pas de vous tendre cette petite peste.

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  13. Toujours de bon ton les commentaires de Mardohl. J'y reviendrai en début de semaine, ayant un week-end un peu chargé, mais je me hâte de publier ces deux textes en disant un grand merci à notre analyste si perspicace. Merci encore !

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  14. Retour un instant sur les commentaires de Mardohl. Oui, c'est vrai que Tata Jacqueline s'amuse du fait que j'ai attrapé des coups de soleil. Mais, comme vous le notez, elle sait aussi protéger ma pudeur et ne me badigeonner de crème apaisante que dans l'intimité d'une pièce fermée, loin des regards moqueurs de mes soeurs. Voilà pourquoi je ne me révolte pas, ni ne grogne vraiment quand elle me taquine ou tapote mes fesses toutes fraîches entourées de parties atteintes par les coups de soleil... Je ne sais que trop que Tata est ma protectrice, et que je dois me faire une raison et supporter ses allusions un peu ironiques, qui sont, sans nul doute, plus supportable que ne l'aurait été la fessée maternelle que Tata m'a évitée...

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  15. Bonne remarque aussi sur ma méfiance à propos de Diane. Intelligente, à n'en pas douter, la plus petite de mes soeurs a bien compris que son statut de petite dernière lui donne un peu un rôle de chouchou, à qui on pardonne plus souvent ses écarts qu'à l'aînée censée donner l'exemple...
    Et elle sait mieux que quiconque jouer la comédie, faire la fifille modèle, bref amadouer son entourage, et Maman en particulier...
    Curieuse comme pas deux, elle n'a de cesse de savoir ce qui se trame, et en particulier de ce qui pourrait arriver à ses soeurs, et bien évidemment à la grande que j'étais...
    Et il suffisait d'une menace maternelle à mon encontre pour que je vois Diane être omniprésente dans mon entourage, avec ses petits yeux curieux impatients de voir ou du moins savoir ce qui allait se passer...
    J'ai nombre d'exemples de ce type en tête. Comme quand je rentrais à la maison un jour d'arrivée d'un bulletin de colle et que, me guettant dans l'entrée, Diane venait me glisser à l'oreille : "Maman a reçu une enveloppe du collège, et elle n'est pas contente du tout. Elle a même dit que ça allait barder pour toi".
    Je comprenais, même avant de me trouver devant Maman, que je ne terminerais pas la journée sans me retrouver les fesses à l'air sur les genoux maternels... Et je savais que Diane l'imaginait déjà...
    Alors, quand, comme durant ces vacances, c'était Diane qui était la dernière à avoir été fessée, et que les nuages et alertes orageuses se multipliaient au dessus de mes fesses, j'avais bien conscience que ma soeurette était prête à tout pour que vienne mon tour...

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  16. Ma chère Christine,
    je découvre ce récit un peu tardivement mais cela vaut le coup. Entre vos fesses blanches (étonnant de votre part !!!) et votre tante qui vous passe de la crème sur vos fesses... Ah les vacances !!!
    Amoureusement
    Philippe

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