mardi 26 janvier 2010

Mes ruses de Sioux : Les dates sur le bras...



Je me croyais maline...


Apprendre des dates pour un contrôle d'histoire, ce n'est pas drôle... Et puis, il faut se remémorer tout cela, ne pas mélanger, et cela ne m'amusait pas cette semaine-là, d'autant que Maman savait que nous aurions ce fameux contrôle et qu'elle me mettait la pression pour que j'obtienne une bonne note après une précédente interrogation écrite que j'avais loupée...
Pourtant, la veille au soir, j'ai préféré lire en douce des bandes dessinées au lieu de réviser...
Et le matin, profitant de la récréation j'étais allée aux toilettes avec mon manuel d'histoire et j'avais recopié les dix dates essentielles sur mon avant-bras gauche....
Je me croyais maline et j'arborais un large sourire en recopiant ces dates sur la copie de l'interrogation écrite...
Je le faisais très discrètement, mais c'était sans compter sur l'oeil avisé de Mme Marchand, qui m'observait sans que je m'en doute...
Au moment de ramasser les copies, je lui tendis la mienne de la main droite, en prenant soin de cacher mon bras gauche sous la table. Elle avait hélas deviné...
"Christine, montrez moi voir vos deux poignets..." J'étais prise sur le fait et la classe entière se moqua de moi.
Mme Marchand m'a envoyée chez la principale du collège qui se fit un plaisir de prévenir Maman directement, en précisant que je récolterais de surcroit deux heures de colle, sans compter un zéro pointé en histoire...
Le retour à la maison fut mémorable... Et c'est sur mes fesses déculottées que Maman a gravé à sa manière la date du jour à l'encre rouge écarlate...

jeudi 21 janvier 2010

Mes ruses de Sioux : La protection (hélas temporaire...) de Mamie


Si Maman savait faire respecter ses volontés dans la maisonnée, elle s'arrangeait bien sûr pour que les problèmes éducatifs ne perturbent pas les moments où nous avions de la visite. Elle ne cachait guère ses méthodes d'éducation et y faisaient allusion souvent dans des discussions, mais la présence de tiers marquaient la plupart du temps une pause dans nos explications...
Particulièrement quand Mamie était là. Elle avait bien conscience que sa fille avait fort à faire avec ses filles, mais elle n'avait pas envie de nous voir pleurer. Mamie prenait même notre défense parfois et cherchait à convaincre sa fille qu'il n'était pas nécessaire de sévir. Du moins sur le champ...
Alors, quand nous sentions que nous avions à craindre pour notre bas du dos, la venue de Mamie était une bonne nouvelle. Je me souviens ce jour où ma grand-mère est arrivée alors que Maman venait de découvrir que j'avais pris de l'argent dans son porte-monnaie.
Nous étions en pleine explication quand elle arriva apportant des confitures. Maman l'accueillit gentiment, moi plus encore, je l'embrassai comme si elle était un sauveur.
Dans la discussion, Maman lui expliqua que je faisais encore des miennes et que cela allait bientôt barder pour moi... Mamie fit au contraire des compliments sur sa si gentille petite fille et je restais scotchée à ma grand-mère, suggérant même qu'elle reste dîner...
Maman fulminait en me donnant des regards en coin... Quand j'allai chercher des verres pour que Mamie au moins se désaltère, Maman au passage dans le couloir me fit comprendre que je ne perdais rien pour attendre...
Maman n'insistant pas vraiment, Mamie ne resta que pour prendre un verre et discuter. J'étais très attentive, et à chaque fois que la conversation baissait d'intensité, je tentais de la faire repartir en me montrant beaucoup plus curieuse que d'habitude...
Mais Mamie prit congé tout de même. Au moment où elle quittait le salon, je tentai de filer vers ma chambre. Maman s'interposa : "Reste là Christine, nous avons à parler..." J'imaginais l suite...
J'avais les yeux brillants en embrassant Mamie me doutant bien que sa protection s'achevait...
Maman la raccompagna à la porte...
Je ne me voyais pas rester là à attendre le retour d'une maman que je savais encore plus énervée qu'avant que Mamie n'arrive...
Je filai donc et trouvai refuge dans la chaufferie, derrière la cuisine, là où l'on stockait diverses choses au sec.


 
 Je me cachai sous les étagères en espérant simplement gagner un peu de temps... La porte refermée, j'entendis Maman m'appeler : "Christine, où es tu ?"
Elle monta à l'étage croyant que j'étais dans ma chambre... Elle appelait : "Christine, viens ici... Cela ne sert à rien de te cacher... Ce n'est pas la bonne méthode, tu sais..."
J'étais tétanisée dans ma cachette et j'avais conscience que je ne faisais qu'aggraver mon cas... Mais, je n'avais pas la force d'en sortir...
"Christine, je compte jusqu'à trois...", la voix était plus forte encore... "Christine, ça va aller mal... Crois moi !"
Dans ma cachette, j'éclatai en sanglots, je pleurais à chaudes larmes lorsqu'après avoir fait les autres pièces, elle entra dans la chaufferie et alluma la lumière qui m'éclaira d'un coup...
Je suppliai : "Maman, non, non, je ne le ferai plus, non, non..."
Elle m'attrapa par le bras et me tira jusqu'à la cuisine où elle dégagea une chaise, s'y assit et m'allongea en travers de ses cuisses avant que j'ai eu le temps de dire ouf.




 
"Ah, non seulement, tu joues les voleuses, mais tu te sauves pour éviter d'avoir à t'expliquer..." Ma jupe était relevée, ma culotte descendue plus bas que mes genoux et la fessée pouvait tomber sur une lune totalement dégagée...
"Tiens, tiens, tiens, cela t'apprendra à me désobéir... Ah, tu croyais que tu allais pouvoir y échapper, j'ai bien vu comment tu voulais que Mamie reste... Mais elle est partie et il est l'heure de régler nos comptes, Christine... Tiens, tiens, tiens, et tu vas la sentir cette fessée que tu as doublement méritée... Non mais, je vais t'apprendre qui commande ici... Et je vais te montrer ce qui arrive aux petites voleuses... Une bonne fessée et elle ne fait que commencer... Tu l'as bien cherchée celle-là ma fille... Tiens, tiens, tiens et tiens... Ah on fait moins l'intéressante maintenant..."

jeudi 14 janvier 2010

Moments cruciaux : Quand Maman devine mon angoisse... (SUITE 5)

J'avais l'impression que Maman refaisait le geste devant Aline et Diane



 
(SUITE 5)
Ma double fessée m'avait totalement calmée. Alors qu'à l'issue de la première, j'en voulais à maman, je me sentais comme injustement punie, parce qu'elle n'avait pas cru mon cri du coeur, mon affirmation que j'allais tout lui avouer au moment où elle a découvert mes exploits, la deuxième claquée suite à une réaction bête d'énervement, de gamine qui tape du pied, m'avait ramené les pieds sur terre.
En criant et en gesticulant, j'y avais laissé mon énergie et j'en ressortais comme vannée... Cette fois, je n'avais qu'à m'en prendre à moi-même, c'était trop gros de réagir comme ça sous les yeux de Maman, et j'avais à peine renversé la corbeille que je savais que j'allais avoir droit à une nouvelle valse. Il y a comme ça des moments où ce qui vous attend est une évidence, comme un dû !
Calmée donc, j'avais repris le cours de ma petite vie de collégienne en me faisant discrète. Une heure et demie plus tard, j'étais en cours, et je n'avais pas du tout l'âme à chahuter, à me faire remarquer. J'en étais même tellement transparente et attentive que les profs qui me connaissaient ont dû le remarquer.
A midi, quand je suis rentrée, j'étais toujours aussi douce et calme. Je n'ai pas rechigné à mettre la table, ni à aider Maman, j'ai même été ramasser le linge qui séchait sur un fil dans le jardin sans faire la moindre remarque.
Aline et Diane étaient au contraire très éveillées et assez joueuses. Je sentais bien qu'elles me trouvaient étrangement réservée et docile. Une fois passées à table toutes les quatre, j'ai cependant cherché à meubler la conversation, me doutant bien que si je restais muette et rengrognée, Maman ferait des réflexions.
Hélas, comme je le craignais, elle ne put s'empêcher de faire une allusion puis de vendre la mêche. De toute manière, c'était son habitude, ce qui arrivait à l'une devait aussi servir d'exemple aux autres.
Quand Aline rechigna pour manger ses épinards et fit une réflexion limite impolie, Maman lança : "Aline, tu devrais te méfier... Je pourrais bien m'occuper de toi, à ton tour..."
C'est Diane, toujours la plus vive et curieuse, qui posa la question : "Pourquoi à son tour ? Christine a été punie, dis M'man ?"
Je piquais un fard et baissai la tête pour cacher mon émotion soudaine. Et, comme je le redoutais, Maman acquiesça... Pire, elle donna des détails...
"Eh oui, votre soeur a encore été punie", commença-t-elle.
Je murmurai, implorante : "Maman, s'il te plait, non..."
Elle haussa le ton : "Christine, tu ferais mieux de te taire. Je comprends que tu ne sois pas fière de ce qui t'est arrivée, mais c'est toi qui t'es mise dans cette situation, alors je ne veux pas t'entendre..."
J'insistai : "Maman, non, c'est pas juste..."
Je ne savais pas quoi dire. Je voulais juste la faire taire, mais cela n'a pas marché. Elle a enchaîné : "C'est pas juste, c'est tout ce que tu trouves à dire. Mais, c'est au contraire juste et bien mérité. Et il faut qu'Aline et Diane sachent ce qui arrive aux menteuses, aux cachottières et aux coléreuses".
Mes soeurs avaient les yeux grand ouverts et n'en perdaient pas une miette... Je n'insistai pas, baissant la tête en attendant que cela passe.
Agacée par mes protestations, Maman expliqua la situation en se voulant didactique : "Oui, votre soeur s'est encore distinguée. Je sentais bien qu'elle me cachait quelque chose. J'ai bien essayé de lui faire dire, mais rien n'y a fait. Et il a fallu que je regarde dans ses affaires pour découvrir son zéro pointé et les 100 lignes à faire qu'elle avait récoltés. Alors, oui, Mademoiselle a été punie comme il se doit. Après que vous soyez parties à l'école, nous avons eu une petite explication, Christine et moi..."
Les yeux de Diane étaient comme des billes et ses oreilles aux aguets buvaient les paroles maternelles... Elle avait laissé un blanc dans sa relation des faits... Comme des points de suspension. Il n'y a que moi qui ne voulait pas entendre la suite.
Diane demanda : "Tu l'as punie, alors ?" 
Maman reprit : "Vous vous doutez bien que je ne l'ai pas félicitée. Je ne tolère pas les mauvaises notes, mais je déteste encore plus les mensonges. Alors, votre soeur a reçu une bonne fessée pour lui apprendre à ne plus mentir".
J'enrageais de l'entendre évoquer notre "petite explication" comme elle dit... J'espérais que c'en était fini, l'essentiel ayant été dit, et ma honte était déjà forte.
J'avais des sanglots qui me remontaient à la gorge. Je murmurai : "Maman, promis, je ne recommencerai plus". J'imaginais que ce serait un point final à notre conversation, ma promesse faisant l'effet d'une reconnaissance de mes fautes.
Mais, tout n'avait pas été dit et Maman n'omit pas l'épisode final : "J'espère bien que tu ne recommenceras plus, ni à me ramener des zéros et des punitions, ni à me les cacher. Tu as vu ce que cela te rapportait... Et j'espère aussi que tu ne seras plus coléreuse... Hein, Christine ?"
Elle avait marqué encore un temps de silence pour que je relève le regard... Je répondis : "Oui, Maman, oui, promis..."
Et elle embraya en me faisant à nouveau rougir comme une pivoine... "Eh oui, c'est qu'en plus votre grande soeur s'est permise de jouer les coléreuses. Elle avait à peine remonté sa culotte que Mademoiselle tapait du pied et renversait sa corbeille en me grognant dessus... Ca, je ne vous conseille pas de me le faire à nouveau... Christine a essayé, mais j'ai rattrapé votre soeur et je l'ai remise sur mes genoux... Elle avait déjà reçu une bonne fessée, mais c'était comme si cela ne lui suffisait pas... Pourtant ses fesses étaient bien rouges quand je lui ai re-baissé sa culotte... C'est là qu'elle a compris que l'on ne s'amusait pas à se moquer de sa mère... Mais, elle a eu beau protester, je lui ai donné une nouvelle fessée, une déculottée magistrale qui l'a enfin calmée... Alors, je serais à votre place, les filles, je ne chercherais pas les ennuis... Parce que jamais deux sans trois... Vous avez intérêt à vous tenir à carreau..."
J'étais bouleversée, je me remis à pleurer doucement. Quand elle avait évoqué mon retour sur ses genoux, j'avais l'impression en regardant les yeux de mes soeurs qu'elles voyaient distinctement la main de Maman descendre ma culotte et dégager à nouveau des fesses déjà écarlates... Dans ma tête, c'était presque comme si le dicton de Maman se réalisait et que, mentalement du moins, je recevais une troisième fessée. Et la force de mon imaginaire était telle que je la ressentais presque physiquement sous les regards moqueurs de mes petites soeurs...

mercredi 13 janvier 2010

Moments cruciaux : Quand Maman devine mon angoisse... (SUITE 4)

J'étais vexée et me sentais comme punie injustement


(SUITE 4)
"Ah je vais t'apprendre à me cacher toujours les choses, à ne pas être franche... Tiens, tiens, tiens..." La main de Maman faisait des ravages sur ma lune. Elle claquait avec une énergie très démonstrative. Avec l'envie de bien faire, de marquer mon esprit en imprimant sa main sur mes fesses.
"Maman, Maman, arrête, je ne mentirai plus. Aïe, ouille, arrête. Puisque je te dis que, ouille, aïe, j'allais, ouille, j'allais te le dire..." J'essayais de faire passer mon message, mais Maman ne voulait rien entendre et mes protestations ne faisaient qu'accroître sa colère.
"Ne dis pas n'importe quoi, Christine. C'est trop facile de vouloir me faire croire que tu aurais fait ce que tu n'as pas fait depuis hier... Alors même que je t'avais tendu des perches, que je t'avais questionnée... Tiens, voilà pour m'avoir menti... Tiens, tiens... Et ne t'avise pas de recommencer..."
La fessée se prolongeait d'autant que je gigotais et me débattais plus qu'à l'accoutumée. Comme si je n'acceptais pas cette déculottée pourtant tellement méritée...
Enfin, après une dernière série très claquante qui m'a arraché des cris que je pouvais exprimer d'autant que la maisonnée était vide, Maman arrêta la danse de son bras.
Je glissai au sol un peu hébétée, puis je me relevai en me frottant les fesses écarlates. J'étais en larmes mais je n'arrivais pas à contenir comme un reste de rage interne. Comme un sentiment d'injustice, comme si j'avais été punie à tort.
Je remontai vite ma culotte de coton blanc alors que Maman commentait : "J'espère que cela te servira de leçon, Christine, et que tu ne me cacheras plus tes exploits. Sinon, tu sais ce qui t'attend..."
Cela m'énervait encore en me rappelant que j'étais décidée à tout dire quand Maman a découvert ce que je cachais. J'ai grommelé : "Pff, c'est pas juste..."
Maman a poussé un long soupir. "Tais-toi donc, Christine... C'est mieux pour toi..."
Cette demie menace accentua mon sentiment d'être incomprise. J'étais à côté du bureau de ma chambre en train de rajuster ma tenue sous le regard de Maman qui fronçait encore les sourcils. La corbeille à papier pleine de feuilles chiffonnées était à portée de mon pied. Je ne sais ce qui m'a pris, mais j'ai tapé dedans en répétant : "C'est pas juste, c'est pas juste, na !"
Il n'y avait pas de dégâts, juste des papiers éparpillés, mais cela ressemblait à une rébellion, à un affront...
J'en pris conscience dans l'instant, bredouillant bêtement : "Euh, j'ai pas fait exprès, euh, non, non, non !"
C'était trop tard. Maman se précipitait déjà sur moi. "Mais, ce n'est pas possible. Tu te fiches de moi, Christine. Ah, ce n'est pas juste... Je crois surtout que tu n'as pas bien compris..."
Je suppliais : "Non, Maman, non, pardon, pardon, pardon !"
Mais elle m'avait déjà ré-empoignée, ré-attirée vers le lit, et re-basculée en travers de ses genoux. Ma culotte à peine remise glissait en bas de mes cuisses et sa main reprit sa terrible besogne.
Sur des fesses toutes endolories, la nouvelle claquée faisait horriblement mal et me fit pousser des cris de pourceau égorgé.
Ce ne fut qu'une courte fessée, mais elle était forte et donnée rageusement.
"Ah tu n'en avais pas eu assez, Christine, eh bien te voilà servie. Ce n'est pas possible... Ah tu n'auras pas le dernier mot, ma fille... Tiens, tiens, tiens. Tu vas comprendre qui décide ce qui est juste ou pas... Et ne t'avise pas de recommencer à me chercher... Sinon, tu peux encore préparer tes fesses..."
Quand elle me relâcha, puis sortit de ma chambre, j'étais abattue, épuisée, enfin calmée... Je n'aurais jamais imaginé qu'une petite hésitation de trop aurait pu m'amener à cette double déculottée...
J'en ressortais avec le sentiment que mieux aurait valu être franche dès le premier jour, mais aussi une petite voix qui me disait que si Maman n'avait pas su mes exploits, j'y aurais échappé...
(A SUIVRE)

jeudi 7 janvier 2010

Moments cruciaux : Quand Maman devine mon angoisse... (SUITE 3)

"Maman, arrête, je te promets, je voulais te le dire"



(SUITE 3)  
Maman ne m'a pas laissé le temps de dire deux mots de plus. Elle était hors d'elle et sa sentence était claire :

"Tais-toi, Christine, tu as assez menti comme ça... Un zéro et cent lignes à faire, tu veux peut-être que je te félicite... Tu savais très bien ce qui t'attendait... Alors, je ne vais pas te faire languir davantage... Je vais t'apprendre à te moquer de moi... VIENS ICI... Je vais te flanquer une fessée dont tu te souviendras longtemps, crois moi, Christine !"
Je sortais de la salle de bain, j'étais encore en tenue de nuit, retournant à ma chambre pour m'habiller, ma toilette faite. Je me sentais vulnérable et comme choquée par cette découverte de mes mensonges par Maman au moment où j'allais lui avouer, du moins en avais-je (presque) l'intention...
J'aurais voulu pouvoir argumenter, mais la cause était entendue, Maman m'avait attrapée par le bras et trainé derrière elle jusqu'à mon lit, où elle s'est assise avant de m'attirer en travers de ses genoux...
Je me suis débattue en sentant sa main qui abaissait ma culotte... J'ai réussi à rouler par terre, mais elle n'avait pas lâché l'étoffe et dans la mêlée, ma culotte sortit de mes jambes et Maman me l'enleva entièrement.
Elle m'aggrippa à nouveau pour me faire remonter en position, réussissant à bien me bloquer en équilibre sur ses cuisses.
J'avais déjà les fesses à l'air et quelques claques étaient tombées durant la mêlée, me faisant crier...
Ma résistance peu habituelle ne fit que renforcer la détermination maternelle, qui prit deux respirations une fois qu'elle m'eut bien remise en bonne posture : "Ah, mais, Christine, tu peux essayer de te débattre. Je suis encore la plus forte, et tu vas comprendre ta douleur, ma fille..."
Je suppliai : "Non, Maman, non, pas la fessée, pas la fessée. Je te promets. J'allais te le dire, j'allais te montrer mon cahier".
J'étais sincère mais pas convaincante : "C'est trop facile, Christine. Tu as toujours de bonnes excuses et les bons réflexes qui te viennent dès que tu as peur pour tes fesses... Eh bien tu as raison d'avoir peur... Ce n'est pas ce matin qu'il fallait me parler de ce zéro, mais hier quand je t'ai demandé ce que tu avais... Je n'aurais même pas dû avoir à te le demander. Une fille qui est franche vient tout de suite parler à sa Maman... Ah, je le savais bien, je le sentais que tu mentais, Christine... Alors, ne te plains pas... C'est dès hier que j'aurais déjà dû te la flanquer cette volée que tu mérites.... Tiens, tiens, tiens !!!"
Et sa main avait commencé son douloureux et claquant manège déversant sur mes fesses sans protection le prix de mes fautes...
"Non, non, pardon, non, pas la fessée", je criais à plein poumon et versais de chaudes larmes. Il n'y avait personne dans la maison pour nous entendre et j'étais combative comme rarement. J'avais en moi le sentiment profond que cette fessée était injuste, alors même que je la savais inéluctable et que j'en cauchemardais depuis la veille. Mais, la surprise de la découverte maternelle faisait que je n'avais pas été maîtresse du temps, qu'elle survenait au moment où je voulais du temps pour plaider ma cause, pour faire croire que j'étais franche, etc.
De son côté, Maman se doutait depuis la veille qu'elle allait devoir sévir, elle s'y préparait mentalement, se demandant ce que je cachais, voyant bien qu'il y avait de l'entourloupe dans l'air... Elle n'en était donc que plus déterminée, et l'effet de la découverte lui donnait une motivation supplémentaire pour donner une leçon exemplaire... La fessée n'en fut que plus démonstrative, que plus marquante, que plus appliquée. J'avais cru gagner du temps, j'avais espéré trouver le moment le plus propice, mais finalement j'étais prise comme en flagrant délit et punie d'autant plus... La claquée était vraiment mémorable et j'allais m'en souvenir longtemps... D'autant que la scène ne s'arrête pas là...
(A SUIVRE)

lundi 4 janvier 2010

Moments cruciaux : Quand Maman devine mon angoisse... (SUITE 2)

"Dépêche-toi de sortir de la salle de bain, Christine..."



(SUITE 2)
La nuit avait été agitée. Cauchemardesque... Je n'arrivais pas à dormir, en pensant à mon zéro pointé, à mes cent lignes à faire, à ce cahier à faire signer à Maman, et à ces mensonges répétés que j'avais fait quand elle m'avait questionnée, quand elle avait bien vu que je n'étais pas dans mon assiette et qu'elle avait voulu me faire dire ce qui n'allait pas...
J'avais trop d'angoisse, j'imaginais tellement que tout cela me vaudrait une bonne fessée que je n'avais pas pu me résoudre à être franche, à reconnaître mes fautes.
J'ai quand même dormi, d'un sommeil agité, avec des images angoissantes dans la tête. En essayant simplement de me consoler en me disant qu'au moins je gagnais quelques heures de tranquillité... Si l'on peut appeler cela de la tranquillité...
Ce matin, je n'ai cours qu'à dix heures, et j'ai un peu de temps avant de retourner au collège, alors que mes soeurs vont en classe normalement à huit heures.
Maman m'a réveillée quand même, ne voulant pas que je me prélasse au lit et sachant que j'ai toujours des devoirs ou des leçons à réviser. Mes carnets de notes en dents de scie ne sont assez brillants pour que je m'exonère de tout travail...
J'ai laissé mes soeurs occuper les premières la salle de bain et je suis descendue prendre mon petit-déjeuner en attendant que la place soit libre. Aline et Diane m'ont rejointe dans la cuisine et ont avalé leur chocolat chaud avant de partir vers l'école.
N'étant pas pressée, j'ai pris mon temps jusqu'à ce que Maman ait accompagné mes soeurs jusqu'à la porte, vérifiant cartable et habillement avant qu'elle ne parte à pied en classe.
Puis Maman m'a envoyée me préparer : "Allez, Christine, va faire ta toilette et te mettre à réviser tes leçons. On a un peu de temps, je viendrai vérifier tes devoirs..."
Dans la salle de bains, je repense à ces mots : "On a un peu de temps..."
Et si je prenais mon courage à deux mains, si je profitais du fait qu'Aline et Diane sont parties pour me confier tranquillement à Maman... L'idée tourne dans ma tête... C'est vrai, c'est le moment... Mieux vaut avouer à temps, me conseille la voix de la raison... En même temps, une autre partie de ma tête s'inquiète... Avouer, c'est aller droit à la fessée...
Courage ou pas courage, franchise ou pas franchise, la question me taraude l'esprit, me paralyse... Je n'avance pas. J'ai mis dix minutes avant de me brosser les dents, je viens de me débarbouiller le bout du nez... J'hésite entre deux petites voix contradictoires qui vont décider de mon destin dans les minutes à venir...
Allez, Christine, sois grande, de toute manière, si ce n'est pas maintenant, ce sera ce soir et de toute manière, il faudra bien avouer... En plus les petites seront là... Allez, cette fois, je me dis que c'est mieux ainsi et qu'au moins je serai débarrassée de mon angoisse...
Je prends mon courage à deux mains et je me prépare à affronter ce qui m'attend... Allez, encore deux minutes de calme... Je cherche dans ma tête les premières phrases que je vais dire à Maman, comment je vais présenter ça...
Il ne faut pas que je tarde trop. Elle est déjà remontée à l'étage, sûrement pour ranger la chambre des petites... Je tends l'oreille...
"Allez, dépêche-toi de sortir de la salle de bain, Christine... Mets-toi au travail..." a-t-elle dit en passant devant la porte. J'entends ses pas qui se dirigent vers ma chambre... Il va falloir que j'y aille cette fois...
Mais, les doutes me reprennent... Allez, il faut que je bouge, que j'ose...
Cette fois c'est décidé, je me compose un petit visage doux et implorant et je m'apprête à rejoindre Maman, à lui dire ce que je cache depuis la veille...
Mais, soudain, j'entends une interjection et la voix de Maman qui résonne : "Ah, mais ce n'est pas vrai... Christine !!!"
Qu'y a-t-il ? J'entrouvre la porte de la salle de bain et m'avance vers la chambre, de l'autre côté du couloir... Maman y est debout à côté de ma petite table bureau. En m'attendant, elle a ouvert mon cartable, regardé mes cahiers, trouvé le mot à signer...
"Ah, je savais bien que tu me cachais quelque chose... Je le sens quand tu me mens, Christine... Ah, je comprends pourquoi tu n'avais pas envie que j'apprenne tes exploits..." Elle me regarde avec des yeux noirs, les poings posés sur les hanches...
"Maman, Maman, je, euh, j'allais te le dire, je venais pour ça, je t'assure, crois-moi..." Les mots me sortent de la bouche, je les crie presque, tellement ils sont sincères, tellement, c'est vrai, tellement j'étais (presque) décidée à en parler à maman, à avouer...
Mais, comment me croirait-elle, puisque c'est elle qui a tout découvert, à cause de deux petites minutes d'hésitation de trop de ma part ?
Je croyais pouvoir faire acte de franchise, profiter du calme de ce début de matinée sans mes soeurs pour affronter l'orage en espérant en adoucir la force...
Mais, j'ai une fois de plus loupé ma manoeuvre et je me retrouve en bien fâcheuse posture... Je n'ai même pas eu le temps de m'habiller et suis encore en tenue de nuit, le coeur battant, l'angoisse au front...
"Maman, je vais, je peux, euh, t'expliquer..." Je voudrais qu'elle me laisse un instant pour que je plaide ma cause, que je tente de la convaincre que j'allais vraiment lui dire, que j'allais être franche, que je ne voulais plus mentir...
Mais, elle est sous le choc de la découverte, sur la confirmation de ce qu'elle pressentais bien, sur la preuve qu'elle avait maintenant que je lui avais caché la vérité... Alors, ce que je craignais l'emporte, la sentence tombe par ces mots que Maman martèle :
"Tais-toi, Christine, tu as assez menti comme ça... Un zéro et cent lignes à faire, tu veux peut-être que je te félicite... Tu savais très bien ce qui t'attendait... Alors, je ne vais pas te faire languir davantage... Je vais t'apprendre à te moquer de moi... VIENS ICI... Je vais te flanquer une fessée dont tu te souviendras longtemps, crois moi, Christine !"