SUITE 22
Les consignes avaient été claires : "Toilette et pyjama. Ensuite, tu m'attendras dans ta chambre. Je viendrai m'occuper de tes fesses..."
Ma sortie de table n'avait pas été glorieuse et j'avais rejoint l'étage en sentant dans mon dos le regard de Maman, mais aussi celui de mes soeurs redevenues solidaires et complices quand il s'agissait de se moquer en douce de leur ainée. D'autant que cette annonce de fessée pour Christine, me redonnait en quelque sorte la vedette et allait les aider à oublier que l'été avait été plus agité pour leurs fesses que pour les miennes. Il y avait là comme un retour à la normale des dernières années.
Je restai prostrée dans ma chambre, laissant Aline et Diane prendre la salle de bains, et ne m'y précipitant pas après elle. Je n'étais pas pressée d'être en pyjama, ni de croiser les regards de mes soeurs.
Celles-ci étaient plutôt excitées en cette soirée, et commencèrent à s'amuser bruyamment en attendant Maman. "Moins de bruit là-haut. Si vous voulez aussi une fessée, dites-le...", lança notre mère du bas. Ce qui calma vite fait mes soeurs.
Celles-ci étaient plutôt excitées en cette soirée, et commencèrent à s'amuser bruyamment en attendant Maman. "Moins de bruit là-haut. Si vous voulez aussi une fessée, dites-le...", lança notre mère du bas. Ce qui calma vite fait mes soeurs.
Dix minutes plus tard, elle monta et son pas dans l'escalier me fit frémir... Je l'entendis passer devant ma porte, aller vers la chambre voisine et demander à mes soeurs de sortir leurs devoirs.
Puis, elle revint vers ma chambre et ouvrit la porte, me trouvant comme j'étais lors du repas. "Tu ne vas pas restée plantée là, Christine. J'ai dit : Toilette et pyjama. Les petites ont fini. Tu peux y aller maintenant".
Puis, elle revint vers ma chambre et ouvrit la porte, me trouvant comme j'étais lors du repas. "Tu ne vas pas restée plantée là, Christine. J'ai dit : Toilette et pyjama. Les petites ont fini. Tu peux y aller maintenant".
Je répondis "oui" timidement, les yeux embués et le regard implorant. Maman les bras croisés, me toisait de haut et ajouta : "Ce n'est pas la peine de faire cette tête là, Christine. Tu as bien cherché ce qui va t'arriver. Tu étais assez prévenue..."
Puis, elle est repartie contrôler les devoirs des petites et les mettre au lit. Je n'avais pas le choix et me suis rendue à la salle de bains pour une toilette rapide avant de mettre mon pyjama...
Un moment particulier que je ressentais comme si je "préparais" réellement mes fesses. Je quittais mes habits de la journée pour ne conserver qu'une culotte blanche et un pyjama de coton, dévoilant ma lune puis la cachant à nouveau en vitesse, en sachant trop bien que j'allais bientôt la retrouver à l'air étalée sur les genoux maternels...
Puis, elle est repartie contrôler les devoirs des petites et les mettre au lit. Je n'avais pas le choix et me suis rendue à la salle de bains pour une toilette rapide avant de mettre mon pyjama...
Un moment particulier que je ressentais comme si je "préparais" réellement mes fesses. Je quittais mes habits de la journée pour ne conserver qu'une culotte blanche et un pyjama de coton, dévoilant ma lune puis la cachant à nouveau en vitesse, en sachant trop bien que j'allais bientôt la retrouver à l'air étalée sur les genoux maternels...
Ma pudeur de presque grande, ma honte d'ainée dont les petites soeurs savaient que j'allais récolter une déculottée maison, c'était un vrai supplice rien qu'en pensée...
Je ne voulais plus y penser, mais je n'avais que cela en tête, et j'écoutais, je guettais les bruits de la maison, entendant Maman prendre tout son temps pour vérifier le travail des petites (qu'elles avaient évidemment soigné en ce soir d'orage), papotant un moment avec chacune de mes soeurs avant de les border et d'éteindre la lumière. Non sans répondre à la curiosité d'Aline et Diane en leur confirmant que "Christine n'avait pas bien travaillé, oui", et que "oui, Maman allait lui donner une bonne fessée".
Quand Maman quitta la chambre des petites en leur souhaitant bonne nuit, je savais qu'elle était à trois pas de ma porte. J'étais assise sur mon lit, me tortillant nerveusement, n'arrivant pas à ralentir mon coeur qui battait très vite.
La porte s'ouvrit sur Maman, et je murmurai : "Maman, je t'en prie... Noooon !"
Mais, elle avait dans les bras un paquet de linge, et prit au passage mes vêtements sales du jour, avant de s'en retourner en me disant : "Bon, je vois que tu es prête. Je mets une machine et je reviens m'occuper de toi..."
C'était donc une fausse alerte, mais aussi un ultime rappel que mon heure arrivait.
Je ne voulais plus y penser, mais je n'avais que cela en tête, et j'écoutais, je guettais les bruits de la maison, entendant Maman prendre tout son temps pour vérifier le travail des petites (qu'elles avaient évidemment soigné en ce soir d'orage), papotant un moment avec chacune de mes soeurs avant de les border et d'éteindre la lumière. Non sans répondre à la curiosité d'Aline et Diane en leur confirmant que "Christine n'avait pas bien travaillé, oui", et que "oui, Maman allait lui donner une bonne fessée".
Quand Maman quitta la chambre des petites en leur souhaitant bonne nuit, je savais qu'elle était à trois pas de ma porte. J'étais assise sur mon lit, me tortillant nerveusement, n'arrivant pas à ralentir mon coeur qui battait très vite.
La porte s'ouvrit sur Maman, et je murmurai : "Maman, je t'en prie... Noooon !"
Mais, elle avait dans les bras un paquet de linge, et prit au passage mes vêtements sales du jour, avant de s'en retourner en me disant : "Bon, je vois que tu es prête. Je mets une machine et je reviens m'occuper de toi..."
C'était donc une fausse alerte, mais aussi un ultime rappel que mon heure arrivait.
Je n'étais pas pressée, mais j'ai eu l'impression qu'elle mettait trois fois plus de temps que d'habitude pour mettre en route le lave-linge. Je pense qu'elle vérifiait que tout était en ordre en bas, et devait, sciemment ou non, me laisser un peu mijoter...
Puis, enfin, un pas dans l'escalier, calme et déterminé... Maman arrivait... Et, si j'ose dire, "ma fessée montait vers moi".
L'entendant, je m'étais relevée et placée près de la fenêtre, le plus loin de la porte. Maman entra et alla directement s'asseoir sur le côté de mon lit. Sans fermer la porte complètement derrière elle. Histoire d'écouter si les petites appelaient ou bougeaient, histoire aussi, sûrement, que notre explication aille jusqu'à leurs oreilles...
Je tentai de palabrer deux minutes. Maman ne voulait rien entendre.C'était "trop tard", selon elle, j'avais "été prévenue", je n'avais qu'à m'en prendre à moi-même. Et puis, "depuis le temps" que je "la cherchais", selon Maman, cette "bonne fessée" allait me rappeler à mes devoirs.
Le raisonnement était imparable, et je savais que résister n'aurait fait qu'aggraver mes affaires... Quand elle m'a ordonné : "Viens ici", j'ai d'abord reculé, puis avancé juste un peu, avant que, le ton montant, je ne me laisse happer par le bras et basculer en travers des genoux maternels...
Le pyjama glissa en dessous de ma lune, alors que je suppliais : "Oh non, Maman, nooon". J'eus la tentation de m'agripper à la culotte, mais un "Christine, lâche cette culotte immédiatement", ne me rappelle l'épisode précédent et l'annonce qui l'avait suivi.
Alors, je lâchai l'étoffe et laissai Maman baisser ma culotte à mi-cuisses également.
J'eus droit presque aux félicitations du jury, Maman commentant : "C'est bien ma fille, tu es plus raisonnable que la dernière fois. Tu sais bien que Maman t'avait promis une bonne fessée déculottée, eh bien, Mademoiselle va être servie..."
J'eus droit presque aux félicitations du jury, Maman commentant : "C'est bien ma fille, tu es plus raisonnable que la dernière fois. Tu sais bien que Maman t'avait promis une bonne fessée déculottée, eh bien, Mademoiselle va être servie..."
Elle abattit dans la foulée quelques premières claques sonores qui durent colorer une partie de ma lune. Je m'étais un peu débattue en poussant de petits cris, et elle arrêta sa main le temps de bien me remettre en équilibre. "Arrête de gigoter comme ça. Tu t'épuiseras avant moi, ma fille... Cela ne fait que commencer, et je vais m'occuper de tes fesses comme elles le méritent... C'est vrai que cela faisait un petit moment que tu y échappais, mais on va rattraper le retard, Christine..."
Maman reprit sa claquée, et je sentais qu'elle s'appliquait particulièrement. Ce n'était pas une volée coléreuse, une de ces tannées des grands jours, mais une fessée méthodique et à caractère didactique évident.
"Je t'avais prévenue, Christine. Cette année, je ne tolérerai pas que tu aies des résultats médiocres. Encore moins en anglais où tu t'es si souvent distinguée dans le mauvais sens, l'an passé. Je ne céderai pas, ma fille. Et s'il faut que je te donne une fessée à chaque mauvaise note, tu l'auras, tu peux compter sur moi", ré-expliquais Maman, comme si je ne l'avais pas entendu cent fois depuis l'annonce de mon redoublement.
Mais, la différence, c'est que là, elle joignait l'acte à la parole, et accompagnait chacune de ses phrases, voire chacun de ses mots par des claques sonores et vives sur mes fesses qui s'empourpraient à vue d'oeil.
"J'espère que cela te servira de leçon, que tu comprendras que ce n'était pas des paroles en l'air... Tiens, tiens, tiens et tiens, voilà ce que j'appelle une bonne fessée, Christine. C'est à croire que cela te manquait, et c'est vrai que tes fesses ont passé des vacances assez tranquilles, mais c'est fini, Christine, c'est fini. Maintenant, on passe aux choses sérieuses, et je ne te conseille pas de me ramener de nouvelles mauvaises notes, et encore moins de me les cacher, parce que cela va barder à chaque fois, ma grande, je te le promets..."
La température était montée à l'ébullition sur mon épiderme fessier qui me faisait retrouver des sensations si souvent connues, mais que j'essayais d'oublier à chaque fois.
Je suppliai : "Maman, Maman, j'ai compris, je vais travailler, je te le jure. Mais, arrête, arrête, j'ai mal, je, snif, snif, snif, je veux plus la fessée, non plus la fessée..."
Elle avait encore marqué une petite pause avant de relancer sa claquée, me faisant pousser des cris, sans plus penser aux oreilles de mes soeurs qui devaient jubiler en cachette, de savoir leur grande soeur à nouveau dans le collimateur maternel...
Maman entama un final plus vif, en martelant une ultime fois son message : "C'est à toi de le montrer, Christine. Ramène-moi des bonnes notes et tout ira bien. Sinon, tu es prévenue, ce ne sera pas la peine de discuter. Tiens, tiens, tiens et tiens. Ce sera le retour sur mes genoux, Christine. Oui, ici, tiens, tiens et tiens. Pour une fessée, Christine, une fes-sée, une bonne fessée, la culotte baissée, comme une gamine qui ne comprend pas autre chose. Et, tu sais bien, tiens, tiens et tiens, Christine, que Maman tient ses promesses..."
Maman s'arrêta enfin, me laissant ruisselante de larmes, geignant et reniflant. Elle quitta la pièce en me demandant de me coucher bien vite. Je restai deux ou trois longues minutes, roulée en boule sur le lit, sentant mon bas du dos rouge et brulant.
Cette fessée n'avait pas eu l'aspect démonstratif d'une déculottée devant mes soeurs, mais elle marquait la véritable entrée dans cette année de redoublante, en me faisant vivre ce qui pourrait m'arriver bien des fois, si je ne me mettais pas vraiment à travailler...
A SUIVRE