lundi 17 septembre 2018

Chronique d'un redoublement : 133. Des vacances cuisantes pour Aline, et plus calmes pour moi (pour l'instant...)

SUITE 132

Quitte à faire (sans le vouloir) penser à Maman que sa méthode était toujours aussi efficace, j'étais en effet bien décidée à ne pas risquer de nouvelles plongées en travers des genoux maternels, et je fis de mon mieux pour rendre des devoirs sans faute ou presque. Il faut dire que je n'avais guère de mal avec ce programme de Cinquième que je venais de suivre deux années de suite.
Ce n'était pas passionnant, et j'aurais eu, en d'autres temps, tendance à grogner ou faire la mauvaise tête parfois, mais, n'ayant aucun doute sur ce que cela aurait provoqué pour mes fesses, je fis contre mauvaise fortune bon coeur. 
Après un début des vacances en fanfare pour mon bas du dos, je pus ainsi profiter d'une sorte de trêve qui me valut les compliments de Maman, non sans quelques allusions aux raisons, selon elle, de mon bon comportement...


Je m'étais décidée à faire consciencieusement mes devoirs,
ce qui m'évita de nouveaux ennuis fessiers, 
mais qui confortait Maman dans l'efficacité de sa méthode...
Et j'eus droit à quelques réflexions maternelles du genre :
"C'est bien, ma grande, encore un devoir sans faute. Je vois que
la bonne fessée que je t'ai donnée a été utile... J'espère que cela va durer
encore un peu... Sinon, tu sais ce qui t'attend..."

Quoiqu'il en soit, le mois de juillet passa sans nouvelle déconvenue pour moi, seule Aline ayant droit à deux fessées en quatre semaines, ce que l'on pouvait tout de même considérer comme une période de grand calme...
La première de ces fessées sanctionnait des devoirs mal faits, de par une mauvaise volonté manifeste, et fut donnée sur le champ, de façon expéditive, même si ma petite soeur en prit pour son grade.

La deuxième fut plus spectaculaire, Maman voulant qu'Aline réécrive proprement l'un des exercices, ce qui provoqua une réaction de soeurette, qui tapa du pied par terre, et monta dans sa chambre, malgré l'ordre de revenir intimé par Maman.
Aline n'obéissant pas, Maman monta à son tour, et l'on devinait que cela allait se terminer par une fessée carabinée. Sauf qu'une fois qu'elle eut rejoint la colérique, Maman lui donna une paire de gifles, puis, la tirant par le bras, la fit redescendre au salon, où elle s'adressa à nous : "Regardez ce qui arrive aux gamines coléreuses". 



Maman n'avait pas apprécié le coup de colère d'Aline.
Elle alla la rechercher dans sa chambre, où elle lui
donna une paire de gifles, avant de la tirer par le bras
pour la ramener au salon et la corriger devant Diane et moi...

Et, c'est devant nous que Maman déculotta Aline et lui flanqua une fessée carabinée, du moins au regard de ce que prenait habituellement Aline.
J'en avais de la peine pour ma soeur, et je vivais cette scène avec une drôle de sensation, Maman s'étant assise à l'endroit exact où elle m'avait donné la fessée au début des vacances après que mes soeurs soient parties à la piscine...
Le lieu, la position, la façon de dégager la cible si j'ose dire, et la volonté maternelle manifeste de marquer le coup, de donner une leçon dont Aline se souviendrait, tout me faisait revenir un mois ou presque en arrière, en ayant l'impression d'assister à ma propre fessée, à ce bémol près que les petites fesses de ma soeur furent plus vite corrigées que ne l'avaient été les miennes... Mais c'est là un privilège de grande dont je me serais bien passé...



La fessée d'Aline se déroulait à l'endroit exact
où Maman m'avait donné la fessée après le départ des filles
et de Tata à la piscine. J'avais l'impression d'assister à la scène.
C'était Aline qui pleurait, mais je me souvenais des claques
rougissant ma lune, de mes cris et supplications,
et de l'application maternelle à faire de cette fessée
une fessée mémorable...

Durant la fessée d'Aline, Diane n'avait rien manqué de la scène, en arborant comme un petit sourire moqueur, que Maman repéra, un sourire qui se figea lorsque tomba l'avertissement maternel : "Si cela te fait rire, Diane, j'ai un bon moyen de te faire changer de mine, tu sais". Diane baissa la tête et fit grise mine, comprenant qu'il valait mieux ne pas la ramener. Maman en rajouta une couche, en commentant : "Et je suis du genre à tenir mes promesses... Ta grande soeur en sait quelque chose..." Une petite phrase pleine de sous-entendus qui me fit faire la grimace à mon tour...
En tout cas, Maman obtint le calme, Aline toute en larmes acceptant enfin de recopier le devoir mal écrit, et nous ses deux soeurs ayant compris que la meilleure attitude était de ne pas se faire remarquer, la main maternelle étant bien partie et n'aurait pas hésité à rougir un autre fessier...
Et même après environ un mois sans nouvelle déculottée, je n'étais surtout pas pressée de retrouver les genoux maternels... Je commençais même à croire en ma bonne étoile, et à me dire qu'au prix tout de même d'un peu d'attention et d'un travail régulier pour les devoirs, l'accalmie allait pouvoir durer toutes les vacances, Aline étant, du moins pour cet été là, la plus visée par la discipline maternelle, qui espérait la faire progresser, elle qui n'était passée en classe supérieure que sous condition qu'elle travaille sérieusement pendant les deux mois d'été.



Le soir de cette fessée d'Aline, en me déshabillant,
ma porte bien fermée, à l'abri des regards, 
j'avais regardé mes fesses dans la glace de l'armoire...
Elles étaient blanches et douces, restées intactes
n'ayant plus été déculottées depuis un mois...
J'en étais presque fière... Mais me revenaient aussi
les promesses de futures fessées de Maman, 
et vite fait je cachai ces rondeurs jumelles dans mon pyjama...

Cette fessée mise en scène devant Diane et moi avait d'ailleurs calmé Aline, et l'avait convaincue de faire des efforts ce qui permit de passer la fin juillet, puis la première semaine d'août sans nouvelle fessée pour personne. Nous allions pouvoir partir en vacances à la mer où les devoirs seraient moins systématiques. 

Cet été-là, Mamie avait pu se faire prêter pour trois semaines en août la maison d'un grand-oncle, située en bord de mer, sur le littoral du Sud-Bretagne, le grand oncle en question passant en partie l'été chez ses enfants installés depuis peu sur la Côte d'Azur.
La maison ayant plusieurs chambres, Mamie nous avait invité à y séjourner deux des trois semaines. Et Tata Jacqueline devait même nous rejoindre pour une bonne part du séjour.
Nous étions ravies de profiter de la mer, et d'être moins sous pression qu'à la maison. Maman avait même décidé qu'il n'y aurait presque pas de devoirs de vacances durant ces deux semaines, hormis quelques lectures conseillées, et une petite série d'exercices pour Aline.
Maman avait toutefois amené de quoi faire faire à chacune quelques devoirs supplémentaires, qui serviraient de punitions en cas de mauvaise conduite, notre mère sachant combien Mamie nous couvait et supportait mal que nous recevions la fessée, et encore moins sous son toit...

Mais, nous savions bien, de par l'expérience de vacances précédentes que, même si les fessées étaient rares quand nous étions plusieurs jours hors de notre domicile, elles n'étaient pas impossibles pour autant. J'en avais d'ailleurs fait la cuisante expérience les deux étés précédents...

A SUIVRE