jeudi 24 octobre 2019

Chronique d'un redoublement : 150. Quand Maman tient ses promesses, ou la première fessée de Quatrième...

SUITE 149

Lorsque Tata est redescendue, elle a juste échangé quelques mots avec sa soeur, mais je n'ai pas pu les entendre. De toute manière, cela n'a pas duré et je me doutais bien que cela n'avait pas changé la détermination maternelle.
Mes soeurs n'avaient fait aucune difficulté pour se mettre en pyjama, et c'était même comme si elles étaient pressées...
D'ailleurs, Diane à peine prête, s'était placée en haut de l'escalier, en lançant en direction de Maman : "Ca y est, on est en pyjama, M'man. Même Christine, tu sais. Tu peux monter..."
Cela eut le don de m'agacer et je serais bien ressortie de ma chambre pour la faire taire... Mais, ce n'était pas le moment de nous bagarrer, ni de la faire crier, ce qui aurait aggravé mon cas... Toutefois, cela m'exaspérait au plus haut point, car je devinais bien que Diane, toujours curieuse et aux aguets, n'avait qu'une hâte, c'est que Maman vienne s'occuper de moi... 
Maman ne répondit pas à Diane et vaqua encore un petit quart d'heure à ses occupations. D'autres fois, j'aurais sûrement pris ce délai comme tu temps de gagné, et souhaité qu'il s'éternise. Cette fois, c'était plus mitigé dans ma tête. Non pas que je ne voulais pas retarder l'échéance, mais du fait que ma tête bouillonnait et mon angoisse montait, montait...
Je n'arrivais même pas à imaginer pouvoir échapper à la fessée annoncée... Il y avait eu ces phrases sans équivoque de Maman à la sortie de son entretien avec Mlle Simon, puis sur le chemin du retour, et encore les allusions à la boulangère, les explications claires de Maman à sa soeur, puis la réaction de mon avocate habituelle de Tata, navrée peut-être, mais persuadée cette fois que je n'y échapperais pas...
Et, là, dans ma chambre, en petite chemise de nuit et pyja-short, me sentant comme vulnérable, comme "prête" pour ainsi dire, je tremblais à moitié, en arrivant presque à avoir hâte que ça finisse...






J'attendais Maman dans ma chambre, la tête bouillonnante,
apeurée et fataliste à la fois, comprenant que, sans nul doute,
je n'échapperais pas à la fessée promise, la première de Quatrième !

Surtout que, en me remémorant les promesses maternelles, c'était depuis le jour où, sans surprise cette fois, mon passage en Quatrième avait été officiel, que Maman m'avait bien fait comprendre cela ne changerait pas ses méthodes, et que mieux vaudrait pour moi ne pas ramener d'heures de colles, de zéros et autres punitions ou remontrances professorales, ni bien sûr de mentir effrontément, car en Quatrième ou pas, ce serait encore la fessée assurée...
J'avais certes réussi à y échapper durant neuf semaines, mais cette fois Christine allait recevoir sa première "fessée de Quatrième" !
Et, j'avais beau me creuser la tête, je ne trouvais aucun argument qui aurait pu faire changer d'avis Maman. Bref, je devenais fataliste, frissonnant en pensant à mes fesses qui ne seraient bientôt plus blanches...
Maman monta enfin, et mon coeur se mit à battre très vite. Elle poussa ma porte, m'apercevant assise sur mon lit, l'air apeurée. Elle se contenta de dire : "Bon, tu es prête, Christine ? C'est bien. J'arrive, j'arrive..."

Cela voulait tout dire...




Maman vint d'abord voir si j'étais bien prête. Recroquevillée sur mon lit,
j'avais la mine défaite, le visage angoissé, rendue muette par l'émotion...
"J'arrive, Christine, j'arrive...", répéta-t-elle...  
Moi, comme mes soeurs, l'oreille aux aguets depuis leur chambre,
on traduisait : "Elle arrive, elle arrive, Christine, ta fessée arrive" !

Puis, elle alla voir mes soeurs, leur demandant de ranger leurs jouets et de se mettre au lit, ajoutant : "Et je ne veux rien entendre pendant que je m'occupe de votre grande soeur"!
"Non, on sera sages, nous, M'man..."
glissa Diane, mais Maman ne répondit pas, et se dirigea, cette fois pour de bon, vers ma chambre.
Elle y entra, en laissant la porte grande ouverte derrière elle. Je n'osai même pas lui faire remarquer, ne doutant pas qu'elle aurait prétexté pouvoir ainsi guetter si les petites ne faisaient pas de bêtises, alors que cela faisait aussi que mes soeurs allaient profiter de "la bande son" de ma fessée... C'était moins pire qu'une déculottée sous leurs yeux, mais c'était hélas l'assurance de moqueries futures, de Diane au moins. Voire d'autres moqueuses...

Je m'étais relevée et n'avais plus bougé, figée debout à quatre ou cinq pas de l'endroit, sur le côté de mon lit, où elle allait à coup sûr s'asseoir...
Et, c'est ce qu'elle fit d'un pas déterminé, s'asseyant à l'endroit de tant de mauvais souvenirs, comme me présentant ses genoux...

D'ailleurs, c'était tellement évident que c'est moi qui rompis le silence, en suppliant : "Non, Maman, non, pas la fessée, pas la fessée".
Maman esquissa comme un sourire, en hochant la tête... Elle respira profondément et répondit : "Allez, Christine, on ne va pas y passer la nuit... Tu sais très bien ce qui t'attends. Je t'ai assez prévenue et mise en garde... Tu n'y couperas pas cette fois... Allez ne fais pas l'idiote, viens donc ici..." dit-elle en tapotant ses genoux pour me montrer la direction à suivre...



Maman s'était assise sur mon lit, comme à "sa place", 
celle de tant de souvenirs claquants pour mon bas du dos...
Je n'osais pas m'approcher, venir vers Maman, 
avancer vers ma fessée...
 

"Oh, Maman, non, non, je suis grande maintenant", c'est tout ce qui me vint de suite à la bouche. Et qui me valut la réplique maternelle : "Ah si seulement, tu pouvais être grande en sagesse, en obéissance. Mais, tu continues à bavarder en classe, à faire le minimum, et en plus à mentir effrontément, à me cacher des choses, à me faire passer pour une mère qui élève mal ses enfants... Et, ça, tu le sais, Christine, ça, je ne l'accepterai jamais..."
Je tentai de m'expliquer, mais Maman me fit taire, m'ordonnant de venir sur ses genoux... En ajoutant : "Et, ne te plains pas, tu as bien de la chance de ne pas en avoir reçue depuis la rentrée. Il est grand temps de rattraper le retard..."
Je sentais qu'il fallait que je m'avance pour ne pas accroître sa colère, et je m'approchai, bloquant toutefois à un pas et demi d'elle, juste pour qu'elle ne puisse pas m'attraper encore. 
"Si je dois venir te chercher, ce sera pire encore, Christine", gronda-t-elle. Apeurée, je fis le dernier pas, et me laissai prendre par le bras et attirer, puis basculer en travers des genoux maternels. "C'est bien, ma fille", commenta Maman qui s'empressa de remonter la chemise de nuit pour dégager la cible, alors que, par réflexe, j'agrippai de ma main droite, pas encore bloquée derrière le dos, l'élastique de mon pyja-short, pour tenter d'empêcher que Maman me déculotte...
Maman tonna : "Lâche ta culotte, Christine, tu sais bien que je vais la baisser... Dis-toi que tu as aussi bien de la chance que je ne te déculotte pas devant tes soeurs... C'est ce que tu veux ?" Je compris qu'il valait mieux céder... Je répondis : "Non, non, Maman, non" et lâchai prise, permettant à Maman de baisser le dernier rempart de ma pudeur, faisant descendre, derrière comme devant, le pyja-short jusqu'à mi-cuisses...
Je frissonnai pendant que le sous-vêtement de coton glissait vers le bas, ressentant cette terrible sensation d'offrir mes fesses à l'air, n'attendant plus que les claques qui allaient rougir ma lune encore toute blanche et apeurée...



 
 Comme par un réflexe désespéré, j'avais tenté de retenir mon pyja-short,
mais Maman avait haussé le ton, me faisant bien comprendre
que cette fessée tant promise se donnerait forcément déculottée...
Je frissonnai en sentant mon ultime protection glisser vers le bas,
découvrant mes fesses nues, restées blanches depuis neuf semaines...

Je n'avais pas trop résisté et Maman le remarqua : "C'est bien, Christine, tu  as compris qu'il valait mieux ne pas résister à Maman..."Et d'ajouter : "Bon, passons aux choses sérieuses", tout en prenant le temps de me rééquilibrer en travers de ses genoux, et de commenter : "Quand je pense que cela fait bien deux mois que je n'ai pas claqué ces fesses... Tu croyais peut-être que mes promesses n'étaient pas sérieuses... Je vais te rappeler ce que c'est qu'une bonne fessée de Maman... Et, je te prie de croire que celle-là tu t'en souviendras, longtemps, ma fille, longtemps..."
Le monologue de Maman devant mes fesses nues et tremblantes ne faisait que m'angoisser davantage. Je me raidis un instant comme pour changer de position, mais Maman resserra son emprise. "Ah, ma fille s'impatiente. Je ne vais pas te faire languir plus longtemps, Christine. Depuis le temps que tu l'attends, la voilà ta fessée..."
Une très grosse claque atterrit sur ma fesse droite, me faisant crier, autant de douleur que de surprise. Puis la même sur la fesse gauche, Maman attendant quelques secondes pour voir ma lune rougir de la double empreinte de sa main sur ma peau. Je sentis comme un double picotement, mes premières impressions rougissantes de cette fessée tant redoutée... Je sentais que mon épiderme postérieur rougissait au milieu de chaque fesse, et que le reste de mes joues du bas frissonnait dans l'air frais de ma chambre, comme offert, comme attendant la tannée promise...




Les deux premières claques avaient marqué le centre de chaque fesse...
Maman avait attendu un moment avant de poursuivre, 
le temps de me sermonner encore, et d'annoncer que la fessée serait mémorable...
Je sentais la détermination maternelle, comme si elle voulait jauger 
la tâche à accomplir pour rendre pleinement mes fesses écarlates... 
L'orage allait s'abattre sur ma lune offerte à la colère maternelle...

Puis, Maman entreprit de me réchauffer le bas du dos, avec l'application maximale d'une mère déterminée, tenant à donner une fessée vraiment exemplaire...
Je suppliais sans forcer la voix, bien conscient que mes soeurs écoutaient depuis leur chambre... Maman, elle, se mit à alterner des séries de claques qui mettaient mon bas du dos en ébullition, marquant des pauses fréquentes, avant de repartir de plus belle. Comme pour reposer son bras, tout en faisant passer à nouveau ses messages : "Ah, tu l'as bien cherchée, ma fille, cette fessée. Tiens, tiens et tiens !"
Ou : "Et ne t'avise plus de mentir, si tu ne veux pas te retrouver sur mes genoux les fesses à l'air."
Ou : "Si tu ne sais pas tenir tes promesses, tu vois, tu le sens, Maman, elle, elle les tient... Et si c'est ta première fessée de l'année, crois-moi, ce ne sera pas la dernière, si tu continues comme ça !"
Maman me fessait de façon méthodique, comme si elle faisait une course de fond, le contraire d'un sprint, alternant les claques et les pauses où elle réitérait ses menaces, ses promesses, pour que la leçon entre à la fois par mes fesses et par mes oreilles... A l'évidence, Maman s'appliquait à rougir chaque centimètre carré de mon bas du dos, comme si elle se devait de donner une fessée d'anthologie, une tannée exemplaire...
Alors que j'avais tenté de minimiser, d'étouffer mes réactions, à mesure que mes fesses devenaient écarlates, et que la douleur amplifiait, je me lâchai et pleurai, criai même, suppliant Maman, même si je me doutais qu'Aline et Diane devaient ne pas en perdre une bribe.


La fessée était méthodique, comme si Maman s'appliquait, 
voulait vraiment que je m'en souvienne... J'avais un moment tenté 
de retenir mes pleurs, mes cris, pour ne pas que mes soeurs entendent
leur aînée piailler comme une gamine... 
Mais, la douleur devenant trop forte sur ma lune écarlate,
je me mis à crier, à supplier, en vain, 
ne faisant que repartir de plus belle la claquée maternelle...

Par trois fois, je crus que c'était fini, mais Maman repartit de plus belle après une courte pause. L'avant-dernière, je profitai de cette pause pour rouler et descendre, me retrouvant à genoux par terre, tentant de saisir mon pyja-short, et le remontant à mi-fesses.
Maman se mit à crier à son tour : "Oh, Christine, c'est quoi cette rébellion ? C'est moi qui décide quand c'est fini", et de me remonter sur ses cuisses, non sans rabaisser mon pyja-short. "Je vais t'apprendre, moi", ajouta-t-elle, prenant comme le temps de jauger la rougeur de mes fesses, avant de me déverser à grande vitesse une trentaine de claques encore plus fortes que les autres qui me firent crier.
La main maternelle s'arrêta à nouveau, je n'osai même plus tenter de bouger cette fois. J'étais comme épuisée, vaincue, sans plus aucune force. 

Maman en profita pour me donner encore deux douzaines de claques, plus espacées, plus précises, comme pour parachever son oeuvre... Tout en commentant son action, en m'en rappelant la raison et en menaçant de recommencer dès que je le mériterai...
J'étais vannée quand enfin Maman me relâcha, je restai de longs instants à genoux à me frotter les fesses, avant de me relever et plonger sur mon lit, sanglotant encore et encore...



Après une fausse fin, qui m'avait vue tenter de m'échapper,
et de me reculotter, Maman m'avait remise en position et déculottée
une dernière fois pour un final brûlant sur mes fesses écarlates...
Puis Maman m'avait enfin relâchée, sortant de ma chambre,
en refermant la porte derrière elle...
Je plongeai sur mon lit, tentant d'apaiser ma douleur en posant
ma main fraîche sur mon bas du dos incandescent...
A SUIVRE