Aline était partie chigner dans sa chambre, sachant bien qu'elle avait à se tenir à carreau et même à préparer ses fesses...
Je paradais comme une grande avec Maman
Rien ne semblait presser pour Maman, qui savait que ma soeur allait rester tranquille et que la menace d'une fessée imminente était du genre à ramener le calme comme par magie...
Maman attendait de savoir à quelle heure il allait falloir aller rechercher Diane à son goûter avant de s'occuper du cas de ma soeur.
J'en profitais pour essayer de me montrer digne de mon statut de grande. Je suis allée chercher des leçons que je savais et j'ai demandé à Maman de me les faire réciter. Tout allait bien et j'avais l'impression d'être en train de me mettre en valeur, bref de gagner des points en quelque sorte.
Le téléphone sonna. C'était la mère de la copine chez qui Diane était. Tout se passait bien et elle demandait si elle pouvait garder ma soeur à dîner. Ce ne serait pas tard et elle précisait qu'elle la ramènerait ensuite à la maison, évitant de déranger Maman. Elle accepta volontiers et raccrocha assez satisfaite d'avoir ainsi un peu plus de temps devant elle.
"On ne dînera que toutes les trois, Diane reste pour le repas chez sa copine", m'annonça Maman en me demandant d'aller ranger mes affaires et de redescendre mettre la table. Et de préciser : "Je vais m'occuper d'Aline en attendant..."
Mon petit coeur accéléra. Je montai vite fait, croisant Aline, qui descendait à l'appel de Maman en tirant une tête dépitée de trois kilomètres.
Dans ma tête, je jubilais à nouveau. Et comme j'étais seule à la maison en dehors de Maman et Aline, je me suis dit qu'il fallait absolument que j'arrive à assister à la scène qui s'annonçait...
La porte du salon avait été refermée par Aline, mais il y avait moyen de contourner la difficulté, si j'arrivais à me glisser dans la salle à manger attenante au salon et qui était séparée par une double porte à petits carreaux.
Il fallait que je fasse doucement, mais dans la discussion entre Aline et Maman, le ton montait...
Il n'y avait de la lumière que dans le salon et les volets fermés de la salle à manger garantissaient une pénombre relative. J'étais donc dans la position de pouvoir voir sans être vue. Je ne manquais pas une miette de la discussion. Et, comme je l'imaginais, Aline se retrouva au bout du sermon étalée sur les genoux maternels...
Quelques claques sur le short pour calmer Aline qui gigotait fort, et Maman s'attaqua à faire descendre cette ultime protection des fesses de ma soeurette...
Je pouvais voir sans être vue...
C'était trop beau. J'avais l'impression que je me vengeais de tas de moqueries de mes soeurs. Elle recevait une bonne fessée déculottée et cela me mettait en joie... J'étais juste un peu trop placé à droite pour bien voir ses fesses rougir.
Je tentai donc de me rapprocher de la porte vitrée de gauche à pas de loup. Oui, c'était mieux et j'étais aux premières loges. Sans le vouloir, inconsciemment, je rapprochais ma tête de la vitre pour mieux voir encore...
Je me régalais, c'est bête à dire, mais je me régalais. Au point d'en arriver à avoir le nez tout près de la vitre à un moment où Aline remuant sous les claques releva la tête...
Aline s'écria : "Maman, Christine nous regarde..."
Aline se mit à hurler : "Maman, Maman, Christine nous regarde... Là, dans la salle à manger, je l'ai vue..."
Maman arrêta son bras, et se leva précipitamment, laissant Aline à genoux. J'avais entrepris un repli rapide, mais je heurtai une chaise et trahis ma présence. Maman ouvrit la porte vitrée et me vit rampant vers la porte du couloir.
Je m'attendais à ce qu'elle crie. Elle était au contraire calme... "Christine, ce n'est pas la peine de te cacher. Viens ici. Si tu as tellement envie de voir ta soeur recevoir la fessée, eh bien assied toi sur la banquette."
J'étais apeurée, et j'obéis sans broncher, tout en tremblant...
Aline qui avait remonté son short se mit à protester : "Non, Maman, non, pas devant Christine".
Elle la fit taire. "Aline, allez, debout, je ne t'ai pas permis de te rhabiller. Je n'en ai pas fini avec toi..."
Et elle baissa d'un geste vif le short d'Aline, qui dévoila des fesses déjà bien rosies...
Aline n'avait pas le temps d'en dire plus que Maman la basculait à noveau en travers de ses genoux...
Elle lui baissa à nouveau short et culotte..
"Allez, reprenons où nous en étions, ma fille... Et puisque nous avons une spectatrice, elle va voir ce que j'appelle une bonne fessée..." Et clac, et clac, et clac, c'était reparti de plus belle...
J'assistais à la scène, très angoissée quand même...
Maman fessait comme elle le faisait parfois pour des punitions exemplaires en présence des unes ou des autres...
Mais, elle en profitait pour me lancer des piques qui ne me disaient rien qui vaille... "Alors, Christine, tu voulais voir la fessée de ta soeur... Pourtant, tu es bien placée pour savoir ce que c'est qu'une bonne fessée de ta maman... Cela ne fait pas si longtemps que tu étais à la place d'Aline, ma grande, non ? C'est à croire que cela te manque..."
La fessée d'Aline s'acheva par une dernière série de claques crépitantes qui la firent crier et supplier.
Voilà, ma chérie, cela t'apprendra à jouer les capricieuses et à faire des grimaces derrière le dos de ta mère...
En gros sanglots, Aline était descendue des cuisses maternelles et resta un instant à genoux en se frottant ses fesses écarlates. Puis, elle remonta pêle mêle culotte et short pour cacher sa lune rouge...
Elle se relevait et se dirigeait vers la porte pour remonter pleurer dans sa chambre quand Maman l'arrêta : "Attends, Aline".
Ma soeur apeurée sanglota en disant : "Non, non", comme si elle craignait un supplément.
Maman répliqua : "Non, c'est fini, Aline, pour ce qui te concerne..."
En disant cela, elle m'avait fixée droit dans les yeux, et je fis une mine stupéfaite... J'avais hélas compris...
Je fis une mine stupéfaite... mais j'avais compris !..
"Reste-là, Aline. Pendant que je m'occupe de ta soeur... Allez, Christine, viens ici..."
Je protestai : "Maman, non, j'ai été sage, moi. Non, je t'en prie".
Elle rétorqua : "Espionner la fessée de sa soeur, tu appelles ça être sage... Eh bien, il n'y a pas de raison qu'il n'y en ait qu'une qui profite du spectacle... Viens ici, Christine... Et vite !!!"
J'éclatai à mon tour en sanglots en implorant Maman, mais elle me menaça de m'en donner une autre devant Diane quand elle serait rentrée, si je n'obéissais pas immédiatement...
Aline avait presque séché ses larmes et restais là à trois pas de Maman, quand je me levai comme une automate et vins me laisser basculer en position...
"Ah, c'est bien, Christine. Tu sais qu'il faut obéir à sa maman. Alors, voyons donc la couleur de tes fesses", dit-elle d'un ton ironique en descendant ma culotte en bas de mes cuisses...
"Mais, elles sont encore toutes blanches, comme l'étaient celles d'Aline quand tu nous espionnais derrière la porte... Eh bien, il n'y aura pas de jalouses ce soir, et je vais te les rougir aussi." expliqua Maman en commençant à me claquer les fesses.
Je fermais les yeux pour ne pas voir le regard d'Aline
Aline avait le visage qui s'illuminait, prise encore de sanglots, tout en semblant ravie du spectacle.
"Alors, Christine, ce n'est plus pareil dans cette position, hein ? Ah, tu voulais voir la fessée de ta soeur, te voilà gâtée, comblée... Tu étais aux premières loges pour bien voir, et maintenant tu es à la meilleure place pour bien sentir ce que cela fait... Ah, je n'aurais jamais imaginé que cela te manquait à ce point... Tu as profité du spectacle, maintenant c'est au tour d'Aline. Il faut être équitable, tu vois..." commentait Maman en poursuivant sa mission claquante...
Ce n'était pas une fessée d'anthologie. Après la tannée reçue par Aline, son bras devait être fatigué. Mais, c'était surtout une fessée pour l'exemple, où les paroles comptaient autant que les claques. Une façon de faire passer la leçon à moi et à Aline. Et sûrement à Diane à qui tout serait certainement raconté.
Je fermais les yeux pour ne pas voir le regard de ma soeur fixé sur ma mappemonde rougissante. Mais, dans ma tête, me revenaient les images épiées de sa volée à elle. Sauf que, moi qui jubilais depuis le début de l'après-midi dans l'attente que ma soeur reçoive "sa" fessée, j'étais à mon tour, culotte baissée, la lune à l'air.
J'aurais dû me méfier, je m'en voulais, car une heure avant je jouais la grande. Et, à bien y réfléchir, je n'avais qu'à m'en prendre à moi-même. Cette fessée là n'était pas tombée du ciel pour rien. Je ne pouvais accuser personne. A trop vouloir en savoir et en voir, je me l'étais bien et amplement méritée "ma" fessée !