vendredi 23 juillet 2010

Aline marchait devant Maman : Je jubilais (Suite à surprise...)

Aline était partie chigner dans sa chambre, sachant bien qu'elle avait à se tenir à carreau et même à préparer ses fesses...

Je paradais comme une grande avec Maman


Rien ne semblait presser pour Maman, qui savait que ma soeur allait rester tranquille et que la menace d'une fessée imminente était du genre à ramener le calme comme par magie...
Maman attendait de savoir à quelle heure il allait falloir aller rechercher Diane à son goûter avant de s'occuper du cas de ma soeur.
J'en profitais pour essayer de me montrer digne de mon statut de grande. Je suis allée chercher des leçons que je savais et j'ai demandé à Maman de me les faire réciter. Tout allait bien et j'avais l'impression d'être en train de me mettre en valeur, bref de gagner des points en quelque sorte.
Le téléphone sonna. C'était la mère de la copine chez qui Diane était. Tout se passait bien et elle demandait si elle pouvait garder ma soeur à dîner. Ce ne serait pas tard et elle précisait qu'elle la ramènerait ensuite à la maison, évitant de déranger Maman. Elle accepta volontiers et raccrocha assez satisfaite d'avoir ainsi un peu plus de temps devant elle.
"On ne dînera que toutes les trois, Diane reste pour le repas chez sa copine", m'annonça Maman en me demandant d'aller ranger mes affaires et de redescendre mettre la table. Et de préciser : "Je vais m'occuper d'Aline en attendant..."
Mon petit coeur accéléra. Je montai vite fait, croisant Aline, qui descendait à l'appel de Maman en tirant une tête dépitée de trois kilomètres.
Dans ma tête, je jubilais à nouveau. Et comme j'étais seule à la maison en dehors de Maman et Aline, je me suis dit qu'il fallait absolument que j'arrive à assister à la scène qui s'annonçait...
La porte du salon avait été refermée par Aline, mais il y avait moyen de contourner la difficulté, si j'arrivais à me glisser dans la salle à manger attenante au salon et qui était séparée par une double porte à petits carreaux.
Il fallait que je fasse doucement, mais dans la discussion entre Aline et Maman, le ton montait...
Il n'y avait de la lumière que dans le salon et les volets fermés de la salle à manger garantissaient une pénombre relative. J'étais donc dans la position de pouvoir voir sans être vue. Je ne manquais pas une miette de la discussion. Et, comme je l'imaginais, Aline se retrouva au bout du sermon étalée sur les genoux maternels...
Quelques claques sur le short pour calmer Aline qui gigotait fort, et Maman s'attaqua à faire descendre cette ultime protection des fesses de ma soeurette...

Je pouvais voir sans être vue...


C'était trop beau. J'avais l'impression que je me vengeais de tas de moqueries de mes soeurs. Elle recevait une bonne fessée déculottée et cela me mettait en joie... J'étais juste un peu trop placé à droite pour bien voir ses fesses rougir.
Je tentai donc de me rapprocher de la porte vitrée de gauche à pas de loup. Oui, c'était mieux et j'étais aux premières loges. Sans le vouloir, inconsciemment, je rapprochais ma tête de la vitre pour mieux voir encore...
Je me régalais, c'est bête à dire, mais je me régalais. Au point d'en arriver à avoir le nez tout près de la vitre à un moment où Aline remuant sous les claques releva la tête...

Aline s'écria : "Maman, Christine nous regarde..."


Aline se mit à hurler : "Maman, Maman, Christine nous regarde... Là, dans la salle à manger, je l'ai vue..."
Maman arrêta son bras, et se leva précipitamment, laissant Aline à genoux. J'avais entrepris un repli rapide, mais je heurtai une chaise et trahis ma présence. Maman ouvrit la porte vitrée et me vit rampant vers la porte du couloir.
Je m'attendais à ce qu'elle crie. Elle était au contraire calme... "Christine, ce n'est pas la peine de te cacher. Viens ici. Si tu as tellement envie de voir ta soeur recevoir la fessée, eh bien assied toi sur la banquette."
J'étais apeurée, et j'obéis sans broncher, tout en tremblant...
Aline qui avait remonté son short se mit à protester : "Non, Maman, non, pas devant Christine".
Elle la fit taire. "Aline, allez, debout, je ne t'ai pas permis de te rhabiller. Je n'en ai pas fini avec toi..."
Et elle baissa d'un geste vif le short d'Aline, qui dévoila des fesses déjà bien rosies...
Aline n'avait pas le temps d'en dire plus que Maman la basculait à noveau en travers de ses genoux...
 
Elle lui baissa à nouveau short et culotte..


"Allez, reprenons où nous en étions, ma fille... Et puisque nous avons une spectatrice, elle va voir ce que j'appelle une bonne fessée..." Et clac, et clac, et clac, c'était reparti de plus belle...
J'assistais à la scène, très angoissée quand même...


Maman fessait comme elle le faisait parfois pour des punitions exemplaires en présence des unes ou des autres...
Mais, elle en profitait pour me lancer des piques qui ne me disaient rien qui vaille... "Alors, Christine, tu voulais voir la fessée de ta soeur... Pourtant, tu es bien placée pour savoir ce que c'est qu'une bonne fessée de ta maman... Cela ne fait pas si longtemps que tu étais à la place d'Aline, ma grande, non ? C'est à croire que cela te manque..."
La fessée d'Aline s'acheva par une dernière série de claques crépitantes qui la firent crier et supplier.
Voilà, ma chérie, cela t'apprendra à jouer les capricieuses et à faire des grimaces derrière le dos de ta mère... 
En gros sanglots, Aline était descendue des cuisses maternelles et resta un instant à genoux en se frottant ses fesses écarlates. Puis, elle remonta pêle mêle culotte et short pour cacher sa lune rouge...
Elle se relevait et se dirigeait vers la porte pour remonter pleurer dans sa chambre quand Maman l'arrêta : "Attends, Aline".
Ma soeur apeurée sanglota en disant : "Non, non", comme si elle craignait un supplément.
Maman répliqua : "Non, c'est fini, Aline, pour ce qui te concerne..."
En disant cela, elle m'avait fixée droit dans les yeux, et je fis une mine stupéfaite... J'avais hélas compris... 
 
Je fis une mine stupéfaite... mais j'avais compris !..

"Reste-là, Aline. Pendant que je m'occupe de ta soeur... Allez, Christine, viens ici..."
Je protestai : "Maman, non, j'ai été sage, moi. Non, je t'en prie".
Elle rétorqua : "Espionner la fessée de sa soeur, tu appelles ça être sage... Eh bien, il n'y a pas de raison qu'il n'y en ait qu'une qui profite du spectacle... Viens ici, Christine... Et vite !!!"
J'éclatai à mon tour en sanglots en implorant Maman, mais elle me menaça de m'en donner une autre devant Diane quand elle serait rentrée, si je n'obéissais pas immédiatement...
Aline avait presque séché ses larmes et restais là à trois pas de Maman, quand je me levai comme une automate et vins me laisser basculer en position...
"Ah, c'est bien, Christine. Tu sais qu'il faut obéir à sa maman. Alors, voyons donc la couleur de tes fesses", dit-elle d'un ton ironique en descendant ma culotte en bas de mes cuisses...
"Mais, elles sont encore toutes blanches, comme l'étaient celles d'Aline quand tu nous espionnais derrière la porte... Eh bien, il n'y aura pas de jalouses ce soir, et je vais te les rougir aussi." expliqua Maman en commençant à me claquer les fesses.

Je fermais les yeux pour ne pas voir le regard d'Aline


Aline avait le visage qui s'illuminait, prise encore de sanglots, tout en semblant ravie du spectacle.
"Alors, Christine, ce n'est plus pareil dans cette position, hein ? Ah, tu voulais voir la fessée de ta soeur, te voilà gâtée, comblée... Tu étais aux premières loges pour bien voir, et maintenant tu es à la meilleure place pour bien sentir ce que cela fait... Ah, je n'aurais jamais imaginé que cela te manquait à ce point... Tu as profité du spectacle, maintenant c'est au tour d'Aline. Il faut être équitable, tu vois..." commentait Maman en poursuivant sa mission claquante...
Ce n'était pas une fessée d'anthologie. Après la tannée reçue par Aline, son bras devait être fatigué. Mais, c'était surtout une fessée pour l'exemple, où les paroles comptaient autant que les claques. Une façon de faire passer la leçon à moi et à Aline. Et sûrement à Diane à qui tout serait certainement raconté.
Je fermais les yeux pour ne pas voir le regard de ma soeur fixé sur ma mappemonde rougissante. Mais, dans ma tête, me revenaient les images épiées de sa volée à elle. Sauf que, moi qui jubilais depuis le début de l'après-midi dans l'attente que ma soeur reçoive "sa" fessée, j'étais à mon tour, culotte baissée, la lune à l'air.

J'aurais dû me méfier, je m'en voulais, car une heure avant je jouais la grande. Et, à bien y réfléchir, je n'avais qu'à m'en prendre à moi-même. Cette fessée là n'était pas tombée du ciel pour rien. Je ne pouvais accuser personne. A trop vouloir en savoir et en voir, je me l'étais bien et amplement méritée "ma" fessée !

lundi 19 juillet 2010

Aline marchait devant Maman : Je jubilais intérieurement...

"Allez, avance, et gare à toi à la maison"


Ce n'est pas bien de se réjouir du malheur des autres. Je l'avoue. C'est même pas gentil du tout, et si elle avait pu lire dans mes pensées, Maman m'aurait sûrement grondée...
Mais, ce jour-là, c'est Aline, l'aînée de mes petites soeurs qui était en ligne de mire...
Nous étions parties faire des courses, elle, Maman et moi, pendant que Diane passait l'après-midi chez une copine qui organisait un goûter.
Aline aurait voulu y aller aussi, mais elle n'était pas invitée et en voulait d'ailleurs à sa cadette de n'avoir pas souhaité qu'elle l'accompagne.
Ma soeur était donc d'humeur bougonne et elle n'a pas arrêté de se distinguer durant les courses. Restant à la traine, changeant de rayons dans certains magasins, obligeant Maman à la chercher à deux ou trois reprises, Aline n'en faisait qu'à sa tête, ne comprenant pas que la patience de Maman a ses limites...
Il y eut plusieurs avertissements que ma soeur prit à la légère. Elle continuait à nous retarder et Maman, excédée, se fit plus directement menaçante : "C'est le dernier avertissement, Aline. Je ne veux plus rien avoir à te redire, sinon c'est de tes fesses que je vais m'occuper..."
Aline avait baissé la tête et nous suivait de plus près suite à cet avertissement.
Mais, se croyant à l'abri de nos regards, elle nous décochait dans le dos d'affreuses grimaces. Remarquant le regard amusé d'une passante que nous croisions, Maman se retourna brusquement et surprit Aline, langue tirée et en train de faire le singe avec ses mains.
"Et en plus, tu te moques de moi, Aline, mais tu cherches vraiment les ennuis. Eh, bien tu vas les trouver, ma fille... Ca va barder au retour à la maison...", lança Maman avec un ton sec et déterminé.
Aline ne riait plus du tout. Elle était au bord des larmes.
"Allez, passe devant, comme ça, tu ne pourras plus faire de grimaces. Il n'y a plus qu'à aller à la boulangerie et à rentrer. Tu connais le chemin, on te suit, Aline", lui ordonna Maman.
Consciente qu'il valait mieux ne pas discuter, Aline s'exécuta. Elle marchait trois pas devant nous, alors que Maman poursuivait sur sa lancée sermonnante : "Ah, vous m'en faites voir, les filles. Quand ce n'est pas l'une, c'est l'autre... Tu ne perds rien pour attendre, Aline... Je vais t'apprendre à te moquer de ta mère... Tu t'en souviendras, je te le dis..."
Maman martelait ses mots, et j'observais qu'elle serrait les poings, puis les desserrait en prononçant ses menaces, comme si sa main la démangeait déjà...

Je regardais Aline et j'étais comme fascinée
par son short blanc, imaginant la suite...




Aline avançait d'un pas régulier, pensant que si elle se tenait à carreau jusqu'à la maison, Maman changerait peut-être d'avis. Nous nous arrêtâmes juste à la boulangerie pour prendre deux baguettes. A l'employée qui nous connaissait bien et qui demandait de nos nouvelles, Maman répliqua : "Ah, ne m'en parlez pas. Il y en a toujours une pour se distinguer dans le mauvais sens. Aujourd'hui, c'est Aline qui file un mauvais coton et nous allons régler nos comptes à la maison..."
Le regard mi-amusé, mi-compatissant de la vendeuse m'en rappelait bien d'autres quand j'étais dans la situation inverse, mais cette fois il m'aurait fait presque rire...
A peine sorties du magasin, nous prîmes le chemin de la maison qui n'était plus qu'à trois rues de là. Aline marchait moins vite et trainait un peu les pieds.
Maman s'en aperçut évidemment et se fit ironique en me prenant à témoin : "Tiens, tiens, ta soeur ne semble guère pressée de rentrer... L'as-tu remarqué, Christine ?"
J'airais été à la place d'Aline, cela ne m'aurait pas faite rire du tout. Mais, là, je jubilais, vraiment. D'autant que Maman s'adressait à moi avec une sorte de complicité qui était rare, ayant plus l'habitude pour ma part d'être de l'autre côté de la scène...
Aline grommelait des petits mots plaintifs : "Maman, c'est pas drôle, snif, snif. M'man je ne recommencerai plus. Pardon".
Maman ne voulait rien entendre : "Il fallait réfléchir avant, Aline. Ce qui est dit est dit. Tu n'y couperas pas, ma fille. Vous savez très bien que je tiens mes promesses, n'est-ce pas Christine ?"
Cette réflexion là me plaisait moins, car elle me réintroduisait dans un rôle de fille sachant qu'elle pouvait recevoir la fessée et la recevait quand Maman la promettait...
En même temps, l'échange avait un intérêt puisqu'il montrait que Maman n'avait pas changé d'avis, et qu'après ces mots, elle ne pourrait plus en changer, sauf à se contredire devant deux de ses filles.
"Allez, Aline, avance. Nous retarder ne changera rien. Tu sais très bien ce qui t'attend. Tu préfères peut-être que j'aille rechercher Diane à son goûter avant que je m'occupe de toi. Si tu préfères attendre, c'est toi qui vois".
Maman avait fait mouche et Aline se remit à marcher normalement, tête baissée, le regard humide. J'étais juste derrière elle, et je n'arrivais pas à détacher mon regard de son short blanc, de ses jambes qui avançaient vers la fessée promise...
Par moments, comme par réflexe, sa main droite se plaçait derrière son dos, et j'avais l'impression qu'elle avait le dos et les cuisses parcourues de frissons, comme si elle avait la chair de poule...
Elle tourna au coin de notre rue. Il n'y avait plus que cinquante mètres à faire. Maman lança : "On arrive, Aline, on arrive..."  en faisant un geste de la main, paume ouverte, qui voulait bien dire ce qu'il voulait dire...
Aline qui l'avait vu en retournant la tête, éclata en sanglots et se mit à courir vers la maison pour cacher sa peine, son angoisse. Maman la laissa s'éloigner et faire la vingtaine de mètres qui restait à parcourir. Nous la vîmes s'engouffrer dans le jardin, puis filer à l'intérieur de la maison.
"Ah, elle peut pleurnicher, ça ne changera rien. Je n'admettrai jamais qu'on soit aussi désobéïssante puis insolente. Ca fait quelques jours qu'elle la cherchait, mais ce soir, elle m'a trouvée. Tu n'es pas d'accord, Christine ?", demanda Maman, comme si je pouvais avoir un avis, comme si mon avis comptait. J'en étais surprise et heureuse de jouer la grande.
J'ai bien évidemment répondu  : "Oh si, Maman, Aline a exagéré. C'est vrai. Alors, elle va être punie ?"
"Bien sûr, Christine, bien sûr", acquiesça Maman.
D'habitude très prudente sur le sujet, je me suis surpris à lâcher un : "Alors, elle peut préparer ses fesses", et j'en rougis sur le champ. Comme apeuré d'avoir osé ce commentaire, là où mes soeurs, dans la situation inverse se seraient gaussées et moquées de moi à l'avance.
"Je vois que as tout compris, Christine. C'est vrai que tu es bien placée pour savoir ce qui se passe en pareille situation..." le commentaire maternel me ramena à de mauvais souvenirs, mais j'essayai de n'y pas trop prêter attention. J'imaginais déjà Maman attrapant Aline et baissant son short blanc. Ce n'est pas gentil de se réjouir du malheur des autres, mais là, franchement, j'avais tant de moqueries de sa part à faire passer, que j'avais l'impression d'entendre déjà la main de Maman lui claquer les fesses encore et encore... 

A SUIVRE...

jeudi 15 juillet 2010

Moments cruciaux : comme un frisson et une résignation

 
Une sensation qui, comme la culotte, colle à la peau... 



Bien sûr, l'image montre deux adultes, mais je ne peux la revoir sans ressentir comme un frisson, sans m'imaginer dans la situation.
Celle d'une fessée sur canapé, si j'ose dire. Donnée donc dans le salon, dans un environnement moins intime que la chambre où j'avais l'habitude d'être expédiée pour "attendre que Maman monte"...
Ce qui voulait tout dire, et que mes soeurs aussi comprenaient !
Fessée dans le salon suppose donc un motif moins ordinaire, une nécessité de marquer la punition comme exemplaire...

Et j'imagine le sermon, la discussion mère-fille à propos de la faute faite, avouée ou découverte, qui justifie, aux yeux de Maman, une nouvelle "bonne fessée"...
Réquisitoire maternel, plaidoirie pour ma défense, cela ressemblerait à un tribunal, si le juge n'était pas la procureure elle-même, si Maman n'avait déjà pas la sentence en tête...
Alors, quand les derniers arguments ont été balayés d'un revers de main, et que la tension monte d'un cran dans l'imminence de la sanction, les gestes suivants, les paroles qui me demandent de venir en travers des genoux de Maman sont presque mécaniques, mais avec une peur, une angoisse qui est toujours forte, poignante.
Ne pas se sauver, avancer à contre-coeur comme si cela était un signe de bonne volonté, supplier encore, avant de se laisser happer et basculer, étendre sur les cuisses maternelles, sont les étapes premières d'une punition hélas si souvent connue...

A ce moment là, il n'y avait plus d'espoir, mon sort était scellé, j'étais en position et j'allais recevoir cette fessée tant redoutée. L'ultime rêve qui me venait, l'hypothèse improbable à laquelle je m'accrochais, n'était plus que celle d'une sorte de clémence miracle, qui aurait fait que Maman ne me déculotte pas...
Si, souvent, je tentais en l'agrippant de la main, de retenir le dernier rempart protégeant ma lune, c'était une façon d'avouer ma crainte et je crois que cela ne faisait qu'accentuer la volonté maternelle de dégager la cible...
Donc, parfois, peut-être en des moments particuliers, où quand j'avais conscience que la fessée était inévitable, je ne tentais rien, d'autant que le bras gauche maternel bloquait mon dos et faisait écran à mes tentatives de passer un bras.
J'étais comme dans un état second, reposant en cette position, avant de futures ruades et gigotades quand ma lune rougirait.
Je fermais les yeux, fataliste et résignée, croyant à chaque seconde de plus qui passait que le miracle était encore possible. Maman prenait son temps pour dégager ma robe où le haut que je portais. Il ne restait plus que la culotte bien couvrante en place.
En moi, une petite voix disait : "Mon dieu, non, non... Faites qu'elle ne baisse pas ma culotte" !
Et puis, hélas, venait ce moment que la photo fige... D'une ou de deux mains, elle faisait glisser le dernier rempart. C'était une sensation folle, qui ressemblait presque à une caresse quand l'étoffe descendait en dévoilant mes rondeurs jumelles. Ma lune frissonnait et semblait respirer de ne plus être cachée. La sensation de l'air sur l'épiderme faisait monter en moi un sentiment de honte, de pudeur meurtrie. Il y avait quelques secondes qui semblaient longues, longues, puis Maman rajustait ma position et les premières claques pouvaient tomber... La fessée venait, ma fessée, méritée sûrement, mais à cet instant où je sentais mes fesses à l'air, ma peur, mon espoir de miracle ne pouvaient que se transformer en résignation, le seul espoir étant que l'on en finisse enfin, que je puisse me rhabiller, même si cela se ferait sur une mappemonde écarlate...

lundi 12 juillet 2010

Souvenirs cuisants : les photos de vacances

 L'autre soir, Aline a mis le nez dans le tiroir où Maman range les photos. Il y a des albums à thèmes sur chacune d'entre nous ou sur des événements familiaux. Et aussi quelques pochettes non encore classées.
Aline est ainsi tombée sur les photos de l'été dernier. Celles de la semaine que nous avions passée avec Tata Jacqueline et Maman dans une petite maison de la côte atlantique.
"Tiens, Maman, regarde, c'est moi sur la balançoire Je peux la prendre pour la mettre dans ma chambre ?" demanda ma soeur.
Diane s'en mêla et les petites examinèrent la trentaine de clichés de cette pochette. Maman se joint à elles pour regarder aussi, alors que j'étais attablée au bureau en train de finir une page de devoirs de vacances.

 Aline était contente de retrouver ce cliché



"Tu les regarderas quand tu auras fini", avait répondu Maman quand j'avais voulu les regarder à mon tour. Les souvenirs remontaient.
"Oh, tu en fais une tête, Maman sur cette photo avec Tata", dit Diane. "C'est que tu jouais avec l'appareil, Diane, et je n'aime pas être prise en photo à l'improviste."

Maman et Tata surprises par Diane

L'examen des clichés continuait. Aline me montra de loin la suivante : "Eh, regarde, Christine, tu faisais l'acrobate. Tu te souviens ?" L'image prise dans le jardin me fit sourire. Oui, c'était un bon moment, mais la réflexion de Maman me fit grimacer.
"Oui, mais, grimper aux arbres et se rouler dans l'herbe avec un short blanc, ce n'était pas une bonne idée..."
Je n'ai pas relevé, espérant qu'elle n'allait pas aller plus loin. Elle reprit la photo avant de la passer à Diane, en ajoutant : "C'était quand même un short de marque et c'est dommage que tu n'aies pas pu le remettre après... Tu te souviens, Christine ?"

Je jouais l'acrobate dans les arbres 


Je plongeai la tête dans ma page de devoirs, ne souhaitant pas répondre, car j'avais compris l'allusion.  En jouant l'acrobate de l'objectif de Tata, j'avais chuté dans l'herbe fraiche et mon short était tout vert sur le côté. Je n'avais pas eu mal, mais les taches étaient très visibles. "Va te changer et mets ton short dans le lavabo à tremper avec un peu de savon, ça partira mieux", m'avait conseillé Tata, alors que Maman était partie faire des courses.
Allant changer de short je me suis rendue compte que j'avais aussi de grosses taches devant. Des taches d'encre, car j'avais gardé un feutre dans la poche et il s'était cassé de par mes acrobaties.
Sachant que les taches de feutre étaient indélébiles, j'ai préféré cacher le short sale sous l'armoire, en espérant que cela ne se remarque pas. 
Ce n'est que le lendemain en faisant un peu de ménage que Maman a découvert le pot aux roses. Avec les conséquences que chacun peut deviner aisément...
Je n'avais pas répondu à l'interrogation maternelle à propos de la photo et j'imaginais que cela allait en rester là. Mais, Diane récupérant le cliché avait la puce à l'oreille et elle montra qu'elle avait de la mémoire...
"Ah, oui, c'est le short que Christine avait taché, hein, M'man ?", demanda-t-elle.
Maman sourit : "Oui, Diane, c'est celui-là, je vois que tu as une bonne mémoire. Je me demande bien pourquoi donc... Et de quoi te souviens-tu, ma chérie ?"
J'avais le coeur qui battait, et j'aurais voulu mettre fin à cette conversation, mais c'était trop tard... Diane était trop heureuse de pouvoir faire étalage de sa mémoire... "Oui, je me rappelle, même que Christine avait caché son short. Et même qu'elle a eu la fessée, Christine".
Je chignai : "Maman, dis lui de se taire". Maman rétorqua : "Pourquoi donc, Christine, n'est-ce pas la vérité ? Aurais-tu oublié tes bêtises et ce qu'elles t'ont valu ? J'espère que non..."
Je fus obligée d'acquiescer : "Si, Maman, si, je me souviens, mais ce n'est pas la peine d'en reparler. C'était l'année dernière."
Maman ironisa : "Mais, Christine, c'est très bien que chacun se rappelle ce qui arrive quand on fait une telle bêtise. Et tu l'avais bien mérité cette bonne fessée que je t'ai donnée. Je m'en souviens très bien, moi aussi... C'était dans le petit salon de la location devant Tata Jacqueline, après le déjeuner, alors que les petites se reposaient dans leur chambre... Oui, c'était une bonne déculottée qui t'a calmée pour le reste de la semaine..."


Un an après, c'est comme si je revivais la scène


Diane et Aline ont un large sourire aux lèvres en entendant Maman ré-évoquer ce souvenir cuisant... J'ai envie d'aller déchirer la photo qui fera ressortir cet épisode à chaque fois que nous la regarderons.
Un an après, c'est comme si je retournais sur les genoux de Maman. Je sentirais presque ses mains baisser ma culotte et ma lune rougir. Sûr que mes soeurs, elles se rappellent des bruits qui devaient résonner dans la petite maison aux murs fins.
Quel est l'idiot qui a inventé les appareils photos ? Je me sens toute drôle, j'ai honte.
Maman clôt la séance en demandant à mes soeurs de ranger les photos et de venir l'aider à mettre la table pendant que je finis mon devoir.
Elle ne peut s'empêcher de rajouter une allusion qui me fait rougir : "Allez, Christine, finis donc ta page d'exercices. Je ne voudrais pas avoir à sévir à nouveau... Tu vois ce que je veux dire, n'est-ce pas ?"
Je grogne : "Oui, Maman, oui. J'ai presque fini..."
Et elle de conclure avant d'aller dans la cuisine : "C'est bien ma chérie, je suis contente que tu fasses ton travail. C'est juste dommage que je doive te le rappeler à ma manière bien souvent. Tu vois, tu te souviens bien de la fessée que tu as reçue pour le short taché et caché. Et pourtant, tu m'en as fait bien d'autres des bêtises depuis. Mais, je ne céderai pas, tu le sais. Alors, relis bien tes exercices, on les corrigera ensemble après le dîner... Tu as intérêt à ce que ce soit bon, sinon, ma chérie, tu peux préparer tes fesses..." 

mardi 6 juillet 2010

Moments cruciaux : Bascule et courant d'air...

L'angoisse et les gestes réflexes...


Le sermon s'est achevé. Je n'ai plus d'argument et je sais que la détermination maternelle est sans équivoque, que rien ne l'arêtera.
Maman a reculé sa chaise au milieu de la chambre et s'y est assise. "Allez, viens ici, Christine, qu'on en finisse", dit-elle en tapotant ses cuisses pour m'inviter à y plonger...
J'aurais envie de fuir, mais je suis coincée entre le bureaue et le mur, ma seule issue est d'avancer, de passer à sa portée.
"Dépêche toi, Christine, ne m'énerve pas davantage... Tu sais très bien ce qui t'attend..."
Le regard noir de Maman se plante dans mes yeux. J'essaie de prendre une mine implorante... J'ai peur, je n'ai pas envie de m'approcher, je ne veux pas recevoir la fessée ...
Si je me voyais dans une glace, je constaterais combien j'ai des gestes réflexes de défense et de timidité... Je me tortille devant Maman, j'ai les pieds qui se croisent comme une gamine intimidée. J'ai les mains qui s'accrochent à ma jupe et se referment nerveusement comme si je voulais me protéger...
Et puis, alors que je fais timidement un demi-pas vers elle, Maman étend son bras, me prend le poignet alors que j'esquisse un geste de recul : "CHRISTI-I-INE !", dit Maman en élevant la voix, ce qui suffit à m'enlever toute idée de résistance. Et je me laisse attirer à sa droite, puis basculer en travers de ses genoux...

La jupe qui remonte fait un appel d'air


J'ai posé les mains par terre comme pour essayer de me relever, mais la main gauche de Maman appuie sur mon dos et maintient la position.  
"Non, Maman, non, pas la fessée, promis, je travaillerai mieux, s'il te plait, pas la fessée". Mes supplications n'ont rien d'original, mais elles sortent de ma bouche avec force, comme si l'imminence de la tannée promise me redonnait de la voix...
"Arrête tes jérémiades, Christine. Je t'ai assez prévenue. Tu n'as que ce que tu mérites... Et j'espère bien que tu vas mieux travailler en te souvenant de la bonne fessée que tu vas recevoir, ma fille". La réponse de Maman a le mérite de la logique, du respect de la promesse tenue. Je sais que je n'ai plus qu'à préparer mes fesses et à bientôt verser des larmes sur mon pauvre sort...
J'ai la tête qui se tourne vers la porte de la chambre qui n'est pas entièrement fermée. Je sais mes soeurs dans la pièce d'à côté. Je comprends qu'elles vont tout entendre de la punition de leur ainée et que cela nourrira leurs moqueries...
Ce détail me fait arrêter mes supplications, je ferme ma bouche et me pince les lèvres. Je voudrais que ma fessée soit silencieuse, mais je sais qu'elle ne le sera pas. Mais pas du tout !
Dans ce moment de calme revenu, je sens la main maternelle qui soulève ma jupe plissée pour la rabattre sur mon dos. Je ressens comme un courant d'air qui effleure mes cuisses dénudées. Comme un air frais, comme une petite brise là où va s'abattre l'orage. J'en frissonne...
Cela signe le début des ultimes préparatifs, le dégagement de la cible. Nous serions seules dans la maison, je crierais : "Non Maman, non, pas déculottée", car je sais bien que la main de Maman s'apprête maintenant à faire glisser le dernier rempart qui protège ma lune vers le bas de mes cuisses...
Mais, je ne fais que pousser un gémissement, sachant que Maman ne s'arrêtera pas, et que je ne veux surtout pas qu'elle réponde à la cantonade : "Oh que si, Christine, que je vais la baisser ta culotte, pour te flanquer cette volée que tu mérites".
L'angoisse et la peur me font à nouveau frissonner lorsque la culotte glisse et dégage mes rondeurs jumelles, tremblantes et encore blanches. Au moment où Maman rajuste et peaufine la position avant de lever son bras pour les premières claques, il y a encore cette sensation de courant d'air sur mon épiderme postérieur dénudé... C'est un moment étrange, l'ultime instant avant l'averse... La fessée peut tomber et le bruit des claques emplir à nouveau la maison !