samedi 7 mai 2016

Chronique d'un redoublement : 102. Une deuxième application terriblement efficace...

SUITE 101 

"Allez, on va reprendre tout à zéro. (...) Ce que tu as reçu tout à l'heure compte pour du beurre. (...) Tu vas l'avoir, cette bonne fessée que tu as méritée, Christine..."
Les derniers mots de Maman avaient achevé de me mettre le moral à zéro... Je comprenais bien que, quoi que je dise, cela se retournerait contre moi, qu'il n'y avait plus qu'à subir la colère maternelle, que mes fesses allaient se prendre une tannée des grands jours, et qu'il valait même mieux ne pas souhaiter d'interruption, puisque l'arrivée de la voisine que j'avais ressenti sur le coup comme providentiel, se soldait finalement par une remise à zéro des compteurs, si j'ose dire...
Cela n'était donc en rien une pause salutaire, puisque cela avait d'abord attiré mes soeurs, trop contentes de me voir les fesses à l'air sur les genoux maternels, cela avait ensuite mis la voisine au courant de ce qui m'arrivait jusqu'au détail de ma déculottée, et que maintenant Maman ayant la main reposée et mes fesses ayant perdu de leur rougeur, je me retrouvais en position de recevoir comme une nouvelle fessée...


Maman m'avait remise en position, dégageant ma lune,
et constatant combien mes fesses avaient déjà pâli...
Son bras aussi était reposé, et cela ne faisait qu'accroître
sa volonté de me corriger de façon exemplaire...  

Et puis, je me sentais si idiote d'avoir pris cette nouvelle colle en me moquant de celles qui se moquaient de mes fessées, comme si je n'avais pas pu me retenir, alors que c'était là le pire scénario, et que s'il y avait bien une chose dont je savais qu'elle me vaudrait une fessée, c'était bien une colle, et qui plus est en cours d'anglais...
Cette certitude de l'inéluctabilité de la fessée à venir m'amenait là, pour une fois, à devenir comme fataliste et à ne plus rien dire en attendant que les choses se passent, que la fessée ne tombe, comme une évidence...
Maman m'avait parfaitement repositionnée, prenant conscience de son côté de la nécessité de donner une fessée exemplaire, persuadée de bien faire, forte de son expérience qui la faisait penser que c'était là la seule méthode qui marche, la plus efficace pour ramener dans le droit chemin son ainée...
Je serrai les dents, et fermai les yeux quand je sentis qu'elle levait son bras pour donner la première claque. Je gémis quand elle tomba, me retenant de crier, alors qu'une salve de nouvelles claques s'abattit méthodiquement sur ma lune sans protection...
Je tentai encore de contenir mes réactions, mais la fessée ravivait la douleur sur mon épiderme déjà sensibilisé par la première dégelée d'avant l'arrivée de la voisine...
"Eh bien, voilà des fesses qui reprennent leurs bonnes couleurs", commenta Maman, avec un brin d'ironie... 
J'éclatai en sanglots, ressentant les effets de ce réchauffement, qui n'en rendait les claques que plus douloureuses. "Aïe, Maman, aïe, ouille" fis-je avec des petits cris que je ne pouvais plus retenir totalement...


   

Tombant sur un épiderme déjà récemment irrité,
les claques maternelles devinrent vite insupportables, 
et j'éclatai en sanglots, mes fesses reprenant très vite
leur couleur écarlate... 

"Oui, ça fait mal, Christine, la fessée... C'est fait pour cela, tu le sais bien... Tiens, tiens, tiens, et tiens... C'est pour t'enlever l'envie de recommencer, ma fille... Tiens, tiens, tiens... Pour que tu saches bien ce qui t'attend si tu recommences... Tiens, tiens, tiens..." lança Maman, martelant les mots, comme elle assénait les claques avec une force et une régularité impressionnantes...
Je commençais à perdre le contrôle de mes réactions. La fessée me faisait en effet mal comme rarement, en tombant sur une peau déjà sensible... Elle était également appliquée avec cette détermination, cette sorte de calme et de science, pourrait-on dire, que déployait Maman lors des grandes occasions, quand il fallait que la fessée soit mémorable...
Et cela durait, la douleur devenant de plus en plus vive, profonde dans ma chair, sur cette lune qui devenait brasier...
Je gigotai un moment, incapable de me retenir, tentant de me cabrer, mais vite re-bloquée par Maman, qui haussa le ton : "Arrête de gigoter, Christine. Tu sais que je n'aime pas ça", des mots qu'elle accompagna de cinq ou six claques en rafale, en plein milieu de mes fesses, qui me firent crier très fort.
Je tentai alors de passer de la force à la persuasion douce : "Oui, Maman, j'arrête... Mais, arrête aussi... Je ne recommencerai plus... Je te demande pardon, aïe, ouille, promis, j'ai compris, j'ai compris..."
Maman fit une pause, prit deux longues respirations. Je ne tentai pas de descendre de ses genoux, je savais bien qu'elle n'avait pas encore fini, même si j'avais l'impression d'avoir un volcan en bas du dos...
Elle se lança dans un sermon supplémentaire, levant les yeux au ciel, puis parlant devant ma lune écarlate : "Ah, Christine, je voudrais bien croire que tu as compris, et j'espère que cette bonne fessée va t'y aider... Mais, ce ne sont pas des paroles que je veux, mais des actes... A ton âge, tu devrais pourtant avoir plus de plomb dans la cervelle... Mais non, Mademoiselle bavarde encore comme une gamine, récolte encore des heures de colle des mêmes profs, à croire que tu cherches les ennuis, Christine... Mais, ce n'est pas moi qui céderai, Christine, et tu auras la fessée autant de fois qu'il le faudra, crois-moi..."


Levant les yeux au ciel, Maman se lança dans un sermon supplémentaire,
me faisant bien comprendre qu'elle ne céderait jamais,
et que je pouvais être sûre que je recevrais la fessée
autant de fois que je le mériterais... 

Je frissonnais en écoutant ces menaces, bien consciente qu'elles m'annonçaient un futur agité, chaud et coloré pour mes fesses...
Je suppliai doucement, affirmant avoir compris, promettant encore et encore de ne plus recommencer, et me laissant aller à pleurer à chaudes larmes...
Maman avait reposé son bras quelques longs instants, puis se redressa et resserra mon étreinte. Je savais que c'était l'instant de l'orage final. Je criai : "Non, Maman, non" !
Elle rétorqua : "Oh que si, Christine, la fessée continue... Je vais finir de rougir ces fesses comme elles le méritent... Tu savais bien quand tu as été collée, Christine, que tu recevrais encore une bonne fessée... Maman tient ses promesses et j'espère que tu t'en souviendras longtemps, ma fille... Tiens, tiens, et tiens... La voilà ta fessée, Christine, celle que tu attendais, tiens, tiens, tiens, et que tu as bien méritée, tiens, tiens, tiens, tiens et tiens !"
La tannée était éclatante, chaque claque semblant résonner dans toute la maison...
Je criai sans retenue, suppliant à haute voix, promettant tout et n'importe quoi, implorant Maman, sans même plus penser aux deux portes grandes ouvertes, qui faisaient profiter mes soeurs de la bande son de la fessée de leur aînée...
Sûr qu'elles n'en loupaient pas une miette et auraient de quoi se moquer en douce, mais je ne pouvais faire autrement tant la cuisson se prolongeait...




La tannée était éprouvante. Je ne retins plus mes cris. 
Je pleurais et suppliais, ne pensant même plus aux deux portes ouvertes,
et à mes soeurs qui devaient tout entendre...
Je chialais et implorais comme une gamine, promettant monts et merveilles... 

Je tentai même de m'échapper, donnant un moment une ruade désespérée. Mais, Maman réagit dans l'instant, me bloquant à nouveau et rajoutant une douzaine de claques terribles... Cela me fit cesser toute velléité de réaction. 
Maman avait comme toujours le denier mot, j'étais vaincue, sans force, lessivée, vannée, et le bas du dos écarlate et tanné version majuscule. Me voyant "calmée" pour ainsi dire, Maman paracheva son "oeuvre" par quelques claques plus modérées, avant quatre dernières bien appuyées et centrées, comme si elle appliquait un tampon "cuit à pont", me laissant tomber de ses genoux, épuisée, presque inerte, et le visage ravagé de larmes, à l'issue de cette fessée ô combien magistrale...
Par réflexe d'attachement, comme une volonté de me faire pardonner, je me penchai vers Maman, en sanglotant. Elle me serra dans ses bras un instant, avec un geste tendre, commentant : "Ah, Christine, quand arrêteras-tu de te conduire comme une gamine ? Tu l'avais bien méritée cette fessée... Maintenant, tu pleures, mais c'était avant qu'il fallait réfléchir..."


Maman me serra un instant dans ses bras,
me faisant comprendre qu'une fois la fessée donnée, la faute était pardonnée,
et qu'il ne tenait qu'à moi de ne plus en mériter... 
Sinon...  Sinon je savais ce qui m'attendait...

Je pleurai de plus belle, prolongeant l'étreinte de quelques secondes, puis Maman me relâcha, et  puis se releva pour quitter ma chambre, en disant : "Allez, c'est fini, et que cela te serve de leçon...Relève toi et rhabille toi, Christine. Cache-moi donc ces fesses bien rouges, à moins que tu ne veuilles que je m'en occupe encore..."
La phrase me sortit de ma torpeur, et je me relevai, titubante, en voyant Maman sortir en fermant la porte derrière elle... En me retournant, je vis que la glace de mon armoire me renvoyait l'image d'une lune écarlate et pleinement rougie, à croire que, comme en peinture, la deuxième couche rend mieux que la première...




Ma lune était pleinement rougie... Je la cachai vite,
n'ayant nulle envie que Maman s'en "occupe" encore...


A SUIVRE