jeudi 27 février 2020

Chronique d'un redoublement : 151. Quand la tentation de mentir à Diane se retourne contre Christine

SUITE 150

Epuisée, j'étais. Epuisée réellement au sortir de cette fessée magistrale. Comme si j'avais fait une course de fond. Car, si la tannée maternelle avait été énergique, la subir était également une épreuve, en me cabrant à chaque claque, en tendant le dos avant la prochaine, en pleurant, en gémissant, en implorant le pardon. Même si j'avais au début retenu mes réactions en pensant à mes soeurs qui devaient tout entendre, je m'étais ensuite lâchée, débordée par la douleur, mais surtout par l'émotion...


 Epuisée, j'étais, par la tannée elle-même bien sûr, mais aussi,
et presque surtout par l'émotion provoquée par cette première fessée
de la classe de Quatrième... Maman avait donc tenu ses promesses...


Bien sûr, cette fessée avait été un modèle du genre, et j'avais bien ressenti la détermination de Maman, sa volonté de marquer le coup, comme de rattraper le temps perdu, de bien montrer qu'elle savait tenir ses promesses...

De même, en plus de l'intensité de cette fessée, elle me marquait surtout l'esprit, à l'image d'une sorte de nouveau chapitre... 
Si, depuis l'annonce du passage en Quatrième, Maman m'avait bien dit et répété que les mêmes fautes auraient les mêmes effets, chaque jour sans nouvelle fessée m'avait semblé comme une victoire, comme un espoir que j'y échappe définitivement...
Et, donc, cette déculottée prenait dans ma tête des allures de défaite... La grande Christine que j'étais, et qui avait pu, malgré les promesses maternelles, rêver d'y échapper à jamais, venait hélas de recevoir sa "première fessée" de classe de Quatrième...  Et cette expression, je la vivais, en angoissant déjà, tant je me disais que si Maman parlait de "première" fessée, c'était bien parce qu'il y en aurait d'autres...


Petit à petit, je reprenais mon souffle, et retrouvais un semblant de calme. Il est vrai que, comme le disait parfois Maman, elle avait réussi à me "calmer" à sa manière.
Petit à petit, la sensation d'avoir comme deux petits radiateurs au bas du dos s'estompait. Assez vite même d'ailleurs. Il faut dire que, même magistrale et soigneusement appliquée par une mère très motivée, cette fessée n'était que la réplique d'autres tannées reçues, et s'avérait bien sûr moins marquante que l'épisode à rebondissements de mon imitation de signature maternelle...


C'était finalement mon refus de la recevoir, le fait que cela mettait fin à une période sans fessée plutôt longue, le fait que Maman appliquait donc ses menaces, que Quatrième ou pas, les mensonges éhontés, les manquements à la discipline scolaire, les zéros ou les heures de colle, se paieraient encore sur les genoux maternels, bref c'était tout cela, plus que la douleur elle-même, qui me marquait et qui me bouleversait vraiment.



Je regardai mes fesses bien rouges se reflétant dans la glace
de l'armoire de ma chambre. J'eus du mal à retenir des sanglots
devant ce constat coloré d'une fessée bien appliquée... 


Prenant conscience de ma position, allongée sur mon lit, recroquevillée en boule, la culotte encore baissée, je me relevai, pour me rhabiller correctement. Face à la grande glace de mon armoire, j'eus la tentation de constater les effets de ma fessée...
Je me retournai et regardai combien ma pauvre lune était colorée, rouge presque partout, du moins d'un rose intense, les effets de la claquée s'estompant de minute en minute. 

J'eus toutefois comme une remontée de larmes, sanglotant un instant, regrettant d'avoir imprimé dans ma tête cette vision de mes fesses dûment corrigées, ce geste me rappelant tant de fessées précédentes dont j'avais voulu constater l'effet...

Je me reculottai donc prestement, voulant ôter cette image de ma tête. Je tournai en rond, n'ayant pas envie de lire, ce qui m'aurait peut-être changé les idées. J'avais la gorge sèche, mais je ne voulais pas descendre boire un verre à la cuisine, afin de ne pas retomber sur Maman qui n'aurait pas manqué de refaire allusion à notre "discussion" d'un genre claquant...

Je préférai aller me servir un gobelet d'eau dans la salle de bains, que j'avalai presque d'un  trait. Mais, en sortant de ma chambre, j'attirai évidemment l'attention de mes petites soeurs qui, elles, lisaient sagement sur leur lit, trop contentes que la foudre maternelle ne se soit abattue que sur leur aînée...

D'ailleurs, Diane en profita pour pointer son nez à l'entrée de la salle de bains, avec un petit air faussement compatissant... "Ma pauvre Christine, dis donc, Maman t'a donné une sacrée fessée...", me glissa Diane, dont les yeux brillaient, comme si elle se retenait de ricaner...Je lisais dans son regard que ma soeur m'imaginait sur les genoux maternels, et qu'elle se faisait comme un film de la scène...


Diane me rejoint dans la salle de bain, en faisant semblant de compatir
à mon sort, mais surtout pour en savoir plus... 
Je voyais bien dans son regard qu'elle m'imaginait les fesses écarlates,
et allongée sur les genoux maternels... 

Je voulus donc la faire changer d'idées, lui clouer le bec... "Ca ne te regarde pas, Diane. Et c'était juste une fessée normale", répliquai-je, comme si je voulais banaliser l'épisode, comme si je jouais les dures à cuire... Même si je regrettai immédiatement d'avoir répondu du tac au tac à ma moqueuse de frangine...

Diane fit la moue, ne me croyant pas un instant, et répondant : "Pfff, tu dis ça, mais on a bien entendu que Maman avait baissé ta culotte, et que ça claquait fort sur tes fesses... Même que tu pleurais et criais pour qu'elle arrête..." Et d'ajouter même avec un petit sourire en coin :  "Je suis sûre que tu as encore les fesses toutes rouges..." 


Je n'allais pas, bien sûr, faire le plaisir à Diane de lui montrer mes fesses dont les couleurs s'estompaient. J'étais bien trop pudique pour faire ça... Mais je ressentais comme un besoin de vraiment minimiser à ses yeux ce qui venait de m'arriver


La réplique de Diane m'énervait, d'autant que, au fond, elle disait vrai bien sûr, mais j'aurais voulu qu'elle me croit moi, ce qui lui aurait donné moins de choses à raconter, comme je ne doutais pas qu'elle allait le faire auprès de ses copines et de qui voudrait l'entendre...


Diane ne me croyait visiblement pas, affirmant avec un large sourire
que je devais encore avoir les fesses bien rouges...
Je n'allais pas lui montrer bien sûr, et j'en rajoutai en niant, 
et en voulant lui faire croire que j'avais simulé
et crié juste pour que Maman s'arrête de me donner la fessée... 

Je cherchai donc à la faire taire, et continuai sur ma lancée, en niant l'évidence, et en fanfaronnant : "Puisque je te dis que j'ai même pas eu trop mal. J'ai l'habitude, tu sais. J'ai juste crié pour que Maman croit que j'avais très mal et pour qu'elle arrête... Et ça a marché..." 
Diane haussa les épaules, en rétorquant : "Je suis sûre que tu exagères, que c'est pas vrai. J'ai bien entendu : c'était une vraie grosse fessée". Mais, moi, sur ma lancée, j'en rajoutai une couche : "D'ailleurs, pff, je n'ai même plus mal, plus mal du tout. Puisque je te le dis, tu peux me croire" ! 

Que n'avais-je pas dit ? Depuis le coeur de la salle de bains, je n'avais pas entendu que Maman, ayant perçu que cela bavardait à l'étage, venait de monter l'escalier à pas de loup, et avait tendu l'oreille sans se montrer, pouvant ainsi capter l'essentiel de notre conversation... Et surtout la fin !


Quelle ne fut pas ma surprise de voir surgir Maman... l'oeil furax !
Elle était montée à pas de loup et avait surpris
toute notre conversation entre Diane et moi...
Je compris en un instant que j'étais mal... Très très mal... 


Et je faillis m'évanouir en voyant Maman surgir dans l'encadrement de la porte, derrière Diane, en disant : "Eh bien, j'en apprends de belles ici..."
Je restai pétrifiée, incapable de dire un mot... Et c'est Diane qui répondit : "On parlait juste, euh, de..." Mais Maman ne lui laissa pas finir sa phrase, attrapant ma soeur par l'oreille, et la grondant : "Va donc au lit, petite curieuse, je t'ai déjà dit que ce qui se passait entre ta grande soeur et moi ne te regardait pas. Si tu veux que je te rappelle ce que c'est qu'une bonne fessée, tu n'as qu'à continuer..." 

En prononçant ces mots, Maman claqua de façon retentissante, et par deux fois, le fond de pyjama de ma soeur qui s'enfuit en criant vers sa chambre...


Maman ré-expédia Diane dans sa chambre, en la tirant par l'oreille,
et lui assénant deux claques monumentales sur son fond de pyjama.
Diane ne demanda pas son reste, alors que Maman m'intimait l'ordre
d'aller l'attendre dans ma chambre... Je compris que je pouvais craindre le pire...  
 
Je me retrouvai face à Maman qui me fusillait du regard, les mains sur les hanches, et me lança : "Alors, comme ça, tu n'as pas eu trop mal ? Et tu t'en vantes, en plus !"

Je balbutiai : "Oh, non, Maman, non, je disais ça pour faire taire Diane. Mais, ce n'est pas vrai, promis, Maman. J'ai eu très mal, tu m'as donné une vraie grosse fessée, tu sais..." 

Maman se mit à arborer un demi-sourire : "C'est bien ce que je pensais, ma fille, mais il faut croire que non, puisque tu te vantes de n'avoir déjà plus mal... File donc dans ta chambre qu'on vérifie cela..."


Maman venait de dire qu'elle allait "vérifier" la couleur de mes fesses...
J'éclatai en sanglots, suppliant : "Non, non, non, pas encore... Pas la fessée" !

La phrase de Maman me fit paniquer, je venais de comprendre combien je m'étais mise dans de beaux draps, et j'éclatai en sanglots en suppliant : "Oh, non, Maman, tu ne veux pas... Pas encore... Oh, non, non, non !"
Maman répliqua : "Tu préfères peut-être, Christine, que je vérifie la couleur de tes fesses devant tes soeurs ? Alors, sinon, file dans ta chambre..."
Je ne demandai pas mon reste, et repartis dans ma chambre où je me mis à tourner en rond entre mon lit et la fenêtre...
Maman était allée éteindre la lumière de la chambre des petites. Et de leur dire, sur un ton énervé : "Dormez vite. Je ne veux rien entendre, sinon gare à vous".
Aline et Diane ne répondirent rien, conscientes que ce n'était pas le moment d'énerver Maman davantage...

A peine les petites couchées, Maman débarqua dans ma chambre, ne tirant qu'à moitié la porte derrière elle, me lançant : "Alors, ma fessée ne t'a même pas fait trop mal, comme tu viens de le dire à Diane ? On va bien voir si c'est vrai ou pas..."
Je suppliai : "Mais, non Maman, non, c'est pas vrai, j'ai eu très mal, tu sais bien..."
Maman me fit taire : "Arrête, Christine, j'ai bien entendu ce que tu as dit à ta soeur... Alors, ou bien c'est vrai et c'est que je ne t'ai pas assez rougi les fesses... Ou bien c'est faux, et alors c'est que tu n'as pas compris pourquoi je t'ai donné la fessée, puisque tu viens de mentir effrontément à ta soeur..."

Je restai comme scotchée devant le raisonnement sans faille de Maman... Evidemment, je ne savais pas quoi dire. Et je ne trouvai pour ma défense que de charger Diane en disant : "Mais, Maman, c'est Diane qui voulait tout savoir..."
Elle avait bien compris, mais ne changea pas d'idée : "Oui, Christine, je veux bien comprendre, et ta soeur ne perd rien pour attendre, mais ce n'est pas une raison de mentir à nouveau dès que tu viens de recevoir la fessée pour m'avoir menti..."

Le "ta soeur ne perd rien pour attendre" m'avait donné comme une bouffée d'oxygène, et j'imaginais que Diane allait se retrouver à son tour, bientôt, sur les genoux maternels...
Il n'en restait pas moins que, disant cela, Maman ne s'assit pas à sa place habituelle, au bord de mon lit, mais vint vers moi. Je reculai jusqu'à la fenêtre, où Maman me rejoint et me prit la main, avant de faire demi-tour et de me faire faire les quelques pas qui nous séparaient de mon lit... 


Maman vint me prendre par le poignet, pour me conduire près de mon lit,
où elle s'assit à l'endroit où elle m'avait donné la fessée une heure plus tôt...
Je croyais vivre un cauchemar, mais c'était bien une fessée qui m'attendait...

En d'autres circonstances, j'aurais résisté, j'aurais supplié, mais l'irruption de Maman et son raisonnement tellement évident me clouaient le bec, et je la laissai m'amener au bord du lit, où elle s'assit au même endroit que moins d'une heure plus tôt...

Je suppliais à voix volontairement douce, implorante : "Oh non Maman, non, j'ai eu vraiment mal, tu sais".
Elle était de son côté étrangement calme, et répondit : "On va bien voir, Christine, on va bien voir..." 
Puis, Maman, sans que je m'y oppose vraiment, me bascula en travers de ses genoux... Je sentis trop tard qu'elle s'attaquait immédiatement à mon pyja-short, qu'elle descendit à mi-cuisses... J'étais comme dans un mauvais rêve, comme si je regardais ce qui m'arrivait...
Et je me voyais pour la deuxième fois de la soirée, les fesses à l'air, offertes à la foudre maternelle...


A peine allongée en travers de ses genoux, Maman se mit à me déculotter,
trouvant mes fesses moins rouges qu'une heure auparavant... 
Même si elles avaient encore quelques couleurs, 
Maman avait bien l'intention d'en raviver l'éclat...

Maman me rééquilibra en travers de ses cuisses, jaugeant la couleur de la cible... "Mais, voilà des fesses moins rouges que tout à l'heure et redevenues en effet presque blanches, Christine... Tu avais sûrement raison... Elles n'ont peut-être pas été assez rougies... On va leur redonner des couleurs...."

Je suppliai, haussant le ton, me mettant à pleurer, comprenant que je n'y échapperais pas, mais implorant quand même : "Oh non, Maman, non, pas encore, ça suffit, non plus la fessée, plus la fessée..."

Maman continuait de regarder mes fesses, et répondit : "Mais, arrête donc de pleurer, je n'ai même pas commencé, Christine, voyons... Garde tes larmes, tu vas en avoir besoin... Je vais les réchauffer pour de bon cette fois tes fesses !"
Et Maman se remit à claquer mes fesses de façon plus sonore que forte. Je gigotai au fur et à mesure que la tannée réveillait les sensations de mon épiderme encore très sensible, lui qui avait déjà subi une bonne fessée...

"Alors, tu n'as même pas mal, Christine ? C'est ce que tu vas dire à tes soeurs demain ? La fessée de Maman, c'est de la rigolade, hein, ma fille ?" interrogea Maman qui avait intensifié la claquée, et recommençait à me faire très mal.


Visiblement vexée que j'ai pu faire croire à Diane que je criais pour jouer
la comédie, Maman s'appliqua à me colorer à nouveau les fesses...
Déjà bien claqué la première fois, mon bas du dos retrouva vite des couleurs, 
et chaque nouvelle claque me faisait très mal et crier pour de bon... 

"Oh, non Maman, arrête, ça fait trop mal", suppliai-je. Maman fit une pause, regardant comme mon bas du dos était redevenu écarlate, ce qui semblait la satisfaire... "Ah, voilà des fesses qui redeviennent bien rouges, Christine... Bon, maintenant tu ne diras plus à tes soeurs que la fessée de Maman ne fait pas trop mal... ?"  
Et Maman de se remettre à claquer méthodiquement mes fesses rougissantes...

Je pleurais en répondant : "Oui, Maman, ça fait mal, arrête, arrête. Oui, je dirai à Aline et à Diane, que tu m'as donné une grosse fessée déculottée, et que j'ai eu très mal. Pardon, Maman, pardon, je ne mentirai plus, promis..."

Cela sembla enfin satisfaire Maman qui me rajusta pour me flanquer une courte volée de claques très sonores, et que j'accompagnai en poussant de petits cris, que Maman commenta : "Je crois, Christine, qu'Aline et Diane auront compris à nous entendre que les fessées de leur grande soeur ne sont pas des amusements..."


La fessée maternelle n'était pas une petite fessée de rien, comme j'avais
voulu faire croire de la première à ma soeur...
Cette fois, je suppliais et implorais Maman, sans retenue,
même si assurément mes petites soeurs ne devaient pas en perdre une miette...

Maman acheva sa claquée par une ultime rafale d'une bonne douzaine de claques, vives et sonores, espacées l'une de l'autre, bien ciblées, qui me firent crier et, cette fois, pas de doute, ce n'était nullement feint, ni exagéré...
Je retombai des genoux maternels presque soulagée que cela finisse déjà. 
Maman visiblement avait voulu marquer le coup, remettre les pendules à l'heure, et montrer à son ainée que l'on ne se moquait pas des fessées maternelles, quitte à en payer le prix sur le champ...


Je retombai des genoux maternels, culotte encore à mi-cuisses,
et le bas du dos incandescent, et m'en voulant à mort
de m'être mise moi-même dans une pareille galère,
tout cela pour avoir voulu fanfaronner devant ma moqueuse de petite soeur...
Au final, j'avais doublement perdu...

Maman se releva, me laissant remonter mon pyja-short, puis m'ordonna de me coucher dare dare... J'obéis dans l'instant, ne voulant pas aggraver mon cas et je me glissai sous les draps de mon lit. Elle me borda comme quand j'étais petite et s'asseyant un instant au bord du lit, me souhaita bonne nuit. "Dors vite, Christine. J'espère que tu réfléchiras désormais avant de dire de gros mensonges... Sinon, tu as vu ce qui pouvait arriver aux menteuses... Même après une bonne fessée, on est pas à l'abri d'une nouvelle déculottée..."


Maman m'ordonna d'aller me coucher, ce que je fis vite fait,
n'étant pas en position de pouvoir la contrarier...

Maman me déposa un dernier baiser sur le front, en me serrant un instant  fort contre sa poitrine, puis ressortit en éteignant la lumière... Sous les draps, je posai la main sur mon bas du dos... Je le sentais bien sous ma paume et mes doigts, j'avais les fesses bien chaudes, et la peau était toute sensible, sûrement d'un rouge bien écarlate... 
J'eus la tentation d'aller voir ma lune à nouveau dans la glace, mais je craignais de me faire surprendre. Je fermai donc mes yeux, alors que Maman était redescendue vers la cuisine.

J'entendis que, dans la chambre des petites, ça chuchotait... Je tendis l'oreille, mais ne pus rien comprendre des messes basses que devaient faire Aline et Diane. J'avais de toute façon bien conscience que mes soeurs devaient parler de moi, et que j'avais surtout perdu une sacrée occasion de me taire au lieu de répondre aux questions de Diane.

Si je n'avais rien dit, je n'aurais pas retrouvé les genoux de Maman... Et si l'épisode de l'irruption maternelle ne s'était soldée, somme toute, que par une fessée appliquée, mais plutôt rapide, ce n'était pas moins la deuxième déculottée de la classe de Quatrième... La deuxième dans la même soirée... 

Je commençais en y pensant à craindre déjà et à imaginer ce que cela me vaudrait comme moqueries si cela sortait du cercle familial... De quoi alimenter mes cauchemars à l'issue de cette soirée à rebondissements...



En entendant mes soeurs papoter à voix basse, je ne doutais pas
que mes mésaventures me vaudraient bien des moqueries,
au moins dans l'univers familial...
Mais je craignais aussi que cet épisode à rebondissements, 
qui plus est au détriment d'une collégienne de Quatrième, 
risquait de me faire devenir la risée de certaines...
J'eus beaucoup de mal à m'endormir, me réveillant à plusieurs reprises,
en sursaut, comme si je sentais Maman me baisser à nouveau la culotte...
A SUIVRE