dimanche 27 août 2017

Chronique d'un redoublement : 118. Un bulletin plutôt positif qui n'évite pas des commentaires mitigés...

SUITE 117


Le bulletin du dernier trimestre arriva par le courrier du facteur, samedi en fin de matinée.
Les petites avaient eu déjà leur carnet de correspondance de l'école primaire, avec les décisions de passage, la veille. C'était excellent pour Diane, et passable pour Aline, mais avec quelques encouragements au final de son institutrice.
Diane avait été félicitée par Maman, et Aline invitée à poursuivre ses efforts, Maman annonçant que cela entrainerait des devoirs de vacances réguliers pour sa cadette. Mais, il n'y avait pas lieu à de grosses explications, ni de fessée dans l'air, comme lors de mon redoublement.
Mon bulletin à moi était le dernier élément de ce bilan annuel, et Maman ouvrit l'enveloppe, en fronçant les sourcils, disant à mi-voix qu'elle espérait qu'il n'y aurait pas de mauvaises surprises... Cela ne me rassurait guère, même si j'étais plutôt confiante.


Maman avait ouvert l'enveloppe contenant mon bulletin en fronçant
les sourcils. Même si j'étais confiante de par mon passage
en Quatrième, je n'étais pas totalement rassurée, 
regardant les genoux de Maman en priant intérieurement
pour ne pas m'y retrouver bientôt allongée... 

Et, effectivement, la tonalité était assez positive, en annonçant mon passage en Quatrième. Les profs de maths et de sciences naturelles s'étaient même fendues d'un commentaire encourageant, notant "une fin de trimestre studieuse" pour l'une, et "une progression sensible des résultats de Christine".
Seules les avis des profs de français et d'anglais détonnaient un peu. Le premier regrettait juste que "avec les dispositions qu'elle a en français, Christine, en redoublant, aurait pu être dans les meilleures. Dommage qu'elle n'ait pas toujours fait les efforts nécessaires".
Quant à ma bête noire de prof d'anglais, elle réitérait ses critiques : "Notes passables, malgré des facilités, Christine gâchant souvent ses chances, en étant bavarde ou indisciplinée".
Heureusement, l'avis final du conseil de classe était plus positif : "Admise en Quatrième, où Christine devra confirmer des progrès constatés dans la majorité des matières".
J'avoue que l'appréciation de la prof d'anglais m'aurait certainement valu une fessée si nous étions en cours d'année, histoire de m'inciter à me reprendre, mais là, avec une large majorité des clignotants au vert, Maman admit que j'avais "heureusement fait des efforts", et qu'elle consentait "à ne pas sévir" tout en me disant que "c'était limite, limite".
Mais, l'essentiel était pour moi que je préservais mes fesses d'une nouvelle démonstration maternelle et j'en étais ravie...
Voilà qui, à quatre jours, dont deux jours de cours de la fin de cette année de redoublement, me donnait l'impression de sortir d'un sacré tunnel... Cependant, même si je ne voyais guère ce qui pourrait arriver, je me disais dans ma petite tête qu'il valait mieux ne pas pavoiser trop vite...
De fait, le week-end se déroula sans anicroche, Maman étant plutôt satisfaite de la tonalité des derniers bulletins, qui étaient assez conformes à cette année, avec une Diane très à l'aise, une Aline moins douée naturellement, mais appliquée, et une Christine ayant des facilités manifestes, mais pas toujours l'envie de les mettre à profit, une Christine comprenant vite et ayant donc tendance à ne pas avoir besoin d'écouter tout le cours, quand il est si tentant de bavarder, voire de chahuter derrière le dos de la prof...
Trois passages, c'était comme si tout était dans l'ordre et Maman ne commenta guère en famille ou devant les proches, un résultat normal et attendu.
Tata Jacqueline, qui passa en fin d'après-midi de samedi, nous félicita toutes les trois, avec un bel enthousiasme, s'attirant toutefois une remarque maternelle : "N'exagère pas, Jacqueline, ce n'est pas un exploit de passer en classe supérieure... Ta chère Christine aurait pu avoir une bien meilleure moyenne, si elle avait voulu..."


Tata Jacqueline m'avait félicitée de mon passage, mais Maman modéra
son enthousiasme en soulignant que cela n'avait pas été sans mal...
Plus tard, en aparté, Tata m'avait taquinée gentiment en me disant
que ce résultat positif c'était "mieux aussi" pour mes petites fesses... 

Tata n'en rajouta pas, mais un peu plus tard, alors que l'on se trouvait un instant seules toutes les deux dans le salon, Tata me redit qu'elle était contente pour moi, précisant : "C'est quand même mieux que l'an dernier..." Je confirmai évidemment en acquiesçant, ce à quoi Tata ajouta avec un petit sourire : "C'est mieux aussi pour tes petites fesses... Ca va leur éviter de prendre des couleurs..."
L'humour de Tata ne me plut guère et je fis la grimace, ne pouvant intérieurement que reconnaître que ma tante disait pourtant vrai, me remémorant comment j'étais bien plus anxieuse, il y avait un an de cela... Et je ne pouvais m'empêcher de me rappeler ce que mon redoublement m'avait valu...
Le lendemain, nous allâmes en fin d'après-midi chez Mamie pour aller chercher un cageot de prunes qu'elle avait eu par un voisin. Mamie devait faire des confitures et Maman récupérer de quoi faire quelques bocaux.
L'ambiance était détendue et Mamie tint aussi à féliciter ses petites filles pour leurs résultats scolaires. Maman dut à nouveau commenter, expliquant qu'il n'y avait pas de souci pour Diane, et qu'Aline avait réussi à se maintenir dans la moyenne en faisant des efforts.
Mamie embraya : "Et notre grande alors ? Elle s'est bien remise à flot, et passe donc en Quatrième ?"
Maman acquiesça, non sans donner quelques précisions qui me firent à nouveau grimacer : "Heureusement encore que Christine passe en Quatrième. Bon, les résultats sont plutôt satisfaisants, mais elle aurait pu mieux faire encore... Mademoiselle a des facilités évidentes, mais ne les emploie pas toujours. Surtout dans certaines matières, où elle préfère bavarder ou chahuter... A croire qu'elle cherche les ennuis..."
Mamie n'insista pas, commentant avec une sage philosophie : "Tu sais, Christine s'assagira avec le temps, l'essentiel est qu'elle passe en classe supérieure, et que cette année de redoublement ait été moins problématique que la précédente".
Maman rétorqua : "Moins problématique, peut-être, mais cela n'a pas été sans conflit, Christine se distinguant en classe, pas toujours dans le bon sens, mais plutôt par son indiscipline... Heureusement que je veillais au grain pour lui faire comprendre les choses à ma manière... Oui, il a encore fallu cette année quelques bonnes fessées pour calmer Mademoiselle... Je m'en serais bien passée, mais il n'y a que cela qui fasse de l'effet chez Christine."
Je bouillais intérieurement en écoutant cette tirade maternelle, mais préférai ne rien répondre. Surtout pas. Et je coupai la conversation en demandant si je pouvais aller ramasser des fraises dans le jardin de Mamie. 


Mamie aussi m'avait complimentée, mais Maman avait calmé
son ardeur, en rappelant que pour en arriver là, il avait fallu 
qu'elle me donne encore quelques bonnes fessées déculottées, 
"seul moyen" selon elle de me faire entendre raison... 

Lundi matin, je retrouvai le collège pour les deux derniers jours de classe. De fait, d'ailleurs, cela n'allait être qu'un jour et demi, car pour des raisons de réunions syndicales de deux de nos profs, l'après-midi du mardi serait sans cours pour ma classe de Cinquième, ainsi que pour une des sections de Quatrième. Les élèves qui le souhaitaient pourraient rester chez eux au lieu de faire trois heures de permanence sans devoir à préparer. Maman m'avait d'ailleurs signé la permission de sortie sans difficulté, et de mon côté, cela ne me déplaisait pas d'être en vacances une demi-journée plus tôt que mes soeurs, et surtout de ne plus voir les moqueuses...
En les retrouvant dans la cour, lundi matin, après ce week-end de réception des bulletins, je lus sur le visage de Babette et Brigitte, ce sourire en coin que je n'aimais guère. J'eus droit à une question moqueuse : "Alors, Christine, tu as reçu ton bulletin ? Maman ne s'est pas fâchée, cette fois, dis ?" Même si je m'étais promis de ne pas rétorquer, je crus bon de répondre : "Bah, non, bien sûr, pfff. Je passe en Quatrième".
C'était une fois de plus maladroit, car cela voulait dire qu'à l'inverse, cela aurait craint pour moi. Les deux filles pouffèrent en disant : "Oh, c'est bien, Christine. Tu as de la chance, tu n'as pas eu de fessée cette fois-ci... Tu es rassurée, alors ? Maman ne va pas te baisser ta culotte... Mais, j'espère que tu seras sage pendant les vacances, sinon gare à toi, hi hi..."
Je haussai les épaules comme pour faire celle que les moqueries n'atteignaient pas, mais je l'avais mauvaise... Heureusement que rien ne m'était arrivé de fâcheux, ce qui me permettait de nier avec conviction, n'ayant cette fois rien à cacher... Mais, je voyais bien dans leurs regards qu'elles m'imaginaient lune à l'air sur les genoux maternels...


En niant avec force, j'avais convaincu Babette et Brigitte que rien
de fâcheux ne m'était arrivée suite à la réception de mon bulletin...
Mais, je lisais dans leurs yeux qu'elles imaginaient
une prochaine scène où Maman me baisserait ma culotte... 

C'est donc comme soulagée que j'entendis la sonnette invitant à rentrer en classe. Je n'avais évidemment pas envie de poursuivre la conversation avec les moqueuses, ni de voir leur manège pour répandre des rumeurs à mon encontre.
De toute façon, cette fois, cela sentait bien les grandes vacances toutes proches, et j'en étais bien contente...
Durant les cours de cette journée de lundi, dont le matin, ceux de maths puis de français, les profs nous remirent chacun les copies des contrôles et compositions faites pendant l'année, pour que nous les ramenions à la maison. Cela permettait notamment de baser des devoirs de vacances ou des révisions en les reprenant, comme Maman le faisait.
C'était anecdotique, puisque toutes ces copies avaient été au long de l'année ramenées à la maison, avant d'être signées des parents et rendues au prof.
Cela dit, ce n'était pas toujours avec fierté que l'on ramenait ces copies, car même vues en temps voulu, certaines rappelaient de mauvais souvenirs... Et parfois même des souvenirs du genre claquants, comme cela a été évoqué ici même dans certains de mes précédents récits...
C'était donc des souvenirs, plus ou moins bons, et je n'avais plus rien à attendre ou à craindre en les ramenant à la maison. Du moins, était-ce ce que je pensais, avant que ne me revienne en mémoire un détail...
Je voulus vite en avoir le coeur net, et je me mis à feuilleter les copies des contrôles de maths, en repensant à une des copies en particulier. Elle datait du printemps, je m'en souvenais parfaitement. Les contrôles par matière étant numérotés, c'était facile à voir. Et, effectivement, elle était là et bien là... Et je me mis à grimacer... 


A SUIVRE
 

mercredi 9 août 2017

Chronique d'un redoublement : 117. L'annonce du passage en Quatrième ne diminue pas les menaces...

SUITE 116

Le lendemain matin, je me suis réveillée encore toute sous l'émotion de mon double cauchemar. Heureusement, tout était faux et fruit de mon imagination. La voix calme de Maman, qui semblait même de très bonne humeur, enleva mes derniers doutes. Non, bien sûr, je pouvais être rassurée : il n'y avait pas deux fessées de Christine de programmées sur l'agenda maternel...
J'en aurais presque ri, il y avait de quoi me moquer de ma propre imagination, mais j'avais vraiment passé une partie de la nuit à y croire dur comme fer, et à m'imaginer de retour les fesses à l'air sur les genoux maternels...
La fessée de Diane avait bien rabaissé le caquet de soeurette, et Aline qui se trouvait être celle qui n'avait pas été fessée depuis le plus longtemps, se montrait encore plus calme et serviable que d'habitude. Mieux valait être prudente, devait-elle penser...

Le dimanche après-midi, le gala de danse des petites était l'événement familial, et Tatie, comme Mamie, ne voulaient pas manquer la prestation des demoiselles en herbe.
Ayant repéré Corinne et même Brigitte dans la salle, je restai l'essentiel du temps au côté de Tata Jacqueline, évitant de me retrouver avec les moqueuses. Sur scène, Charline et Diane étaient côte à côte au premier rang de leur groupe de danse, visiblement très complices, et bien en rythme, déclenchant des applaudissements d'un public familial avant tout et conquis d'avance.
Aline était moins à l'aise dans son groupe, mais ses quelques maladresses étaient plutôt touchantes.
A l'entracte, Maman et les autres bénévoles furent bien occupées sur le stand où les pâtisseries et rafraichissements étaient très demandés. Voilà qui évita qu'elle ne discute trop avec d'autres parents ou avec certains professeurs qui étaient là en tant que spectateurs ou parents eux-mêmes.
Dans cette forte animation, la seule alerte pour moi fut de croiser Corinne, qui me fit un petit sourire en coin, mi-moqueur, mi-compatissant, en me glissant à l'oreille : "Ma pauvre Christine, alors, tu as encore montré tes fesses toutes rouges à tes soeurs..."
Je grimaçai et balbutiai : "Euh, non, c'est pas, euh, même pas vrai. C'est Diane qui a été punie la dernière". J'avais envie d'en dire plus, mais je compris que c'était vain, surtout que ma défense en disant que Diane avait été punie "la dernière" sonnait comme un aveu que je l'avais bien été moi aussi avant... Je n'insistai pas pour me justifier, et préférai tourner le dos, rageant quand même intérieurement en constatant que les confidences de Diane à Charline faisaient leur bout de chemin...


Mi rieuse, mi compatissante, Corinne me murmura à l'oreille
qu'elle savait que mes soeurs m'avaient vue
"les fesses toutes rouges" sur les genoux maternels !
Ma défense maladroite sonna comme un aveu...

A l'issue du spectacle, Tata nous ramena à la maison et nous y garda une petite heure, pendant que Maman rangeait le stand de la salle communale. Diane qui aurait voulu rester s'amuser sur place avec ses copines, avait été rappelée à l'ordre par Maman, qui lui avait glissé quelques mots à l'oreille, qui avaient vite fait changer d'humeur ma petite soeur... J'imaginais bien de quel genre de menaces, il avait été question... En tout cas, c'était efficace...
Nous retrouvâmes les bancs de l'école pour les petites et du collège pour moi, le lendemain, pour la dernière semaine pleine de classe, les vacances étant le mardi soir suivant. Autant dire que cela sentait la fin d'année, sans guère de risque cette fois pour les filles Spaak, même si Aline n'était pas absolument certaine de passer en classe supérieure.
Mais, à l'école primaire, le péril était moins grand, ma soeur risquant surtout de devoir réviser et travailler durant les vacances.
Réunis pour ma classe, le lundi soir, les professeurs furent quelque peu bavards le mardi sur les résultats du conseil de la veille. Et nous sûmes ainsi qu'il n'y aurait qu'une redoublante, ce qui n'étonna guère, car l'élève en question avait été malade durant une longue période de l'année. Bien sûr, je passais donc, ce qui n'était pas une surprise, mais la perspective d'en finir très bientôt avec ces deux ans de Cinquième était pour moi comme un chapitre qui se terminait. Un soulagement en perspective.
Au retour à la maison, j'étais toute heureuse de dire que je passais en Quatrième, presque guillerette... Mais, cela ne fit pas bondir Maman, qui répliqua : "Et bien, heureusement encore, ma fille. Tu ne voulais pas retripler, quand même ? J'espère au moins que le bulletin sera bon cette fois... Sinon, passage ou pas, cela pourrait aller mal pour toi, si tu vois ce que je veux dire...".


J'étais contente d'annoncer que je passais en Quatrième,
mais cela n'étonna pas Maman, qui refroidit mon enthousiasme,
en m'expliquant que, "passage ou pas", j'avais intérêt à ramener 
un bon bulletin, sinon... 


Là encore, je me dis que j'aurais dû me taire plutôt que de jouer les fanfaronnes. Car, au lieu de me faire féliciter, je récoltais une menace très claire de nouvelle fessée, si mes résultats n'étaient pas à la hauteur des attentes maternelles. 
Mais, j'avoue que je n'avais pas pu me retenir, repensant surtout à l'année précédente, et me disant qu'au moins, cette fois, je n'aurais pas à subir une nouvelle déculottée magistrale, comme lors de l'annonce de mon redoublement... Mes fesses s'en souvenaient encore...


En réfléchissant, si l'annonce de mon passage en Quatrième 
me soulageait, c'était surtout parce que j'avais encore en mémoire
la fessée d'anthologie reçue un an plus tôt lors de l'arrivée
du bulletin scellant mon redoublement :
une tannée magistrale reçue au salon devant mes soeurs... 

La semaine se poursuivit sans anicroche, les leçons et devoirs étant plutôt réduits, et les compositions achevées. Les vacances approchant, il n'était même pas possible de donner des heures de colle pour la semaine suivante.
C'était donc plus détendu, même côté ambiance, à l'exception de quelques rappels à l'ordre, comme en anglais, où Mlle Paule ramena le calme à deux reprises, en menaçant les chahuteuses de devoir faire cent lignes. 
Le troisième avertissement fut le bon, et fort heureusement, ce sont trois filles qui y eurent droit, avec la consigne de ramener la punition signée des parents. Par chance, alors que j'étais dans le collimateur de la deuxième remarque, cela tomba deux rangs plus loin que moi...
Je compris que j'avais, là très certainement, échappé à une nouvelle explication maternelle qu'il est facile d'imaginer... J'en frissonnai rétrospectivement... 
Une punition supplémentaire pour chahut dans le cours de Mlle Paule, cela me promettait, dernière semaine de cours ou non, une réception chaleureuse, d'autant que Maman, c'est sûr, n'aurait pas apprécié qu'une fois de plus je me distingue en cette matière... 
Pour elle, cela aurait été une preuve que les fessées précédentes n'avaient pas suffi, et que mes promesses de ne plus me faire "remarquer" en cours d'anglais, du moins de la sorte, n'étaient que paroles en l'air... 
Mieux aurait valu alors que je "prépare mes fesses" pour ce qui aurait été une manière pour Maman de montrer, de claquante façon, que c'était elle qui aurait le dernier mot...
En tout cas, j'avais eu "chaud", comme dit l'expression, même si, et là en vrai, j'aurais eu "bien plus chaud" encore au retour à la maison, si j'avais été parmi les trois punies...


J'avais quand même failli être punie une fois de plus,
pour chahut en cours d'anglais. 
Heureusement, j'y avais échappé de peu.
Heureusement surtout pour mes fesses, car jamais de jamais, 
Maman n'aurait laissé passer ça sans une bonne fessée...

Finalement, je m'en sortais bien, à un week-end et deux jours des vacances, voyant le bout du tunnel de cette année de redoublement somme toute bien agitée...
J'étais encore plus soulagée, car la semaine s'était déroulée, sans nouvelles attaques ou moqueries de Babette et Brigitte. Du moins ouvertement s'entend... Il y avait bien eu quelques petits rires moqueurs à mon passage, un ou deux petits gestes très explicites, tout comme j'avais parfois remarqué que les deux complices semblaient confier des secrets à d'autres élèves, qui me regardaient de loin en ricanant. 
Mais, cela était plus supportable que des moqueries directes et à voix haute... 
Et, les vacances approchant, j'espérais bien oublier tous ces moments gênants pour ma petite sensibilité personnelle...

A SUIVRE