lundi 8 novembre 2021

Chronique d'un redoublement : 165. Une nuit peuplée de cauchemars avant un retour angoissé au collège...

 SUITE 164

Je m'allongeai sur mon lit, à plat ventre, plongeant la tête dans l'oreiller. La couverture et le drap venant recouvrir mon dos, j'avais l'impression d'avoir comme un petit radiateur à la place de mes fesses. Je repoussai drap et couverture vers le bas ce qui atténua la sensation de chaleur en bas de mon dos.


Je m'allongeai sur le lit, ressentant la chaleur qui m'irradiait le bas du dos... 

Par une sorte de curiosité, je posai ma main droite sur la zone la plus sensible, puis je la glissai doucement sous l'élastique de ma culotte, ressentant combien ma peau était encore chaude et irradiante... Je la caressai lentement quelques instants, prenant conscience que ma fessée avait été un modèle du genre...


Je caressai doucement mes fesses toutes rouges... Je ressentais combien la fessée maternelle avait été un modèle du genre...

Cela me fit remonter de nouveaux sanglots que j'étouffai en replongeant ma tête dans l'oreiller, pour ne pas alerter mes soeurs dont je percevais de par les portes entrouvertes qu'elles chuchotaient encore, ne parlant, à n'en pas douter, que de ce qui venait d'arriver à leur ainée...

J'enrageais un peu d'imaginer leurs propos moqueurs, mais la correction maternelle m'avait épuisée, et je m'endormis plutôt vite, du moins pour mon premier sommeil...

Toutefois, à deux reprises au cours de la nuit, je me réveillai en sursaut, au milieu de cauchemars, qui me ramenaient sur les genoux maternels pour une nouvelle fessée... La première fois, c'était dans le jardin de notre maison, devant Tata et mes soeurs, alors que de sa fenêtre, la voisine était aux premières loges et félicitait Maman, l'encourageant à poursuivre sa tannée...


Je me réveillai deux fois suite à des cauchemars... Le premier me voyait fessée par Maman dans le jardin de la maison, culotte baissée, devant Tata et mes soeurs...

 

Dans ce cauchemar, Maman claquait mes fesses sous les encouragements de la voisine ne manquant rien de la scène depuis sa fenêtre...

Le second cauchemar voyait Maman convoquée dans le bureau de la principale du collège, parce que j'avais chahuté et fait des grimaces dans le dos de la prof d'anglais. Je niais tout, mais la principale avait appelé Babette et Brigitte comme témoins qui confirmèrent ce qu'elles prétendaient avoir vu... Maman excédée par mes mensonges, décidait d'agir sur le champ... Et c'est ainsi que je me retrouvais les fesses à l'air devant quatre personnes dont les deux moqueuses assistant sous leurs yeux à ma déculottée...


Le deuxième cauchemar de cette nuit agitée me voyait convoquée avec Maman dans le bureau de la principale du collège, où je mentais devant Babette et Brigitte, pour tenter d'éviter le pire. Excédée, Maman m'attirait en travers de ses genoux et, malgré mes supplications et mes promesses de ne plus jamais chahuter, me déculottait pour me flanquer une tannée mémorable...

J'eus cette fois bien du mal à me rendormir... D'autant que me revenait notre discussion avec Babette et Brigitte, où j'avais dû promettre de ne rien leur cacher de mes prochaines fessées... Et, là, dans mon lit,  avec encore dans la tête le bruit des claques maternelles, mes cris et pleurs, et mes supplications, je tremblais d'avance en essayant de trouver comment avouer à Babette et Brigitte sans mentir ni trop en dire...

Quand, au matin, le réveil sonna, je serais bien restée au lit, alors que mes petites soeurs se levèrent sans même que Maman ne leur demande. Cette dernière ouvrit les volets de nos chambres, vérifiant que nos habits du jour étaient prêts, avant de descendre préparer le petit-déjeuner.
Diane avait déjà fini sa toilette, visiblement guillerette, alors que je n'avais pas encore mis un pied par terre. "Allez, Christine, il faut se lever... Sinon tu vas être en retard au collège... Maman ne serait pas contente...", me lança la cadette de mes soeurs, avec un petit sourire en coin... Avant d'ajouter : "Faudrait pas qu'elle te donne encore la fessée... Comme hier soir où elle t'a punie très fort..."


Diane était déjà prête, venant vite me conseiller de me lever... Elle imaginait même que Maman me "donne encore la fessée, comme hier soir..." Ce qui prouvait bien qu'elle n'avait rien manqué de ma tannée de la veille au soir... 

Je me levai d'un bond, ce qui effraya un peu Diane, qui recula et sortit vite fait de ma chambre pour retrouver Aline, avant qu'elles ne descendent vers la cuisine où Maman servait le petit-déjeuner.

Seule à l'étage, je pris mon temps pour m'habiller, n'ayant guère envie de retrouver trop vite la petite famille. Une fois mon pyjama enlevé, le miroir de l'armoire refléta l'image de mon dos... Les rougeurs de la veille au soir avaient disparu. Ma paume que je posai un instant sur mes fesses le confirma, même si je sentais bien que l'épiderme était encore un peu sensible...
J'étais comme rassurée, mais je m'habillai en vitesse pour m'enlever cette image de la tête...

Je descendis ensuite pour petit-déjeuner, accueillie par une remarque maternelle : "Alors, Christine, tu en mets du temps ce matin pour te lever... Je croyais pourtant que notre petite explication d'hier soir allait t'inciter à te montrer exemplaire..."

Je baissai la tête avant de m'asseoir, en émettant une sorte de grognement assez sonore pour que toute la tablée l'entende... Maman haussa le ton : "Qu'est-ce que c'est que ce bruit, Christine ? Tu veux un petit rappel de ce qui t'est arrivé hier soir ?" Et d'ajouter en me montrant sa main droite paume ouverte, "Calme-toi ma fille, sinon, ça pourrait barder à nouveau".

Je plongeai le nez dans mon bol de chocolat, n'osant bien sûr pas répondre à la menace maternelle, d'autant que j'imaginais qu'elle n'aurait pas manqué de la mettre en pratique...

Seule Diane demanda : "Tu veux encore donner la fessée à Christine ?" Mais Maman lui rétorqua : "Tais-toi donc, sinon c'est de tes fesses dont je vais m'occuper !" Une petite phrase qui calma ma moqueuse de soeur instantanément...

 

Mon humeur grognonne me valut une menace maternelle... Celle d'un "petit rappel" de ce qui s'était passé la veille... Mes soeurs à l'évidence l'imaginait déjà...

Maman envoya mes soeurs se préparer pour partir à l'école. Elle me pressa de finir mon petit-déjeuner, car avec tout cela je n'étais guère en avance... Mais il est vrai que je n'avais nulle envie de devoir attendre dans la cour du collège, où je me doutais bien que Babette et Brigitte devaient guetter mon arrivée...

Ca tournait dans ma tête en marchant vers le collège. J'arrivai juste quelques minutes avant que ne retentisse la sonnerie. Je pensais éviter les moqueuses, mais il n'en fut rien, Babette et Brigitte étaient aux aguets près de la porte d'entrée. Je fis semblant de ne pas les voir, mais elles fondirent sur moi, en ricanant : "Hello, Christine, tu ne dis pas bonjour ?"

Je jouai l'innocente : "Ah, vous êtes là ? Je ne vous avais pas vues... Bonjour".


Comme je le craignais, Brigitte et Babette guettaient mon arrivée au collège... Elles voulaient savoir ce qui s'était passé à la maison après l'arrivée du bulletin de colle...

Babette renchérit sans détour : "Je crois plutôt que tu ne voulais pas nous voir... A la mine que tu fais, je comprends que tu n'aies pas envie de nous parler... Je suis sûre que tu as pourtant des choses à nous raconter, n'est-ce pas Christine ?"

Je balbutiai : "Bah, euh, non, je ne vois pas, euh". Brigitte répliqua : "Ne me dis pas que tu préfères que l'on apprenne tout par nous même, et qu'on le raconte à toute la classe et à tout le monde, Christine... Tu sais qu'on arrive toujours à savoir..."

Babette confirma : "Eh oui, Christine, on sait toujours quand tu es punie... Alors, que s'est-il passé quand ta Maman a reçu le bulletin de colle ? Ne me dis pas qu'elle t'a félicitée?"

Je savais que tout nier n'était pas crédible, et je répondis en balbutiant : "Bah, oui, elle n'était pas contente... Euh, c'est-à-dire que, elle, euh, elle m'a grondée, oui."

Mais évidemment ma réponse n'était pas suffisante... Et les deux moqueuses pouffèrent de rire... Brigitte ironisant : "Oh, grondée, ma pauvre Christine a été grondée... Elle t'a juste tirée les oreilles peut-être ? Moi, je crois plutôt qu'elle t'a grondée, comme tu dis, mais en s'occupant de tes fesses, oui, de tes fesses..."

Je me mis à rougir, et j'étais prête à pleurer, quand par chance la sonnerie retentit pour la rentrée en classe. 


J'avais juste avoué aux deux moqueuses que Maman m'avait "juste grondée"... Mais je sentais bien qu'elles ne me croyaient pas, certaines qu'elles étaient que ma chère mère s'était en fait "occupée" de mes fesses... J'en étais bouleversée et prête à pleurer...

Je me sentais sauvée par le gong, mais Brigitte en allant se mettre en rang, m'avertit : "Bon, on en reparlera à l'heure de la récré. Tu nous raconteras comment tu as été grondée, comme tu dis... Je suis sûre que ça a bardé, moi... Sûre de sûre !" Et Brigitte d'accompagner sa phrase d'un petit geste de la main, paume ouverte. Un geste que je connaissais trop, tant Maman en usait pour illustrer ses menaces...

 A SUIVRE