jeudi 16 juillet 2009

Atmosphère pesante...

AVEC MAMAN CHEZ LA DIRECTRICE...



Je ne sais pas ce qui m'a pris de répondre aussi effrontément à la prof d'anglais. Quand elle m'a rendu ma copie avec un zéro pointé, souligné en rouge, j'ai marmonné dans son dos : "Pfff, sale sorcière".
Trop fort hélas pour qu'elle entende. Elle s'est même fait répéter ce que j'avais dit par Sabrina, qui est au rang devant moi et qui s'est faite un plaisir de confirmer à Mlle Paule qu'elle avait bien entendu.
Je sais que je n'aurais pas dû mais ce zéro était pour moi l'assurance d'une douloureuse explication à la maison et j'ai réagi par impulsion.
De fait, j'ai tout gagné. Mlle Paule m'a envoyée de suite chez la directrice qui a appelé Maman à la maison lui demandant de venir à l'issue des cours.
Maman vient d'arriver et nous sommes dans le bureau de la directrice qui a expliqué ce qui m'était reproché. Maman s'est confondue en excuses lui assurant que cela ne se reproduirait plus et qu'elle allait personnellement s'occuper de me remettre dans le droit chemin...
Pour moi, il est clair que je paierai cher mon comportement...
Maman a demandé aussi que je présente mes excuses à Mlle Paule, la prof d'anglais, et la directrice vient de sortir un instant pour aller la chercher en salle des professeurs.
Nous nous retrouvons quelques instants toutes les deux, Maman et moi, et l'atmosphère est plus que pesante. Je baisse la tête et me balance d'une jambe sur l'autre, ne sachant pas quoi dire...
Maman est à l'arrière plan, appuyée contre un guéridon, les bras croisés et son regard noir qui me fusille littéralement...
Elle profite de cet aparté pour commenter : "Mon Dieu, ce n'est pas possible, Christine; Tu cherches vraiment les ennuis. Non seulement tu te prends un zéro, mais en plus tu insultes la prof. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi si tu continues ainsi ?"
Je tente de la rassurer : "Pardonne-moi Maman, je ne voulais pas. Je n'ai pas fait exprès. Je ne le referai plus".
Elle me coupe alors que l'on entend les pas de la directrice qui s'approchent dans le couloir : "En tout cas, je veux bien croire que tu ne referas pas de sitôt, parce que je vais t'en enlever l'envie, Christine... Je ne sais pas ce qui me retient de te flanquer une volée devant tes profs, mais tu ne perds rien pour attendre... Crois-moi, ça va barder..."

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