mardi 29 mars 2011

Ces moments où le coeur bat fort : la tuile en maths (EPILOGUE 2) Une petite revanche

Je n'ai pas fait de cauchemar cette nuit là. Y aurait-il un effet apaisant dans une fessée bien appliquée ? Certainement, car j'ai dormi d'un trait, ne me réveillant qu'à 9 h du matin, Maman nous laissant faire la grasse matinée en ce samedi sans école.
La journée s'annonçait tranquille et, comme souvent, un lendemain "d'orage", ni moi, ni même mes soeurs ne cherchions à nous faire remarquer.
Maman, d'ailleurs, par un ou deux rappels à l'ordre, du style : "Si quelqu'un veut prendre la suite de Christine sur mes genoux, qu'elle le dise..." elle avait obtenu le calme.
Mais, à mesure que la journée avançait, l'ambiance devenait électrique à l'encontre des petites, alors que de mon côté je veillais à me montrer le plus serviable possible.
L'incident qui couvait est venu en fin d'après-midi. Revenant de leur cours de danse, mes soeurs rechignèrent de prendre leur douche avant le diner.
Après divers avertissements, elles se plièrent à la volonté maternelle. Mais, au lieu de le faire rapidement, elles s'amusèrent abusant du flacon de bain moussant, et s'éclaboussant joyeusement.


 Les filles chahutaient dans la baignoire







Maman, haussant le ton, ordonna à Aline de sortir et d'éponger le carrelage pendant que Diane finissait de se rincer.
Cinq minutes plus tard, alors que les deux petites étaient sorties du bain et se séchaient dans leurs peignoirs, Maman constata que c'était encore bien mouillé par terre. Aline et Diane se rejetèrent la faute et recommencèrent à se chamailler. C'en était trop pour Maman qui empoigna Aline, et la plaqua contre elle, alors qu'elle lui relevait le bas du peignoir.
"Ah, puisque vous ne comprenez pas les paroles, on va passer aux actes. Tiens, tiens, et tiens", dit-elle en commençant à lui claquer les fesses.
Aline se mit à crier comme un pourceau, alors qu'une fessée rapide lui tombait sur le bas du dos. Attirée par les cris, je suis sortie de ma chambre et me trouvai en face du spectacle.
Sa petite lune était déjà écarlate et la gamine gigotait pour tenter d'échapper à la colère maternelle, mais en vain.
Cela fut rapide mais efficace et Maman la relâcha, Aline s'enfuyant dans sa chambre en me passant devant le nez en pleurs. Diane était restée dans la salle de bains, ne pouvant sortir, Maman bloquant l'issue en s'occupant de sa soeur à proximité de la porte.
Ma soeur cadette ne pouvait pas reculer non plus quand Maman se retourna vers elle. Elle l'attrapa à son tour et elle vint cette fois s'asseoir à moitié en s'appuyant sur le rebord de la baignoire.
Diane fut happée par le bras et basculée en travers de la cuisse gauche de Maman. Elle criait à son tour : "Non Maman, arrête. Regarde, il y a Christine qui regarde."
Maman rétorqua : "Eh bien, ce n'est qu'un petit retour des choses, non ? J'ai cru entendre hier soir qu'il y avait des petites guetteuses en bas qui s'intéressaient à la fessée que je donnais à leur grande soeur... Alors, vous n'allez pas vous plaindre si Christine voit vos fesses rougir, quand même..."
 Bizarrement, c'était presque moi la plus gênée et je piquai un fard en me remémorant la scène. Pendant ce temps, Maman faisait son oeuvre. Une fessée rapide, là encore, vive et claquante, qui n'avait pas l'aspect méthodique de celle que j'avais reçue, mais je regardais avec un petit sentiment de revanche ma moqueuse de soeurette se faire rabattre le caquet.
Je n'étais pas méchante de nature, mais cela me faisait du bien, comme si c'était un rééquilibrage, petit certes, mais appréciable, d'autant que je voyais bien combien il vexait mes soeurs. 
A SUIVRE

3 commentaires:

  1. Bonjour Christine.

    Enfin ! Vous voilà vengée. Partiellement certes, car j'ai l'impression que votre maman a appliqué des fessées moins fortes et moins longues sur vos deux soeurs que sur vous. Il n'y a pas eu l'humiliation de la culotte baissée, mais le peignoir a été immanquablement soulevé. Et puis, il n'y a pas de raison, la fessée devant la grande soeur. Elles devaient être moins fières que lorsque c'était votre tour !

    Mais c'est peut-être le début d'une longue série, et encore plus piquante, pour cette chère Aline et surtout cette chère Diane, dont c'est la première fois, je crois, que vous relatez une vrai fessée "cul nu".

    Amicalement, c'est toujours un plaisir de vous lire.
    Fesseusement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  2. Bonjour Christine,
    Comme j'ai pu en recevoir des fessées comme celle dAline!vite troussee et courbee sous le bras maternel et souvent aussi au sortir du bain:Oh comme ce bruit de la main claquait bien,comme un coup de fouet,et comme je n'etais pas essuyée a fond je vous assure que ca cuisait bien plus sur une peau mouillée et ca rougissait tres vite!
    Comme vous avez du etre ravie,meme si non méchante,de voir les fesses de vos soeurs avoir enfin une couleur proche de celle que vous aviez si souvent!
    Merci et continuer donxc a nous enchanter par vos récits et vos si bonnes illustrations.
    Martine

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  3. Bonjour Christine.

    Je reviens sur votre récit du 24 mars, intitulé "Suite 10 et fin ?". Pour répondre à JF, pour ma part, les deux illustrations que je préfère (bien que je les apprécie toutes) sont la quatrième et la cinquième, qui me rappellent évidemment des faits vécus similaires.

    - Photo 4 : Cette maman visiblement en colère, avec son index pointé vers le bas, semble dire : "Viens ici immédiatement." A deux ou trois exceptions près, je n'ai pas connu cette situation avec maman, car en général, elle se donnait la peine de se déplacer. Quand je la voyait venir vers moi avec un regard noir foudroyant, souvent accompagné de paroles, genre : "Bon, ça commence à bien faire, je vais te faire passer l'envie de recommencer, attends un peu, tu vas voir ça !", j'avais compris que mon bas du dos allait horriblement chauffer, c'était l'affaire de quelques secondes. Je ne connaissais pas non plus cette situation avec ma maîtresse de CP, qui elle aussi se déplaçait dans la classe, obligeait l'élève à se lever, posait généralement un pied sur sa chaise et l'allongeait sur sa cuisse ainsi surélevée. Mais ce geste du "Viens ici" me rappelle ma maîtresse de CE2 / CM1, qui en principe appelait l'élève et s'installait sur une chaise, sur l'estrade.

    - Photo 5 : Ce geste de l'enfant qui cherche à résister ne me rappelle pas mes maîtresses, car je me laissais faire, sachant que toute résistance était inutile. Mais c'est une réaction que j'avais avec maman, avec qui je me débattais, j'essayais donc de résister, comme la jeune fille sur la photo. Encore que cette situation était assez rare avec maman, puisqu'elle donnait généralement la fessée immédiatement, même s'il y avait du monde. J'ai connu quelquefois cette situation, les rares fois où maman, dans un jour de "semi-bonté", décidait de m'isoler pour me donner ma fessée méritée. Mais les témoins, bien souvent, restaient tout de même des témoins auditifs.

    Amicalement, à bientôt.
    Fesseusement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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