dimanche 27 septembre 2009

Ruses de sioux : 1. Le coucher anticipé

"Mais que fais-tu au lit ?"






Lorsque l'on sait que ses bêtises, ses mensonges, ses mauvaises notes et autres écarts risquent de vous valoir la fessée, l'intellect fonctionne à fond pour tenter d'éviter la punition redoutée...
J'ai ainsi passé beaucoup de temps, dès que je craignais une explication délicate et risquée pour mon bas du dos, à imaginer des "ruses de Sioux" pour ne pas que maman me transforme à sa manière en "peau-rouge" ! Je vais en décrire certaines qui me reviennent au milieu de mes souvenirs et que des photos trouvées de ci de là illustrent.
C'est par exemple le coup du coucher anticipé. Ce soir là, Maman m'avait envoyée dans ma chambre, à l'issue du repas. Le carnet de notes reçu le jour même motivait sa colère et je ne me berçais pas d'illusions... "On en reparlera après le dîner... Ah, tu peux préparer tes fesses, Christine", avait annoncé Maman devant mes soeurs.
Montée dans ma chambre et m'étant mise en pyjama, j'avais tourné quelques minutes en rond entre mon lit et mon petit bureau... Maman qui savait en de telles circonstances faire "mijoter" la future punie devait ranger la cuisine et préparer les affaires pour le lendemain, avant d'aller dire bonsoir à mes soeurs.
L'attente se prolongeant, et dieu sait que les secondes et minutes sont un supplice quand on sait que l'on attend sa fessée, j'ai cru trouver une parade. Je me suis mise au lit et j'ai éteint la lumière, faisant semblant de dormir...
J'avais le coeur battant quand j'ai entendu, cinq minutes plus tard, les pas de Maman se rapprocher et la porte s'ouvrir... J'ai retenu ma respiration, feignant l'endormissement, alors que Maman rallumait le plafonnier : "Mais, que fais-tu au lit, Christine ?"
J'ai mimé la gamine endormie qui se réveillait en se frottant les yeux : "Euh, Maman, il est tard, il y a cours demain, je voudrais dormir..."
Maman m'a regardé avec un air amusé : "Quelle comédienne, tu fais, ma fille. Tu as peut-être trouvé ta vocation... C'est quand même bizarre qu'il faille te rappeler à l'ordre chaque soir pour que tu éteignes et que justement ce soir, Mademoiselle soit brusquement fatiguée..."
J'avais remonté la couverture bien haut et me cachais en partie le visage pour implorer Maman de me laisser dormir...
Elle s'est assise sur le bord du lit, élevant le ton : "Allez, ça SUFFIT !!! Ne t'inquiète pas, Christine, tu vas pouvoir retourner au lit bientôt... Dès que je me serai occupée de tes fesses... Tu vois, on ne va même pas discuter de tes notes... De toute manière, avec une moyenne encore en baisse, tu savais très bien ce qui t'attendait, Christine... Allez, viens ici", dit-elle en m'extirpant du lit. "Puisque tu es pressée de dormir, on va régler nos comptes sans tarder... Je vais te flanquer la bonne fessée que tu mérites, la bonne déculottée que je t'ai promise, et tu vas pouvoir t'endormir avec les fesses toutes rouges en pensant que tu as intérêt à mieux travailler ce mois-ci... Sinon, sinon..."

11 commentaires:

  1. Hé Hé .. non ! ca marche pas ! Faut pas se moquer du monde Christine !

    herge

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  2. Cela n'a pas marché en effet... Ma lune bien rougie en témoignait peu après...

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  3. Ah, quelle autorité ! Une mère à qui on ne la fait pas.

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  4. Christine, vous avez un sens de nous faire goûter avec jouissance l'attente de la fessée qui frise la perfection...Vous écrivez divinement bien...Allez-vous nous parler un peu du détail de ces fessées, en particulier dans la description de leur intensité, de leur durée, du nombre de coups ou d'autres élements qui pourraient nous faire fanstasmer encore plus ? Merci et continuez à entretenir nos désirs

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  5. Oui, M. L'inconnu, j'en parlerai, mais j'écris comme cela me vient, avec des périodes sur certains sujets, et d'autres ensuite. Je ne veux pas me forcer.
    Cela dit, merci pour vos compliments. Je les apprécierais plus encore si ce n'était pas "anonyme". Prenez un pseudo au moins, que je puisse faire le tri entre les "anonymes".
    Merci.

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  6. Je m'excuse de cet anonymat, chère Christine. Appelez moi Philippe alors.

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  7. Voilà, c'est mieux. Merci Philippe. Le problème n'était pas de savoir qui vous êtes, mais de faire le tri entre des anonymes. Quand j'ai plusieurs messages de ce type, je ne peux savoir si c'est de quelqu'un qui est déjà intervenu, et j'ai tendance à simplement supprimer les messages. Si vous "signez" votre mot, ou du moins prenez un pseudo fixe, cela favorise le dialogue. Merci.

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  8. Très bien, Christine, je ferai ainsi.
    J'ai l'impression de m'être fait réprimander juste avant de recevoir ma fessée...c'est délicieusement bon.

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  9. Vous me faites sourire en jouant ainsi. Mais, ne vous y méprenez pas, je ne prendrai pas le rôle de Maman...

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  10. Je respire, d'autant que je sais en vous lisant que le don de la fessée à autrui n'est pas dans votre nature. Vous savez le plaisir qu'il y a dans la réprimande qui précède la correction. Vous excellez dans cette montée aux extrêmes.

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  11. Vous me flattez beaucoup... Mais c'est vrai que l'attente et l'appréhension sont des parties très fortes de la fessée...

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