mardi 22 septembre 2009

Ma tante savait tout...

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Tata Jacqueline rit sous cape...
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Il y a une heure, j'étais sur les genoux de Maman, culotte baissée, pour recevoir le prix de mon insolence. Maman m'a laissée pleurer dans ma chambre et j'ai mis du temps a sécher mes larmes, à attendre que ma lune rougie s'apaise.
Depuis, j'ai entendu sonner. Ma tante Jacqueline est venue à la maison apporter des fruits de son jardin à sa soeur. Elles se sont installées dans le salon et prennent un petit café comme souvent, Maman et elle étant très liées.
Mais il est l'heure d'aller à mon cours de danse et je tente de me redonner une allure normale. J'ai essuyé mon visage des traces de larmes, je me suis recoiffée et me voici prête avec mon sac de sports contenant mes affaires.
Encore faut-il passer dans le salon, dire à Maman que je m'en vais, lui promettre que je rentrerai dès la fin du cours, etc...
Rien que des gestes et paroles ordinaires d'habitude, mais que je crains, après la scène que je viens de vivre...
Je passe la tête par la porte du salon : "Maman, je file à la danse. Tiens, salut Tata".
Mais Maman me rappelle : "Christine, tu ne fais pas un bisou à ta tante ?"
Je m'exécute et viens embrasser Tata Jacqueline. Je le fais de bon coeur car je l'aime beaucoup bien sûr, mais j'ai du mal à croiser son regard... Comme je le craignais, elle a un petit sourire en coin qui en dit long sur ce qu'elle sait...
"Alors ma chérie, tu m'en fais une drôle de tête... C'est parce que ta Maman t'a disputée ? Ce n'est pas une raison pour bouder ta tante", me lance Jacqueline qui sait donc bien ce qui vient de m'arriver...
Quand je l'embrasse, elle me serre un instant dans ses bras, ajoutant : "Allez, fais-moi un sourire, Christine. Si tu as reçu une bonne fessée, c'est qu'elle était méritée... Tu sais ta Maman a toujours une bonne raison quand elle baisse ta culotte..."
Je ne sais quoi répondre, je voudrais aller me cacher dans un trou de souris. Je n'aime pas qu'elle puisse savoir ce qui m'est arrivée, j'ai l'impression que dans ses yeux, c'est comme si elle me voyait piaillant sur les genoux de sa soeur...
Alors que je me dégage pour repartir, sa main qui était sur mon épaule descend le long de mon dos et me tapote la lune : "Allez, file à ton cours de danse, ma chérie. Et, rentre bien vite, comme demande ta Maman. Tu ne voudrais pas qu'elle s'occupe encore de tes petites fesses..." Et Tata Jacqueline de se mettre à rire à cette évocation...
Sur le chemin du cours de danse, j'en avais presque les larmes aux yeux...

4 commentaires:

  1. bonsoir charmante Catherine,

    parlez un peu plus de vous : en quelle classe êtes vous ? quel est votre âge ? avez vous un papa ? Si oui, que dit-il des méthodes éducatives de votre maman ?
    Pour ma part, et bien que chaud partisan de la fessée, mais bien davantage pour les femmes que pour les enfants, je la trouve bien sévère.

    et vos pestes de soeurs, n'avez vous jamais songé à leur flanquer une bonne déculottée pour vous venger de leurs moqueries ? avec menace de recommencer si elles osent s'en plaindre.

    au plaisir de vous lire. Je vous embrasse tendrement pour vous consoler de tous vos malheurs.

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  2. Moi, c'est Christine, et non pas Catherine... Il faudrait suivre un peu.
    Je décris une partie de ma vie, qui va globalement de 10 à 15 ans pour les années les plus marquantes. C'était il y a déjà beaucoup de temps puisque j'ai atteint la quarantaine.
    Un papa il y avait, mais très peu présent, toujours en déplacement, et ayant diverses occupations et responsabilités le week-end. Il se reposait totalement sur son épouse pour l'éducation des enfants et Maman se faisait un point d'honneur d'assumer pleinement sa tâche.
    Je n'ai pas envie d'en parler davantage. Je livre ce qui sort de moi, en brodant parfois mais en respectant la ligne, l'ambiance, le vécu en général.
    Mes pestes de soeurs ont eu droit elles aussi à bien des fessées maternelles, mais elles avaient 3ans et demi et 5 ans de moins que moi, et c'était donc plus naturel et moins marquant. Je n'ai jamais été bagarreuse et je cherchais plutôt à les ennuyer autrement, voire à les faire punir, et j'y arrivais parfois. Je le raconterai.

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  3. bonjour Christine,

    désolé de vous avoir appelée Catherine, c'est à cause de votre nom qui pour moi évoque l'actrice Catherine SPAAK. Mais je vous parle d'un temps que les moins de 50 ans ne doivent pas connaître ...

    il n'empèche que je désapprouve la sévérité de votre mère. Pour moi, il n'est pas concevable de fesser un enfant et encore moins un adolescent, surtout en lui infligeant ces punitions au vu et au su de tout l'entourage, ce qui constitue une humiliation supplémentaire insupportable.

    Per contre, je suis pour donner la fessée aux femmes par leur mari ou leur amant, avec leur consentement, bien sûr.

    j'espère pour vous que plus tard, les fessées conjugales ne vous ont pas manquées et que vous avez su y prendre plaisir. Peut-être nous raconterez vous celà un jour.

    bien amicalement

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  4. Bonjour Christine,comme vous j'ai connu la honte apres avoir ete fesse que d'autres personnes le sachent,c'est tres dur a vivre et de voir leurs sourires et parfois d'entendre"alors on n'etait pas sage?on a recu une fessee?c'etait surement justifie"et parfois le martinet maternel etait bien visible,preuve de son emploi recent;je devenais tout rouge de honte et c'etait presqu'aussi severe que ma correction.Merci pour vos recits.

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