lundi 28 novembre 2011

Chronique d'un redoublement : 12. Un retour angoissé en suivant Maman

SUITE 11

Deux jours étaient pourtant passés sans nouvel alerte. Mais, cet après-midi, le ciel venait de me tomber sur la tête... En marchant derrière Maman, je repensais à ce qui venait de se passer, à cette journée qui semblait si belle et qui se terminerait à n'en plus douter dans l'orage tant redouté...

"Allez, les filles, dites au revoir à Tata. Il est temps de rentrer à la maison", avait lancé Maman alors que nous terminions toutes les trois notre goûter dans le parc municipal, où nous venions de passer deux heures avec Tata Jacqueline.
Aline et Diane ne s'étaient pas faites prier, sachant qu'elles pourraient jouer dans notre jardin en rentrant. Je n'avais pas le même enthousiasme et demandai si je pouvais rester avec Tata.
"Pas question, Christine. Tu rentres avec nous. Tu sais bien que nous avons un compte à régler toutes les deux. Allez, dépêche-toi et ne m'énerve pas davantage, cela n'arrangerait pas ton cas, ma fille...", avait répondu Maman d'un ton qui ne souffrait aucune contestation.
Tata Jacqueline m'a serré dans ses bras en me disant au revoir, comme si elle voulait me donner du courage, me réconforter à l'avance. Elle non plus ne doutait pas de ce qui m'était promis...



Oui, c'est vrai, je l'avoue, la veille, j'avais bâclé un devoir que Maman m'avait donné à refaire. Cette série de travaux de l'année à recommencer, alors même que j'allais avoir une année de redoublement avec le même programme, commençait à m'ennuyer.
Le constat par Maman que j'avais fait le strict minimum sans aucun effort notable l'avait mise au bord de l'explosion. Et c'est bien parce que nous devions aller faire des courses et qu'elle avait ensuite un rendez-vous chez le coiffeur, que Maman s'était contentée de hausser le ton. Mais, pour la première fois depuis ces dernières semaines de calme inespéré, la menace avait été énoncée de façon claire et abrupte : "Ca suffit, Christine. Je ne le répéterai pas. A la prochaine remarque, c'est la fessée. A force de la chercher, tu vas la trouver, je te le dis, moi..."
Mais, heureusement, j'avais échappé au pire...
Le lendemain, donc, j'avais conscience qu'il fallait ne pas tenter le diable... Et je tenais donc à ce que tout se passe au mieux, et que même mes soeurs énervent le moins possible Maman, sachant que si on la poussait à bout, je me trouverais sûrement en première position dans la liste des punissables et qu'elle ne l'aurait pas oublié...
J'avais été même serviable à midi, aidant Maman à débarrasser, puis me dépêchant de commencer les devoirs du jour.
Il faut dire que nous devions aller au parc municipal retrouver Tata et y passer l'après-midi, dès que nous aurions fini (et bien fait) nos fameux devoirs.
Diane, dispensée comme toujours, était partie la première avec Tata qui était passée la chercher.
Moi, j'avais assez vite fini un programme du jour plutôt facile, et Maman m'avait autorisée, privilège de grande à rejoindre Tata et Diane, seule à pied, le parc n'étant qu'à quelques rues de la maison. Pendant ce temps, elle devait attendre qu'Aline ait fini les siens et les avoir vérifiés.

Toutefois, ayant pitié de ma soeur, et cherchant surtout à faire qu'il y ait le moins de conflit possible ce jour-là, j'avais donné un coup de main en douce à Aline. Elle avait une série d'opérations multiplications et divisions à faire. C'était très facile pour moi, et afin qu'elle ne perde pas trop de temps à calculer, je lui avais écrit sur un petit bout de papier les dix bons résultats.

J'étais donc confiante, et j'avais dit en retrouvant Tata au parc que Maman et Aline n'allaient pas tarder, ma soeur ayant presque fini quand je suis partie...

Or, près de trois quarts d'heure sont passés avant que mère et fille ne rappliquent, un retard qui ne me semblait pas très normal... J'ai vite su pourquoi !

Maman est arrivée, amenant le panier de goûters, mais Aline, au lieu de caracoler vers nous, faisait grise mine.
Tata le constatant l'interrogea, mais soeurette ne répondit pas. C'est Maman qui s'en chargea : "Oh, Aline vient d'avoir un petit souci... Je lui ai demandé de refaire devant moi quelques opérations qu'elle venait de faire à grande vitesse et sans faute... Mais, cela s'est avéré plus difficile devant sa chère Maman, n'est-ce pas Aline ?"
Ma soeur détourna les yeux et  resta muette, me jetant de petits regards inquiets qui me firent comprendre que j'allais être découverte...
Maman le confirma : "Le plus drôle, Jacqueline, mais en fait cela ne me fait pas rire du tout, c'est qu'Aline s'était faite faire ses opérations par Christine".
Par réflexe habituel, je sursautai en disant : "Mais, non, c'est pas vrai... Ce n'est pas moi..."
Ce à quoi Maman répliqua : "Inutile de mentir en plus, Christine. C'est vraiment une sale manie chez toi. Aline avait encore le bout de papier écrit de ta main avec les résultats. J'ai d'ailleurs failli me faire prendre à cette manoeuvre. Sauf qu'Aline, trop contente de n'avoir pas à se fatiguer avec le calcul a recopié trop vite et juste inversé deux des résultats  d'opération. Tout était bon sauf que deux des chiffres n'étaient pas sur les bonnes lignes..."
Tata Jacqueline n'avait pas pu s'empêcher de sourire en imaginant l'entourloupe, glissant : "Ah les futées, quand même".
Maman poursuivit d'un ton ferme : "Mais, à futée, futée et demie, et je ne me laisserai pas berner ainsi. Aline s'est ramassée une paire de claques magistrale et a dû refaire ses opérations devant moi... Elle a de la chance d'avoir réussi en s'appliquant à trouver neuf des dix résultats, sinon j'allais m'occuper de ses fesses..."
Nous suivions toutes les quatre le discours maternel, Tata et Diane avec un sourire en coin, alors qu'Aline était au bord des larmes, et que moi, je tirais une mine plus qu'inquiète, que les phrases suivantes de Maman firent passer de l'inquiétude à l'angoisse...
"En tout cas, je ne me ferai plus prendre et je ne laisserai plus les filles travailler sur la même table sans que je sois dans la pièce. Et, j'en connais une qui va payer ça...", dit-elle. Je fronçai les sourcils, apeurée. Maman confirma : "Oui, Christine, tu peux faire la grimace. Nous allons régler nos comptes à la maison, et ça va barder, je te le promets..."

 Mieux valait ne pas rétorquer en public, et tournai la tête en mordant mes lèvres pour réprimer un sanglot qui me montait à la gorge.


Tata essaya de plaider ma cause : "Ce n'est pas si grave. Elle voulait juste aider sa soeur."
Maman n'était pas de cet avis : "Quand je lui demande justement de l'aider ou de la faire réciter, Christine rechigne. Là, c'était en douce, ce n'était rien d'autre que de la triche, et je ne peux pas l'admettre..."

Tata concéda que oui, mais demanda si c'était bien nécessaire de me punir sévérement.
Maman ne voulut rien savoir : "Laisse-moi faire à ma manière, s'il te plait. Christine a amplement mérité une bonne fessée. Elle a déjà eu de la chance d'y échapper ces derniers jours. Et celle-là, elle l'a bien cherchée et elle n'y coupera pas, crois moi..."

J'avais compris sans cela, et je pestais intérieurement d'entendre Maman développer le sujet.



 
Allongée sur une couverture, et prenant une pose d'angelot, Diane ne manquait rien de la scène, buvant les paroles de Maman, et me regardant grimacer. Elle devait bicher intérieurement... Nul ne penserait plus à la fessée qu'elle avait reçue récemment. L'actualité se focalisait à nouveau sur la grande soeur...
Un nouvel épisode des malheurs de Christine était en route. Chez les Spaak, c'était comme les titres du 20 h familial, c'était même le programme du soir...

Nous sommes restées jusqu'à 18 h au parc. En partageant vers 4 h et demi le goûter apporté par Maman. L'ambiance était plutôt joyeuse chez mes soeurs, l'appétit moindre en ce qui me concernait...

Et me voici donc en cette fin d'après-midi, suivant Maman sur le chemin de la maison...
Pour une fois, Aline et Diane n'avaient pas rechigné pour se mettre en route. Seule, j'avais tenté de prolonger la sortie, voire de vouloir rester avec Tata. Qui ne tente rien, n'a rien, dit-on, mais, la ficelle était évidemment trop grosse.

Les petites devant, qui rentraient en chantant, sautillantes et gaies, se donnaient la main, sagement et visiblement réunies, comme retrouvées dans une certaine complicité. Comme si elles avaient hâte d'être à la maison.

Quelques pas derrière, Maman marchait d'un pas décidé, sans courir, avec juste une allure déterminée, et des pensées qui devaient lui tourner dans la tête sur ce qu'elle avait à faire, du linge à étendre en passant par le dîner à finir de préparer, aux douches à faire prendre aux filles, et bien sûr aux comptes à régler avec Christine...

Cinq ou six pas derrière Maman, je suivais, sans vouloir me rapprocher, pour éviter qu'elle ne me parle, sans rester trop à la traine pour ne pas provoquer de courroux supplémentaire.

Si encore, Maman avait dit "On en reparlera à la maison" ! Si elle était restée dans le vague, dans le flou, mes pensées auraient bouillonné, cherchant à trouver la parade, l'excuse, l'explication, préparant ma plaidoirie...
Mais, la sentence était tombée sans équivoque aucune : "Christine a amplement mérité une bonne fessée. Elle a déjà eu de la chance d'y échapper ces derniers jours. Et celle-là, elle l'a bien cherchée et elle n'y coupera pas, crois moi..." Les mots de Maman à Tata tout à l'heure, je les avais en tête, je pouvais les réciter par coeur et ils ne me laissaient aucun espoir.

Bien sûr, j'aurais pu minimiser en me disant que je n'aurais jamais imaginé, le soir du bulletin et des deux volées, pouvoir passer près d'un mois ensuite sans la moindre fessée... Que cela aurait pu me consoler de me dire qu'Aline avait été servie plus qu'à son tour, et que même Diane n'y avait échappé...
Mais, cela ne me faisait que comprendre que cette fois, c'était la bonne...
J'en frémissais à l'avance, j'en avais les jambes flageolantes par moment, et des montées d'angoisse, de sanglots réprimés. Je savais que si les soirées sont souvent calmes et tranquilles en périodes de vacances, ce soir ne serait pas un soir comme les autres. J'en étais et j'en serais la vedette involontaire... Allez, Christine, marche, suis Maman... Allez, Christine, rentre à la maison où Maman va te donner la fessée...

A SUIVRE

11 commentaires:

  1. Chère Christine,

    Mon impatience est largement récompensée avec cette épisode 11, dans lequel on retrouve tous les ingrédients et les subtilités qui font de votre blog, un « ouvrage » (au thème singulier et tendancieux pour beaucoup de gens) incontournable à mon avis (ce qui j'engage que moi) sur l'éducation, mêlant amour et sévérité permettant d'acquérir un certains nombres de valeurs et de limites dont une partie de la jeunesse manque aujourd'hui.

    On retrouve donc notre narratrice avec ses qualités (temporisation des conflits, compassion pour la soeurette) et ses défauts (paresse, ruse de sioux) pour endormir la vigilance de Maman, mais voilà qu'elle est rattrapée par la patrouille, car on berne pas aussi facilement une mère aux aguets qui connaît parfaitement les astuces de ses filles.

    Même prise la main dans le sac, notre chère Christine retombe dans ces travers de dénégation ce qui irrite encore plus Maman « cesse de mentir, c'est une sale manie chez toi » qui à faillît tomber dans le panneau cette ruse de sioux étant éventée par le manque de concentration d'Aline, échappant de justesse à une déculottée alors que Maman avait la main qui la démangeait.

    La réaction de votre mère est celle de l'ancienne institutrice, qui considère la manœuvre comme étant une tricherie inadmissible de votre part qu'elle doit sanctionner et que vous méritez donc une bonne fessée pour cette goutte qui fait déborder le vase des reproches et dans sa logique éducative, elle se doit de remettre les pendules à l'heure en s'occupant sans tarder de vos fesses qui ont été épargnées, ces derniers temps, peut être par un excès d'indulgence à votre égard trop occuper par la remise à niveau d'Aline et les facéties de Diane.

    On sent que cette chipie se délecte à l'avance du feuilleton programmé par Maman, pour sa grande sœur, lors du retour au bercail et j'ai même dans l'idée qu'il ne lui déplairait pas d'y assister, ce qui serait mortifiant pour vous, scénario que je crains d'ailleurs !

    Chère Christine, soyez courageuse pour ce mauvais moment à passer, qui vous permettra d'évacuer cette tension accumulée aux fils des derniers jours, mais je comprends que vous le redoutiez pour en connaître parfaitement les effets cuisants sur votre lune, soyez forte même si c'est difficile sous la main de Maman qui ne manque jamais de générosité envers vos rondeurs jumelles.

    Amicalement, Dominique (compatissant à votre douleur future)

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  2. Joli commentaire. Merci Dominique. Analyse fine et juste de cette situation inconfortable dans laquelle je me trouve, pour ne pas dire dans laquelle je me suis mise...
    Car, aider ma petite soeur partait d'un bon sentiment, mais le faire en laissant des preuves derrière moi, était bien trop risqué...
    Résultat : ma soeur s'en sort avec une paire de claques, et c'est à moi qu'est promise la déculottée...

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  3. Chère Christine,

    Merci du compliment. En effet cela partait d'un bon sentiment envers votre sœur, mais comme à son habitude notre insouciante conteuse brille une fois de plus, par son manque de jugeote qui fait son charme lorsqu'elle met en place une ruse de sioux, démontrant au final qu'elle possède, un bon fond de jeune fille simplement écervelée et qui ne fait que conforter la méthode éducative de Maman SPAAK à votre égard.

    La conclusion étant qu'Aline n'a récolté qu'une paire de gifles, alors que pour vous se profile à l'horizon une position plus gênante, allongée au travers des genoux de Maman, culotte baissée pour une fessée que j'imagine très cuisante et mémorable à souhait, désolé Christine quoique.... ! Hihi....

    Néanmoins, j'adresse un pensée à vos petites fesses qui seront douloureuses et très colorées, après leurs passage sous la dextre maternelle, n'est ce pas chère conteuse ?

    Amicalement, Dominique.

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  4. C'est bien gentil de penser à la couleur que vont prendre mes fesses dans la suite de cette histoire. Mais, cela me fait une belle jambe, comme on dit par chez nous. Je préférerais que vous me donniez un moyen d'échapper à la fessée promise...
    Amicalement (quand même).
    Christine

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  5. Chère Christine,

    Je vous aiderais volontiers à trouver un moyen d'échapper à la fessée, si je le pouvais, votre Tante à essayer de vous l'épargner sans résultat face à la détermination de votre mère, alors mis à part un tremblement de terre où une foulure accidentelle du poignée droit de Maman, en faisant un faux mouvement (ce que je ne souhaite pas bien sur) je ne vois pas quelle solution pourrais vous éviter cette coloration de vos fesses et vous m'en voyez désolé, quoique...., hihi.... !

    Je ne peux donc que vous soutenir moralement dans l'épreuve, en compatissant au sort qui vous attend, même si je sais que cela n'enlève rien à la difficulté de ce moment à vivre, alors courage chère conteuse.

    Amicalement, Dominique.

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  6. Tremblement de terre, ça va pas être facile... Et ce sont plutôt mes jambes qui flageolent...
    Foulure du poignet, pas évident non plus... son bras est solide, hélas, et puis je crois qu'un tel imprévu ne ferait que remettre l'exécution d'un jour ou deux, Maman n'étant pas du genre à oublier une promesse de la sorte, au risque de devoir payer des "intérêts" supplémentaires...

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  7. Chère Christine,

    Il ne s'agissait que de suggestions de ma part, en effet improbable pour l'une (sauf en région sismique) et la seconde ne faisant que retarder l'échéance, je suis bien d'accord avec vous (merci au passage de la correction pour le poignet), ajoutant sans aucun doute un bonus bien désagréable et non souhaité par vos petites fesses, qui vont déjà connaître une bonne flambée à la suite de cette ruse de sioux ratée et je pense que si « vos jambes flageolent » à cette idée, votre bas du dos ressent également des frissons d'angoisse à ce qui va suivre !

    Sachez, chère Christine, que je suis de tout cœur avec vous pour cette saga, dont vous serez l' actrice principale et Maman qui en sera la scénariste, dialoguiste et réalisatrice, avec peut être quelques seconds rôles (Aline et Diane)........ !

    Désolé, Christine, d'imaginer un future proche aussi néfaste pour vous, mais il n'est que le reflet de vos excellents récits que vous distillez avec un égal bonheur et que je dévore, sans retenu, comme d'autres lecteurs assurément, mais qui me semble bien muets en ce moment !

    Amicalement, Dominique.

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  8. Chère Christine,

    Comme vous le savez, j'ai découvert votre blog récemment et depuis je le parcours sans aucune retenue, celui-ci ravivant des souvenirs au sein de ma fratrie, élevée avec beaucoup d'amour et de sévérité si nécessaire, ce traduisant par l'application de bonnes fessées sans distinction d'âge ou de sexe.

    Or en lisant tous vos récits je regrette simplement d'être arrivé,comme on dit « après la bataille » pour commenter ces révélations sur votre éducation et celle de vos sœurs, qui même légèrement romancée, me fait penser à ce que j'ai vécu (plus en spectateur, qu'acteur) et si vous le permettez, je souhaiterais apporter une contribution à votre blog en toute humilité, sur certains de vos textes qui me rappelle des souvenirs ?

    Amicalement, Dominique fidèle lecteur, mais bien seul actuellement....?

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  9. Bonjour Christine.

    En lisant votre récit (toujours de qualité, vous êtes égale à vous-même), et même si nous n'en connaissons pas encore la fin, nous la devinons, nous savons que vous aurez une nouvelle fois la jupe soulevée, la culotte généreusement baissée, et que votre maman va vous faire regretter votre élan de générosité envers Aline.

    Mais je trouve votre maman un peu injuste, elle fait deux poids, deux mesures. Je n'ai jamais connu pareil motif qui m'ait valu une bonne dérouillée. Mais dans un cas identique, le traitement aurait été ainsi : si mon frère s'était pris une ou deux claques à la maison, j'aurais reçu la même chose lorsque maman nous aurait rejoints au parc ; mais si maman nous avait raconté la fessée déculottée infligée à mon frère juste avant de partir de la maison, elle serait aussitôt passé à l'acte de la même façon avec moi (soit immédiatement dans le parc, donc forcément en public ; soit, dans un élan de bonté (!), elle m'aurait emmené dans un coin un peu retiré du parc). Dans tous les cas, tout comme mon frère, je n'aurais pas échappé non plus à un déculottage en règle !

    Enfin, bravo à Dominique, ainsi qu'à Danielle, plus courageux actuellement pour les commentaires que certaines personnes, comme Agnès, Mardohl... et un certain Louis ! Quel flemmard, celui-ci !

    A bientôt, j'attends la suite avec impatience.
    Amicalement.
    Deux-soeurement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  10. OK Dominique, n'hésitez pas à apporter votre contribution.
    Quant à Louis (qui se traite lui-même de flemmard, avec un humour appréciable), je ne vais pas anticiper la suite de mon récit, mais il y a de fortes chances qu'il ait raison sur le devenir imminent de mon bas du dos au retour à la maison...
    Toutefois, il semble reprocher à Maman un excès de sévérité par rapport à l'inégalité de traitement entre Aline giflée et moi fessée.
    Mais, sans la défendre, ce qui serait un comble, je rappelle qu'Aline a déjà été fessée à plusieurs reprises pour ses devoirs de vacances, et que je restais, de mon côté, sur une série de menaces qui petit à petit allaient forcément "faire déborder le vase"...
    Et puis, qu'Aline se laisse "aider" est certes répréhensible, mais Maman ne peut douter que l'idée vienne de l'ainée, que c'est moi qui ait donné les résultats, que j'ai voulu tromper sa vigilance, la mener en bateau, et que cela c'est intriguer, mentir, et même mentir avec préméditation, choses que justement Maman a dans le collimateur, et qu'elle est bien décidée à me faire passer, à sa manière...

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  11. Bonjour Christine,la photo ou vous marchez derrière votre mère ,penaude et allant vers votre fessée m'a émue;pour moi dans ces conditions c'etait tout autre chose:quand le verdict était tombé ma mère me prenait le bras gauche de sa main gauche et me claquait les cuisses ,etant soit en jupette soit en short,de sa main droite et me faisait rentrer a la maison de cette façon cuisante et expeditive.Bonjour la honte qui venait en plus de la cuisson.Et je preferais de loin etre punie comme vous a la maison:certes j'etais comme vous deculottée et ca tombait sevère,mais au moins il n'y avait pas la honte publique et la douleur aigue que l'on ressent avec de vigoureuses claques sur les cuisses.Comme vous n'en parlez jamais je pense que votre mère reservait ses claques pour votre lune,et vous aviez de la chance.
    Merci de continuer a nous enchanter.

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