jeudi 27 octobre 2011

Chronique d'un redoublement : 7. Un été pas très gai... mais pas que pour moi !

SUITE 6
La double fessée reçue le soir de l'arrivée du bulletin officialisant mon redoublement n'a pas manqué d'être largement évoquée par Maman lors de ses conversations en famille ou dans le voisinage.
J'adoptais donc une attitude très humble et cherchais à éviter toutes les discussions. Je sentais bien, dès qu'il y avait une amie de passage ou que Maman rencontrait un proche que le sujet des résultats scolaires de la petite famille allait venir sur le tapis. Je faisais alors mon possible pour ne pas être juste devant ma chère mère. Même si, par curiosité bizarre, je tendais l'oreille pour savoir ce qui se disait vraiment...



Et je revois ainsi Maman expliquer mon année "catastrophique" et l'obligation pour moi de redoubler. C'était, je pense, comme une vexation pour elle, et Maman tenait à bien dire qu'elle avait pourtant fait "le nécessaire" durant l'année...  Comme si elle voulait se justifier, et ne pas passer pour une de ses mamans trop laxistes dont les enfants étaient mal tenues.
Entre mères, surtout, le dialogue allait au concret des choses. Maman expliquait que j'avais pourtant reçu "de bonnes fessées" quand je les méritais. Et que, bien sûr, la décision du conseil de classe m'avait valu un retour tumultueux sur les genoux maternels...
Et la petite anecdote de la déculottée supplémentaire pour un mensonge éhonté revenait aussi comme pour bien illustrer cette justification maternelle...

Bref, ces derniers jours de classe étaient des plus pénibles et j'avais hâte que nous soyons en vacances, même si je savais qu'elles seraient marquées aussi par ce mauvais résultat et que j'aurais moins de liberté que si j'avais été bonne élève.



Les quelques rencontres en ville avec des mères de camarades de ma classe furent aussi des moments affreux pour mon amour propre. Et, celles de mes copines, qui pouvaient ignorer que Christine recevait encore la fessée, furent quasiment toutes renseignées... Vexée, rougissante, n'osant affronter les sourires en coin des mères et des filles, j'en arrivais à penser que c'était un bien que je ne sois plus, à la rentrée de septembre dans la même classe qu'elles...

L'avant-veille du dernier jour de classe fut marquée par l'arrivée des carnets de note de mes deux soeurs. Diane était radieuse et admise à passer "avec les encouragements" de son instituteur. Quant à Aline,qui avait craint jusqu'au bout, elle était admise, "de justesse", et à condition de faire des efforts pour se remettre à niveau.
Maman n'était pas surprise, elle, puisqu'elle avait été discuter du cas d'Aline à l'école et s'était engagée à ce que ma soeur travaille durant les vacances.

La perspective n'enthousiasmait pas ma soeur, mais elle avait l'habitude des cahiers de vacances depuis déjà deux ans.
Maman lui précisa qu'elle devrait faire une à deux heures de devoirs tous les jours, excepté le dimanche, et que les cahiers seraient montrés à la nouvelle institutrice à la rentrée, et donc qu'il y avait intérêt à ce que ce soit fait proprement et sérieusement.





Maman nous expliqua aussi que Diane aurait aussi quelques devoirs à faire, pour ne pas perdre son bon niveau. Et que, moi aussi, même et surtout si je redoublais, je ne m'en tirerais pas sans révision régulière. "J'ai récupéré tous tes devoirs de l'année", m'annonça Maman, "et nous les referons en veillant à ce que tu réussisses mieux".
Cela ne m'amusait pas, mais je savais bien que ces révisions seraient moins pénibles que ce qui allait être demandé à Aline.
Maman avait finalement signé le carnet de Diane, en la félicitant et lui promettant quelques récompenses durant ces vacances. Et elle avait mis son paraphe sur celui d'Aline, en la sermonnant sérieusement. Toutefois, elle s'en tirait sans autre dommage et j'en étais un peu jalouse. Il est vrai qu'elle passait en classe supérieure, et pas moi. Il y avait donc comme une logique que ce soit la redoublante qui ait reçu une fessée mémorable.

Pourtant, le même soir, Maman alla vérifier les cartables de mes soeurs, jetant un oeil sur un devoir de Diane, puis demandant à Aline de lui réciter la poésie qu'elle avait à apprendre.
Pas de chance pour soeurette qui avait fait l'impasse, et expliqua à Maman que les carnets étant rendus, l'instit n'allait sûrement pas interroger les élèves.
Maman haussa le ton : "Et si c'est marqué dans votre cahier de texte que la poésie est à apprendre, c'est pour faire beau, peut-être ? Déjà que tu passes de justesse, tu prends le risque de finir l'année sur une mauvaise impression... Mais, qu'est-ce que tu as dans la tête, Aline ? Cela ne va pas se passer comme ça..."
Aline était sans voix et ne réagit que lorsque Maman l'avait déjà attrapée par le bras, la tirant vers une chaise qu'elle avait retournée de la table de la salle à manger. Elle s'y est assise et a basculé ma soeur en travers de ses genoux. Jupe remontée dans le dos, et culotte prestement baissée,  la suite ne tarda pas. Aline recevait devant nos yeux, à Diane et moi, une fessée en bonne et due forme, une tannée claquante et vive qui la fit hurler de suite. Mais Aline n'avait pas ma pudeur et forçait plutôt les cris qu'elle ne les retenait.
J'eus l'impression que la fessée n'était pas très longue, Maman ne faisant qu'une ou deux pauses rapides avant de reprendre la claquée. Elle ne parlait guère non plus, restant concentrée sur le rougissement de la lune de soeurette. Sûr que ce n'était pas la déculottée magistrale de la redoublante, ni même la deuxième tannée de Christine la menteuse. C'était quand même une fessée culotte baissée de ma soeur devant mes yeux, et j'ose avouer que cela ne me déplaisait pas, et me consolait un peu...
Assurément ces vacances ne s'annonçaient pas très gaies. Mais il n'y avait pas que pour moi...


A SUIVRE

22 commentaires:

  1. Bien évidemment, votre Maman (ancienne enseignante) est vexée par le redoublement de sa fille, d'autant que celui-ci ne résulte pas de ses capacités, mais de sa paresse et sa nonchalance, alors qu'au cours de l'année Maman SPAAK n'a pourtant pas ménagé ses efforts sur les fesses de Christine, justifiant ainsi ses principes d'éducation qui étaient (désolé Christine) à son sens la réponse efficace aux comportement de ses filles (en particulier de son aînée) et cela fonctionnait, non?
    Sinon, je reconnais que ces vacances ne se présente pas sous les meilleurs hospices, même si vous avez ressenti une certaine satisfaction en voyant Aline recevoir la déculottée (tout à fait méritée) pour son impasse.
    Amicalement Dominique, je vous adresse la suite...

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  2. Comme promis...!

    En effet, les bruits de fessée qui résonnaient dans la maison concernaient davantage mes soeurs ou mes cousines qui pour leurs nombreuses bêtises ou leurs indisciplines à l'école, offraient régulièrement leurs petites fesses à Maman ou à Tata.
    Bien entendu, le plus souvent, je n'étais qu'un témoin auditif de ces «vraies fessées», Maman ou Tata emmenant la fautive dans la chambre ou m'envoyant dans la mienne, pour lui administrer la déculottée qu'elle méritait.
    Néanmoins, je dois avouer que les sons qui me parvenait (claquement, cris et pleurs) n'avaient rien de rassurant, entretenant mon angoisse et mes peurs de subir cette punition, d'autant que celle (s) qui l'avait reçue, revenait avec une mine pas possible, nous incitant alors à plus de sagesse et d'obéissance, durant un certain temps.
    Me concernant, les quelques claques sur le short ou les cuisses que je recevais de la part de Maman ou de Tata, suffisait à me ramener à la raison, sauf qu'un jour à la suite d'une grosse bêtise arriva ce qui devait m'arriver, à savoir une première «vraie fessée» de la part de Maman qui m'est resté en mémoire.
    Ce jour là (j'avais un peu plus de 7 ans), je jouais comme souvent aux petites voitures dans la cour de la ferme (notamment celles des pompiers) et pour une raison toute aussi idiote que dangereuse, l'idée me vint de faire un petit feu avec les brindilles de pailles jonchant le sol de la cour, sauf que nous étions en été....!
    A suivre

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  3. Bonjour Christine.

    Enfin ! J'avoue que j'attendais ce moment depuis longtemps !

    Le récit d'une bonne fessée d'Aline sous les yeux de sa grande soeur, qui a sûrement eu l'impression de prendre sa (petite) revanche. Je dis "petite", car je suppose que vous n'étiez pas en situation de vous moquer ouvertement d'elle, étant donné votre nouveau statut de redoublante. D'autant que votre malicieuse frangine aurait encore été capable d'aller rapporter à maman que Christine se serait moqué d'elle, ce qui, pour la grande soeur, aurait eu sans aucun doute pour conséquence un nouveau passage cuisant avec la jupe soulevée et la culotte baissée sur les genoux maternels. Je suppose donc que votre joie, votre petite vengeance indirecte, sont restées internes, dans votre propre intérêt.

    Et je vous avoue un second souhait : j'espère qu'un jour, vous nous raconterez une fessée de Diane infligée sous vos yeux. Comme Diane travaillait bien, peut-être était-elle corrigée de temps à autre pour sa conduite ? Si oui, elle était dans le même cas que moi, qui ai surtout reçu, par maman comme à l'école, des fessées pour une bêtise ou toute autre mauvaise conduite.

    Bravo encore, chère Christine, pour ce nouveau récit... percutant ! Je pensais, comme Dominique et sûrement d'autres lecteurs ou lectrices, que votre paresse en écriture aurait pu vous valoir quelques bonnes fessées (virtuelles, cette fois), mais vous vous êtes bien rattrapée. Comme on dit à l'école aux bons élèves : "Très bon travail, continuez."

    A bientôt. Amicalement.
    Alinement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  4. Merci à Dominique pour ce récit qui se prolonge et va devenir "enflammé" sûrement. Cela dit, en faisant juste un petit clin d'oeil vous parlez d'un été qui ne s'annonce pas sous les meilleurs "hospices". Ma chère mère m'aurait reprise de suite en me rappelant qu'il s'agit des meilleurs "auspices" (ou présages) et non hospices à personnes âgées.
    Vous voyez qu'une éducation où les zéros en dictée étaient synonymes de fessée a du bon, quelques années plus tard, hihi...
    Mais, rassurez-vous, des tonnes de gens font la faute.

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  5. Louis, vous serez satisfait un jour prochain, promis, car la cadette de mes soeurs en a reçu aussi. Sauf que là, dans ce moment précis, c'est elle qui avait les meilleurs résultats, et qui en plus, en temps que petite dernière était souvent plus chouchoutée, du moins plus aisément pardonnée.

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  6. Merci Christine, de cette correction en imaginant que si m'aviez eu sous la main, cette erreur m'aurait peut-être valu une ou deux claques sur les fesses et j'en frissonne rien que d'y penser,hihi....
    Ceci dit, comme je l'avais précisé, je n'ai pas votre talent littéraire et le français n'a été ma matière préférée, raison pour laquelle je met un certain temps à rédiger mes récits.
    En effet, l'inflammation que vous prévoyez, va avoir lieu et je suis certain que vous devinez à quelle endroit de mon anatomie, a suivre.
    Merci encore pour vos récits, certes "cuisants" pour vous, mais enchanteurs pour vos lecteurs.
    En espérant que vous ne serez pas trop sévère à mon égard, si vous voyez ce que veux dire, hihi....
    Amicalement, Domnique

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  7. Re-bonjour Christine.

    Dominique se lance, bravo à lui. Après les fessées cuisantes de sa cousine, on constate qu'une bonne dérouillée se prépare également pour lui. En tant qu'ancien garçon copieusement fessé, je me sentirai moins seul sur votre blog, chère Christine.

    Bon week-end de Toussaint, à bientôt.
    Dominiquement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  8. Suivant mon idée, j'allais cherché dans l'atelier une boîte d'allumette ayant vu mon père, la mettre sur une étagère en hauteur (mais situé sous l'établi) étant débrouillard, je trouvais rapidement la solution pour attraper cette boîte.
    Très fier de mon opération commando (je suis retraité, de l'armée), je retournais dans la cour afin de mettre en œuvre mon jeu stupide et dangereux, tant pour moi que pour les personnes se trouvant à ce moment là, à la ferme, ce dont je n'avais évidemment pas conscience à cet instant.
    Faisant craquer une allumette, j'allumais le petit tas de brindilles que j'avais réuni, j'étais content de moi, mon petit feu brûlait gentiment et me permettais d'aller au bac à eau, avec mon gros camion citerne de pompier que je remplissais et déversais sur mon incendie improvisé. J'étais content!
    Sauf, qu'à presque 8 ans, on ne mesure pas encore le fait que certains éléments (même s'ils sont provoqués par vous même) peuvent rapidement vous dépasser et vous mettre dans une situation inattendue et voir dramatique.
    C'est d'ailleurs, ce qui allait se passer, de mon petit tas s'échappèrent quelques flammèches qui se propagèrent un peu plus loin sur d'autres brindilles de paille bien sèchent qui s'enflammèrent et ne pouvant contenir, de toute évidence cette propagation, je prie peur et j'appelai Maman, au secours.
    Celle-ci sortant sur le pas de la porte, mesurât aussitôt le danger et attrapant le jet d'eau, arrosa tout ce qui brûlait ainsi que moi même par la même occasion et reposa le jet.
    Maman posa alors ses mains sur ses hanches, me jetant un regard noir (comme elle le faisait souvent avec mes sœurs), sauf qu'il me concernait et me fît perdre immédiatement le côté joyeux qui m'animait jusque là, elle se planta alors devant moi, me flanqua un gifle et me prenant par l'oreille me fît rentrer à la maison, en pleurnichant.
    A ce moment, une terrible angoisse envahie tout mon être et je balbutiais à Maman « pas ...fait.... exprès, Maman, pas...fait...exprès, pardon, pardon.....», car j'imaginais bien qu'une fois à l'intérieur, elle n'allait certainement pas me féliciter, a suivre.....
    Amicalement, Dominique

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  9. Bon week-end à Louis et Dominique également. Toujours heureuse que ce blog soit alimenté par vos réactions et confidences.
    J'imagine aisément que le jeune incendiaire qui est devenu l'arroseur arrosé risque bientôt de se faire sécher les fesses de belle manière...

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  10. Chère Christine, comme vous le dites si bien l'incendiaire que j'étais allait avoir très rapidement les fesses séchées et même très cuites, sous l'effet claquant de la main de sa chère Maman.

    Entrant dans la cuisine, tenu par l'oreille, Maman attrapa alors une chaise qu'elle retourna et sur laquelle elle s'assit, en me positionnant devant ses genoux, je tremblais comme une feuille (sachant très bien ce que signifiait ce geste, pour y avoir déjà assisté avec mes sœurs ou mes cousines) et je fondis en larmes, éprouvant à ce moment là une trouille terrible.

    Maman, me demanda de la regarder (tout en me tenant par les mains) et commença à me gronder, mais de façon très calme, ses yeux exprimant beaucoup plus de peur que de colère à mon égard, même si je ressentais qu'elle était très mécontente après moi, d'avoir commis cette grosse bêtise et j'allais d'ailleurs très bien sentir ce mécontentement, quelques minutes plus tard.

    Elle m'expliquât que cette bêtise était grave et dangereuse pour moi-même, j'aurais pu me brûler sans compter que je risquais de mettre le feu à la ferme et que pour cela je méritais une sévère punition, afin de me faire comprendre qu'il ne fallait pas recommencer, cet alors qu'elle me dit «Dominique, Maman vas donc te donner la fessée que tu mérite (je pleurnichais, en disant «Non, non, Maman pas ça..), une vraie fessée comme tes sœurs ou tes cousines en reçoivent», je compris aussitôt ce que cela voulait dire et je versait alors de grosses larmes, reflétant mon angoisse et ma peur de cette punition, qui m'attendait.

    Maman (joignant le geste à la parole) durant son annonce, avait approché ses mains au niveau de mon short à élastique faisant glisser vers le bas l'ensemble (short et slip), le tout terminant sa course autour de mes chevilles, ceci provoqua en moi un sentiment de honte indicible (cul-nu sous les yeux de ma tante, je sentais mes joues rougirent, avant d'autres.....).

    Toujours en larmes, Maman me déplaça sur le coté et me fît basculer en travers de ses genoux, me positionna enserrant son bras bras gauche autour de ma taille comme un étau et là elle me dit «mon chéri, avec ta bêtise tu aurais pu te blesser gravement, Maman, ainsi que Papa, auraient été très triste de voir leur gentil garçon sur un lit d'hôpital à cause d'une idiotie, je vais donc faire en sorte que tu sente les effets d'une brûlure, mais sans blessures, mis à part le fait que ce soir il te sera difficile de t'asseoir et peut être même demain ».

    A ce moment, Maman levant son bras, commença pour moi un quart d'heure inoubliable (je dis cela sans savoir au juste, combien de temps dura cette première «vraie fessée», mais qui me paru être une éternité), surtout sous le regard de ma tante qui motivait Maman (sans être méchante) et qui avait également eu peur pour moi. A suivre.........

    Désolé, Christine, Louis et les autres lecteurs pour ces récits un peu hachés, mais à l'image de notre narratrice (dont nous utilisons le blog), j'essaie dans la mesure du possible de transmettre certaines émotions (ou angoisses) que j'ai connues durant ma jeunesse, auprès de parents aimants et attentionnés qui n' hésitaient pas à donner de bonnes déculottées à leur progéniture et qui aujourd'hui en ressente les biens faits, même si c'était douloureux à ce moment là.

    Amicalement, Dominique

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  11. Voilà une bonne fessée, administrée sous les yeux de votre tante, et sur une lune toute déculottée... Un sale quart d'heure, dites-vous, bien claquant, sonore et brulant. Je comprends que vous vous en souveniez encore...

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  12. Oh que oui! Chère Christine, comme vous le soulignez cette première déculottée fût très sonore, claquante et brûlante à souhait, celle-ci a marqué autant ma lune, que mon esprit et j'en garde effectivement le souvenir après plus de 45 ans, pour être fidèle à l'esprit de votre blog, je vais essayer de mettre en forme mon ressenti lors de ce moment difficile (pour moi) et peut être ainsi contribuer à l'enrichissement de celui-ci,
    Amicalement, Dominique

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  13. Merci d'avance pour ces commentaires, passés et à venir. Cela m'intéresse de savoir votre ressenti d'alors.
    Cordialement.
    Christine

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  14. Suite,

    J'étais donc allongé en travers des genoux de Maman, les fesses nues attendant l'averse, j'avais très peur et je me sentais honteux dans cette position, car jusqu'à présent je n'avais reçu que des claques sur le fond du short ou sur le haut des cuisses et je pleurais autant de honte, que d'appréhension de ce qui allait suivre.
    Puis, tout à coup, la main de Maman tombât en pluie d'orage et je sentis alors comme des milliers de piqûres envahir mes fesses, me coupant le souffle en poussant de cris énormes et versant un torrent de larmes, sous l'effet de cette douleur fulgurante et inconnue pour moi, à ce jour.
    Maman qui avaient de grandes mains, couvraient sans difficulté l'intégralité de mes petites fesses et je sentais toute sa détermination à me gratifier d'une déculottée mémorable, après cette entrée en matière très vive (qui me paru durée une éternité), Maman fît une pause afin que je puisse reprendre mon souffle et entre deux sanglots je la suppliais «stop, Maman ça fait trop mal, j'ai compris».
    Maman me répondit alors « que c'était fait pour ça, me précisant, mon fiston ceci n'était que l'échauffement à la vraie bonne fessée que tu vas recevoir maintenant et que tu n'oublieras certainement pas de sitôt ».
    Elle leva à nouveau son bras et je me mis à hurler des « Non,non, Maman, non,non, pitié » et la valse claquante repris, mais sur un rythme différend plus posé dirais-je, ses claques étaient moins rapide et plus précises arrosant toute la surface de mes fesses et du haut mes cuisses, qui en étant touchées par sa main, me faisait pousser des cris plus aigus.
    La douleur était plus profonde, la chaleur de mes fesses qui augmentait de plus en plus se rependait à tout mon corps, je gémissait en continu avec de grosses larmes et cela devenait assez insupportable, j'avais l'impression que mes fesses allaient explosées tellement ça faisait mal.
    Après un moment, Maman arrêta sa main, mais s'en me libérer je continuait à gémir et à pleurer à gros sanglots, tout mon corps tremblais et je suppliais Maman « d'arrêter, que j'en pouvais plus », elle me répondit « c'est bientôt fini, mon chéri »
    Et là brusquement, elle me servit une dernière salve de claques plus fortes et rapides, qui me fîrent hurler comme un goret, j'avais l'impression qu'elle voulait m'arracher la peau des fesses, c'était horrible, un vrai supplice que me faisait croire que j'allais mourir ! Ce qui ne fût la cas....bien sur.
    Puis Maman m'annonça que la fessée était finie, tout en me gardant sur ses genoux, afin que je reprenne un peu mes esprits, après cette volée monstrueuse.
    Après m'avoir remis sur pieds, Maman me conduisît au coin avec les mains sur la tête en me précisant de ne pas bouger, sauf si j'en voulais un deuxième, j'étais mortifier d'être là avec des fesses qui me brûlaient intensément et que je ne pouvais frotter, honteux de m'exposer ainsi au regards.
    A suivre............
    Amicalement, Dominique

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  15. Voilà ce que j'appelle une fessée mémorable. Avec une réelle détermination maternelle, les nécessaires pauses pour que vous, mais aussi elle reprenne son souffle, puisse juger de la cuisson du bas de votre dos, et repartir motivée pour poursuivre et parachever la claquée spectaculaire. Après cela, j'en connais un qui a dû se méfier avant de jouer à nouveau avec les allumettes...

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  16. Tout à fait, Christine, l'incendie qui régnait à ce moment là sur mes petites fesses, m'incitât à ne plus jamais jouer avec des allumettes en me rappelant ce que cela m'avait valu, néanmoins j'ai fait quelques autres bêtises qui se sont soldées par des volées aussi magistrales, la dernière à l'âge de 14 ans et par mon père cette fois là.
    Merci, Christine, pour votre commentaire, je vous prépare la fin de cette première expérience.
    Amicalement, Dominique

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  17. Eh bien, n'est-ce pas un bel aveu que cette déculottée a été utile ? Un mauvais moment à passer, mais qui a fait réfléchir Dominique. Tiens, je me mettrais presque à raisonner comme Maman, hihi...

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  18. C'est vrai, Christine, que celle-ci fût utile et me fît réfléchir aux sujet des allumettes, même si cela n'enlève rien à l'intensité du "mauvais moment à passer", comme vous dites et que j'ai vécu, mais vous même en avez connus d'identiques et beaucoup plus que moi.
    Je crois, en effet, que Maman Spaak, aurait raisonné de la même façon, comme elle l'avait fait (avec votre Tante, lors d'un récit)en lui précisant que vous aviez "besoin" de temps à autre, d'une bonne déculottée pour vous remettre sur de bons rails.
    J'avoue que je partage cet avis, afin d'endiguer votre inconstance sur la délivrance de vos écrits, n'est-ce pas?, hihi....
    Amicalement, Dominique

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  19. Vous êtes tous pareils... A me plaindre quand je raconte une fessée reçue, et au contraire impatients dès que je prends du temps pour ajouter un chapitre...
    Vous êtes décidément sans pitié pour mes fesses... hihi.

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  20. Mais non, mais non, Christine, quoique...hihi.
    En fait notre impatience n'est que le reflet de votre talent de narratrice, auquel nous sommes suspendus et qui nous ravis tous, enfin c'est ma pensée.
    Amicalement, Dominique, la suite arrive....

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  21. Comme promis voici la suite........
    Ce temps passé au coin me paru interminable, d'autant qu'au cours de celui-ci, j'entendis entrer des gens dans la maison (qui ? Je ne savais pas, vu ma position) et leurs commentaires en me voyant ainsi, augmentait ma honte et faisait alors remonter d'énormes sanglots que je ne pouvais contrôler, j'étais totalement mortifier.
    Puis, Maman me fît sortir de celui-ci (me reculottant) et me levant le menton avec sa main, pour la regarder, elle me dit « Mon chéri, tu as fait très peur à Maman avec ta bêtise et c'est pour cela qu'elle t'a puni comme tu le méritais, j'espère que tu as bien compris la leçon ? », tout en pleurnichant je lui répondis « Oui, Maman, promis jamais je ne rejouerais avec des allumettes » et ce fût le cas (néanmoins j'ai fait d'autres bêtises), elle m'embrassa et me renvoya dans ma chambre pour y verser les larmes qui me restaient et réfléchir..... !
    Pour l'anecdote, en rédigeant ce commentaire, j'écoute au casque un CD de Johnny (je suis fan, nul n'est parfait) « live à la tour Eiffel » dont le rythme musical et l'intensité pourrais presque se comparer à une déculottée magistrale, métaphore, hihi..........
    Amicalement, Dominique

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  22. Chère Christine,
    Au risque de vous paraître impatient (comme d'autres), même si vous validez mes commentaires et je vous en remercie,il me semble que vous faites preuve d'une certaine nonchalance dans le suivi de cette chronique à rebondissements surtout pour vos fesses et je conçois volontiers que vous soyez moins pressée que nous, hihi.....
    D'ailleurs, j'imagine que l'après midi passé avec Tata Jacqueline (même s'il fût agréable) à du être émaillé de quelques commentaires sur votre redoublement et ses conséquences cuisantes, pour votre bas du dos, est-ce que je me trompe?
    Amicalement, Dominique

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