lundi 3 octobre 2011

Chronique d'un redoublement : 3. L'heure des (premiers) comptes...

SUITE 2

Je m'étais endormie avec les menaces maternelles dans la tête : "Tu sais ce qui t'attend... La fessée, Christine, la fessée que tu mérites. Ah, tu peux les préparer tes fesses, ma grande. Ca va barder... crois-moi !"

Mais, bizarrement, ce soir-là, cela ne me faisait presque rien. La fessée, c'était le moindre mal. Je savais bien que je n'y échapperais pas, et j'avais imaginé la recevoir dès ce soir. Les menaces maternelles pour le lendemain me faisaient l'effet d'un sursis inattendu et me promettait la tranquillité jusqu'au lendemain. Dans ma situation, c'était quasiment inespéré...


"Ca va barder", précisait Maman, mais je comprenais bien qu'une telle nouvelle que ce redoublement  ne pouvait m'attirer moins qu'une déculottée maison, et j'en avais déjà les images en tête...
Mais, je broyais surtout du noir en pensant à ce que redoubler signifiait. Je n'y avais jamais songé de façon aussi précise, et cela m'angoissait.
Redoubler, c'était ne plus être dans la classe de mes meilleures copines, c'était se retrouver au milieu de celles actuellement en Sixième que nous prenions ostensiblement pour des gamines.
C'était aussi la probabilité de retrouver la plupart des profs de cette année, et certainement mes bêtes noires...
Je prenais conscience que si l'on m'avait rabâché cela durant les dernières semaines, j'aurais sûrement fait les efforts nécessaires pour m'éviter ça... Au lieu de me croire inatteignable...
Le lendemain matin, je suis repartie au collège sans enthousiasme, mais j'étais surtout contente de quitter Maman qui me mettait dès le lever la pression, en me rappelant que ce jour là, je ramènerais mon bulletin...
En classe, les décisions de redoublement qui concernaient deux autres filles avec moi, firent vite le tour de la cour de récréation. Des copines vinrent me demander ce que cela me faisait, et comment ma mère allait réagir.
Je jouai les indifférentes, disant que je m'en doutais et que Maman l'avait déjà appris, hier de la bouche de la principale.
"Ma pauvre Christine, qu'est-ce que tu as dû te faire engueuler, je n'aurais pas aimé être à ta place. Moi, ma mère m'aurait étripée", commenta l'une des deux Martine.
Je restai sur le ton détaché en affirmant : "Oui, elle n'était pas contente, mais elle m'a juste passé un savon, et c'est tout. Si, si, je t'assure".
De fait, je ne mentais qu'à moitié, omettant seulement de leur dire ce qui m'attendait au retour du bulletin...
Ce fichu bulletin du dernier trimestre, Mme Petit vint nous le remettre au cours de la dernière heure de la matinée. Il confirmait évidemment mon redoublement, avec quelques appréciations peu flatteuses en prime.
A midi, quand la sonnerie retentit, je ne le remit pas dans mon cartable, mais le plaçai dans le casier individuel cadenassé que nous avions pour laisser quelques affaires, livres, ou affaires de sport les jours de gym.
Maman l'attendait pour le soir. Je n'allais pas me vanter de l'avoir déjà. Cela supposait bien un petit mensonge à l'heure du repas, mais je pensais qu'un mensonge de plus ou de moins ne changerait pas grand chose à la couleur de mes fesses quand viendrait le moment fatidique. Alors que ce petit mensonge m'assurait au moins quelques heures de calme de plus...
Et, de fait, je réussis à mentir effrontément quand Maman me demanda si j'avais eu le fameux bulletin... "Non, non, M'man, promis. On l'aura cet aprém' sûrement", avais-je affirmé.
Quand je suis repartie au collège pour 14 h, Maman me lança : "A ce soir, ma chérie. Tu reviens vite... Tu n'as pas oublié que nous avons un petit compte à régler toutes les deux..."
Les trois heures de cours de ce vendredi après-midi, les derniers de la semaine, qui m'apparaissaient souvent interminables, me parurent passer à vitesse grand V...
Il était déjà 17 h et si mes copines sortaient en courant, moi je n'avais pas envie de me presser.
Je discutai un moment avec deux filles de ma classe qui attendaient que l'on vienne les chercher. Je laissai aussi partir seule Elodie, qui n'habitait pas loin de la maison et avec qui, parfois, je faisais le chemin en papotant.
Je n'avais pas envie de risquer qu'elle comprenne quelque chose si Maman, comme souvent, avait été devant la maison quand nous serions arrivées...



C'est donc seule, très seule, que je me décidai à rentrer, d'un pas bien lent, trainant presque les pieds, mais comment avancer normalement quand on sait que chaque pas vous rapproche d'une fessée, de la fessée promise, de votre fessée inéluctable...





Maman était dans le couloir quand j'ai franchi le seuil de la maison. Elle regarda sa montre et lança : "Tu es en retard, Christine. Je t'avais pourtant dit de ne pas trainer... Je comprends bien que tu ne sois pas pressée de rentrer, mais il faut toujours payer les conséquences de ses actes..."
Je fis profil bas et commençai à monter vers ma chambre. "Où vas-tu comme ça ?", lança-t-elle. "Bah, euh mettre mon cartable dans ma chambre".
Elle répliqua  "Non, ce n'est pas la peine. Tu le monteras plus tard. Je voudrais bien voir ton bulletin avant. J'espère que tu l'as cette fois ?"
Un court instant, j'eus la tentation de nier, mais son regard foudroyant me fit revenir à une attitude plus raisonnable : "Mon bulletin, euh, non, je ne l'ai, euh enfin, si, si, je l'ai bien sûr", balbutiai-je en ouvrant mon cartable, et en faisant semblant de chercher, toujours avec ma manie de vouloir gagner du temps...
Elle me prit le sac des mains. "Allez, laisse-moi faire. Je vais bien le trouver. Et va donc dans la cuisine prendre ton goûter".
Je ne me le fis pas répéter deux fois. Je la laissai prendre le bulletin et allai dans la pièce voisine où m'attendaient un verre de lait et une double tartine de pain beurré recouvert de compote maison.
Les verres vides de mes soeurs, déjà dans l'évier, témoignaient de leur présence, mais je ne les entendais pas.
J'eus du mal à avaler mes tartines, gorge nouée, et angoissée comme jamais. Quand j'ai fini mon goûter, je ne savais pas quoi faire. J'attendis encore un peu, sachant que si j'essayais de monter dans ma chambre, les bruits de porte me trahiraient...
"Christine, tu as fini, j'espère. Tu ne vas pas rester deux heures dans la cuisine. Viens donc ici..." lança Maman d'une forte voix qui venait du salon.
Je comprit qu'il fallait obéir. Et avec le même enthousiasme que sur le chemin de la maison, j'allai rejoindre Maman au salon.
Elle était assise sur la chaise du petit bureau où elle rangeait son courrier. Avec mon bulletin en main...
Mais, ce qui me fit sursauter, ce fut de voir qu'Aline et Diane étaient assises à la table de la salle à manger, devant cahiers et livres, en train de faire leur devoir, sans dire un mot. Un silence total qui expliquait que je ne les avais pas entendues avant. Mais, si les têtes étaient penchées sur les livres, les regards étaient bien levées vers moi, et je les devinais très curieux...




Je bredouillai : "Euh, Maman, on ne pourrait pas monter dans ma chambre ?"
Elle répliqua : "Oh, non ma fille, c'est la présence de tes soeurs qui te gênent, peut-être. Moi, ce qui me gêne, c'est d'avoir une fille qui va perdre une année stupidement... Et, je crois que ce sera utile à tes soeurs de savoir ce qui se passe dans ce cas-là..."
Je sanglotai : "Maman, je t'en prie, je ne recommencerai plus. Je travaillerai, je serai sage, promis juré".
Une défense bien inutile qui ne fit qu'énerver Maman davantage : "Tu ne recommenceras plus. Ca, je l'imagine bien, Christine, et je ne laisserai pas la situation se dégrader à nouveau, c'est sûr, ça..."
Maman se mit à lire les dernières notes et les appréciations. Un zéro en histoire, pourtant matière forte pour moi en général, mais pour cause de leçon "oubliée" d'apprendre, un "Manque de travail", en français, et un "Si Christine mettait un peu de l'énergie qu'elle déploie à chahuter derrière mon dos à suivre les cours, elle pourrait être parmi les meilleures. C'est dommage de gâcher ainsi ses chances" en anglais ne faisaient que confirmer tout ce que la principale avait dit à Maman.
Je tentai quelques réponses alambiquées, mais mon cas était indéfendable. 
Maman acheva la discussion en me faisant comprendre ma douleur. "Christine, je crois franchement que j'ai encore été trop gentille avec toi cette année. J'ai cru que tu comprendrais avec les fessées que tu as reçues... Mais, cela n'a pas suffi à l'évidence. Je t'ai laissée parfois la bride sur le coup, croyant en tes promesses quand la moyenne baissait. Et tu en as profité. En tout cas, ma fille, l'an prochain, ce sera une toute autre histoire, et en tant que redoublante, j'attends de toi que tu sois toujours dans les premières de la classe... Et, je n'attendrai plus que tu ramènes un zéro ou deux heures de colle pour te rappeler à l'ordre. Je ne céderai plus, ma fille, je te le promets, aussi vrai que tu vas recevoir ce que tu mérites sur le champ... Allez, viens ici, Christine..."



Les petites avaient posé leur stylo et regardaient ouvertement la scène. Cela ne dérangea pas Maman : "Vous allez voir ce que je réserve aux filles qui travaillent mal. Que cela vous serve de leçon aussi, Diane, et aussi à toi Aline, dont le passage en classe supérieure n'est pas encore gagné..."
Je ne pus empêcher Maman de m'attraper par le bras. Je tentai un instant de résister mais je savais bien que c'était vain, et je me laissai basculer en travers des genoux maternels...

J'étais en fait quasiment soulagée que Maman arrête de me parler de mon avenir de redoublante qui s'annonçait claquant et rougissant...
Je n'avais qu'une hâte, c'est que ce mauvais moment soit passé, et je savais que, devant les yeux des petites, mieux valait jouer les courageuses.
Je laissai donc Maman remonter ma jupe, et s'appliquer à baisser ma culotte largement.
Je suppliais seulement à mi-voix, demandant pardon, et répétant des "non, non, non".

Mais, Maman, après avoir un moment laissé ma lune blanche bien exposée, jouant du fait que je ne me débattais pas cette fois, leva enfin son bras et commença à me donner cette fessée, je le reconnais, ô combien méritée...



Ce fut une tannée méthodique, longue, brulante, appliquée avec énergie et terrible savoir-faire.
"Ah, tu t'en souviendras de ce redoublement, Christine. Je me suis pourtant souvent occupé de rougir ces fesses-là, mais ce n'était pas assez donc... Qu'à cela ne tienne, ma fille, voilà déjà pour te faire réfléchir. Une bonne volée qui te mettra peut-être du plomb dans la tête... Mais, je te promets surtout que tu n'as pas fini de me montrer tes fesses. Je ne sais pas si c'est la dernière fessée de cette année scolaire... Il reste encore dix jours de cours, on ne sait jamais, mais dis-toi bien Christine, que c'est ta première fessée de redoublante, la première parce que je te le répète, l'an prochain, je ne laisserai rien passer, Christine, rien de rien..."



Quand elle a enfin achevé ma fessée par une dernière série de claques qui m'ont arraché des cris aigus, je suis tombée à genoux, comme prostrée quelques secondes.
Puis, rouvrant les yeux, je vis trois regards, Maman et les petites qui semblaient fixés sur ma lune écarlate. J'ai remonté tant bien que mal ma culotte, avant de filer dans ma chambre. J'en aurais bien refermé la porte jusqu'au lendemain, pour ne plus voir personne. Hélas, il n'était qu'à peine 18 h, et quelque part mon année de redoublante ne faisait que commencer...

A SUIVRE

15 commentaires:

  1. Incorrigible Christine qui une fois de plus retombe dans ses travers de demoiselle écervelée, en mentant à Maman au sujet du bulletin, histoire de gagner un peu de temps, mais le jeu en vaut-il la chandelle? Je n'en suis pas sur!

    D'autant que notre héroïne sait qu'elle a un rendez-vous sur les genoux de Maman pour ce redoublement prévisible.

    Par conséquent, en dehors de son statut de redoublante très vissée, je me demande si ce mensonge n'aura pas une suite cuisante, sachant que votre mère ne tolère pas le mensonge, mais peut être que je me trompe.

    Sinon je suis désolé pour vous, que mon intuition ce soit confirmé, sur le lieu de votre fessée avec la présence de vos soeurs, en sus.

    J'attends, comme tous vos lecteurs, la suite de cette chronique rebondissante (surtout pour vos fesses) avec impatience.

    Dominique

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  2. 18h et voilà "notre" pauvre christine avec le derrière ecarlate! et la journée n'est pas fini semble-t-il... Va-t-elle s retrouver à nouveau la culotte baissée, le cul-cul à l'air? devant qui cette fois? tante jacqueline vient elle faire un petit coucou? suspens...
    Merci pour ce nouvel épisode, impatient de la suite.
    Mouadib

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  3. Merci Dominique et Mouadib de ces premiers commentaires. Avec un peu de chance, peut-être en aurais-je aussi de Mardohl ou d'autres fidèles avant que je ne poursuive...

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  4. Chère Christine,

    Je sais que vous espérez un commentaire de Mardohl, qui possède une plume aussi percutante que la main de votre mère sur vos petites fesses lorsque qu'elle exécute une symphonie que vous connaissez sur le bouts des doigts ou plutôt sur l'intégralité de votre lune.

    Sinon je souhaiterais apporter ma contribution en vous narrant les conséquences du redoublement de ma cousine, donc je fus témoin, avec votre accord et en ceci en toute humilité, mon fessier ou mes cuisses n'ayant connues que quelques claques de ci, de là.

    Au plaisir de vous lire Christine.

    Dominique

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  5. Mais, faites, faites donc, Dominique. Je serai ravie de vous lire et de découvrir cet épisode que je devine bien claquant.
    N'hésitez pas, plus il y a de réactions, plus je me sens motivée pour continuer.
    Et, comme de toute manière, je ne valide que les commentaires ou récits de qualité, vous voyez bien que vous faites partie de ceux que je ne censure pas.
    Merci d'avance...

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  6. Je fais moi aussi chère Christine, partie de vos fidèles, même si je ne commente pas tous les postes (honte sur moi d'ailleurs !). Mais cette série là... c'est en quelque sorte la bêtise ultime : le redoublement ! La bête noire de tous les écoliers, collégiens, lycéens que nous fûmes... Si nous pouvions parfois, comme vous le montrez dans certains autres récits, espérer - vainement souvent, mais espérer tout de même - un peu d'indulgence pour certaines bêtises, il me semble que s'il y avait une faute, une bêtise à ne pas sous-estimer, c'était bien celle-ci : le redoublement. A bêtise ultime, fessée exemplaire. En public, bien entendu, et aussi cuisante et longue que possible.
    Encore une fois, un récit remarquable qui distille merveilleusement les petits détails comme le caractère absolument inéluctable de la punition et la grandeur de la faute.

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  7. Des compliments de Manon, merci à une fidèle aussi, que je pardonne volontiers de ne pas tout commenter.
    Mais, cette série démarre bien, et j'espère qu'au delà des encouragements, que j'apprécie, les commentaires iront aussi plus dans le détail. N'hésitez pas. Merci d'avance.

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  8. Chère Christine,

    Cette marque de confiance me va droit au côeur et je vous en remercie.

    Comme je vous l'ai déja dit, mon expérience se limite au rôle de témoin éventuel, envers mes soeurs, frère et cousines, ainsi que mes nièces par la suite et non votre vécu.

    Par conséquent, mon ressenti sera différent du vôtre, n'étant pas directement concerné, néanmoins je vais essayer de transcrire mes émotions et mes peurs (très fortes), ainsi que celles de la "fratrie" dont je suis membre.

    Je vous serais donc reconnaissante d'avoir, chère Christine (ainsi que Mardohl), une certaine indulgence sur mon témoignage qui n'auras certainement pas la même qualité de vos récits.

    Merci encore pour votre invition Christine, à bientôt, dans l'attente de la suite de votre redoublement!

    Dominique

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  9. Chère Christine,

    Tout d'abord je vous prie de bien vouloir excuser certaines fautes de frappe de mon dernier post (comme dirait Mardohl), à savoir des "s" en trop et des "a et t" manquants, mais nul n'est parfait en ce bas monde, d'autant que le français n'est pas la matière qui a ma préférence.

    Ceci dit, je vais essayer de vous relater mon propre vécu (infime) et celui de témoin, bien plus consistant, compte tenu de l'environnement dans lequel je fus élevé (ferme familiale).

    Pour vous répondre Christine, je dirai qu'en effet les conséquences de ce redoublement du CM2 furent doublement claquantes et très cuisantes pour les fesses de ma cousine, dont la couleur finale (du haut de mes 6 ans) m'impressionnait et m'effrayait.

    Comme tous les soirs, je v'y Maman souriante devant l'école avec ma tante dont l'expression était bien différente en attendant sa fille, Tata venait d'avoir un entretien avec la directrice au sujet du redoublement de Monique.

    En sortant, Monique blanchit d'un coup en voyant le regard de sa mère et reçu une paire de gifles de ma tante, qui lui dit devant tout le monde "Voila ma chérie, ceci est un petit aperçu de ce que vont recevoir tes fesses pour ton redoublement et crois moi qu'après, tu auras bien du mal a t'asseoir", ma cousine était en larmes.

    Sur le chemin du retour, Monique marchait devant sa mère qui lui annonçait le programme à venir " Je te promets que ce redoublement va s'inscrire, en très rouge sur tes fesses, je te le garantis" et j'attendais ma cousine sangloter...A suivre

    Dominique

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  10. En effet la suite s'annonce claquante et rougissante... On a hâte de la connaître...

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  11. Comme vous l'attendez Christine, voici la suite!

    Rentrant à la maison, je v'y le goûter sur la table familiale préparé par Maman, sur lequel je sautais avec avidité, à l'inverse de ma cousine qui avait d'autres pensées.

    De fait ma Tante dit à Monique de "finir son goûter et d'aller ensuite dans sa chambre, en attendant qu'elle vienne s'occuper de ses fesses" provoquant chez ma cousine une mine pas possible et de nouveaux sanglots.

    Alors que celle-ci partait vers sa chambre, ma tante s'adressa à Maman en lui disant "Quand Brigitte (collégienne comme mes soêurs) sera rentrée, nous rejoindrons Monique et je lui donnerais la fessée qu'elle mérite devant sa soêur, pour l'exemple".

    Je v'y Maman réfléchir et répondre à Tata, "Pourquoi ne pas le faire ici, cà pourrais faire réfléchir tes deux paresseuses de nièces qui préfère amuser la galerie plutôt que travailler et cela pourra également servir à Dominique , même si c'est plus facile avec lui!" Cette réaction de Maman fît battre mon coêur (ayant déja reçu une ou deux claques de sa part sur mes cuisses). Tata accepta l'idée de Maman.

    Brigitte et mes soêurs rentrères souriantes et enjouées, mais en prenant leurs goûters, l'annonçe par Tata du redoublement de Monique, jeta un froid et fît disparaître les sourires.

    Une fois terminé leurs goûters, les filles précisant qu'elles n'avaient pas de devoirs, furent invités à aller ranger leurs affaires et à redescendre au salon, elles avaient compris que quelque chose allait se passer.

    A suivre, Dominique

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  12. Voilà qui se précise... Vivement la suite !

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  13. Avant de poursuivre, Christine, je trouve que votre pardon pour Manon est emprunt d'indulgence, ce qui entretien sa paresse qu'elle reconnait (honte sur moi...) et je pense sincèrement que Mme SPAAK (vos lecteurs aussi) aurait opté pour une solution plus percutante, en vous donnant à l'une (paresse) comme à l'autre (laxisme) une bonne déculottée tout à fait méritée, qu'en pensez vous toutes les deux?

    Amicalement,Dominique

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  14. Peut-être avez-vous raison ? Pour ce qui concerne ma chère mère, sans nul doute...

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  15. bravo Christine très joli récit je retrouve des sensations vécus en l elisant et quelle humiliation d' être fessée en public

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