lundi 10 octobre 2011

Chronique d'un redoublement : 5. Une surprise en forme de confirmation brûlante...

SUITE 4

La réunion improvisée avec les deux autres mamans ne dura pas très longtemps. L'organisation du stand était bien ficelée et les mères la prolongèrent juste le temps de prendre un thé ou une tisane, et de papoter...
J'aurais voulu guetter et écouter mais j'avais peur d'être repérée et je me doutais bien que mes oreilles devaient siffler par moment...
J'entendis Maman raccompagner les deux dames dans l'entrée et se souhaiter bonne nuit. Alors qu'elle saluait Mme Aumont, Maman lui dit : "En tout cas, merci pour le renseignement. Vous m'en avez encore appris une belle. Je vais régler cela sur le champ".
C'était à la fois clair et pas assez précis pour que je me sente concernée, mais je me méfiais. J'imaginais surtout que c'était peut-être à propos de Diane qui était en classe avec Laure.
Dans ce cas, j'allais avec un peu de chance ne pas être la seule punie du jour...
Maman referma la porte derrière ses amies et resta quelques minutes en bas pour ranger. Il était neuf heures et elle monta comme prévu pour nous dire bonsoir et éteindre.
J'étais presque contente d'en finir enfin avec cette journée pleine de rebondissements... et très désagréable pour ma lune !
Je quittai le lit où je m'étais affalée depuis que j'étais remontée vexée de la conversation avec Mme Aumont. Je rangeai les affaires de mon bureau et refermai mon cartable. J'avais normalement le temps car Maman couchait toujours les petites avant de venir m'éteindre.
Mais, surprise, elle entra dans ma chambre, en disant entre deux grands soupirs : "Ah, Christine, ah, Christine, tu n'en louperas pas une..."
Maman s'était assise sur le bord de mon lit et me regardais avec un oeil exaspéré. "Mais, qu'y a-t-il Maman ? Que veux-tu dire ? Je n'ai rien fait ce soir ".
Elle enchaina : "Ce soir, non, à moins que je ne l'aie pas encore découvert, mais je vais te parler de ce midi, Christine, moi !"
J'eus un flash. Je me souvins de la réflexion de Mme Aumont : "Ma fille m'a appris ça ce midi..." Maman aurait-elle compris ma petite manoeuvre ? Je bredouillai : "Euh, que veux-tu dire, Maman ? Je peux sûrement t'expliquer".
Elle répliqua : "Oh, non, Christine, ne dis rien. Tu es encore capable de vouloir me faire croire que toutes tes camarades ont eu leur bulletin ce matin et que toi, tu ne l'as eu que l'après-midi. Non, ce que je vois, moi, c'est que tu m'as menti, Christine. Allez, au point où tu en es, ose au moins le reconnaître... C'est vrai, Christine ?"
J'éclatai en sanglots, avec encore ce réflexe de négation ,mais vite réprimé : "Euh, non, non. Euh, enfin, euh, bah oui, M'man. Mais, c'était euh, parce que, euh, tu allais, euh, enfin, que tu avais euh, promis, euh de me euh, de me donner euh..."
Elle finit ma phrase : "De te donner la fessée, Christine, bien sûr. Et au lieu d'être franche et courageuse, Christine a encore préféré mentir, dire un mensonge de plus, juste pour être tranquille à midi... Mais, ça, Christine, tu sais très bien que je ne l'admets pas et que je ne l'admettrai jamais... Alors, viens ici, tout de suite..." 
Elle tapotait ses genoux en m'y invitant. Je suppliai : "Mais, Maman, je viens de l'avoir ma fessée. Non, non, je t'en prie".



Maman se leva et vint m'attraper par le bras. Se rasseyant, elle m'attira en travers de ses cuisses. Instantanément, elle baissa mon pantalon de pyjama et ma culotte. "Christine, je vais te faire comprendre qu'il ne faut pas me mentir. Tu viens de recevoir une bonne fessée pour ton mauvais bulletin, mais tes fesses méritent que je les rougisse à nouveau pour ton mensonge. Je te l'ai dit tout à l'heure, Christine. Je ne te laisserai plus rien passer... Tiens, tiens, tiens et tiens..."
Elle entreprit de raviver la couleur de mes fesses, et ses claques sur un épiderme encore sensible de la tannée de la fin d'après-midi devinrent vite insupportables. Je criais sans me retenir, qu'importe si les petites entendaient. Du moins, ce soir, elles ne voyaient pas.
La fessée fut rapide, mais terriblement marquante, une claquée magistrale d'une mère déterminée et qui mettait ainsi à profit la première occasion de me montrer que ces menaces n'étaient pas que des mots...



Maman me laissa enfin, le visage noyé de larmes, le bas du dos écarlate et brulant. Elle partit en disant : "Bonne nuit, et que cela te serve de leçon, Christine". 
 Elle éteint la lumière et referma la porte me laissant enfin seule. Je roulai sur mon lit, gardant les fesses à l'air, et pleurant longuement dans mon oreiller. Ce n'est que plus tard quand mon épiderme fut moins chaud que je remontai mon pantalon de pyjama. 
En couchant mes soeurs, Maman avait expliqué que Christine avait menti et qu'elle avait eu droit à une nouvelle fessée, une bonne déculottée. Il était temps que la journée s'achève, j'allais m'en souvenir longtemps de ce jour du redoublement !

A SUIVRE

15 commentaires:

  1. Et bien voilà, Chère Christine, j'avais vu juste avec mon post du 4, concernant le bulletin que Maman attendait?
    Et notre narratrice est rattrapée par son côté cachottière, qui pense qu'il est préférable de gagner du temps, au détriment de ses petites fesses et elle le sait bien, incorrigible!
    Autre confirmation, comme le pensait Mouadib et moi même, Mme AUMONT à trouvé (très perfide) le moyen de vous concocté une nouvelle fessée de la part de Maman (Mensonge), celle-ci n'étant pas en mesure de le faire elle-même, ce qu'elle aurait certainement souhaité.
    Ceci dit ce nouveau récit est, comme toujours, remarquable, je suis juste un peu déçu que vous soyez restée muette à ma suite du 09/10, mais peut être, étiez vous trop attentionnée aux remarques de Mouadib sur l'illustration?

    Amicalement, Dominique

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  2. Pas d'inquiétude, Dominique. J'ai bien lu et apprécié votre récit. Fessée magistrale devant la famille et en plus mise au coin culotte baissée, c'est un épisode marquant en effet. Je comprends que vous vous en souveniez encore... Merci de nous l'avoir fait partager.

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  3. Vraiment votre maman était intraitable j' ai l impression qu'elle était encore plus sévère que la mienne
    fessement votre

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  4. Sûrement, si vous le dites. Mais, vous avouerez qu'un redoublement n'est pas une mince affaire. Et puis, je pense qu'en demandant des précisions à Mme Aumont sur l'arrivée du bulletin chez elle, Maman a dû se sentir vexée de laisser paraître que sa propre fille lui avait menti...

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  5. Merci Christine, mais je n'étais pas inquiet.
    Comme vous le dites, un redoublement n'est pas une mince affaire et à ce sujet, je vous ferais part de la suite du redoublement de ma cousine, que j'ai laissé en suspend.
    Comme je l'ai déjà dit, ce nouveau mensonge courrouçant Maman , il ne pouvait que vous conduire à nouveau sur les genoux de celle-ci, pour une bonne déculottée tout à fait méritée, n'est ce pas chère narratrice?

    Amicalement, Dominique

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  6. Méritée, méritée, la deuxième, vous y allez un peu fort. Autant en ramenant mon bulletin, je savais que je pouvais préparer mes fesses, autant j'étais persuadée que ma petite entourloupe pour différer l'explication de midi au soir avait marché...
    La surprise n'en fut que plus cuisante....

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  7. Bonjour Christine.

    Deux fois la "cuisson" de vos fesses en quelques minutes, la première fessée "programmée", la seconde fut une fessée-surprise ! Pas de chance pour vous, votre mensonge avait (presque) toutes les chances de passer inaperçu. Et comme vous indiquez "A suivre", je crains certaines fuites de la part de Mme Aumont !

    Je voudrais aussi remercier Dominique pour son témoignage sur la fessée de sa cousine. Cela permet aussi d'avoir le point de vue d'un garçon. Et comme il nous promet des suites à son histoire, je pense que tous vos lecteurs et lectrices attendent cela.

    J'espère d'ailleurs qu'un jour, un autre garçon vous écrira pour un témoignage en tant qu'acteur. Je n'étais tout de même pas le seul garçon, autrefois, à recevoir des fessées ! Je me souviens que ma maîtresse de CE2 / CM1, Mlle P..., déculottait et fessait aussi bien les garçons que les filles, c'était du 50 / 50.


    A bientôt.
    Aumontement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  8. Chère Christine,
    Malgré votre inquiétude vis à vis de la fessée (parce que sa fait mal), je confirme, que celle-ci était tout à fait méritée et vous saviez parfaitement n'étant pas idiote, qu'une entourloupe pour retarder l'échéance (une fois découverte) ne saurait pas de bonne augure pour vos fesses, mais vous l'avez quand même faîtes, chère narratrice écervelée (pêchant toujours dans ses travers).
    Et cela vous a valu d'avoir vos petites fesses particulièrement cuites par la main de Maman (2 fois de suite), qui ne supporte pas le mensonge et vous avait bien prévenu, à ce sujet n'est ce pas?
    Néanmoins, pour vous consoler, je compatis à la douleur et la cuisson que cette journée a apporté à votre lune.

    Amicalement, Dominique, je rédige la suite dés que possible.

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  9. Dominique compatit et je l'en remercie, même si cela n'enlève rien à ce que j'ai ressenti moralement et physiquement lors de ce retour sur les genoux maternels...
    Louis, lui, parle de quelques minutes d'intervalle entre ces deux épisodes. Heureusement, ce fut un peu plus puisque la première s'est achevée à 18 h, et que la seconde intervint peu après 21 h quand Maman vint nous coucher. En trois heures, ma lune avait eu le temps de refroidir, même si l'épiderme était encore très sensible, ce qui fit que je ne pus m'empêcher de crier. Et ke protestais d'autant plus que je ne m'y attendais pas et n'avais donc pas pu, comme la plupart du temps, m'y préparer...

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  10. Bonjour Christine.

    C'est bien ce que je disais, votre deuxième correction fut une "fessée-surprise". L'avantage (si tant est que l'on puisse appeler celà un avantage), c'est que vous n'avez pas eu le temps de trembler pendant des heures. Il est vrai que, dans l'ensemble, vos différentes situations par rapport aux miennes étaient inversées.

    Vous vous souvenez de ces quelques fessées décidées par votre maman et infligées sur-le-champ, car, apparemment, vos fessées étaient le plus souvent annoncées à l'avance, d'où vos angoisses à chaque fois.

    Chez moi, c'était l'inverse. Maman était très impulsive, il fallait donc que la fessée tombe immédiatement, tant pis pour moi si j'étais déculotté en famille ou en public. Mais à l'inverse, je me souviens comme si c'était hier de mes quelques fessées annoncées, du style : "Tu vas voir, ta fessée, en arrivant !" C'était assez rare, il y a eu deux fois quand nous rentrions de l'école (j'étais en CP, maman venait de voir la maîtresse, qui lui faisait part de ma mauvaise conduite) ; ou encore, comme je vous l'ai raconté récemment, pour m'être sauvé au moment où maman me donnait l'ordre : "Viens ici", ce qui m'avait valu une première fessée immédiate juste avant le déjeuner, suivie d'une deuxième annoncée pour une demi-heure plus tard, juste après ce déjeuner. Pour mes quelques fessées "programmées", je me sentais tout fébril, j'avais un noeud à l'estomac, j'étais très angoissé : surtout que, dans ce cas, je m'attendais à avoir systématiquement le pantalon (ou short) et le slip baissés. Le déculottage, pour les fessées "sur décision immédiate", était effectué souvent, mais j'y échappais quelquefois, surtout quand j'était en short (maman tapait alors davantage sur le haut des cuisses) ; et, toujours pour ces fessées non programmées, il arrivait (parfois!!!) que maman baisse le pantalon (ou short), mais pas le slip, tout dépendait de son humeur.

    Amicalement, à bientôt.
    Fessée programmément vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  11. Fébrilité, noeud à l'estomac, angoisse, imagination qui galope et mauvais souvenirs qui vous reviennent et vous hantent, vous voyez donc ce que je ressentais le plus souvent et que vous avez ressenti vous aussi en ces occasions.
    Cordialement.

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  12. Bonsoir Christine et Louis,

    Tout d'abord merci à Louis pour ses compliments sur mon témoignage et la suite arrive, promis.
    Par contre, Louis je me permets de nuancer votre propos sur le principe de "fessée surprise", certes Christine ne s'attend pas à cela lorsque Maman SPAAK entre dans sa chambre, mais sincèrement notre narratrice savait fort bien que ce mensonge (une fois connu) aurait une conséquence cuisante pour ces fesses, connaissant parfaitement l'intransigeance de Maman au sujet du mensonge, d'autant que celle-ci est "remontée" comme jamais auprès de sa fille depuis qu'elle connaît son redoublement et d'ailleurs, elle quitte la chambre avec un simple "bonne nuit et que cela te serve de leçon" très clair sur son avenir scolaire et fessier, sans compter le reste!

    Christine, je vous demande de bien vouloir me pardonner de cet aparté avec Louis pour lequel je mériterais, sans aucun doute, une bonne fessée étant sur votre blog, qui m'enchante comme les autres lecteurs.

    Ceci dit, Chère Christine, même si vous avez mérité ces fessées, j'admets volontiers que je n'échangerais pas ma place avec la votre.

    Amicalement, Dominique.

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  13. Chère Christine,

    Comme convenu, voici la suite pour ma cousine.

    Après 20 mn environ, alors que je jouais aux petites voitures sur la table de la cuisine, Tata envoya Monique faire sa toilette et se mettre en pyjama, en attendant le retour de mon frère et de nos pères.
    Maman et Tata ayant préparer la soupe, nous demandèrent de faire la même chose, Maman s'occupant de moi (compte tenu de mon âge), alors que mes soeurs et Brigitte se débrouillaient toutes seules.

    Vers 20H alors que nous étions attablés, sauf Monique, mon père, mon oncle et mon frère rentrènt, Tata annonça aussitôt le redoublemnt de Monique, je v'y mon oncle blanchir et demander "où est-elle?). "Dans sa chambre, elle t'attend" répondit Tata".
    "Très bien" dit Tonton et là surprise, il appela ma cousine en criant "Monique descend, ici tout de suite"
    J'étais prétrifié de voir mon oncle (que j'adorais) dans une telle colère, mais cette annonce l'avait visiblement, courroucé!

    A suivre, Dominique

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  14. Comme promis, chère Christine ( et lecteurs avisés), voici la suite:

    Ma cousine arriva aussitôt, le visage décomposé et visiblement inquiète par cet appel, mon oncle le regard noir lui dit "Ma petite fille, nous allons dîner et ensuite, je te montrerais la signification du mot redoublement", Monique pâlit versant quelques larmes et en entre deux sanglots balbutia "Non, Papa, s'il te plaît, Maman m'a déjà punie".
    Tonton, très calme (en apparence) répondis "passons à table ma chérie, les travailleurs ont faim" faisant ainsi référence à mon père et mon frère (15 ans) avec qui il avait passé la journée sur les terres.
    Lors du repas, aucun de nous n'ouvrît la bouche sauf pour manger (sauf Monique donc l'appétit avait été coupé), seuls nos parents et mon frère conversaient sur les évènements de leurs journées et d'ailleurs, Papa me dit "Ah Dominique, Maman m'à dit que tu avais bien travailler et en récompense, demain tu viendras avec moi sur le gros tracteur, puisque qu'il n'y a pas école". J'en fût réjouis, bien entendu, mais en même temps mon regard se portât sur ma cousine, qui affichait toujours une mine déconfite et angoissée, que j'avais du mal à interpréter sur l'instant.
    Une fois le repas fini, j'allais enfin comprendre ce que pouvait ressentir Monique, lors de celui-ci.

    A suivre, Dominique

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  15. décidemment Christine les enchaine .
    Une ronde infernale difficile à rompre .
    J 'avoue n'avoir aucune sympathie pour cette Madame Aumont qui remue le fer dans la plaie.
    cest avec le plus grand plaisir que je la verrai étendue sur mes genoux ; je lui compterais avec joie 20 claques bien senties .
    AH si toute les becheuses de cet acabit pouvaient recevoir ce qu'elles méritent cela soulagerait le pauvre monde.
    maix c'est pas demain la veille ...

    Athos
    Athos

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