mardi 11 mai 2010

Moments cruciaux (suite) : La peur était fondée...

J'aurais dû écouter la petite voix de la raison, ne pas ouvrir les tiroirs, ne pas me croire à l'abri...
Mais, quand j'ai entendu du bruit, c'était trop tard... Maman n'était pas en bas, mais déjà sur le palier, en train de se diriger vers les chambres...
Le coeur battant, j'ai vite refermé les tiroirs, tenté de replacer la chaise comme elle était, et je me suis redressée au moment où elle entrait dans la pièce...
"Que fais-tu là ? Ce n'est pas possible. Que cherches-tu ?", tonnait Maman très énervée...
"Euh, c'est rien, euh, je ne cherchais rien, euh, je venais voir, euh, promis, je, euh je n'ai pas fouillé dans les tiroirs"., dis-je d'un ton larmoyant...
C'était idiot d'ailleurs, car sans le faire exprès j'avouais, et Maman remarqua immédiatement que l'un des tiroirs n'était pas bien fermé d'ailleurs.
"Ah, je comprends, tu cherchais mon mot à ta prof, tu voulais le voir ou le cacher peut-être ?", avait deviné Maman.


Je m'enferrai dans la dénégation. Prise sur le fait, je n'arrivais pas à reconnaitre, à admettre. J'étais tellement dans l'angoisse et dans la certitude que cela allait mal finir que je ne saisissais même pas les perches que Maman me tendait et qui m'auraient peut-être valu un peu de clémence...
"Arrête de mentir, c'est insupportable, Christine. Tu ne comprendras donc jamais rien. Je vais t'apprendre moi ce qui arrive aux menteuses de ton espèce...", lança-t-elle avec une détermination qui se lisait sur son visage...
Je paniquais et j'avouai dans l'instant : "Non, Maman, je ne mens plus. Oui, j'ai juste regardé dans le tiroir, mais j'ai pas trouvé la lettre. Je te demande pardon, je ne le ferai plus. Promis, s'il te plait, non, pas la fessée..."




Il y avait tellement de signes dans la gestuelle et les mots maternels que je me surprenais une fois de plus à l'implorer de m'épargner la fessée, alors même que Maman n'avait pas encore prononcé le mot elle-même...
C'était comme si nous savions parfaitement, elle et moi, lire l'avenir, comme si nous savions exactement quelle allait être notre rôle dans la scène suivante...
"Oh, si la fessée, Christine... Non seulement tu fouilles ma chambre et en plus tu mens effrontément alors que je te prends comme la main dans le sac... Tu mériterais que j'attende le retour de tes soeurs pour te flanquer une volée devant elles pour l'exemple... Mais, la main me démange tellement que je ne vais pas te faire attendre, ma chérie...", monologua Maman alors que j'avais éclaté en sanglots.
Elle retourna la chaise qui était devant son bureau, m'attrapa par la main, avant de s'asseoir et de me basculer en travers de ses cuisses...
Ma jupe fut vite remontée et, comme tétanisée, tellement sûre que j'allais prendre une tannée maison, somme toute bien méritée, je n'ai même pas cherché à empêcher Maman de baisser ma culotte qu'elle descendit tout en bas de mes cuisses...
La suite se devine aisément. Avec une Maman remontée, encore sous le coup de sa colère et de son désarroi de voir sa fille mentir malgré l'évidence...
La fessée tomba, drue et claquante, longue et vive, une déculottée magistrale que je prenais presque en l'acceptant, consciente que j'avais mal agi et pris des risques dont je me doutais des possibles conséquences...
Et je savais même hélas que mes exploits seraient assurément annoncés et commentés pour l'exemple à mes soeurs ce soir. Heureusement toutefois que le bruit des claques rougissant ma lune ne résonnait que dans une maison vide...

6 commentaires:

  1. Bonjour Christine ...
    Je m'appelle Madeleine, 63 ans et j'ai connu aussi les affres de la fessée familiale. Vos récits résument parfaitement les différents sntiments par lesquelles les puni(e)s ou futur(e)s puni(e)s passent...
    Le pire, en ce qui me concenre, c'était quan maman, au détour d'une conversation en famille, devant des maies ou des mères de copines en venait à parler "éducatinn" cela derivait vite à cette époque sur l'emploi de la fessée.. Des phrases comme "Voyez vous, malgré ces 13 ans je suis encore obligée de fesser Madeleine' me ttairt presque les larmes des yeux tellement j'avais honte, je devais devenir toutte rouge et les sourires goguenards dee ersonnes suivants la conversation n'arrangeait rien ! Avez vous connu cette situation plus qu'embarassante ?

    Madeleine
    madeleine092@yahoo.fr

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  2. Madeleine,
    Si vous lisiez régulièrement ce blog, vous auriez des exemples de ces confidences que faisaient Maman à propos de l'éducation de ses filles. C'était monnaie courante et je me souviens combien c'était gênant...

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  3. Bjr Christine. Suite de mon récit en 3 parties du 07.05.10, qui fait suite à votre récit du 06.05.10.

    4 e PARTIE :

    Le lendemain de cette mémorable et cuisante fessée par la maîtresse de CP à la sortie du cinéma (déculottée "à moitié" : pantalon baissé, mais pas le slip), maman ayant appris la scène "par son petit doigt (?)" décida le soir d'aller trouver la maîtresse. Celle-ci ne manqua pas de raconter à maman tous les détails sur mon comportement précédent cette déculottée. J'étais évidemment présent à cet entretien, maman me regarda d'un oeil noir : "Puisqu'il n'y a que ça que tu arrives à comprendre, je vais t'en recoller une tout de suite en arrivant à la maison." Puis elle s'adressa à Mlle H... : "Vous pouvez compter sur moi, Mademoiselle, il aura aussi sa fessée avec moi tout-à-l'heure, je vais lui faire passer l'envie de recommencer. Et comme je sais que vous avez baissé le pantalon, n'hésitez pas la prochaine fois, poursuivez le même traitement, vous avez mon feu vert !"
    Je me sentais "un peu" soulagé un court instant, car je craignais tant que la fessée maternelle tombe sur place et devant tout le monde, dans la cours de récréation. Il n'en fut rien. Car quelque temps avant, la mère d'un copain de classe avait déculotté son fils et lui avait donné sa fessée devant la maîtresse et dans la cour. J'avais tellement peur qu'il m'arrive la même chose !

    Mais sur le chemin du retour, ce court soulagement fut vite dissipé, j'avais pris conscience que je ne perdais rien pour attendre, que mes fesses allaient sacrément chauffer en arrivant à la maison. Je me mis à pleurnicher. En chemin, nous avons rencontré Mme B..., la maman de deux filles de mon école, dont l'aînée, Catherine, avait mon âge. Mais nous n'étions pas dans la même classe, car l'école primaire n'était pas mixte. Mme B... me dit : "Qu'est-ce qui t'arrive, Louis, ça n'a pas l'air d'aller ?" Je restais muet, en pleurnichant encore davantage. Maman répondit à ma place, lui racontant mes exploits à l'école, et sans omettre de lui préciser les détails dont je n'étais pas fier : la fessée scolaire de la veille devant toute les classes, et celle qu'elle m'avait promise en arrivant. Mme B... s'adressa à moi, me disant que maman avait raison, que c'était ce que méritaient les vilains garçons. Puis elle ajouta : "Mais rassure-toi, Louis. Les vilaines filles méritent la même chose : Catherine s'en est pris une la semaine dernière car elle m'avait désobéi." Catherine était présente, mais je ne peux pas dire quelle tête elle faisait, elle n'était sans doute pas fière du compte rendu de sa mère, mais j'étais trop préoccupé du sort qui m'attendait d'ici quelques minutes.

    LA SUITE TRES PROCHAINEMENT

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.

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  4. SUITE DE MON RECIT DE CE JOUR : 5 E PARTIE

    Nous arrivions donc tous les quatre à la maison : maman, mon frère (2 ans de moins que moi), mon cousin (un an de moins que moi)et moi-même. Mon cousin Johnattan trainait un peu derrière nous. Maman lui dit : "Dépèche-toi, Johnattan, tu sais bien que j'ai un compte à régler avec ton cousin." Il pressa alors le pas, maman ferma la porte derrière lui et se précipita vers moi. "Je vais maintenant m'occuper de ton cas. Attends un peu, tu vas voir ça !" Tétanisé, je n'avais même pas pris le temps de retirer mon manteau. Maman, sans doute pressée de me corriger sévèrement, ne le retira pas non plus, elle se contenta de le soulever pour dégraffer mon pantalon. Je commençai à hurler avant même les premières claques. "Non maman, pas ça, non, je ne recommencerai plus, maman, je te jure !" Puis maman me courba sous son bras gauche et me souleva par la taille, à l'horizontale, à un mètre du sol (rappel : c'était la position "favorite" de maman). Mes pieds ne touchaient plus le sol, je restai quelques instant en l'air, car je me débattais, seulement avec mes pieds, car mes bras et mes mains étaient prisonniers, bien serrés dans le bras gauche de maman. Elle me dit : "Enlève tes pieds ! ENLEVE TES PIEDS, SINON JE T'EN COLLE LE DOUBLE !" Je préférais obtempérer. Je sentis maman soulever mon manteau et dégraffer mes bretelles arrière. Je crois que mon pantalon a dû me tomber jusqu'au bas des pieds. Et ensuite, ce n'était plus ma maîtresse : je sentis la main énergique de maman faire glisser mon slip blanc de coton jusqu'à mi-cuisses. C'était la pleine lune en plein jour devant mon frère et mon cousin. Je hurlais de plus en plus fort, par humiliation, car la fessée n'avait pas encore commencé ! (Eh oui, chère Christine, le déculottage pour un garçon était plus long que pour une fille en jupe !)

    Mais le répit était terminé. Les claques rapides, bruyantes, efficaces, interminables retentissaient dans toute la maison. Je ne sais pas ce qui faisait le plus de bruit : mes pleurs et mes hurlements, ou l'intensité des claques maternelles ?

    Cette cuisante et honteuse correction m'avait calmé... du moins pour quelques temps !

    Du haut de mes 6 ans, j'étais loin de me douter que ces deux déculottées seraient le début d'une longue série. Quelques semaines plus tard, la maîtresse sévit à nouveau, mais cette fois, j'eus également le slip baissé, devant toute la classe. Je crois que Mlle H... m'infligera 3 ou 4 autres fessées jusqu'à la fin de l'année scolaire, très souvent cul nu !

    Deux années plus tard, en CE2 puis CM1, la maîtresse Mlle P... fut tout aussi sévère. Je n'ai reçu "que" trois fessées en deux années scolaires, toutes déculottées (une au-travers du slip et deux cul nu). Mais j'avais d'autant plus la honte que mon école... était devenue mixte. Mais la maîtresse était sévère avec tout le monde : elle déculottait aussi bien les filles que les garçons.

    Quant à maman, j'étais loin de penser que sa sévérité allait encore me rougir les fesses pendant presque neuf ans. Et avec elle, je suis incapable de dire le nombre de fois où je me suis retrouvé avec le pantalon (ou short) et le slip baissé ! J'aurai donc prochainement d'autres (més)aventures à vous raconter.

    Amicalement, à bientôt.
    Fesseusement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.

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  5. Re-bjr Christine.

    Je salue Bénédicte, qui semble être une de vos nouvelles et fidèles lectrices. Poursuivez, Bénédicte, racontez-nous vos différentes mésaventures, tant avec votre maman (fessées au martinet) qu'avec votre tante (cuisantes fessées à la main). Et bienvenue à vous aussi, Madeleine, vous avez sûrement quelques anecdotes à nous conter.

    Et j'espère que vous retrouverons bientôt Agnès.

    Amicalement. Fesseusement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.

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  6. Jolie confession et cuisants souvenirs que ceux de Louis. Cela fait plaisir de lire à nouveau des contributions intéressantes.
    Comme Louis, j'espère que d'autres viendront ou re-viendront comme certaines qui se font trop rares...
    Merci encore.
    Cordialement.
    Christine

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