vendredi 11 mai 2012

Chronique d'un redoublement : 36. Une attente chargée de cauchemars éveillés...

SUITE 35

Descendre ? Je n'en voyais pas l'opportunité puisque nous n'étions que toutes les deux dans la maison. Mais je n'ai même pas demandé pourquoi, et je me suis levée du lit, suivant Maman comme un condamné avance vers la potence. Sans pouvoir rien faire d'autre, la tête envahie de peurs et d'angoisse mêlées.
Arrivée en bas, Maman se dirigea vers la cuisine et je la suivis à distance, trainant les pieds, me demandant bien où elle allait.
Elle versa un verre de lait, coupa deux tranches de pain et les tartina de compote de pommes de Mamie, et me dit : "Voilà ton goûter. Je n'ai plus le temps de finir notre discussion. Je dois aller retrouver tes soeurs, j'ai promis à la maman d'Elsa, de venir lui donner un coup de main quand elle servira le gâteau d'anniversaire à ses quinze invitées."
Je ne savais pas quoi dire, j'avoue que comme le disent certains commentaires, il y a des moments où je reste sans voix et incapable de ne pas balbutier toujours les mêmes mots. Je posai simplement la question : "Et, moi, euh ?"
Maman rétorqua : "J'avais pensé que tu viendrais aussi, mais mieux vaut pour toi que tu ne sois pas à portée de ma main, même là-bas ! Je suis dans une telle colère qu'il pourrait t'arriver des bricoles. Alors, tu vas rester sagement à la maison. Inutile de te dire de ne pas faire de bêtises, ce n'est vraiment pas le moment, si tu vois ce que je veux dire, Christine... J'en ai pour une heure ou guère plus. On sera de retour entre 5 h et demie et 6 h, et on reparlera de notre petite affaire, toutes les deux..."
J'aurais pu prendre cela comme un soulagement. Moi qui cherchais toujours à gagner du temps, il m'en était accordé sans que je me demande. Une heure et demie environ, c'était déjà cela, mais cela sonnait aussi le glas de ma stratégie des trois derniers jours. J'avais joué la montre et la comédie en visant le créneau de ce lundi après-midi sans mes soeurs. Et voilà qu'au moment de la découverte, alors que l'explication est imminente, Maman s'en va, et ne reviendra qu'avec mes soeurs...
De quoi m'ôter l'appétit devant des tartines qui allaient avoir du mal à passer...
Maman avait mis son manteau et revint une dernière fois dans la cuisine : "Bon, j'y vais, Christine. A tout à l'heure. En attendant, tu me feras le plaisir d'aller t'aérer dans le jardin. Il fait très beau, et tu n'as pas mis le nez dehors de la journée. Je ne veux pas te retrouver dans la maison quand je rentrerai. Un petit peu d'air frais te fera du bien, avant que je ne m'occupe de toi.."



Je tentai de placer : "Mais, Maman, je t'expliquerai, tu sais".
La réponse ne me laissa aucun espoir : "Oui, oui, c'est cela, Christine. Je ne doute pas que tu auras encore des tas de raisons à invoquer, mais cela ne changera rien, ma fille. Tout ce que je sais, moi, Christine, c'est que tu peux préparer tes fesses !"
Elle s'était rapprochée de moi, me fixant droit dans les yeux, l'index menaçant, et si j'avais eu encore le quart de la moitié d'un soupçon d'espoir, il se serait envolé.

Maman est donc partie, et j'ai péniblement fini mon goûter, avec un noeud à l'estomac.
C'est vrai qu'il faisait beau et encore doux pour la saison, et je suis sortie dans le jardin, ce qui représentait une solution moins pire que de remonter dans ma chambre en me disant que j'y attends ma fessée...

Dans ma tête, je ne cherchais même plus les mots d'excuse et les explications que je donnerais le moment venu. Cela faisait trois jours que j'y pensais et l'avertissement maternel m'avait déjà expliqué que mon plaidoyer ne servirait à rien...

Je fis donc les cent pas entre la terrasse, la balançoire du fond du jardin, la remise à outils, et le petit coin de potager, m'asseyant par moments, mais n'y restant pas trop longtemps, assaillie que j'étais par des visions de cauchemar.

Déjà, je me doutais bien que Maman, arrivée chez la mère d'Elsa, ne pourrait s'empêcher de raconter mes derniers exploits et de bien dire que cela finirait mal pour mon matricule...

Je pensais même que cette fois, mes soeurs ne rechigneraient pas trop pour rentrer quand Maman en déciderait ainsi. D'une part car elles sentiraient bien que notre mère n'était pas d'humeur à plaisanter, et surtout, car j'imaginais aisément que Maman leur dirait, Aline et Diane ne traineraient pas en route pour revenir à la maison où "grande soeur" attendait sa prochaine fessée ! Je voyais à l'avance leurs regards curieux et moqueurs quand elles me retrouveraient...


A mesure que le temps passait, la tension montait, et le moindre bruit me faisait tressaillir. Je croyais que c'était Maman qui rentrait. Je m'étais assise sur la balançoire, sans jouer à me balancer pour autant. Sûrement parce que c'était au fond du jardin et que cela m'éloignait en quelque sorte. Je n'allais quand même pas aller attendre Maman dans l'entrée...

Mais, dans ma petite tête pleine d'imagination, j'avais des visions de cauchemar éveillé... Je me voyais répondre à l'appel de Maman, "Christine, viens ici", et traverser le jardin comme un automate. 

Je m'imaginais même faire ces quelques pas, culotte déjà baissée, frissonnant de sentir l'air frais sur ma peau avant qu'elle ne devienne brulante sur les genoux maternels...

Evidemment, il n'avait pas été dit : Christine, tu auras la fessée à 18 h "tapante", si j'ose dire... mais le "Un petit peu d'air frais te fera du bien, avant que je ne m'occupe de toi.." scellait un programme dont je n'avais pas les détails, mais parfaitement conscience de l'essentiel...

C'était idiot de me faire des films noirs, ou plutôt bien rouges... Mais, je m'en voulais terriblement de n'avoir pas su profiter du créneau où j'étais seule avec Maman. On ne se refait pas hélas, et je pensais bien que cela n'aurait pas été facile d'aller voir Maman et d'avouer, comme si je venais lui dire : "Au fait, Maman, je mérite la fessée... On a du temps, profitons-en !" 
Mais, à force de jouer sur la corde, de ne pas oser, je me retrouvais dans la situation la pire, ayant usé mon joker de la bonne note, puis laissé passer le moment propice, et me retrouvant à attendre non seulement une fessée, ma fessée, mais à attendre le retour de mes soeurs pour qu'elle me soit donnée...



Alors, c'était peut-être normal que mon imagination galope et me donne des visions.
Je regardais la maison, ces quelques mètres à franchir, et je me voyais à nouveau les traverser pour aller m'étendre sur les genoux maternels.

Image subliminale, entre peur et prémonition, qui me semblait réelle. Je voyais même mes soeurs jouer les annonciatrices, avec des yeux pétillants.

J'avais l'impression de voir Aline sortir de la maison et venir me dire : "Christine, Maman demande que tu viennes. Vite, elle a dit. Je crois qu'elle est très fâchée, tu sais..."

Je me vois me lever de la balançoire en répondant à Aline : "Oui, je sais pourquoi elle m'attend... Elle me l'a dit".

Et, j'imagine Diane montrer qu'elle sait aussi, ajoutant avec une voix moqueuse :  "Moi, je sais aussi, Maman va te donner la fessée, na, na, na !"

Je me vois alors traverser le jardin, me retournant un instant, relevant furtivement ma jupe, leur laissant entrevoir ma lune encore blanche, comme pour leur dire : vous voyez bien que je sais ce qui m'attend, que je suis prête, et que j'imagine bien qu'elle me sera donnée culotte baissée...

Divagation de grande fille aux abois, perturbée par ce qui se profile à son horizon, cette image ne pouvait quitter ma tête, mais je crois que c'était une manière d'exorciser ma peur, en espérant que, si je n'avais plus aucune chance d'échapper à la fessée, au moins pouvais-je encore prier pour que mes soeurs n'y assistent pas...

Mais, la réponse n'allait pas tarder à venir. Il était 18 h déjà passées de dix minutes et le bruit du portail m'annonçait la fin de ma solitude...


A SUIVRE

16 commentaires:

  1. Les photos sont fort bien choisies, mais où donc trouvez vous ces merveilles ?

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  2. Via Google Images, avec un peu de persévérance et en ne restreignant pas les recherches, on trouve beaucoup de choses. Voilà tout !

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  3. LE COMMENTAIRE (toujours apprécié) DE MARDOHL

    Chronique d'un redoublement 36 (critique)

    Tout comme aux échecs nous avons le « coup d’attente », coup anodin amenant l’adversaire à jouer, nous nous trouvons ici face à un « épisode spaakien d’attente », épisode dans lequel la liberté d’action dans le jeu de l’héroïne se borne à... attendre la fessée.
    Plus littérairement, avec cette absence de péripétie, ce climat de catastrophe, cette mise en scène du malaise, nous touchons aux caractéristiques du théâtre de l’absurde. Mais oui chère Christine, c’est presque du Beckett que vous nous servez ! A la différence que, si Vladimir et Estragon attendront indéfiniment Godot, Christine, elle, n’attendra pas longtemps sa fessée.
    Ainsi se succèdent les actions secondaires par lesquelles, dans le jardin (duquel vous nous livrez une description succincte) elle tue absurdement le temps, faisant les cent pas, s’asseyant, se relevant, tressaillant au moindre bruit, s’imaginant les scènes les plus invraisemblables. Véritable figure pascalienne (qu’on me pardonne ces allusions littéraires à répétition), Christine trompe sa tristesse, le néant de ses espérances, la certitude de son châtiment, en recourant à de dérisoires stratégies d’évitement : divertissements tombant bien vite à plat, évasion dans des films imaginaires qui ne peuvent que s’imprégner de son angoisse, et dans lesquels celle-ci prend corps en de croustillantes images de culotte baissée devant les petites sœurs.
    Mais voilà que grince le portail et que s’annonce le verdict. La fessée de Christine se profile, inéluctable, mais rien ne nous permet de savoir si celle-ci sera administrée ou non à huis clos. Donc effectivement, c’est, contrairement à la concernée, avec impatience que j’attends l’opus 37 !

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  4. PLUS DE FESSEES EN 6 E ? QUELLE NAIVETE !
    5 E PARTIE

    Après mes deux fessées (cuisantes malgré tout) reçues depuis le début de ma sixième (la première sur le pantalon, la deuxième sur le slip), mes rondeurs jumelles ne furent cependant pas tirées d'affaire.

    Devant mes difficultés durant ce début d'année scolaire, maman m'aidait le plus possible, sans pour autant me macher le travail. Je devais donc apprendre mes leçons, et ça, maman ne pouvait pas le faire pour moi. De même, pour les devoirs, je me devais aussi de réfléchir et de ne pas dire ou faire n'importe quoi. Hélas ! par manque de réflexion, dû au découragement, au manque d'enthousiasme, entrainant parfois une mauvaise volonté, il arrivait que maman perde patience. Ce qui me valut, à trois ou quatre reprises, des fessées dont je me souviens encore comme si c'était hier, pourtant 48 ans après. Comme nous étions en hiver et que j'étais en pantalon, maman prenait toujours la peine de le baisser. Quand je portais un survêtement, maman m'allongeait sur ses genoux, car nous étions tous les deux assis devant mon petit bureau, et en un quart de seconde, je me retrouvais avec le pantalon copieusement baissé. Quand je portais un pantalon à ceinture ou à bretelles, maman se levait et me prenait par un bras pour m'obliger à me lever aussi : nous étions ainsi tous les deux debout, maman procédait au dégraffage du pantalon ; rien que par ces premiers gestes de maman, je savais déjà que ça allait bientôt chauffer pour moi, plus exactement pour mon bas du dos. Je commençais à pleurer, à hurler, comme pour amadouer maman, mais je savais au fond de moi-même que c'était peine perdue. Une fois le pantalon bien dégraffé et bien ouvert (le plus souvent, il me tombait au bas des pieds), maman me soulevait à l'horizontale et s'apprêtait à entamer sa cuisante punition corporelle. Je cambrais le dos et pliais les genoux au maximum pour rabattre mes pieds sur mes fesses. Maman me disait souvent : "Enlève tes pieds... ENLEVE TES PIEDS, SINON JE TE PREVIENS, JE BAISSE TON SLIP !" Cette menace était généralement dissuasive, j'obtempérais, me "contentant" d'une fessée au-travers de mon slip blanc de coton, un peu moins humiliante tout de même qu'une fessée "cul nu".

    Contrairement à mon frère Damien (deux ans de moins que moi) et à mon cousin Johnattan (un an de moins que moi) que maman avait souvent le soir, et elle lui faisait aussi faire ses devoirs, je n'étais pas trop habitué avant ma sixième à recevoir des fessées pour le travail, c'était plutôt pour ma conduite. C'est sans doute la raison pour laquelle, comme pour mon frère et mon cousin, j'avais le pantalon baissé, mais pas le slip. Ce qui me faisait penser que maman faisait la différence entre une fessée pour une bêtise, un manque de respect, une insolence (pantalon et slip baissés, idem en short) et une fessée pour le travail (pantalon baissé, mais pas le slip ; et même souvent short non baissé, le cas échéant).

    A SUIVRE

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  5. PLUS DE FESSEES EN 6 E ? QUELLE NAIVETE !
    6 E PARTIE

    Pour ma quatrième ou cinquième fessée depuis le début de mon année de sixième, maman se mit, toujours un soir pour mes devoirs et mes leçons, vraiment dans une colère noire. Il faut dire que mes deux dernières fessées eurent lieu deux soirs de suite, avec seulement mon slip donc comme protection. Alors, pour la troisième fois dans cette même semaine, c'en était trop. Après m'avoir à nouveau dégraffé mes bretelles, mes boutons et ouvert ma braguette, après m'avoir courbé sous son bras gauche et soulevé par la taille à l'horizontale, après m'avoir dit : "Cette fois, Louis, ça commence à bien faire, cette troisième fessée de la semaine, tu vas t'en souvenir !", elle passa effectivement aux choses "sérieuses", elle attrapa mon slip blanc et le fit glisser énergiquement jusqu'à mi-cuisses. Cela faisait trois ou quatre mois, depuis l'été précédent, que je n'avais pas connu l'humiliation suprême d'être déculotté complètement, mais, même si c'était pour le travail, j'ai pu constater que la patience de maman avait ses limites. Sa main droite s'abattait en rafales sur mon postérieur, je trouvais cela interminable comme à chaque fois, je suppliais maman d'arrêter, je pleurais très fort, maman s'arrêta effectivement quand ELLE l'avait décidé.

    Maman me laissa méditer dix à quinze minutes seul dans ma chambre (j'avais remonté mon slip et mon pantalon). Quand elle revint, je dus me rasseoir près d'elle à mon bureau, mes fesses sur ma chaise me brûlaient encore. Mais curieusement, les choses que maman m'expliquait "rentraient" nettement mieux.

    A SUIVRE

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  6. PLUS DE FESSEES EN 6 E ? QUELLE NAIVETE !
    7 E PARTIE

    Mais cette fessée copieusement infligée par maman sur mes fesses nues serait-elle la dernière de mon année scolaire ? Je vous donne la réponse ci-après.

    En tout cas, ma première fessée de sixième (non déculotté) fut jusqu'alors ma seule fessée de l'année pour mauvaise conduite à la maison (j'avais mal répondu à maman). Mais serait-ce la seule de l'année pour ce motif ?

    Un jeudi après-midi (congé scolaire à l'époque), j'avais deux copains à la maison, Jean-Philippe et Gérard. Comme j'approchais de mes 12 ans (début de l'adolescence !), j'avais souvent tendance à frimer devant les copains et les copines.

    Un moment, maman me gronda sérieusement, je ne sais plus pour quel motif. Dès qu'elle eut le dos tourné, je lui tirai la langue. Je me souviens très bien de ce que je ressentais, c'était pour montrer à mes potes que je ne craignais pas ma mère. Alors, devant eux, ça faisait bien ! Manque de pot, nous étions dans la cuisine. Et, pauvre imbécile que j'étais, j'aurais dû y penser : il y avait une glace, et maman m'a vu ! Pas très malin de ma part, d'autant plus que je m'étais déjà fait prendre pour cette même insolence en CE2 avec ma maitresse Mlle P..., qui m'avait déculotté et fessé dans la cour de récréation (je vous l'ai déjà raconté).

    Du coup, je m'apprêtais à revivre le même genre de scène, maman remplaçant cette fois Mlle P...
    Maman s'assit sur une chaise et, me laissant debout dans un premier temps, dégraffa mon pantalon. Au fond de moi-même, je me sentais déjà humilié, je supposais que j'allais passer un sale quart d'heure. Là encore, peut-être de par mon âge, j'essayais de prendre sur moi car mes deux copains étaient présents dans la chambre. Comme je vous l'ai déjà dit, Christine, maman donnait la fessée sur-le-champ, elle n'a donc pris aucune précaution particulière pour éloigner mes copains. Au contraire : "Ah ! tu fais le malin devant tes copains, dit-elle, eh bien on va voir qui de nous deux sera le plus malin !"

    Mon pantalon baissé, maman me fit basculer rapidement sur ses genoux. Sachant mes copains présents et donc spectateurs privilégiés, je n'opposais aucune résistance, comme pour montrer que je m'en foutais. Sans aucun obstacle (ni mes mains, ni mes pieds), maman avait le champ libre et commença à m'administrer, sur mon slip, des claques avec son énergie qui n'était plus un secret pour moi. Mais au bout de peut-être 20 ou 30 claques très fortes et distribuées à un rythme très rapide, je ne pouvais plus me retenir. Je ne pensais plus à la présence de mes copains. Je supplais maman, et ne pus m'empêcher de mettre mes mains et mes pieds sur mes fesses déjà bien endolories. "Enlève tes mains et tes pieds, dit maman, je n'ai pas fini... Enlève, ou tu vas le regretter..." Je refusais d'obtempérer. Maman me prit en ciseaux en me coinçant les jambes entre les siennes. "Eh bien tu vois, mon petit bonhomme, puisque tu n'as pas voulu enlever tes mains et tes pieds, je t'avais prévenu... La fessée déculottée !!!" Joignant le geste à la parole, maman baissa également mon slip. Je hurlais, je me rappelais soudain que, en plus de ma bonne dérouillée pas encore terminée, tout celà se passait en "petit public", mais en public tout de même...

    A SUIVRE

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  7. Chère Christine,

    Surprise, étonnement pour notre héroïne qui s'attendait à plonger au travers des genoux maternelles et s'interroge sur les intentions de Maman, non sur le fond sachant qu'elle est promise à la fessée, mais sur la forme qui l'inquiète et la muselle, tel un automate bien programmé.

    Notre stratège n'ayant pas réussi son dernier assaut, écoute l'énoncé des conditions de sa reddition et suivant les directives de sa mère qui n'a pas souhaité qu'elle l'accompagne, compte tenu de l'ire qui l'anime, va errer dans le jardin durant la courte absence maternelle, impuissante et résignée.

    Durant cette flânerie, Christine hypertendue et sans illusion sur devenir fessier élabore de sombres scénarios, regrettant son hésitation, ainsi que son erreur de la veille n'attendant plus que l'exécution de la sentence qui s'annonce exemplaire et craignant celle-ci, à juste raison, semble t-il !

    Sans vouloir être pessimiste, Christine, j'ai vraiment le sentiment que la dextre maternelle sera d'une générosité jusque là inconnue de vos rondeurs, votre mère suspectant un manque de clarté de son message malgré quelques bonnes fessées en début d'année, aura donc à cœur de faire mieux, afin de marquer votre esprit et peut être même celui de vos sœurs, qui sait ?

    Amicalement, Dominique.

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  8. Dominique, j'avoue que je partage votre pessimisme et imagine hélas que la dextre maternelle risque fort de se montrer "généreuse", comme vous dites, et même de faire de cette fessée attendue et crainte, une fessée exemplaire...

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  9. Vous aviez vraiment une excellente Maman christine! J'aurais agi pareil avec ma fille a l'époque!

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  10. Chère Christine,

    Exemplaire celle-ci le sera sans aucun doute et donnera certainement l'occasion à votre mère d'affirmer son autorité, ainsi que sa volonté éducative envers ses filles, dont vous allez faire les frais et qui vous marquera, physiquement et psychologiquement.

    En toute humilité, je me plaît à imaginer la suite des événements avec une mère au sommet de sa détermination et résolue à faire passer les mauvaises habitudes d'une Christine immature qui ne comprend que les bonnes claquées maternelles, sur ses fesses nues.

    Voilà donc 2 actrices (+ 2 spectatrices ravies) connaissant parfaitement leurs rôles respectifs, Maman devant sévir comme il se doit et une demoiselle (pré-adolescente) apeurée, craignant ce châtiment, réduite au rang de petite fille que l'on va déculotter sans rémission pour sa pudeur.

    Maman, très courroucée, énumère les griefs à sa fille qui réplique par ses sempiternelles promesses et des supplications éculées « Non, Maman, nooooonnn pas la fessée, je veux pas » obtenant en réponse « Non ma grande, rassure toi, Maman n'a pas l'intention de te donner une fessée, mais plutôt une volée pour te passer l'envie de recommencer et crois moi qu'une fois déculottées, tes fesses vont regretter d'être sous la main de Maman ! ».

    Anéantie, pleurante, et résignée, Christine bascule sur les genoux maternelles sans opposer de résistance, geignant simplement lors du déculottage et offrir une cible parfaite à Maman qui entame alors une longue valse endiablée, sous les yeux des petites sœurs souriantes mais néanmoins impressionnées par l'ardeur maternelle, laissant au final une Christine épuisée et repentante.

    Amicalement, Dominique

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  11. Et voici Dominique qui anticipe mon récit... Je vais pouvoir me reposer si cela continue... Patience quand même, je m'y remets bientôt, même si j'ai l'intuition que Dominique a comme "entrevu" ce qui risque de m'arriver...
    D'ailleurs, si j'angoisse autant au point où j'en suis de mon récit, c'est bien que je me doute que c'est une mémorable fessée déculottée qui m'attend...

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  12. Chère Christine,

    Désolé pour l'anticipation et en aucun cas je ne voudrais me substituer à votre plume, où être l'un des nègres de service (par intuition), mais néanmoins ravi de transcrire des textes d'une telle qualité, enrichissant sa connaissance sur le sujet.

    Sur ce je vais prendre mon mal en patience et attendre votre prochaine livraison, pour apporter ma contribution qui semble t-il vous fait plaisir (comme celles de Mardhol) et flatte mon égo.

    Amicalement, Dominique

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  13. Bonjour Christine.

    PLUS DE FESSEES EN 6 E ? QUELLE NAIVETE !
    8 E PARTIE

    Suite de mon récit du 16 mai, faisant suite au vôtre du 11 mai.

    J'avais l'air malin, au beau milieu de la cuisine (j'avais dit dans la chambre, c'était une erreur), sous le regard de mes deux copains, avec le pantalon et le slip copieusement et honteusement baissés. C'était fini, je n'étais plus en mesure de jouer les gros durs devant eux, en me laissant faire et en ne poussant pas un cri, comme je le faisais au début de la fessée. Il venait un moment, public ou pas, copains ou pas, où la douleur et la honte prenaient le dessus. Je gigotais peu, mais vraiment très peu, étant pris en ciseaux entre les jambes de maman. La main gauche de maman me maintenait fermement les deux poignets, m'interdisant là encore toute résistance et toute protection. Seule ma voix pouvait exprimer ma souffrance, maman n'avait pas une troisième main pour me la mettre sur la bouche. Ma fessée me paraissait interminable. Je ne pus m'empêcher au bout d'un moment de tourner la tête, mes copains n'en perdaient pas une miette. Mais, vue l'énergie avec laquelle la main droite de maman s'abattait toujours en fortes rafales sur mes fesses dénudées, je n'en étais pas à examiner les visages de mes deux amis, j'étais incapable de constater s'ils se trouvaient dans un spectacle somme toute assez drôle (pour eux !) ou s'ils compatissaient.

    Malgré mes supplications ("Pitié, maman, j'ai trop mal, je ne recommencerai plus...", la fessée, comme toujours, me parut interminable, elle ne se termina que sur décision unilatérale de maman. J'étais en larmes. Devant mes copains, j'eus vite fait de remonter mon slip et mon pantalon.

    Maman me demanda d'aller me calmer quelques minutes dans la chambre, avec l'ordre de me tenir tranquille, et elle précisa : "Tu sais, ma main droite récupère vite, alors fais bien attention !"

    A SUIVRE

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  14. PLUS DE FESSEES EN 6 E ? QUELLE NAIVETE !
    9 E PARTIE

    Au bout de quelques minutes passées seul dans ma chambre, après avoir senti très très lentement mes fesses refroidir un peu, maman réapparut. "Tu vois, me dit-elle, je n'ai pas renvoyé tes copains, j'aurais pu le faire. Je vous laisse jouer tous les trois, mais je commpte sur toi pour être gentil, sinon gare..."

    Une fois maman partie et la porte de la chambre refermée, les copains me consolaient, surtout Jean-Philippe, qui me disait de ne pas m'en faire, et qui m'avouait lui aussi recevoir de temps en temps des fessées de sa mère... ou de sa grand-mère, qui il est vrai le gardait souvent. Je ne sais trop ce que pensait Gérard, qui sur ce sujet brûlant ne disait pas grand chose.

    Quant à moi, je ne pus cacher les quelques larmes qui coulaient sur mes joues, je ne pouvais m'empêcher de revoir la scène avec mes deux copains aux premières loges.

    A SUIVRE

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  15. PLUS DE FESSEES EN 6 E ? QUELLE NAIVETE !
    10 E PARTIE

    Le soir, quand mes copains furent repartis chez eux, tout en repensant à cette scène dont maman et moi avions été les acteurs principaux, je me sentais un peu soulagé. En effet, mes deux copains, de même âge que moi, n'allaient pas à la même école : nous étions à mi-chemin entre deux écoles primaires, et eux deux étaient inscrits à l'autre école.

    Mais quelle ne fut pas ma mauvaise surprise, le jeudi suivant, au cathéchisme (j'ai été élevé en milieu catho non pratiquant). Plusieurs copains du cathé m'ont charrié : Gérard, qui ne m'avait quasiment rien dit à la maison au sujet de ma fessée déculottée dont il avait été témoin, contrairement à Jean-Philippe qui m'avait bien consolé, avait craché le morceau devant tous les copains du cathé. Je lui en ai voulu, nous nous sommes brouillés, ce n'est qu'au bout d'un an ou deux que nous nous somme réconciliés.

    A SUIVRE

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  16. PLUS DE FESSEES EN 6 E ? QUELLE NAIVETE !
    11 E PARTIE

    Plus de fessées en sixième ? Quelle naïveté ! Il me semble avoir reçu trois ou quatre autres fessées d'ici à la fin de cette sixième, une pour une nouvelle insolence, les autres quand maman me faisait faire mes devoirs. Toutes m'ont été données sur mes fesses nues, même en fin d'année, alors que j'étais en short. Comme quoi maman, après ce cuisant épisode en présence de mes deux copains, avait sans doute décidé de "durcir" ses punitions corporelles.

    Désolé, chère Christine, je ne peux pas vous faire vivre, comme vous le faites si bien, des épisodes de préparations à la fessée et de l'angoise qui en découle, car, encore une fois, maman agissait immédiatement, il n'y avait donc aucuns "préparatifs".

    FIN DE CETTE CUISANTE HISTOIRE

    Amicalement, à bientôt.
    Fessées-de-Louisement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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