vendredi 4 mai 2012

Chronique d'un redoublement : 35. De l'hésitation à la découverte...

SUITE 34

J'avais donc passé le week-end avec un certain bonheur, une joie interne où chaque heure de gagnée me semblait une victoire, où les différentes attentions maternelles ou venant de ma tante pour me traiter en grande avaient été savourées avec un plaisir très dissimulé, mais presque grisant. Je menais le jeu, je m'offrais de la tranquillité, même si un fond d'angoisse restait en moi, aux aguets, conscient que cela ne durerait pas jusqu'à la Saint Glin-glin...

La nuit fut plus agitée. Je sentais bien que j'approchais du terme et que ce lundi de pont risquait d'être décisif, Maman ayant annoncé qu'il serait consacré à nos devoirs...
Depuis deux jours et demi, je m'étais faite à l'idée que présenter ma colle et ma bonne note en même temps amadouerait ma chère mère, l'inciterait peut-être à un peu de clémence... Hélas, je m'étais vanté du bon résultat, sans oser avouer le revers de la médaille...



 Et cela tournait dans ma tête et m'empêchait de dormir. Maman contrôlerait forcément le cahier de correspondance, et découvrirait le mot de Mlle Paule... Je ne voyais pas comment échapper à l'explication...
La seule lueur d'espoir venait du fait que mes soeurs seraient l'après-midi à un goûter d'anniversaire, et que, quitte à devoir avouer, mieux vaudrait profiter de ce moment, et réussir à passer la matinée sans anicroche...

J'y croyais moyennement, et mon sommeil fut entrecoupé de réveils en sursaut, de cauchemars... Je m'y voyais sur les genoux de Maman, suppliant, et tentant en vain de l'empêcher de baisser ma culotte, de dévoiler ma lune...

Le lendemain matin, j'avais mauvaise mine et un sourire forcé pour cacher ma peur.
Je pris du temps pour petit-déjeuner, pour faire ma toilette, pour ranger ma chambre, histoire de retarder le moment où j'allais commencer mes devoirs.

Maman avait aussi ceux des petites à surveiller et souhaitaient qu'elles au moins finissent dans la matinée, faute d'être là l'après-midi.
Elle souhaita faire le point sur ce que j'avais à faire et je la vis prendre le carnet de correspondance. Mon coeur faillit s'arrêter. Heureusement, j'avais mon cahier de textes ouvert devant moi et je lui dit : "Non, c'est là ce que j'ai comme devoir. Faut que j'apprenne d'abord ma récitation et revoie ma géographie. Les exercices de maths, je comptais les faire cet après-midi".
Maman reposa le carnet sans l'avoir ouvert, considérant que je m'organisais bien et qu'il serait plus aisé de me faire réciter et de vérifier les devoirs l'après-midi. Mes fesses venaient de gagner quelques heures de tranquillité...

Mes soeurs étaient ravies d'aller chez leur copine, le déjeuner fut assez joyeux et je pus cacher mon stress. C'est la mère d'une autre fillette qui passa chercher mes soeurs, Maman lui demandant si elle n'aurait pas besoin d'aide, les filles devant être une vingtaine à cet anniversaire. Je ne suivis pas la suite de la conversation, remontant dans ma chambre pour me remettre au travail et me composer une image d'élève modèle au début d'un après-midi qui risquait d'être crucial.

Maman qui s'occupait à repasser et à coudre dans le salon, me demanda de venir y travailler pour qu'elle puisse me surveiller et me faire réciter.

J'amenai un premier livre pour m'installer sur la table de la salle à manger. Il y avait cinq matières à revoir avec soit un petit exercice, soit un bout de leçon. Et je comptais aller chercher les affaires de chaque matière, une par une, histoire de ne pas avoir à trimballer de suite le carnet de correspondance que Maman allait forcément demander à un moment ou à un autre.
En pénétrant dans le salon, j'avais bien conscience que j'étais dans le créneau optimal pour avouer ma faute.Je ne l'avais pas fait du premier coup, voulant sentir la température de l'humeur maternelle. Je lui montrai et récitai une leçon de géographie que je savais par coeur. Elle semblait satisfaite, je remontai donc chercher le manuel de sciences naturelles et une fiche qu'on devait remplir.

Je pris, en le mettant en dessous, le carnet de correspondance, en me disant : "Allez, Christine, c'est le moment". Et j'entrai à nouveau dans le salon bien décidée à parler.

  

Je passai à côté de Maman et me mis en face d'elle, la confession au bord des lèvres... "Euh, Maman, euh, je voulais, euh..."
Mais le reste de la phrase restait bloqué et  je vis dans les yeux de Maman une expression du genre "je n'aime pas quand Christine prend ce petit air. Que me cache-t-elle donc ?"
Elle interrogea : "Oui, Christine, oui, que veux-tu dire ?"

Je me sentis perdre tout mon courage et je me mordis les lèvres alors que, comme par un réflexe de protection, ma main droite s'était placée instinctivement sur le fond de ma jupe, en sorte de protection.
"Euh, oui, M'man, euh, je voulais dire, euh, que je, euh, je ne suis pas sûre de toutes les réponses de ma fiche, euh..."



Pour cacher ma peur panique de me trahir, je pris la fiche et la tendis à Maman. De fait, à une virgule près, l'exercice avait été bien fait, et Maman m'en félicita, ajoutant : "Ce n'est pas la peine de t'angoisser comme ça, Christine. Tu devrais avoir une bonne note je pense..."

Quand je remontai pour l'avant-dernière fois, je m'en voulais d'avoir été aussi gourde. Pour être honnête, je m'en voulais autant de n'avoir pas osé vider mon sac que d'avoir failli me trahir.
L'heure avançait, mais il restait du temps et je laissai passer une autre leçon à réciter avant de me remotiver pour aborder le sujet qui allait fâcher...  
Hélas, déjà, dans ma petite tête, la voix tentatrice commençait à me dire que ce que je n'avais pas réussi à faire une heure avant, je n'avais pas forcément besoin de le tenter à nouveau.
Après tout, une fois que les devoirs seraient faits, si Maman n'avait pas demandé à voir le carnet de correspondance, je pouvais espérer que l'on n'en parlerait plus avant mardi soir, voire avant de reprendre les cours mercredi matin !

Oui, les circonstances étaient plutôt propices dans ce tête-à-tête avec Maman, mais la tentation de gagner encore un jour ou un et demi me titillait et l'emporta !

Une fois la dernière leçon récitée, je fus toute heureuse de pouvoir remonter lire dans ma chambre, Maman m'indiquant qu'il serait bon aussi que j'aille un peu profiter du temps sec pour m'aérer dans le jardin après le goûter.

Elle avait aussi gardé mes affaires, au prétexte de me refaire réciter dans la soirée mes leçons de français et de géographie, "pour que ce soit encore mieux su", application de principes assez sains de la "vieille école", comme elle disait.

Dans les affaires, il y avait évidemment le carnet de correspondance, mais comme elle ne l'avait pas regardé encore, je pouvais espérer qu'elle ne s'y intéresse pas de sitôt...
Le calme, hélas, ne dura que 30 minutes...

Maman qui avait fini de repasser, ramassa mes cahiers et les amena dans la cuisine, les posant sur le buffet, afin de les avoir à portée de main. Profitant d'un moment de calme, elle se fit chauffer de l'eau et se servit un thé, décidant le temps qu'il refroidisse un peu, de regarder mes cahiers tranquillement.

J'imagine que sa petite cuillère qui tournait dans sa tasse pour en faire baisser la température se figea, lorsqu'elle découvrit le mot de Mlle Paule...

"Mais, ce n'est pas possible, Christine, viens ici !", lança-t-elle depuis le bas. Je compris que le calme était fini pour moi. Mais, pétrifiée, je ne bougeai pas immédiatement.


Je tendis l'oreille, décidée à obtempérer au premier rappel, afin de ne pas aggraver mon cas, mais j'entendis au contraire les pas de Maman dans l'escalier, et lorsqu'elle ouvrit la porte de ma chambre me découvrant allongée et lisant encore, son regard noir en disait long. Je savais que mes cauchemars allaient prendre forme...

"Qu'est-ce que c'est que cette histoire de chahut en classe ? Tu amuses la galerie dans le dos des profs. Et de Mlle Paule surtout ! Non, mais, je rêve. Tu ne comprendras donc jamais, Christine ?", tonnait Maman.
Le regard implorant, je plaidai : "Oh Maman, je ne le referai plus. Pardonne-moi. C'est la première fois de l'année. Et puis, j'ai même eu une bonne note dans le même cours !"
Maman haussa les épaules : "Ah, ça pour vanter tes bonnes notes, tu sais faire. Mais, pour les mauvaises nouvelles, c'est cachoteries et mensonges. Tu comptais peut-être attendre le matin de la rentrée pour m'en parler ? Pas de chance, Christine, moi j'ai comme un sixième sens qui me fait deviner quand ma fille me cache quelque chose. Et puis, première fois ou non, tu vas t'en souvenir justement, tu peux me croire. Je vais t'enlever l'envie de me mentir à nouveau..."



Je n'avais pas d'argument pour lui répondre. Et je sentais déjà mes larmes couler, alors que je demeurais pétrifiée, certaine de ce qui m'attendait, n'ayant aucune peine à imaginer qu'elle allait m'extirper du lit, s'asseoir et me basculer en travers de ses genoux pour me flanquer cette déculottée maison, cette bonne fessée que j'imaginais depuis trois jours, que je savais tellement inéluctable.

"Ah, oui tu vas me le payer, Christine, crois moi, ma fille", ajouta-t-elle encore. Mais, au lieu de fondre sur moi, elle regarda sa montre, et tourna les talons, en disant : "Descends, s'il te plait"...

A SUIVRE

10 commentaires:

  1. Chère Christine,

    Comme vous, après vos vacances d'hiver, je suis gâté pour mon retour (nouvelle implantation) avec 3 épisodes d'un coup dont la lecture, me ravira sans aucun doute et sera une source d'inspiration pour vous servir une prose que vous appréciez, alors à bientôt et en attendant celle-ci, vous pouvez toujours préparez vos fesses à une belle réception, me semble t-il !

    Amicalement, Dominique

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  2. Encore un remarquable récit Christine vivement la suite où trouver vous donc ses magnifiques photos de jeunes filles recevant la fessée? Je cherche désespérément des photos pour agrémenter mon blog

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  3. LE COMMENTAIRE DE MARDOHL

    Chronique d'un redoublement 35 (critique)

    Le voici donc arrivé, ce lundi fatidique. Conformément à ce qu’on pouvait attendre, Christine va tenter d’abattre son jeu à la faveur de l’éloignement de ses cadettes.

    Cette journée est narrée selon un suspense des plus hitchcockiens. Madame Spaak tient en main le matin le fatidique carnet de correspondance... qu’elle repose aussitôt sous une habile diversion de Christine, stratège consommée. Quand sa mère propose à cette autre mère de l’accompagner, Christine peut encore croire gagner l’après-midi... Las, il n’en sera rien, et c’est en sa présence vigilante qu’elle devra réviser chacune des cinq leçons au programme. Elles s’égrènent une par une, aussi inéluctables qu’un compte à rebours qui amènera le postérieur de notre héroïne dénudé sous la dextre vengeresse. L’attente de la fessée semble parfois plus angoissante que la fessée elle-même, et Christine se morfond comme dans la salle d’attente du dentiste, à ceci près que, dans ce cas de figure, c’est à elle, et non au médecin, qu’incombe (normalement) l’initiative de s’avancer vers le siège des douleurs.

    Mais bien que sachant le meilleur moment arrivé, et bien que s’étant fermement répétée en elle-même cette résolution courageuse, voilà qu’une fois encore le naturel reprend le dessus, et que, redondant scénario, l’aveu se bloque dans la gorge et se voit biaisé par une énième manœuvre dilatoire. Christine peut se reprocher avec raison d’avoir « été aussi gourde », elle a pour ainsi dire « loupé le train », et cette fessée, pour ne pas avoir été dévoilée dans ce « créneau optimal », risque fort en retour de ne pas être administrée dans des conditions optimales. Christine, l’incorrigible Christine, cède encore à la tentation, tire une fois de trop sur la corde, et ne peut s’en prendre qu’à elle-même si elle se rompt. Elle récite les deux dernières matières tout en taisant la vérité, et empêtrée dans ses contradictions, « oublie » avoir laissé le carnet de correspondance à la portée de sa mère (ou plutôt, croyant un peu trop en sa bonne étoile, espère que sa mère ne l’ouvrira pas).

    Résultat : la catastrophe annoncée, que Christine n’aura pas su pleinement gérer, éclate dans les conditions les plus désastreuses, car c’est sa mère elle-même qui découvre la note de Madame Paule, ce qui ôte à notre imminente punie l’argument de la franchise, et ne lui laisse que bredouiller sa rhétorique éculée. (Ah pour le coup, l’imagination lui fait toujours autant défaut en pareilles circonstances.)

    Les dernières lignes de ce chapitre ne manquent pas de titiller l’imagination du lecteur. En effet, bien qu’ayant annoncé un châtiment exemplaire et vraisemblablement destiné à enlever à Christine le goût des méthodes dilatoires qu’elle n’a cessé d’aligner depuis trois jours, Madame Spaak, au lieu de joindre immédiatement l’acte à la parole, enjoint sa fille de la suivre.

    Qu’est-ce qui attend donc notre infortunée tacticienne ? Une fessée magistrale certes, et sur le détail de laquelle je compte sur votre plume, mais dans quelles conditions ? Votre mère va-t-elle attendre l’arrivée d’Aline et Diane afin de ruiner l’espoir de Christine d’être punie à huis clos ? Ou fomente-t-elle une variante plus machiavélique encore, une formule inédite, exceptionnelle, dont sa fille (et votre lectorat) va se souvenir bien longtemps ? C’est ce que nous apprendrons au prochain chapitre.

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  4. PLUS DE FESSEES EN 6 E ? QUELLE NAIVETE !

    Bonjour Christine.

    Je me souviens très bien de mon entrée en 6 e. C'était en septembre 1964, j'avais 11 ans, ma mère 33 ans.

    Je ne sais pas pourquoi, arrivant au collège, donc parmi les "grands", je m'étais mis en tête que j'étais désormais à l'abri des fessées. Il est vrai qu'au primaire, dans ce domaine des châtiments corporels, j'avais été servi copieusement, entre mes deux maîtresses (CP et CE2 / CM1) et ma mère. Avec maman, l'été 64 s'était avéré tout aussi chaud, dans tous les sens du terme, je vous l'ai raconté en plusieurs épisodes entre août et novembre derniers. Comment avais-je pu penser que maman changerait radicalement sa méthode d'éducation, car, comme elle le disait parfois à des personnes comme tata Marie-Jeanne ou tata Jeannette, "c'est une méthode qui a fait ses preuves" ?

    A SUIVRE

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  5. PLUS DE FESSEES EN 6 E ? QUELLE NAIVETE !
    2 E PARTIE

    Il est vrai que les premières semaines de l'année scolaire se déroulaient plutôt bien, question relation entre maman et moi. En revanche, la sixième, le changement de rythme, les devoirs beaucoup plus intenses, un établissement scolaire plutôt "usine", les nombreux professeurs, j'étais un peu dérouté. Mes premières notes étaient tout juste bonnes, moi qui travaillais très bien au primaire (mes fessées jusqu'alors étaient surtout dues à ma conduite).

    J'eus alors un avant-goût de la méthode inchangée de maman pendant les vacances de Toussaint. Suite à une de ses remarques, je lui ai mal répondu. Maman arriva vers moi et me dis: "Ca, mon grand, tu ne vas pas recommencer à te croire tout permis, d'ailleurs, on va enrailler ça tout de suite !" Nous étions debout tous les deux, face à face. En un quart de seconde, je me suis retrouvé sous le bras gauche de maman, qui, fidèle à sa position "préférée", me souleva et me fit pivoter d'un quart de tour. J'ai été tellement surpris que, contrairement à d'habitude, je n'ai même pas cherché à me débattre. J'étais ainsi dans ma position "familière", à l'horizontale à un mètre du sol, me contentant de quelques mots du style : "Non maman, non... non... non..." Mais la main droite de maman, toujours aussi énergique et efficace, avait déjà entamé sa besogne, dont le seul but était de me faire passer l'envie de recommencer une telle insolence. Je hurlais, peut-être davantage par humiliation que de douleur, car maman, pour la première fois depuis bien longtemps, avait "sauté" l'étape du déculottage. Ce qui ne m'empêcha pas, au bout de peut-être 30 ou 40 claques distribuées avec force au-travers de mon pantalon, de pleurer très fort. J'avais compris combien j'avais été naïf, le collégien que j'étais devenu n'était apparemment pas plus à l'abri des fessées maternelles que l'ex-écolier du primaire.

    Pourtant si, une part de naïveté subsistait en moi. Je me devais de faire très attention suite à une maman toujours aussi sévère. Mais j'étais persuadé que, étant au collège, je serais désormais dispensé de fessées... déculottées. A tort ou à raison ?

    A SUIVRE

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  6. PLUS DE FESSEES EN 6 E ? QUELLE NAIVETE !
    3 E PARTIE

    Je redoutais profondément la rentrée de ces vacances de Toussaint. J'y allais presque à reculons. Mes parents me lançaient des encouragements, genre : "Ne te laisse pas aller, toi qui travaillais bien au primaire. Tu as peut-être un problème d'organisation ? Tu sais, la sixième, c'est un changement de rythme..." Et maman de rajouter : "On verra ça ensemble, mon chéri, je t'aiderai."

    Question encouragements parentaux, rien à dire. Maman m'aidait tous les soirs, je dois dire que son aide m'était précieuse. Mais je sentais que le courage me manquait. Un soir, après le traditionnel goûter, maman me demanda de me dépêcher de commencer mes devoirs. Mais je trainais, maman dut reformuler deux autres fois sa demande, la dernière en haussant un peu plus le ton. Je partis dans ma chambre en soupirant. Après avoir refermé la porte, je m'écriais : "Ca commence à me faire ch..., cette p... de sixième !"

    Hélas, deux grossièretés en une seule phrase (ce n'était pas toléré dans les années 60), et prononcées un peu fort, maman avait entendu. Elle ouvrit énergiquement la porte de ma chambre, et son regard noir ne m'annonçait rien de bon. "Ah ! ça te fait ch..., cette p... de sixième ! eh bien ! on va reprendre les bonnes vieilles méthodes, tu verras, après une bonne fessée, ça te fera moins ch... !"

    J'étais assis sur mon lit, maman vint s'assoir à côté de moi, puis elle me tira par les bras pour m'allonger sur ses genoux (position traditionnelle assez rare avec maman, mais elle optait pour cette position de temps en temps). Et quelle idée j'avais eu de me comporter ainsi, un jour où je portais un pantalon, type "pantalon de survêtement" ! Du coup, je sentis la main énergique de maman tirer sur l'élastique du pantalon et me le baisser jusqu'à mi-cuisses. Je commençais à hurler, sachant que, si maman venait de me déculotter, ce n'était pas pour une simple "mise à l'air". Tout en suppliant maman, tout en lui affirmant que je ne recommencerai plus, je venais de me cambrer pour me protéger les fesses avec mes pieds. Mais maman connaissait la parade : elle passa sa jambe droite par-dessus mes cuisses, me coinçant ainsi pour me prendre en ciseaux ; de sa main gauche, elle m'immobilisait les deux mains au niveau des poignets. Je n'avais alors plus aucun moyen de me protéger le postérieur. Maman commença alors une fessée bruyante, cuisante, accompagnée de mes cris et mes pleurs, qui comme d'habitude n'auraient aucune influence quant à un quelconque adoucissement ou racourcissement de cette interminable fessée. Maman n'avait pas baissé mon slip blanc de coton, mais, pour avoir de temps en temps subi ce genre de "semi-déculottée", je savais que la présence du slip lors d'une bonne fessée pouvait UN PEU diminuer la honte du puni, mais ne constituait finalement qu'un rempart psychologique et inefficace pour atténuer la douleur.

    A SUIVRE

    A bientôt. Amicalement.
    Louisement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  7. PLUS DE FESSEES EN 6 E ? QUELLE NAIVETE !
    4 E PARTIE

    Quand ma longue et douloureuse fessée fut terminée, maman me fit mettre au coin avec les mains sur la tête (elle m'avait autorisé à remonter mon pantalon) pendant une dizaine de minutes, que j'allais trouver interminables. "Mais tu ne seras pas dispensé de devoirs pour autant. Dans dix minutes, quand je reviendrai, on regardera ça ensemble."

    J'étais donc seul dans ma chambre, les mains sur la tête, sachant que maman pouvait venir contrôler à tout moment. Je pris tout de même un (gros !) risque en baissant mon pantalon et mon slip et en me frottant les fesses. Je n'avais pas de grande glace dans ma chambre, mais le peu que je voyais, c'était bien rouge, et bien chaud au toucher !

    Quelle naïveté ! La sixième ne me dispensait nullement de fessées ! Cette première année de collège allait-elle continuer sur un caractère aussi cuisant ? Le vilain petit Louis sera-t-il encore déculotté ? Gardera-t-il son slip au moment des fessées ultérieures ? Vous le saurez très prochainement.

    A SUIVRE

    Amicalement, à bientôt.
    Louisement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  8. Chère Christine,

    Nuit cauchemardesque, après un peu plus de deux jours de quiétude pour notre héroïne, à l'orée de ce lundi crucial de devoirs sous surveillance et donc propice à de fâcheuses découvertes, aux conséquences douloureusement bien connues.

    Dés lors, la voici qui s'efforce de repousser son action de travail, aidée en cela par l'absence des petites l'après-midi, dont Maman doit s'occuper en priorité et malgré une alerte qu'elle esquive avec habilité, notre conteuse obtient une matinée supplémentaire de sursis.

    Mère et fille se retrouvent seules, mais face à face selon le souhait de Maman pour vaquer à leurs occupations respectives, menant le jeu (pour l'instant) Christine distribue un à un les atouts qui lui restent s'appliquant au mieux dans son travail et préparer en quelque sorte la réaction maternelle, pour libérer sa conscience et ainsi sans échapper à la fessée, s'épargner l'offense publique de celle-ci.

    Hésitante, mais convaincue qu'il est temps d'agir, malgré l'angoisse qui la ronge, notre conteuse se décide balbutiant sa fameuse rhétorique qui interpelle l'intuition maternelle et fige la détermination de notre fillette, qui prise de frissons sous la jupe se défile par une pirouette lui valant à nouveau des félicitations qui pèseront lourd au moment du règlement.

    Voilà donc une petite gourde prise au piège de son indécision, contrainte de renouveler sa tentative durant l'espace temps limité, mais qui se laisse guider par la petite voix et d'éventuelles circonstances favorables pour prolonger cette quiétude fessière.

    Après ce dernier labeur, Christine en proie au paradoxe omet la présence du carnet aux milieux des cahiers conservés par sa mère, escomptant bêtement sur un manque d'intérêt de celle-ci et se voit au final rattraper par son inconséquence, de la plus mauvaise des manières, Maman découvrant le mot fatidique.

    Le courroux maternelle est à son comble, le refrain d'excuses habituelles de Christine ne change en rien la détermination d'une mère excédée par les frasques de sa fille et qui annonce une sentence exemplaire, mais ne l'exécute pas aussitôt, lui ordonnant de la suivre au grand étonnement de celle-ci ?

    Cette soudaine directive ne présage rien de bon pour notre conteuse, qui selon toutes vraisemblances peut se préparer à un cérémonial des grands jours et certainement devant des témoins aux yeux pétillants, avec à la clé une tannée aussi douloureuse que mortifiante.

    Suite au prochain numéro, comme on dit !

    Amicalement, Dominique.

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  9. Merci Dominique de ce commentaire de l'épisode 35. C'est amusant de le lire alors que j'ai déjà écrit et publié le N° 36. Vous restez encore fort bien dans le ton, comme Mardohl. J'ai hâte de lire vos réactions sur le prochain. Merci d'avance.
    Cordialement.
    Christine

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  10. Bonjour Christine,

    Relisant les épisodes de ce redoublement qui m'avait échappé (de 33 à 38), je retrouve certaines similitudes concernant le comportement de mes camarades de l'époque (en 6 ème) vis à vis de moi, dans la mesure où j'affichais des résultats supérieurs aux leurs et me donnait une position de premier rôle dans la classe (qu'elles enviaient), alors que paradoxalement, je n'étais pas la dernière à participer ou inciter les turpitudes.

    Ceci, comme vous pouvez le supposer m'ayant valu quelques voyages moins fringants sur les genoux maternels, pour des déculottées somme toute bien méritées, mais que je redoutaient (Maman ne faisant jamais les choses à moitié) et me laissaient un goût d'amertume, de m'être fait prendre.

    A partir de là, la petite malicieuse que j'étais (Anaïs aussi en son temps), eu l'idée de masquer, cacher, tricher ou mentir sur les punitions scolaires ne souhaitant pas subir la double peine inéluctable servie par Maman et dont les conséquences, étaient incomparables à tout autres.

    J'imagine donc que vous me comprendrez sur le sujet et je me permettrais d'évoquer quelques situations indélicates que j'ai connues, ainsi qu'Anaïs plus créative en la matière et pour lesquelles, j'ai eu l'occasion d'assister à de mémorables volées, m'inquiétant (sachant que Maman ne plaisantait pas et pouvait en user, si nécessaire sur ma personne).

    Absolument pas rassurant, vous en conviendrez ?

    Cordialement, Sonia.

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