mardi 3 novembre 2009

Moments cruciaux : quand les larmes précèdent la sentence...

Des pleurs en forme d'aveux...


Rentrer à la maison, savoir que Maman m'y attend, qu'elle a reçu le courrier du collège, qu'elle sait que j'ai récolté deux heures de colle pour un chahut de plus dans un cours où ma moyenne n'est déjà pas fameuse, c'est comme avancer vers une voie sans issue, ou plutôt prendre un chemin qui me mène à coup sûr vers une explication qui s'achèvera très mal pour mon bas du dos...
Arrivée chez nous, je comprends dès le premier regard qu'il n'y a pas eu de miracles, que le fameux avis de colle est bien dans le courrier du jour. Les yeux noirs de maman, son ton cassant et désolé confirment ce que je redoutais. Maman m'avait bien prévenue, elle me l'a clairement promis la dernière fois que j'avais été collée : si je recommençais, il n'y aurait pas à discuter, et je serais à nouveau bonne pour une fessée...
J'ai la trouille au ventre et je ne vois aucune porte de sortie favorable. Maman a été chercher l'enveloppe et elle vient vers moi en la tenant dans la main.
"Maman, euh, je vais t'expliquer", dis-je sans lui laisser le temps d'ouvrir la bouche.
"Eh bien, Christine, je vois que tu sais ce que j'ai reçu avant même que je t'en parle... Mais je comprends que cela t'angoisse ainsi..." dit-elle avec un air agacé.
"Oui, Maman, oui, je sais et je te promets que cela ne se reproduira plus; Il faut me croire, euh, je..., euh, enfin je t'assure... Mais, je t'en prie, je te demande pardon, s'il te plait, ne... euh, enfin, euh, ne me.. euh, ne me punis pas..." lui répondis-je avec une voix plaintive...
Elle hausse le ton : "Christine, tu remarqueras que je n'ai encore rien dit, ni sur le motif, ni sur les conséquences de tes actes, que déjà Mademoiselle me supplie... Mais tu as raison, Christine. Cela prouve que tu as de la mémoire et que tu sais exactement ce qui t'attend ma chérie... Et tu ne seras pas déçue, crois-moi..."
C'en est trop : c'est comme si je me mettais moi-même la tête dans la gueule du loup.
L'émotion me submerge, les larmes me montent au visage, je sanglote. Je suis prise de frissons et j'en sers les genoux alors que ma main droite essuie mes larmes et ma main gauche semble protéger ma jupe...
"Non, Maman, s'il te plait, pas... euh, pas la fessée, snif, snif, snif..." J'implore Maman en vain. Sa réponse est sans équivoque. "Arrête de pleurer, Christine. Garde tes larmes pour tout à l'heure. On en reparlera après le dîner... Mais tu admettras que c'est toi même qui me supplie avant que je ne t'ai dit ce qui t'attendait... Tu sais très bien, Christine, que tant que tu me ramèneras des bulletins de colle, tu n'auras qu'à préparer tes fesses... Je ne céderai pas... A toi de faire ce qu'il faut pour les éviter... Mais ne crois pas que tu pourras y échapper. En plus, c'est encore une fois un chahut en anglais, je vais t'apprendre à ma manière ce que cela rapporte... Tu as raison de t'inquiéter car ça va barder, et je te prie de croire que tu vas la sentir cette fessée... "

11 commentaires:

  1. Bjr Christine. Avant toute chose, acceptez-vous, la prochaine fois, que je vous tutoie ? Evidemment, il faut que le tutoiement soit réciproque !

    J'ai découvert votre blog tout récemment, il est vraiment passionnant... et excitant. Même si vous avouez faire parler un peu votre imagination, je crois que vous ne pouvez pas tout inventer. On sent le vecu !
    Si je calcule bien, entre vos 10 et 15 ans, c'était environ entre 1979 et 1984 ? Est-ce que je me trompe ? Avez-vous parfois reçu des fessées en public ? Et vos soeurs ?

    Quel âge avait votre maman à votre naissance ?

    Pour ma part, j'ai 56 ans, j'ai aussi reçu pas mal de fessées par 3 personnes, que des femmes : ma mère (jusqu'à 15 ans) et 2 maîtresses d'école : CP et CE2 / CM1). J'ai 2 frères, ma mère les fessait aussi, mais nous ne nous moquions pas les uns des autres après une bonne correction. Pour ma part, au contraire, je compatissais quand je voyais un de mes frères recevoir une fessée.

    A bientôt.

    louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  2. Merci de vos commentaires, Louis. Restons pour le moment dans le vouvoiement. Je tâcherai de répondre à vos questions. Maman n'avait que 22 ans à ma naissance, et si je compatissais un peu quand mes soeurs en recevaient à leur tour, les moqueries étaient un moyen de se rassurer, de se dire que cela leur arrivait aussi et de répondre à leurs moqueries à elles.

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  3. Plus je lis votre blog, Christine, plus me revient à l'esprit le livre de Robert Coover, "Spanking the Maid" (traduit en français par "La bonne et son maître", Le Seuil, 1984). Je pense que c'est la répétition de tous ces moments d'attente de la fessée et de la manière mécanique dont elle est donnée par votre mère ("Tiens, tiens, Christine", etc.), sans vous attarder vriament sur la fessée elle-même, qui me renvoie à cet ouvrage de pure littérature. Mais peut-être ne l'avez-vous pas lu...En tout cas, je vous le recommande. Tout en se focalisant sur ces relations maître/bonne, il va bien au-delà de la fessée.

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  4. Si vous le pensez, je ne vais pas vous contredire, mais je n'ai pas envie de psychanalyse. Je réfute d'ailleurs le côté "mécanique" comme vous dites des fessées maternelles. Il n'y avait rien de mécanique mais chaque fois une application attentive et appliquée.

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  5. j ai 70 ans ,vous d ecrivé cette angoisse que j avais, par maman de recevoir une fessée promise ,nous etions deux garcons et une fille a cette epoque ,la fessée en 1955 dans les familles etait courante, ainsi que le martinet, mais lui etait reservé que sur nos cuisses nues j amais mon pere ma fessée il n avais pas le temps il rentrée tard maman ne travaillais pas mais nous les garcons des le plus jeune age on etait soumis j aimais ma mere je l adorais j etais habiller en culotte courte maman me considerais comme son petit garcon elle ne voulais pas me laisser grandire pour un jeune garcon j etais vexé d ete habillé de cette facon moi aussi je ne travaillé pas toujours bien maman me donnait surtout des volée de martinet sur les cuisses et qulques fessées dans l année a la main maman n eais pas mechante pour elle pour un jeune garcon s etai insdispensable quand vous decrivé l angoisse de la correction les garcons ntait pas plus courageux quune fille s etaitl angoisse du buletin scolaire le cahier de correspodance maman etais douce calline ayant eté elevé comme ca elle croyais aux vertues dela fessée quand elle me disais apres ma douche jetais en pyjama tu prepares tes fesses j angoissais je ne suplait pas maman poure elle la fessée etait indispensable pour les garcons mon frere ma soeur recevé la fessée elle etait donné en public pour l exemle dans la fraterie aucune moquerie sela se passais dans le salon je devais docilement defaire ma culotte de pyjama et dcilement come un petit garcon me deculoté maman etait calme elle me disait la fessée vas te faire dubien je taime mon garcon tu sais que je suis juste la fessée vas te faire grandire recevoir la fesse pour toi tu en a besoin il nia ya rien de d humiliant de reevoir une fesée de sa mere elle m installais tendrement sur ces genoux docilement jacceptais la fessée demaman ma mere ne comptais pas ses claques j en recevais plusieur sereie j avais le soufle cupaispuis mamaman claquait lmes fessée jusqu a soit bien rouge apres elle m aidais a me relevais j etais au piquet devant le mur je savais quej allais avoir la douceur du sermon de maman l explication de la fessée je prometais a maman que je travaillerais mieux bien entendu j eait en pleur delicatement elle essuyais mon visage puis elle me prenais dans ses bras me calinais m embrassait nous etions tous les deux en harmonie j etais pardonné la jaimais maman et puis maman me tamponnais les cuisse les fesses avec de l au froide je m allongeais sur le ventre j etais tellement bien je m endormais en defintive je n en voulais pas a maman mes freres er soeur etait dens le meme optisue i on engoissé avant la fessée bien souvent pendant 3 je n en rcevais plus avec des culottrs courtes bietot 16 ans j etais son petit garcon maintenant qu lle n est lus s je suis un adultes bien equilibé mamaman avais raison j ai toujours aimait me mere

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  6. ou avez vous trouvez les photos ?

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  7. Cela se trouve sur des tas de sites et de blogs. Notamment sur spankingonline.com
    Cela dit, merci de prendre au moins un pseudo pour écrire ici, je n'aime pas dialoguer avec un anonyme.

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  8. Je ne me souviens pas d'avoir jamais envisagé de gaieté de coeur l'éventualité d'une punition et lorsqu'arrivait le moment redouté de la fessée c'etait toujours le coeur battant que je me retrouvais couchée à plat-ventre en travers des genoux maternels. Cependant mes pensées, mes craintes, les émotions que je ressentais et surtout leur intensité étaient loin d'être identiques d'une fois sur l'autre.
    Même s'il s'agissait toujours d'une affaire sérieuse, il m'arrivait parfois de prendre cette punition avec résignation, avec - pourrait-on dire - une certaine philosophie. En revanche, d'autres jours, à l'idée de la cuisante déculottée qui m'attendait j' me sentais submergée par un sentiment de honte insupportable. Souvent, alors l'émotion était trop forte et mes excuses, mes ultimes tentatives pour tenter d'échapper à l'exécution de la sentence, tous mes pauvres arguments devenaient inaudibles alors que je fondais en larme devant Maman.
    On peut trouver plusieurs causes qui expliquent ces pleurs avant même la première claque, la première étant le degré d'appréhension, la crainte que j'avais d'être punie à ce moment. C'était le cas quand quelques heures s'écoulaient entre la promesse d'une fessée et son exécution : j'avais à la fois le temps de ruminer sur mon sort, d'anticiper la scène où j'allais jouer un rôle si ridicule mais aussi d'espérer que Maman - cela se produisait parfois - se radoucirait et me pardonnerait. Quelle coup au coeur alors de la voir entrer dans ma chambre avec un air sévère, ne laissant pas le moindre doute sur ses intentions à mon égard !
    Plus angoissant peut-être que cette attente d'une punition annoncée il y avait toutes ces fois où après avoir commis une faute je restais avec le sentiment de ma culpabiité et la crainte d'être découverte et d'être punie comme je le méritais. L'impression que j'éprouvais lorsque la vérité éclatait et que je me retrouvais face aux accusation de Maman, c'est un peu celle que l'on pourrait ressentir en marchant seule dans l'obscurité si l'on sentait subitement une main vous saisir.

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  9. (suite)
    Je pouvais avoir parfois d'autres raisons de ressentir une angoisse particulière à l'idée de recevoir une fessée, et par voie de conséquence une excellente raison pour être émue au point d'en pleurer ; par exemple lorsque les circonstances faisaient craindre une correction particulièrement honteuse : honte d'être entendue, honte d'être vue... (le jour où Maman, excédée par une mes caprices a arrêté la voiture sur un parking et m'a entraînée jusqu'à un banc en me disant qu'elle allait trousser mes jupes et me fesser "devant tout le monde" je peux jurer que je ne me suis pas forcée pour pleurnicher : les sanglots ont jailli naturellement et sans peine. Je n'ai pas reçu de fessée ce jour là, et je pense que Maman n'avait pas l'intention de mettre sa menace à exécution, mais je n'ai pas oublié la leçon !).
    Le dernier facteur, et à coup sûr pas le moins important, qui pouvait susciter une émotion profonde et condure facilement jusqu'aux larmes était l'attitude de Maman. Je n'étais jamais à l'aise lorsqu'elle me grondait, mais la réprimande était moins pénible lorsque je sentais que Maman était plutôt détendue, par exemple les jours où j'avais droit à un long sermon, dans lequel Maman tentait avant tout de me raisonner. La fessée qui concluait cette "discussion" était présentée comme un salutaire aide mémoire (ce qui ne l'empéchait pas d'être souvent très, très cuisante). Quelle différence avec ces jours où Maman était vraiment en colère : colère avec cris et éclats de voix, mais aussi colère froide, s'exprimant par des phrases sèches qui étalaient mon indignité devant mes yeux et mortifiaient mon amour propre. Ce ton irrité, cette voix, ce regard glacé, voilà ce qui bien des fois m'a fait venir les larmes aux yeux. Je ne sais pas si ces jours-là la punition était plus sévère que lorsque l'état d'esprit de Maman était calme et posé (ou lorsqu'il lui arrivait d'être moqueuse...) en tout cas le déculottage me paraissait plus humiliant, la fessée plus longue, les claques plus bruyantes et plus cuisantes, Il faut avouer que c'est sans doute après ces fessées que j'ai fait mes examens de conscience les plus sincères et que j'ai pris de bonnes résolutions que j'ai réussi à tenir... parfois plusieurs semaines !

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  10. Merci de ces premières confidences détaillées, de ces souvenirs qui semblent si présents dans votre mémoire, comme les miens le sont pour moi.
    Je crois que Madame votre mère était assez proche des méthodes de la mienne.
    Ce subterfuge annonçant une fessée publique avant de se raviser fait effectivement se demander si elle ne savait pas à l'avance qu'elle ne mettrait pas sa menace à exécution.
    Je crois que l'esentiel était bien de ramener le calme, de vous impressionner, de faire taire vos vélléités de désobéir.
    Je suis de mon côté moins marquée par ce que vous évoquez comme des fessées données sous le coup de la colère. Je saisis bien la nuance et reconnais qu'elles étaient alors souvent plus vives, plus rapides, plus aptes à faire crier la punie. Mais, en ce qui me concerne, l'attente, l'angoisse de savoir que l'on va recevoir la fessée, tout ce que cela entrainait au plan de l'imagination restent encore plus gravé dans ma tête.
    Comme les longs sermons dont les mots insistent sur la faute commise, sur la bêtise faite, sur la nécessité d'une punition, etc... Les écouter était insupportable en pensant à ce qui suivait, mais en même temps il était difficile de souhaiter qu'ils finissent car les moments d'après étaient encore plus douloureux...
    En tout cas, que de pistes de confidences et de partage que tous ces aspects. Il faudra peut-être les évoquer de manière moins globale et tenter de les analyser bien en détail à partir de souvenirs précis. Merci d'avance...

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  11. Merci de vos commentaires, je suis touchée de l'attention que vous portez à mes messages. Je veux juste préciser un point pour que vous compreniez bien le sens de ma remarque sur les colères de Maman. Je ne voulais pas vraiment parler des fessées données sous le coup de la colère, ces punitions qui suivaient de peu la découverte d'une faute ou qui étaient destinées à punir un caprice ; ce que je tentais d'évoquer c'est la colère de Maman lorsqu'elle me grondait. Colère, irritation, tension : j'étais hypersensible aux "humeurs" de Maman, il lui est plus d'une fois arivé de ma réprimander longuement, voire de me faire subir de véritables interrogatoires alors qu'elle était dans cet état d'exaspération et il me semble avec le recul que l'émotion que je ressentais était très forte.
    Je reste cependant d'accord avec vous lorsque vous évoquez l'intense malaise (de plus en plus insupportable alors que le temps s'écoule) que pouvait engendrer un long sermon calme et raisonnable.
    Bien cordialement à vous

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