samedi 10 octobre 2009

Moments cruciaux : Un ultime regard en forme de prière...

Implorer et implorer encore...




Jusqu'à ce que la première claque ne s'abatte sur ma lune, je ne pouvais me résigner, je ne pouvais croire que tout espoir était vain...
Et pourtant, quand le sermon maternel s'achevait et que Maman m'attirait pour me basculer en travers de ses cuisses, je voulais toujours croire que ce n'était qu'un mauvais rêve, qu'elle allait se raviser...
C'était le moment des suppliques, des implorations, des "Non, Maman, non, non, nooon..."
Je ne cherchais pas à me débattre comme une forcenée, sachant que la rébellion n'aurait fait qu'aggraver mon cas. Mais, je gigotais un peu, remuais les jambes, et tentais de protéger mon bas du dos avec une main.
Ces gestes en forme de réflexe d'auto-défense de la future punie que j'étais, ne dérangeait pas vraiment Maman qui était entrée dans la phase active, dans le processus de passage à l'acte, d'application de sa bonne vieille méthode, d'exécution de cette fessée promise, annoncée, méritée et désormais inéluctable...
Maitrisant parfaitement la situation, elle savait placer la punie en bonne position, et dégager jupe, robe short ou pantalon, avant de s'attaquer à l'ultime protection, au déculottage...
Je me doutais bien que mes suppliques étaient inutiles à ce moment-là, mais elles sortaient encore de ma bouche, et le "Non, Maman, pas la fessée, pas la fessée", alternait avec le "Non, non, pas déculottée" qui était presque une forme de dernière transaction, comme si j'avais été prête à accepter une fessée pour peu que Maman me laisse ma culotte...
Or, je n'étais pas en mesure de négocier quoi que ce soit et mes "Non, Maman, non, promis, je serai sage, promis, je ne recommencerai plus" ne changeaient rien.
Ils ne servaient qu'à donner l'occasion à maman de se justifier : "Oh, ça, ma chérie, je l'espère bien que tu seras sage et cette bonne fessée va t'enlever l'envie de recommencer, j'en suis sûre... Ah, tu l'as bien méritée..."
Sa main se posait alors sur ma culotte pour en attraper l'élastique du haut et la faire glisser vers le bas...
Me redressant en me cabrant désespérément, je tournais la tête pour lancer un dernier regard plaintif, suppliant à Maman, un ultime regard en forme de prière...
Mais elle ne cédait pas et commençait à dégager ma lune, provoquant en moi un frisson qui se luait en gros sanglot...
Je baissais à nouveau la tête et je fermais les yeux comprenant en cet instant précis que mon dernier et infime espoir s'était envolé... L'heure n'était plus aux supplications, mes fesses tremblantes et nues allaient une fois encore recevoir leur dû !

1 commentaire:

  1. Bjr Christine. Super, votre façon de raconter ! Là aussi, ça me rappelle des souvenirs : "Non maman, je ne recommencerai plus" ou "Non maman, pas déculotté, non, non...", sachant que c'était peine perdue. Mais je me demande si votre mère n'était pas encore plus sévère que la mienne. J'ai l'mpression que, pour vous, le déculottage était systématique ? Avec ma mère, j'étais déculotté peut-être environ 1 fois sur 3 en short (puis slip baissé environ 1 fois sur 2)(c'est une moyenne, bien sûr, je ne tenais pas de comptabilité !). En pantalon, c'était plutôt 3 fois sur 4 (puis slip baissé environ 1 fois sur 2). Bien sûr, pour un garçon, c'était souvent plus long (ceinture ou bretelles à défaire, boutons à dégraffer..., sauf si j'étais en jogging), mais, quand je mettais maman en colère, rien ne l'arrêtait.
    louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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