samedi 14 août 2021

Chronique d'un redoublement : 163. Quand Maman passe des promesses aux actes...

 SUITE 162

 

J'avançai d'un pas, puis me bloquai, comme pétrifiée. J'étais à deux mètres de Maman, tête basse, n'osant soutenir son regard, mes yeux restant comme figés, à ne voir que ses genoux qui semblaient m'attendre... Ses genoux dont je savais, depuis l'instant où la prof avait annoncé que nous serions collées, Elisabeth et moi, que j'irais m'y allonger... Ses genoux où mes fesses allaient rougir... Comme dans mes cauchemars me rappelant mes tannées passées... Mais cette fois,ce n'était plus un mauvais rêve... C'était la prochaine fessée de Christine, pour de vrai, qui m'y attendait...

 

Maman me désignait ses genoux en répétant : "Viens ici" ! Je regardais la scène comme pétrifiée, n'osant bouger, ni surtout avancer, ne sachant que trop bien que j'allais devoir m'allonger sur ses genoux pour y recevoir la déculottée promise...

"Christine, je t'ai demandé de venir ici... Ne me fais pas attendre... Ce n'est pas le moment de m'énerver davantage..." menaça Maman, d'un ton étonnamment calme et déterminé...

"Mais, Maman, je t'en supplie... Non, non, je suis grande maintenant.." implorai-je, d'une petite voix doucereuse. Cela ne fit qu'impatienter ma mère qui répondit du tac au tac : "Grande, grande, tu es grande quand ça t'arrange, oui... J'aimerais bien que tu le deviennes... Mais au lieu de cela, tu continues à chahuter comme une gamine en classe, à me mentir effrontément des jours durant, à ne travailler que selon tes humeurs, etc., etc. Alors, ne t'étonne pas que je continue à te punir comme une gamine, de la seule manière qui fonctionne un tant soit peu avec toi..." 

 

J'étais fascinée par les genoux maternels, ne sachant que trop ce qui m'y attendait...

J'avais envie de me sauver, de m'enfuir, mais je savais bien que cela n'aurait fait qu'aggraver mon cas, que reculer l'échéance pour un résultat qui n'aurait été que plus douloureux encore... J'étais donc une fois de plus devant une impasse à sens unique, dont la seule issue passait par la case fessée pour une déculottée magistrale...

Je fis un demi pas vers les genoux maternels, puis me bloquai à nouveau, éclatant en sanglots, et suppliant Maman, ne sachant que répéter : "Non, Maman, non, pas la fessée". Une sorte de refrain qui, au lieu d'apaiser, ne faisait qu'énerver davantage celle qui était plus déterminée que jamais de corriger sa fille comme il se doit...

"CHRISTINE ! ça suffit !" tonna la voix maternelle, "Arrête ton cinéma. Garde tes larmes de crocodile, tu vas en avoir besoin, tu peux me croire..." Puis, se relevant à moitié, Maman réussit à m'attraper par le bras et à m'attirer vers elle. Je tentai un ultime mouvement de recul, mais j'étais bien prise et basculai en travers des genoux maternels... 



J'avais avancé d'un demi-pas, et Maman se redressa pour m'attraper par le bras et me faire basculer en travers de ses genoux... Mon cauchemar prenait forme...

J'étais déséquilibrée, la tête près du sol, et les jambes qui gigotaient dans le vide. Dans cette sorte de plongeon, ma chemise de nuit était remontée dans mon dos, et seule ma culotte de pyjama protégeait encore mes rondeurs jumelles...

Je tentai d'agripper l'élastique pour empêcher Maman de dévoiler mon bas du dos, mais un "Enlève ta main", retentit, alors qu'une énorme claque s'abattit sur le haut de ma cuisse gauche, me faisant crier, puis m'incitant à relâcher prise.

 

J'avais tenté d'empêcher Maman de baisser ma culotte. J'en avais été quitte pour recevoir une claque monumentale sur la cuisse... J'avais lâché prise, laissant Maman dévoiler mes rondeurs jumelles encore blanches, mais plus pour longtemps...

Maman commenta : "C'est bien, Christine... Tu sais que je vais baisser ta culotte pour bien rougir tes fesses... Maman tient toujours ses promesses, tu le sais bien..."  Et sans attendre, elle dégagea ma lune, largement, arrêtant ma culotte à mi-cuisses...

La voix de Maman, jusque-là plutôt énervée, se calma alors que mes fesses frissonnaient comme offertes à la tannée promise... "Ah, tu vas t'en souvenir longtemps, ma fille de cette fessée... Moi qui espérais que tu allais t'assagir en passant en Quatrième... Mais non, Christine, tu continues à chahuter en classe et à me mentir effrontément... On dirait vraiment que tu cherches les ennuis, que tu cherches la fessée... Eh bien, tu vas être servie, ma fille, crois moi..."

Maman rajusta ma position, bloquant ma main libre au milieu de mon dos, me rééquilibrant sur ses genoux pour bien mettre en évidence mes fesses encore blanches comme offertes à la colère maternelle...

 

Maman avait pris le temps de bien me rééquilibrer, mes fesses bien dégagées se trouvaient parfaitement sous sa main... Il n'y avait plus qu'à rougir ma lune offerte à la colère maternelle... Elle prit le temps d'une longue respiration qui témoignait de sa volonté de me punir en s'appliquant à donner une fessée mémorable...

Elle s'arrêta un instant comme le ferait un pianiste de concert avant de jouer. Je l'entendis prendre une longue respiration... Puis sa main droite s'abattit sur ma fesse gauche, m'arrachant un cri, avant qu'une deuxième claque ne tombe sur l'autre fesse... Maman respira à nouveau, le temps, je suppose, de voir la marque des deux premiers impacts rougissant ma lune, et qui me piquaient déjà.

"Alors, Christine, on fait moins la maline qu'en classe... Depuis le temps, tu devrais bien le savoir qu'attraper des heures de colle, c'est la fessée assurée au retour à la maison... Tiens, tiens et tiens..." commença à psalmodier Maman, en s'appliquant à bien rougir mes fesses par des claques toutes sonores et bien réparties sur toute la surface découverte...

Maman avait rarement été aussi "appliquée", si j'ose dire, et après avoir tenté de retenir mes réactions, pour ne pas trop être entendue de la chambre des petites, la douleur montant, je ne pus réfréner mes pleurs et mes cris...  

 

Maman s'appliquait visiblement me sermonnant tout en rougissant mes fesses... Je tentais bien de réfréner mes réactions, imaginant mes soeurettes en train de tendre l'oreille depuis la pièce d'à côté... Mais la claquée se poursuivait inexorablement, me faisant de plus en plus mal, malgré mes supplications... J'en pleurais à grosses gouttes, puis ne pus retenir mes cris...

Je l'avais craint dès le moment même où la prof m'avait annoncée que je serais collée, j'allais payer cher mon indiscipline en cours, et ma façon de rire dans le dos de l'enseignante. Autant Maman aurait pu être compréhensive et pardonner une leçon mal comprise, autant elle ne pouvait admettre que je m'amuse en classe, et joue les pitres de service...

Et puis il y avait le fait qu'elle m'avait déjà mise en garde à maintes reprises, mais que j'avais réussi à éviter une nouvelle fessée qui faisait penser à Maman qu'elle aurait dû agir plus tôt, et qu'elle se devait, comme qui dirait, de rattraper une sorte de retard, et surtout de bien marquer ce passage à l'acte pour qu'il soit mémorable et m'incite à réfléchir avant de recommencer...

C'est donc en quelque sorte un modèle de fessée auquel j'avais le droit et dont je ressentais les effets brûlants sur ma lune pleinement exposée et sans la moindre protection...

 

Hormis les heures de colle qui auraient motivé une fessée à elles-seules, Maman se remémorait mes mensonges répétés plusieurs jours durant, et le fait qu'elle avait appris mes exploits de la bouche d'une autre mère d'élève, et qu'elle était passée pour une mère négligente ou facile à berner... Rien que cela motivait Maman à me donner une tannée mémorable... 

Maman accompagnait ses claques de rappels de ce que j'avais fait, de ses menaces qui avaient été claires pourtant, et de sa volonté de me flanquer une déculottée mémorable... Chaque impact me faisait gémir, voire crier, supplier, et mon bas du dos devenait comme incandescent, Maman ne laissant de côté pas le moindre centimètre carré...

Cela durait et durait, et je crus un instant que c'en était enfin fini, quand Maman arrêta son bras correcteur... J'en essayai de me redresser, mais le bras gauche maternel me resserra à nouveau...

"Holà, du calme, Christine, tu ne crois pas que c'est fini quand même ? Même si tes fesses commencent à bien rougir..." lança Maman d'un air menaçant...

"Ca suffit, Maman, ça suffit, j'ai trop mal, je ne veux plus la fessée... répliquai-je d'une voix implorante, avant de me prendre la réponse suivante : "Ca suffit, ça suffit, tu rêves ma fille. Depuis quand est-ce que c'est à la fautive de décider si ça suffit ou non...?"

 

 

J'avais cru un instant que la fessée arrivait à son terme... Mais Maman avait seulement rajusté ma position, alors que j'implorais qu'elle arrête... Ma salve de nouvelles supplications ne fit que repartir ma tannée de plus belle... 

Maman respira à nouveau un grand coup, et me replaça bien en équilibre, avant de poser sa main une fois sur chaque fesse, juste un instant, comme pour juger de sa température, et de m'annoncer : "Alors, comme ça, Christine, on ne se contente pas de récolter deux heures de colle, mais en plus on ment effrontément à sa Maman, jusqu'à la faire passer pour une idiote auprès de la mère de sa copine... Et, ça, ma grande, tu vas me le payer..."

Je me raidis, tentant de m'échapper, mais en vain, ne récoltant au contraire qu'une demi-douzaine de claques plus sonores que jamais... Et qui me firent crier, alors que Maman reprenait ma tannée bien déterminée à me montrer que c'était elle qui commandait et non une gamine indisciplinée et menteuse de surcroît...

"J'espère ma fille que tu réfléchiras avant de recommencer à faire le clown en cours... Tu le sais pourtant bien que chaque colle en classe, c'est une fessée déculottée qui t'attend à la maison... Et tu vois bien que Maman, elle, tient ses promesses..." Ayant réagi instantanément à ma tentative de fuite, Maman avait retrouvé une sorte de calme, de détermination, en reprenant ma fessée de façon comme méthodique, bien appliquée...

Mes fesses se remirent à devenir brûlantes et chaque claque semblait de plus en plus sonore... Je repensai un instant à mes soeurs qui devaient ne rien louper de la bande son de la tannée de leur aînée... J'aurais voulu ne pas crier, ne pas supplier, mais c'était trop fort pour moi... 

 

 

A SUIVRE



20 commentaires:

  1. Chère Christine,
    Voilà une fois de plus, le passage du rêve à la réalité et sans vouloir faire de jeux de mots ou avoir mauvaise langue, pas besoin de pass sanitaire pour que Cristinette vienne s'allonger sur les genoux de maman, y recevoir la bonne fessée déculottée promise comme illustrée sur votre première photo explicite à souhait.
    Christinette aura beau implorer maman, insistant sur le fait qu'elle est grande maintenant, ( grande quand elle a envie), elle sera happée par cette dernière, qui la fera plonger sur ses cuisses, pour y recevoir son du.
    A suivre...
    Yves.


    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Yves semble fixé sur la première image, où Maman montre ses genoux pour bien me signifier que je vais devoir m'y étendre pour y recevoir la déculottée promise, celle que je crains et à laquelle je n'échapperai pas... Une image très parlante en effet...
      J'espère qu'Yves réagira à d'autres parties de ce nouvel épisode... Merci d'avance...

      Supprimer
  2. Bonjour Christine,

    Et voilà, comme prévu la tannee tant redoutée. Maman Spaak n'y va pas par quatre chemins avec sa fautive de fillette et notre Christinette paie cher ses errements par une tannée des grands soirs, comme elle en a maintenant l'habitude.

    Pauvre Christine, elle tente bien par ses supplications, ses pardons etc, d'attendrir le cœur de sa maman, sans y croire vraiment. De toutes façons, toutes tentatives allant dans ce sens sont vouées à l'échec. Elle ne pourra éviter la grosse fessée promise qui l'attend.

    C'est donc encore une fois, une déculottée magistrale qui lui est administrée, d'ailleurs Maman Spaak y met toute son énergie et les grosses claques qui s'abattent une à une sur chacune de ses fesses paraissent douloureuses et Christine, malgré tous les efforts déployés pour baisser au maximum le volume sonore des ses cris, ses pleurs, ses supplications ne peut que déclarer forfait. Maman ne laissant aucun répit, la douleur s'accentuant au fur et à mesure, notre Christinette ne peut plus contenir son émotion. Elle offre ainsi, bien malgré elle, aux oreilles aguerris des soeurettes toute l'émotion qu'elle ressent durant cette magistrale fessée, ce qui ne peut que dynamiser d'avantage Mme Spaak dans l'accomplissement de sa correction.


    Ne laissant aucun répit à sa fille qui lorsqu'elle croit en avoir terminé avec cette correction, des claques encore plus fortes redémarrent à nouveau : cette fois-ci Mme Spaak est déterminée à "SÉVIR POUR DE BON" comme elle l'avait annoncé à sa sœur Jacqueline.

    Toujours est-il que cette fessée me semble plus longue qu'habituellement.

    Cet épisode ne mentionnant pas l'issue de cette vigoureuse déculottée, nul doute que Maman Spaak n'en a pas encore fini avec les fesses de notre petite demoiselle et que des rebondissements sont sans doute à prévoir dans votre prochain paragraphe.

    Voilà Christine mon premier commentaire sur ce nouveau chapitre de votre vie de collégienne.

    RépondreSupprimer
  3. Sylvie nous offre un "premier commentaire" qui en appelle d'autres, je n'en doute pas... Elle remarque bien que le récit s'achève avant la fin de la fessée maternelle... Mais, avant d'en dévoiler l'issue, j'espère quelques analyses complémentaires d'un épisode où Maman est bien déterminée à "sévir pour de bon" !!!

    RépondreSupprimer
  4. Sylvie écrit que Christine "paie ses errements" par "une tannée des grands soirs, comme elle en a maintenant l'habitude".
    La formule me fait une drôle d'impression. Oui, assurément, c'est bien "une tannée des grands soirs" qu'entend me donner Maman, et mon récit (même pas encore fini) le démontre déjà...
    C'est juste la formule suivante qui dit que j'en ai "maintenant l'habitude" qui me fait tout drôle. Je n'arrive pas à m'imaginer comme ayant "l'habitude" d'une telle fessée...
    Je crois sincèrement que j'avais peur de la dégelée maternelle à chaque fois... D'ailleurs, je suppliais et étais prête à me battre pour éviter la déculottée, alors même que 99 % de mes fessées m'étaient données la lune dégagée et bien à l'air...
    J'aurais sûrement pu m'y habituer avec le temps, mais paradoxalement, je crois que j'en avais de plus en plus peur... Surtout que venaient s'ajouter la honte de me faire déculotter, et pire encore que cela se sache... Voilà qui emplissait mes nuits de cauchemars prémonitoires, et expliquait pour bonne part que je cache toujours les moindres motifs comme les heures de colle, de peur de la fessée promise et de fait inimitable...

    RépondreSupprimer
  5. Bonsoir Christine,

    Pour répondre un peu à votre petite observation, j'ai été tout à fait surprise de la petite phrase de Maman Spaak "SÉVIR POUR DE BON", et je ne voyais pas comment une déculottée pourrait être encore plus intense que celles que j'avais mentionnées dans un de mes commentaires établi dans votre épisode précédent soit la grosse fessée administrée pour deux heures de colle par Mle Paule dans le salon en présence des sœurettes (j'avais d'ailleurs été impressionnée par la détermination affichée ce soir là par votre MAMAN) et comment passer sous silence ce terrible après midi que vous avez vécu suite à la tentative d'imitation de la signature de votre Maman. Pour moi, il est pratiquement impossible d'aller au-delà de la détermination que votre Maman avait affichée pour vous corriger lors de ces deux affaires.

    Il est vrai que, malheureusement, nous n'avons ni la bande son (comme vos sœurettes) et encore bien moins les images pour nous faire une idée de la réalité qui en ressort de toutes ces volées, mais d'après vos écrits, nous ressentons la détermination de votre mère à appliquer les corrections méritées et je dois dire que même si cette déculottée actuelle est intense, elle me paraît moins tonitruante que celles que je viens de citer. Mais, comme je l'ai déjà dit dans mon précédent commentaire, Maman Spaak n'en a pas encore fini avec sa Christinette et bien des rebondissements peuvent encore arriver. Ma pauvre Christine, vous n'en avez pas encore fini avec cette déculottée.

    Voilà Christine pour répondre un peu à votre question. Je ne tarderai pas de vous transmettre une petite analyse sur cette épisode si des idées nouvelles me viennent en tête.
    Sylvie

    RépondreSupprimer
  6. Je crois, cher Sylvie, que la volonté affirmée de Maman de "sévir pour de bon" est surtout un moyen pour elle de se motiver, de montrer sa détermination, de me faire comprendre que la déculottée serait "intense" comme vous dites bien.

    RépondreSupprimer
  7. Bonjour Christine,

    Je comprends un peu mieux la signification de cette phrase prononcée par votre maman.

    Pour tout vous dire, j'avais vraiment cru que, jusqu'ici Mme Spaak pensait ne pas avoir été assez sévère avec son aînée puisque vraisemblablement, malgré toutes les fessées qu'elle avait jusqu'à présent reçues n'avaient eu aucun effet sur elle : notre Christinette un ou deux mois après avoir été déculottée, retombant dans ses petits péchés mignons, Maman Spaak allait agir encore plus durement, afin que sa fille réfléchisse davantage avant de recommencer.

    J'ai eu cette impression, car j'ai eu moi même à vivre avec ma tante Julie ce genre d'aventure en ce qui concerne ses explications en maths pour lesquels je lui faisais croire que je les avais assimilées, cependant les notes catastrophiques que je ramenais montraient bien que je m'étais débarrassee d'elle. Résultat de l'opération, si malgré ces notes mon stratagème est passé deux ou trois fois par des engueulades et de fortes claques sur les cuisses lors de nouvelles explications de ma tante, la quatrième fut bouclée par une volée à la ceinture de mon père en rentrant du boulot. Croyez moi, mes notes dans cette matiere, après les explications de ma tatie, passaient de catastrophiques (0 à 2/20) à presque la moyenne soit entre 6 et 9 voir même une ou deux fois un 10/20.

    Voilà Christine pour expliquer mon incompréhension sur cette phrase de votre Maman SÉVIR POUR DE BON.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Une volée à la ceinture, je vous plains, Sylvie. Cela devait être bien pire que les "fortes claques sur les cuisses", données par Tata Julie... Si j'avais eu le choix, sûr que j'aurais préféré la claquée de Tantine, mais évidemment, on ne nous laissait pas le choix, ni chez vous, ni chez moi...
      Je ne pense pas comme vous le supposiez un instant que Maman Spaak se croyait pas assez sévère. Elle devait bien savoir que ses fessées n'étaient pas de l'amusement ni pas assez sévères, car elle y mettait, comme qui dirait, "tout son coeur", s'appliquant à chaque fois à donner une "bonne leçon" à la fautive... Et il faut bien reconnaître (même si la Christinette de l'époque n'aurait pas voulu l'admettre) que cela donnait des résultats...
      Même par personne interposée, tant il était notable qu'une fessée administrée à l'une des trois soeurs avait pour effet de "calmer" la maisonnée, les autres soeurs préférant ne pas tenter le diable, ni énerver davantage notre mère...

      Supprimer
    2. Et puis, côté efficacité, comme le remarque Sylvie, les plus spectaculaires des fessées maternelles calmaient souvent bien la fautive. Sylvie rappelle des cas récents où une bonne déculottée m'a vue rester ensuite un bon mois, voire deux mois, sans nouvelle tannée... Or, j'avais connu des périodes plus agitées, notamment durant mes classes de Cinquième où il était arrivée plusieurs fois que je ramène des heures de colle plusieurs semaines de suite... Trois, quatre, voire cinq courriers du collège de la sorte, qui m'avaient valus la déculottée promise...

      Supprimer
    3. Christine,

      C'est vrai que les heures de colle, c'était quelque chose. J'en ai connu pas mal également et même des jours d'exclusion du collège pour avoir avec mon amie INEZ rédigées une lettre d'amour pour la principale mère supérieure, Mère Juliette, là également cela m'avait valu une correction carabinée à la ceinture, mais reconnaissez qu'elle était méritée.

      C'est vrai que les raclées à la ceinture en cuir de papa que nous avions surnommée Catherine (expression enfantine prononcée par MAMAN) sont très rares et peuvent, fort heureusement se compter sur les doigts d'une seule main (surtout données par mon père).
      Maman elle, utilisait sa petite ceinture synthétique peu douloureuse pour nous corriger. Mais il faut reconnaître que ces volées à la ceinture synthétique etaient moins marquante et douloureuse que ses fessées données sur des fesses découvertes puisque les deux pans de la culotte étaient bien placés au centre de chacune de nos rondeurs jumelles ; Maman se servant toujours soit d'une sandale, règle en bois ou tout autre ustensiles pour administrer ses fessées, ce qui n'était bien entendu pas le cas de Tatie Julie.

      Je dois également préciser qu'arrivée en 4ème, le système des heures de colle avait évolué, et nous nous retrouvions souvent comme on dit consigné, les professeurs ayant adopté le système des croix rouges sur le cahier d'appel : devoirs ou leçons à la maison non faits, c'était deux croix rouge, bavardage ou rêvasserie en cours une croix. Au bout de 4 croix rouges à la fin de la semaine vous étiez quitte pour 4 heures de colle le samedi matin avec Mère Juliette. Je peux vous garantir qu'avec Mère Juliette nous passions une sale matinée de samedi matin.

      Je ne sais pas si avec une telle règle notre Christinette aurait tenu le choc. En tous cas, je peux vous garantir que j'en ai beaucoup souffert durant mes deux dernières années de collège avec en plus toutes les remontrances de Maman qui, si la faute était grave n'hésitait pas à nous punir à son tour. C'est ma sœur Sonia, très discipée en cours surtout avec ses farces attrape qui en a le plus souffert, sans oublier, bien entendu mon jeune frère Éric.

      Voilà Christine, je tenais à vous apporter quelques petits faits sur ma vie de collégienne et comme vous pouvez le constater elle fut aussi redoutable que la vôtre.

      Supprimer
  8. Merci Sylvie de ces souvenirs cuisants pour vous et vos frère et soeur. Heureusement pour moi, je n'ai pas eu à connaître la tannée à la ceinture qui me parait bien dure.
    Mais la claquée de la main maternelle sur des fesses largement dégagées suffisait à me faire passer de sales quarts d'heures, que je craignais d'autant plus qu'elles étaient inévitables tant Maman tenait toujours ses promesses...

    RépondreSupprimer
  9. Bonsoir Christine,

    Je vois qu'au niveau des commentaires ça dort. Nos commentateurs habituels sont-ils en vacances ? De mon côté, j'ai pu vous transmettre toutes les analyses que je pouvais avoir sur cet épisode. Néanmoins, profitant des quelques jours de vacances qu'il me reste, je relis actuellement (certes en diagonale) tous les épisodes principaux depuis le chapitre consacré à la Chronique d'un redoublement mais également j'en profite pour visionner les commentaires avisés de Dominique et de Mardolh sur certains episodes.

    Il y a, à ce sujet, une question que j'ai à vous poser sur un point bien précis.

    En effet, j'ai remarqué que lorsque vous étiez en attente d'une fessée dans votre chambre et que vous sentiez l'arrivée de Maman proche, vous vous réfugiez près de la fenêtre. Évidemment, je ne connais pas la distance qu'il y avait entre votre lit sur lequel s'installait votre Maman et cette fameuse fenêtre, mais était-ce un choix délibéré de votre part et aviez vous un but précis à cela ?

    J'espère que ces questions ne sont pas trop indiscrètes de ma part mais c'est plutôt par curiosité que je vous les poses.

    RépondreSupprimer
  10. J'espère chère Sylvie que ce ne sont que les vacances qui expliquent le manque de commentaires... J'aimerais être davantage encouragée à poursuivre mon récit... Croisons les doigts pour que cela revienne...

    RépondreSupprimer
  11. Pourquoi me réfugier près de la fenêtre de ma chambre, demande Sylvie ? Quel était mon but ? En fait, c'était surtout pour être le plus loin de l'endroit où Maman avait l'habitude de s'asseoir pour me donner la fessée. Rester de l'autre côté, c'était rester à portée de la main maternelle et je n'étais pas pressée d'y venir...
    La fenêtre était aussi un bon point d'observation, elle donnait sur le jardin du devant de la maison côté rue, et j'y voyait les allées et venues, comme qui sonnait à l'entrée. La chambre des petites, elle, donnait sur l'arrière de la maison, du côté du petit potager.

    RépondreSupprimer
  12. J'y voyais, avec un s et non un t comme dans ma réponse précédente... Excusez cette faute grossière... Maman Spaak n'aurait pas apprécié... Surtout à une époque où cinq fautes à une dictée équivalaient à un zéro sur 20 ! Et à des ennuis que vous devinez au retour à la maison...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Vous êtes totalement excusée chère Christine. Il est vrai que moi même de mon côté, j'observe en me relisant au retour de mes commentaires sur votre blog beaucoup de fautes d'orthographe (il est vrai que tous mes commentaires sont établis sur une tablette). Et bien entendu, à mon époque comme à la vôtre, 5 fautes équivalaient à un 0 pointé sans oublier les fautes d'accord pour lesquelles vous aviez 4 points en moins.

      En ce qui concerne votre placement auprès de la fenêtre au moment où votre maman pénétrait dans votre chambre, je comprends mieux maintenant votre positionnement à cet endroit bien précis de votre chambre. Bien entendu les "viens ici" souvent prononcés par votre maman vous permettait de retarder de quelques secondes le plongeon sur ses genoux.

      Supprimer
    2. Oui, j'avais quelques pas à faire, tout en suppliant, en implorant Maman de me pardonner, de ne pas me donner la fessée... Je le faisais sans trop y croire, sachant très bien que si Maman m'avait envoyée l'attendre dans ma chambre, c'était forcément sérieux, et qu'elle tenait toujours ses promesses...

      Supprimer
  13. bonsoir Christine, bravo pour ce nouvel épisode qui est presque poignant. Sylvie nous parle de coups de ceinture, je ne doute pas de leur efficacité, mais cela me semble une escalade dangereuse, jusqu'où ira-t-on pour châtier les fesses de la punie ?
    Il me souvient que ma mère qui avait sans doute bien compris la limite de l'intensité de la correction, préférait y ajouter l'humiliation d'une déculottée publique, sans pour autant qu'il s'agisse d'une fessée pour rire.
    Maman Spaak pourrait ainsi sans se faire trop mal aux mains corriger sa fille aînée devant ses soeurs comme elle l'a déjà pratiqué.
    Bien sympathiquement .
    Serge

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Christine,

      Pour répondre à Serge, les volées à la ceinture en cuir étaient rares. Comme je l'ai déjà expliqué, elles étaient données par mon père et effectivement elles étaient douloureuses, mais je peux les compter sur les doigts d'une main et elles étaient administrées pour des motifs vraiment graves.

      S'agissant de Maman, elle se servait de sa petite ceinture en matière synthétique qui n'avait aucun effet sur nous, d'ailleurs nous préférions, ma sœur Sonia et moi, qu'elle nous corrige avec cette ceinture plutôt que d'être allongées sur ses genoux les deux fesses bien dégagées (sans que notre culotte soit baissée) pour recevoir une magistrale fessée car elle utisait toujours soit une sandale ou tout autre objet à sa portée (règle en bois, brosse etc.), sa devise étant "une main c'est fait pour caresser et non pour frapper". Mais que dire des fessées de ma Tatie Julie bien plus douloureuses encore, puisqu'elle y mettait toute son énergie, d'ailleurs mes jumelles, Jade et Chloé, ont pu le constater quelques longues années après, elles qui l'ont eue comme professeur de maths au collège et en privé.

      Voilà pour répondre un peu au commentaire de Serge.

      Mais soyez sans crainte Serge, nous n'en sommes pas mortes et comme je vois actuellement les difficultés que nous avons avec ma petite fille Ophelie âgée de 13 ans pour ses devoirsbet son comportement, je regrette un peu l'éducation que nous avons eue. De nos jours nous n'avons plus le droit de corriger nos enfants comme nous l'avons été à notre époque sous peine d'être condamné par la justice pour mauvais traitement...

      Supprimer