dimanche 4 juillet 2021

Chronique d'un redoublement : 161. Quand l'attente se fait pesante, sans le moindre espoir d'y échapper...

SUITE  160

Je ne savais plus quoi dire. Je répétai donc : "Mais, Maman, je peux t'expliquer, euh..."  Rien à faire, elle ne voulut rien entendre, d'autant que mes petites soeurs arrivaient à leur tour, et qu'il allait falloir déjeuner rapidement avant de repartir en cours...

"On reparlera de ça, ce soir, et crois-moi, tu t'en souviendras, Christine", dit Maman d'une voix déterminée comme jamais...

Aline et surtout Diane auraient bien voulu en savoir plus, la cadette questionnant Maman : "Christine va être punie ?" Elles n'obtinrent qu'un "Oh que oui, elle le sera. Mais ne m'énervez pas, sinon gare à vous aussi... Allez, on passe à table..."

Je sentais bien que mes soeurs brûlaient d'envie d'en savoir davantage, mais à l'évidence Maman n'était pas d'humeur à leur répondre. Et, une fois le repas terminé, mes soeurs repartirent à l'école et moi au collège.

 

J'avais été surprise par Maman alors que je regardais sur le meuble de l'entrée si le bulletin de colle était arrivé dans le courrier du jour... Je n'aurais jamais imaginé que Maman savait déjà tout en ayant rencontré la mère de ma voisine de cours...

J'essayai d'éviter Babette et Brigitte, profitant d'être quelques minutes en avance pour trouver Elisabeth et lui demander ce qu'elle savait... Ma camarade était désolée pour moi : "Ma pauvre Christine, je ne savais pas que tu n'avais encore rien dit à ta mère pour nos heures de colle... Maman l'a dit à la tienne comme si elle savait".

"Bah, tu sais j'attendais l'arrivée du bulletin de colle, pour savoir ce qui est écrit comme motif", expliquai-je à Elisabeth, qui rétorqua : "Moi, je dis tout le soir-même, sinon Maman se fâche encore plus fort".

Elisabeth rajouta : "En tout cas, d'après Maman, la tienne est très fâchée. Tu vas être drôlement punie, qu'elle a même dit..." Heureusement elle n'avait semble-t-il pas employé le mot "fessée" et je n'interrogeai pas davantage ma camarade d'heures de colle.

 

 

Elisabeth était bien embêtée d'avoir été involontairement à l'origine de la révélation à ma mère que je cachais avoir pris deux heures de colle depuis trois jours... Elle me confirma que Maman avait bien dit devant elles que je serais "drôlement punie". Elle n'avait pas employé le mot "fessée", mais je savais moi que j'y aurais droit...

Brigitte et Babette avaient repéré notre conversation, et je m'écartai un peu en les voyant venir vers moi. Babette entra dans le vif du sujet : "Alors, si tu parles à Elisabeth, c'est que les bulletins de colle sont arrivés ? Ca va barder chez toi, Christine..."

Je cherchai un biais pour ne pas dire que le bulletin de colle n'était pas arrivé, mais que Maman savait tout... Je tentai de la jouer maline en disant : "Oui, Maman est au courant pour les heures de colle. Elle était fâchée, mais je n'ai pas eu la fessée. Non, pas du tout. Je suis grande maintenant".

Babette semblait songeuse doutant de la sincérité de ma réponse que j'avais claironnée un peu trop vite pour que ce soit la réalité. D'ailleurs, Brigitte donna son avis, en devinant la vérité : "Moi je crois plutôt que ta mère n'a pas eu le temps de s'occuper de toi, Christine. Je pense que ce sera moins drôle pour toi ce soir. Je parie que tu vas avoir les fesses toutes  rouges... Et j'espère que tu ne nous mentiras pas demain..."

 

De retour au collège, Brigitte et Babette m'avaient interrogée, me voyant discuter avec Elisabeth. Je dûs leur avouer que Maman était au courant pour nos heures de colle... Elles me pronostiquèrent que j'aurais les fesses toutes rouges en rentrant à la maison... J'avais l'impression en entendant leurs propos moqueurs que c'était comme si je devais leur montrer ma lune rougie par les claques maternelles...

Par chance, la sonnerie marqua la fin de la récréation, et je pus aller cacher mon trouble en rentrant en cours... Même si je savais que les prédictions de Brigitte allaient certainement se révéler exactes ce soir-là !!! 

J'avoue que j'ai passé les trois heures de cours de cet après-midi avec une attention en pointillés... Cela se bousculait dans ma tête, entre les propos des profs et l'angoisse que provoquait le retour à la maison...  

Fort heureusement, je réussis à suivre tant bien que mal les cours, ayant toutefois une frayeur quand la prof de français me devinant ailleurs dans mes pensées, me fit répéter ce qu'elle venait de dire... Par chance, j'y arrivai plus ou moins, la prof se contentant d'une remarque : "Christine, ça va pour cette fois-ci, mais que je n'ai pas à vous reprendre en train de rêvasser, sinon, ce sera deux heures de colle" ! 

 

A force de ne penser qu'à ce qui m'attendait à la maison, je ne fus pas très attenive en cours. J'eus droit à une réflexion de la prof de français me menaçant d'une nouvelle colle. Heureusement, elle n'en fit rien...

Je m'en sortais plutôt bien, d'autant que si l'enseignante avait pu lire dans mes pensées, elle aurait vu que, pour ce qui était de "rêvasser", en fait c'était un tableau bien particulier qui emplissait mes pensées, le tableau d'une collégienne étendue sur les genoux de sa mère, jupe relevée et culotte largement baissée, gesticulant et criant sous les claques maternelles généreuses, d'une Maman tenant à flanquer une fessée magistrale à son ainée qui la méritait amplement... 

A l'heure de la fin des cours, je réussis à éviter Brigitte et Babette qui semblaient m'attendre devant le collège. En me faufilant dans un groupe de Troisième, je me retrouvai dehors par la sortie arrière du bâtiment, et m'éclipsai en vitesse. J'étais contente d'avoir évité leurs moqueries et sarcasmes.

Mais, à deux rues de la maison, je ralentis le pas, me rendant compte que j'étais en train presque de courir comme si j'étais pressée de retrouver Maman qui n'en demandait pas tant...

De fait, j'arrivai au domicile familial la première, devançant de quelques minutes mes soeurs. A peine dans l'entrée, comme par réflexe, je regardai sur le petit meuble guéridon s'il y avait le courrier du collège... Je reconnus immédiatement l'enveloppe qui avait déjà été ouverte...

Je jetai un coup d'oeil, c'était bien un avis pour deux heures de colle de la part de la prof d'histoire, pour "bavardage et pitreries dans le dos du professeur" !!!

Maman qui avait entendu la porte d'entrée apparut sortant de la cuisine et ironisa : "Alors Christine, le courrier que tu attendais est bien arrivé ? Tu vois que j'étais bien informée..."

Je tentai de répondre : "Alors, je vais pouvoir t'expliquer ce qui s'est passé ?" Elle me coupa la parole : "Et moi surtout je vais pouvoir te montrer ce qui arrive aux collégiennes indisciplinées en cours, et qui de surcroît jouent les petites cachotières et les menteuses..."

Aline venait de rentrer à son tour, et je reposai l'enveloppe du collège sur le guéridon, sans rajouter un mot. Maman en sourit : "Ah, te voilà moins pressée de t'expliquer, Christine... Tu as raison. J'ai l'intention aussi de prendre mon temps pour que tu comprennes bien la leçon..."

La petite phrase était accompagnée d'un petit geste de la main paume ouverte, qui ne laissait aucun doute sur les intentions maternelles... Par chance, Diane n'était pas encore arrivée, mais Aline, elle-même, fit la grimace et me regarda d'un air compatissant qui me plaignait à l'avance...

 

Voyant le courrier arrivé, je tentai d'expliquer à Maman ma version des faits, mais elle me coupa la parole, expliquant qu'il n'y avait rien à expliquer, mais que c'est elle qui allait me montrer ce qui arrive aux lycéennes indisciplinées en classe, qui de plus mentent à leur Maman trois jours durant en lui cachant tout... Elle ajouta même qu'elle allait "prendre son temps" pour que je comprenne la leçon...

Aline montra ses affaires à Maman, expliquant qu'elle n'avait presque pas de devoirs pour le lendemain. Diane, qui arriva sur ces entrefaites, dit qu'elle n'avait qu'une récitation à apprendre, mais qu'elle la connaissait déjà. Maman répondit qu'elle vérifierait quand même. Elle ajouta : "De toute manière, on va dîner assez tôt. J'ai quelques comptes à régler après..."

Diane qui n'était pas là au début de la conversation demanda à Maman de quels comptes il s'agissait, mais elle ne répondit pas, et nous regagnâmes chacune nos chambres... A peine en haut, Diane insista auprès d'Aline pour savoir, et je l'entendis lui répondre que Maman avait reçu mon bulletin de colle et qu'elle avait dit qu'elle allait "s'occuper" de moi, ce qui fit ricaner Diane, qui chuchota : "Christine va avoir la fessée, c'est sûr de sûr..."

En tout cas, cette perspective semblait calmer les esprits, Diane, Aline et moi avions bien conscience que ce n'était pas le moment de déranger Maman, et que cela ne ferait qu'accroitre sa mauvaise humeur.

La seule que cela arrangeait était en fait notre mère, qui constatait que le fait que l'une d'entre nous soit menacée de fessée avait un effet calmant sur les autres filles aussi... Ainsi, ce soir-là, il n'y eut nulle chamaillerie chez mes soeurs, dont les devoirs furent faits sans problème...

Ce constat fut même fait par Maman lorsqu'elle reçut un appel de sa soeur, alias Tata Jacqueline. Diane et moi tendions l'oreille depuis le haut de l'escalier, et nous entendîmes Maman expliquer à Tata que sa nièce préférée, alias moi, avait "encore fait des siennes" et que cette fois, quoi qu'en pense ma tante, Maman allait "sévir pour de bon" et pas plus tard que ce soir, pour avoir notamment menti et caché une colle apprise par la mère d'une camarade de classe...

Seul point positif pour Maman, comme "elles savent qu'il y a de l'orage dans l'air, Aline et Diane sont sages comme des images ce soir". Mais, moi, cela ne me rassurait pas... Mais pas du tout, car visiblement même la plaidoirie de ma Tata n'avait pas fait changer Maman d'avis... 

Restait à attendre en essayant, en vain, de ne pas imaginer la suite, comme me tournaient dans la tête des images et des sensations de fessées précédentes...

Apparemment, Maman faisait une séance de repassage dans le salon sans que l'on ne sache ce qu'elle avait en tête pour, comme elle avait dit, "sévir pour de bon".

J'entendis peu après, qu'elle repliait la table à repasser. Puis, Maman appela : "Christine, peux-tu descendre ? Et  vite". Je me mis à trembler. Descendre c'était l'hypothèse d'une fessée donnée au salon, et je la redoutais vraiment...

J'hésitai, mais le ton ne semblait pas à la discussion... Je descendis les escaliers, arrivant devant Maman pas rassurée du tout... Je grommelai : "Euh, tu veux, euh, qu'on euh, parle ici". Maman comprit que j'avais peur d'être punie là maintenant...

Elle en rit ! "Tu veux ta fessée maintenant, Christine ? Tu es donc si pressée... Ne t'inquiète pas, je ne t'ai pas oubliée... Mais, on verra ça tranquillement après le repas... Non, je t'appelais pour que tu mettes la table dans la cuisine. En attendant, je vais ranger le linge que j'ai repassé..."

Je me sentis un peu ridicule, mais cette volonté maternelle retardait mon rendez-vous avec les genoux de Maman, et je m'en estimai comme soulagée... A ceci près que Maman avait bien dit : "Tu veux ta fessée maintenant ?" Même si je le savais, c'était la confirmation dans sa bouche, avec ses mots, et de façon à ce que mes soeurs l'entendent, que j'allais en recevoir une...

 

 Maman m'avait appelée, et j'étais descendue tremblante, croyant que mon heure était venue. Maman avait souri, me demandant si je "voulais" ma fessée maintenant. J'étais rassurée, mais en même temps son expression disant qu'elle allait "prendre son temps" me faisait craindre une tannée mémorable...

Je mis la table en faisant attention de ne rien casser, ni oublier. Je ne savais pas s'il fallait remonter, et je tournai en rond quelques minutes. Finalement, Maman redescendit avec sa panière à linge vide. Elle avait remis les affaires repassées dans les armoires de nos chambres, et redescendu même de quoi faire une nouvelle lessive. "J'ai changé vos pyjamas et chemises de nuit, et je vous en ai sortis des propres", précisa Maman.

Je remontai dans ma chambre et constatai que Maman avait bien sorti une chemise de nuit et une culotte de coton blanc, déposées sur le coin de mon lit. Connaissant Maman, je ne doutais pas qu'elle avait, en quelque sorte, choisi ma "tenue de fessée" si j'ose dire... J'essayai d'ôter cette idée de ma tête, mais mon imagination tournait en boucle et me renvoyait des images de moi ainsi habillée et allongée sur les genoux maternels...

Alors qu'Aline, prudente, révisait bien ses leçons, pour ne pas risquer de fâcher Maman, Diane guettait mes allées et venues en décochant un sourire moqueur, qui n'avait rien de compatissant. A un moment, elle vint même dans ma chambre, sous prétexte de me demander si elle avait bon à un de ses exercices de calcul...

Je n'étais pas dupe, ne doutant pas que si j'avais refusé, elle aurait été se plaindre à Maman dans le genre : "Christine ne veut pas m'aider. Elle n'est pas gentille avec moi..." Je regardai donc son exercice qui était entièrement bon, ce qui n'était guère étonnant. Pour tenter de la flatter, je lui dis même : "C'est bien Diane. Il n'y a pas une seule erreur..."

Elle répliqua : "Alors, moi, Maman ne me donnera pas la fessée".

Je répondis : "Arrête de dire n'importe quoi. Ce n'est pas drôle du tout". Diane ricana : "Non, ce n'est pas n'importe quoi. J'ai bien entendu Maman qui l'a répété que tu vas avoir une bonne fessée, même que ce sera ce soir après le dîner qu'elle a dit, et qu'elle n'allait pas oublier..."

Je restai sans voix, ne trouvant rien à répondre à ma soeur. J'en avais les larmes aux yeux et l'envie de la gifler, mais ce n'était pas le moment de fâcher Maman davantage. Diane comprit quand même qu'il valait mieux qu'elle retourne dans sa chambre, ce qu'elle fit, non sans tapoter son fond de jupe avec sa main en murmurant : "Prépare tes fesses, Christine... Ca va barder..."

 

Diane sortit de ma chambre non sans me montrer son bas du dos, en imitant le geste de la main paume ouverte pour me prédire que j'allais recevoir la fessée de Maman...

 

Encore une fois, mon imagination me faisait remonter des images et sensations des dernières déculottées reçues sur les genoux de Maman...

 A SUIVRE

 

 

16 commentaires:

  1. Bonjour Christine,
    Je crois que l'après midi en cours, Christine aura du mal à être attentive sachant ce qui l'attend le soir. Diane insistant auprès de maman pour en savoir un peu plus.
    Quant à Elisabeth, elle se voit vraiment désolée d'avoir été indisciplinée en classe faisant retomber sur la pauvre Christine 2 heures de colle pour avoir pouffé de rire... et qui lui annonce que suite à la discussion entre mères, elle va être sévèrement punie.
    Et paf, pas de chance, voilà que se pointe les deux pestes, prénommées Babette et Brigitte, sachant que maman Spaak est au courant des heures de colle, harcèle la pauvre Christine, se défendant de ne plus avoir la fessée, car étant " grande maintenant".
    Bien sur les deux pimbèches ne croyant pas du tout à cela, c'est Brigitte qui rétorque que maman Spaak s'occupera des fesses de Christinette le soir même, poussant même le bouchon jusqu'à lui dire qu'il ne faudra pas mentir demain.
    Je continuerai plus tard sur la suite de cet épisode savoureux.
    Yves.

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  2. Bonjour Christine,

    OH ! La petite peste de Diane. C'est méchant quand même, provoquer et se moquer de sa sœur qui va passer un sale quart d'heure sur les genoux de Maman. Elle a osé, avec sa façon mielleuse d'entamer la conversation avec son aînée pour à la fin se moquer d'elle ouvertement. Je ne sais pas comment j'aurai agi si j'étais à votre place, mais je crois que punie pour punie, je n'aurais pas hésité un instant à la gifler, c'est mon caractère et je dois reconnaître que cela m'a bien valu des corrections pour m'être ainsi faite justice moi-même avec mon frère Éric.

    Je suis totalement horrifiée de l'attitude de Diane et ce qui me révolte le plus c'est qu'elle agit dans le dos de Maman Spaak qui intervient donc pour réprimander son aînée. Mais avouer quel différence de comportement entre Aline qui a une attitude de compassion et Diane qui ayant essayé sans succès de provoquer la colère maternelle éprouvé une joie sans faille de voir sa grande sœur recevoir une déculottée qu'elle a, somme toute, bien méritée

    Voilà notre Christinette dans de beaux draps, outre les deux pimbêches que sont Brigitte et Babette, voilà Diane et ses moqueries. Christine est très mal barrée cette fois-ci et je crains encore plus pour ses fesses, la colère de Maman est à son paroxysme. J'ai très peur pour elle. Pourvu que cette fessée promise lui soit administré dans l'intimité de sa chambre et non devant témoins. Mais là je suis très septique.

    Voilà Christine mon premier commentaire sur cet épisode qui annonce un retour de notre Christinette très dur sur les genoux maternel.

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  3. Merci Yves de votre commentaire judicieux, coiffant même Sylvie sur le fil comme première contribution de cet épisode. Mais nul doute qu'elle ne vous en tiendra pas rigueur, et appréciera comme nous apprécions son commentaire aussi...

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  4. Ce qui me plait aussi, c'est que Sylvie comme Yves annoncent qu'ils auront d'autres commentaires aussi, ce qui me fait bien plaisir... Du moins en tant que Christine d'aujourd'hui, car la Christinette de l'époque, elle, n'apprécierait pas, tellement elle est perturbée par les promesses maternelles qui signifient, elle n'en doute plus, qu'elle va retrouver les genoux de Maman le soir-même... Pour une fessée magistrale...

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  5. Chère Christine,
    Mais heureusement, la sonnerie permet à Christine d'être libérée de la pression de Brigitte et Babette, et de retourner en cours, non sans ressentir une certaine angoisse, quand la prof de français l'interpelle, pour lui faire répéter ses dires, et arrive à s'en sortir de justesse en évitant de nouvelles heures de colle. Bien sur tout ce trouble est le ressenti de ce qui attend CHRISTINETTE le soir avec maman spaak, concernant une paire de fesses à rougir.
    Puis notre christinette, presse le pas pour rentrer après la classe, pour éviter les deux pestes, s'apercevant en même temps, qu'elle cours trop vite, et tombe nez à nez, avec maman
    qui l'interpelle aussitôt, demandant à sa fille si le courrier du collège était bien arrivé, et qu'elle était dèjà au courant
    des faits... A suivre...
    Yves.

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  6. Yves poursuit son commentaire. C'est bien, je suis gâtée, mes lecteurs sont réactifs. Ils ont hâte de connaître la suite... Christinette, elle, est beaucoup moins pressée... Vous devinez pourquoi, je suppose ???

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  7. Bonjour Christine,
    Bien sur, Christinette étant interloquée devant la réaction de maman, troublée, ne sachant pas quoi répondre, et tente d'expliquer les faits, cette dernière lui coupant le sifflet et
    lui annonçant ce qu'il arrive aux jeunes collégiennes indisciplinées, allez savoir ... une bonne fessée, culotte largement baissée, sous la main affutée de maman.
    Puis vient le tour des frangines, Aline n'ayant pas trop de travail, et Diane seulement une récitation à apprendre, cette dernière en petite curieuse demandant à maman de quels comptes
    elle devait avoir à régler avec sa soeur, et comme maman ne répondait pas, vient taquiner Aline pour en savoir plus, et obtient la réponse du bulletin de colle de Christinette, se doutant bien de se qui va lui arriver...
    Vilaine petite curieuse, qui mériterait bien aussi que maman lui claque ses petites pommes...
    Mais une fessée annoncée, a suffit à calmer la maisonnée pour la soirée...
    A suivre
    Yves.


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  8. Merci Yves pour ce message qui souligne combien Christinette comprend que cette fois, elle n'y échappera pas, et doit subir le regard curieux d'Aline et surtout les questions et commentaires de Diane, qui veut tout savoir et entend bien ne rien rater de ce qui va arriver à son ainée...

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  9. Bonjour Christine,

    "JE VAIS SÉVIR POUR DE BON". Voilà une phrase prononcée par Maman Spaak à sa sœur sur sa volonté de corriger son aînée. Cette petite phrase toute simple a de quoi effrayer. D'ailleurs notre Christinette qui, du haut des escaliers, assiste à la conversation ne peut que trembler sur ces mots. Maman Spaak est cette fois-ci très en colère sur l'attitude de sa collégienne de fille qui la mène en bateau.

    Cependant une question me vient dans la tête : mais qu'entend Mme Spaak par cette phrase "sévir pour de bon"? Ce n'est pas la première fois que notre petite demoiselle reçoit des fessées magistrales, mais je n'ai pas souvenir que cette petite phrase n'ai jamais été prononcée.

    Cette fois-ci, notre pitchounette doit-elle s'attendre à une déculottée encore plus forte que toutes celles qui lui ont été administrées. Ce serait terrible pour elle.

    D'ailleurs, c'est une petite demoiselle toute tremblante qui se dirige, à l'appel de sa Maman, dans le salon, croyant sa dernière heure arrivée. Madame Spaak ne peut que sourire aux mots prononcées par son aînée. Eh bien non, c'était simplement pour mettre la table. Il est vrai que le ton employé par Maman spaak pour appeler sa fille "Christine peux-tu descendre, ET VITE" à de quoi effrayer le plus courageux. En tous cas, notre héroïne met la table avec précaution en faisant très attention à ne rien casser pour ne pas énerver plus Maman Spaak.

    Et que dire de la tenue de nuit de notre Christounette choisie par sa mère, chemise de nuit et petite culotte, qui en dit long sur la déculottée qui l'attend.

    En tout état de cause, bien qu'elle essaie d'évacuer le stress qu'engendre le verdict annoncé par Maman Spaak notamment à Tata Jacqueline, notre Christinette ne peut cacher la peur qui est en elle. Mais peur ou pas elle devra affronter la sentance terrible qui l'attend. En tous cas et j'espère pour elle que cette correction lui sera administrée dans l'intimité de sa chambre et non au salon en public devant les sœurettes, ce qui aurait une conséquence effroyable pour elle, notamment à cause de Diane qui n'hésitera pas à tout divulguer au deux pimbeches.

    Voilà Christine, j'en ai peut être pas fini avec cet épisode fort intéressant. Si d'autres idées me viennent en tête je n'hésiterais pas à vous les transmettre.

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  10. Bonjour Christine,
    Puis vient le coupe de fil de tata Jacqueline, qui, mise au courant des " aventures " de sa nièce par maman Spaak, essayant
    certainement de la défendre, sait qu'il n'y aura aucune concession de sa part, et que le soir même, petite Christine risque d'avoir quelques ennuis.
    Puis après quelques tâches ménagères, maman invite sa fille à descendre immédiatement,la faisant frissonner, redoutant une déculottée au salon.
    Christine dévalant les escaliers en quatrième vitesse, hésitante avec ses euh..., surprise par la réaction de maman, lui demandant si elle veut recevoir sa fessée de suite.
    Par chance, il fallait dresser la table.
    Dans son for intérieur, Christinette sait très bien que l'échéance est retardée, et ce qu'il adviendra de ses fesses...
    A suivre
    Yves.

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  11. Merci Yves. J'ai juste un petit correctif à faire. Christinette ne dévale pas les escaliers en quatrième vitesse. Elle le fait plutôt doucement, comme à reculons si j'ose dire. Elle a trop peur que ce soit pour recevoir la fessée...
    C'est dans l'autre sens que parfois Christinette ou ses soeurs grimpent en vitesse les escaliers, comme après une fessée, ou pour aller en attendre une...

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  12. Grand merci à Sylvie aussi. Encore un commentaire très riche et l'évocation d'un complément si d'autres idées lui viennent en tête. Comme réagirait Christinette, en enfant gâté, j'espère bien vous lire encore...

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  13. Vous avez raison chère Christine,
    Il est vrai que pour recevoir une récompense, vous même ou les frangines y allaient vite et de bon coeur, par contre pour recevoir la fessée c'était logiquement à reculons...
    Et après la déculottée, l'escalier était " avalé " par 2 ou 3
    marches à la fois.
    Yves

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  14. Bonjour Christine,

    Maman Spaak "va sévir pour de bon" cette fois ci. Qu'entend-elle par là ? Cela voudrait-il dire que jusqu'à présent, toutes les déculottées qu'elle a eu à administrer à son aînée n'ont pas été assez dures ? Et pourtant, ce n'est sûrement pas Christinette qui me contredira, il y en a eu de nombreuses pour lesquelles la petite Sylvette que j'étais (elle qui a subit également des fessées mémorables notamment de sa Tatie Julie et de sa maman sans oublier des corrections marquantes à la ceinture en cuir de son papa) sont restées marquantes : n'oublions pas les très durs moments qu'elle a vécus, lors de sa maladie imaginaire pour éviter le contrôle d'anglais et peut être la plus marquante et la plus douloureuse d'entre toutes celle administrée lors de la découverte par Maman Spaak de son imitation de signature. Cette déculottée (ou du mois ces déculottées), je pense ont été jusqu'ici les plus grosses corrections que notre petite demoiselle n'ai jamais subies.
    Ainsi par cette petite phrase prononcée par Mme Spaak à sa sœur, je me demande jusqu'à quel degré de sévérité pourrait être confronté notre héroïne qui peut déjà se préparer à une fessée d'enthologie. Fort heureusement, cette dernière essaie tant bien que mal de ne pas trop y penser, même si, plus les minutes s'égrainent et plus ça fourmille dans un petit coin de sa tête.

    Voilà Christine, par ce très court commentaire j'espère que je n'ai pas trop effrayé la Christinette que vous étiez à ce moment précis de votre pré-adolescence.

    Je reviendrai très rapidement avec un récit d'une farce faite à Éric mon jeune frère par ma sœurette Sonia qui nous a valu toutes les deux une fessée de Maman.

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  15. Yves a bien raison : nous n'allions pas à la même vitesse recevoir une récompense ou une fessée...
    De même, une fois les fesses écarlates, la punie courait se cacher en pleurant, fuyant les regards moqueurs des témoins de la scène...

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  16. Sylvie s'intéresse à l'expression maternelle annonçant qu'elle va "sévir pour de bon". Je crois que cela traduit la motivation de Maman de donner une fessée "exemplaire", une fessée dont la punie se "souviendra" ! Et pas qu'elle puisque dans la famille, surtout dans le cas de Christinette, la fessée donnée corrige la fautive, mais est aussi un signal donnée aux autres filles de ce qui pourrait leur arriver si elles faisaient la même faute.
    Il est vrai que la déculottée magistrale de Christinette lors de son imitation de la signature maternelle ou sa comédie de fausse malade pour éviter un contrôle en classe ont été, outre l'occasion de fessées exemplaires, aussi largement commentées dans la famille ou auprès des proches pour faire réfléchir qui aurait l'idée de faire pareil...

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