jeudi 19 juillet 2012

Chronique d'un redoublement : 44. Du rééquilibrage à un parfum d'euphorie dont je devrais me méfier...

SUITE 43


Mamie n'avait heureusement pas relancé la conversation, voyant bien mon trouble, et mon regard s'embuer. J'en avais été quitte pour un commentaire désolé de Mamie : "Ma pauvre Christine, tu sais bien qu'on ne doit jamais répondre à sa Maman. Surtout quand elle est déjà très fâchée. Tu cherches vraiment les ennuis".
Ce à quoi je n'avais rien trouvé à répondre, et Maman conclut le sujet en ajoutant : "Et pourtant, Christine le sait bien : quand on cherche les ennuis, c'est la fessée qu'on trouve..."
La formule fit presque rire mes soeurs, qui réussirent à se retenir, mais elles étaient à l'évidence ravies d'avoir obtenu les détails qui alimenteraient leur imagination, voire quelques moqueries à mon encontre en douce. Grande soeur, c'était donc confirmé, et explicité à Mamie, Grande soeur donc avait bien reçu une seconde fessée, culotte à nouveau baissée, et sur une lune encore réchauffée de la précédente claquée...



Par chance, cette double démonstration de la détermination maternelle n'avait pas impressionné que mes fesses. Aline et Diane avaient compris qu'elles avaient aussi intérêt à se tenir à carreau. Pour ne pas tenter Maman de vouloir "rééquilibrer" les comptes à leurs dépens.

De mon côté, quitte une fois encore à conforter Maman dans ses méthodes (mais cela, c'est facile à analyser maintenant, alors que sur le coup, je ne pouvais voir cela ainsi), quitte donc à ce qu'elle ait là un gage de son efficacité, Christine la doublement fessée ne pouvait que tout faire pour éviter de donner corps au dicton "Jamais deux sans trois".

Calmée pour un moment, allant jusqu'à ignorer, ou du moins passer au dessus des tentatives de moquerie des petites, je fis mon possible pour que les jours suivants soient sans reproche.

Le retour au collège après ce pont de quatre jours se fit de façon studieuse. Christine la chahuteuse avait pris pour quelques jours au moins l'habit de Christine la studieuse. Je récoltai d'ailleurs même un 18 à une petite interrogation en anglais, et cela la veille du jour où je dus faire mes heures de colle pour l'histoire précédente. Maman m'en félicita chaleureusement, annonçant la nouvelle à mes soeurs aussi, non sans un commentaire en forme de remise en mémoire : "Tu vois bien, ma chérie, que quand tu veux, tu peux. Tu ne vas pas me dire que ce n'est pas plus agréable d'être félicitée par Maman que d'être obligée de te donner encore la fessée... Quand ce ne sont pas deux déculottées le même soir..."
 
Le rappel du mémorable lundi rouge (pour mes fesses) me fit grimacer, mais je crânais fort avec mon 18. Quelque part, dans sa tête, Maman devait se dire qu'elle n'avait eu mal aux mains pour rien...


Huit bons jours se passèrent sans le moindre incident, jusqu'à un soir où, trainant dans les jambes de Maman qui nous préparait un dîner crêpes, Diane fit tomber le grand saladier de pâte. Il se cassa en un fracas, avec des débris de verre partout.
Maman hurla : "Ce n'est pas possible", intimant à Diane l'ordre de ne pas se sauver afin de ne pas marcher dans les débris de verre. Elle resta prostrée, tremblante, dans le coin près de la fenêtre de la cuisine, pendant que Maman ramassait le plus gros des débris, épongeait, et passait un coup de serpillère dans cette partie de la cuisine. 
Moi qui étais en train de mettre la table, je donnai un coup de main à Maman en allant mettre le sac contenant les débris dans la grande poubelle du garage.
Je revins vers la cuisine au moment où Maman avait essoré la serpillère, et rangé le seau dans le placard, sous les yeux implorants et larmoyants de Diane, qui n'osait pas bouger.
"Arrête de chigner, Diane, tu vas pleurnicher pour quelque chose maintenant" ! Et, sortant un tabouret de dessous la table pour le mettre au milieu de la pièce, elle attrapa soeurette par le bras, s'assit et la bascula en travers de ses genoux. Sa robe de gamine vola et sa culotte glissa vers le bas prestement.
Aline, qui faisait ses devoirs en haut, n'avais pas osé descendre, et c'est devant moi que ma plus petite soeur, récolta une dégelée magistrale, une fessée qui n'avait pas l'aspect appliqué de la plupart des miennes, une déculottée qui était donnée sous le coup de la colère, rapide et efficace à la fois, si l'on en jugeait pas les cris de pourceau égorgé de ma soeur qui en rajoutait à l'évidence.
Mais, je n'étais pas vraiment mécontente d'assister à la scène, en spectatrice cette fois...
Malgré cela, en grande soeur protectrice, j'avais comme un peu de peine pour elle, et le sentiment rétroactivement gênant de constater combien l'on voyait bien la main claquer, les fesses s'empourprer, la fessée faire son effet... Si c'était aussi impressionnant sur un bas du dos de gamine, cela me serrait les tripes d'imaginer ce que cela devait être encore plus impressionnant sur ma lune de grande soeur...

Maman dut changer de menu, ne pouvant refaire une pâte qui n'aurait pas eu le temps de "reposer" comme on dit. Diane, elle, eut droit à "un bol de soupe et au lit". Elle essaya de protester, mais se calma quand elle comprit qu'elle risquait un rappel sur les genoux maternels. L'expérience  du "doublé" resta donc une exclusivité de Christine...

Cinq ou six autres jours passèrent dans un certain calme. Non sans remarques, ni menaces plus ou moins nettes de Maman, mais la maisonnée s'en sortait sans anicroche, la déculottée de Diane ayant, en ce qui me concerne, aidé à rendre mes souvenirs moins à vif, mes exploits n'étant plus le dernier épisode familial en date...

J'étais à nouveau comme sur un petit nuage, d'autant que le soir où je ramenai un 15 en français, ce fut Aline qui eut des ennuis, Maman lui faisant refaire trois fois un exercice de calcul, qu'elle ne réussit pas plus.
Le diner étant prêt, nous sommes passées à table, avec une Aline pas tranquille du tout. Le repas expédié, ma soeur fut renvoyée dans sa chambre, pendant que Diane prenait un bain. "Tu as intérêt à avoir tout bon, sinon ça va barder", avait menacé Maman. Aline n'étant déjà pas sûre d'elle, elle rajouta plus de fautes qu'elle n'en corrigea, et j'ai vite compris, en entendant la voix maternelle tonner et Aline supplier que son heure était venue.
La porte de la chambre des petites était entrouverte, mais le lit d'Aline placé du mauvais côté. Je n'osai pas entrer mais la bande son était claire et édifiante. Sûr que le pantalon de pyjama de ma soeur avait été descendu, et de ce que j'ai perçu, la fessée était cette fois plus assimilable aux miennes, plus posée par une mère que sa fille devait énerver depuis un moment.

Diane et Aline fessées à leur tour, quelques bonnes notes venant me démontrer qu'une année de redoublante pouvait avoir du bon, sans pour autant s'épuiser au travail, je commençais à voir s'estomper dans ma mémoire le douloureux épisode du pont de la Toussaint.


Et si la fessée n'était plus qu'un mauvais souvenir, si elle était réservée aux petits, et si une bonne étoile continuait à protéger ma lune... j'avais envie de rêver !
La Christine insouciante refaisait surface, celle qui croit en sa chance, celle qui commençait à se dire qu'elle a comme de la marge, qu'elle pourrait peut-être même se tirer d'un mauvais pas s'il survenait.

Un 8 peu glorieux en français fit toutefois résonner à mes oreilles un : "Il ne faudrait pas se relâcher, Christine. Ne te crois pas à l'abri de nouveaux problèmes... Je veille au grain, ma fille..."
Mais, si j'avais bien compris la menace, ce n'était pas aussi clair que : "Gare à tes fesses, si tu repars sur une mauvaise pente". Ni que ce qu'elle pouvait sûrement penser et qui se serait traduit par : "Toi, ma grande, je commence à me demander si tu ne files pas un mauvais coton. Je te connais par coeur, ma fille, et si tu continues à vouloir tirer sur la corde, je connais une bonne méthode qui a fait ses preuves..."
Sauf qu'évidemment je ne lisais pas dans les pensées maternelles aussi bien qu'elle ne savait parfois lire comme à livre ouvert dans les miennes, ou sentir mes troubles, deviner mes mensonges, déjouer mes petites manoeuvres pour échapper à ses foudres...



Alors, de mon point de vue, chaque jour qui passait, était une victoire, un pas de plus qui éloignait mes souvenirs douloureux, qui me donnait l'impression de les conjuguer au passé, alors que, du côté de Maman, et je le percevais parfois, ce qui fait que je me méfiais un peu, de son côté donc, chaque jour qui passait sans grande explication entre nous, lui donnait au contraire l'impression qu'il faudrait remettre les pendules à l'heure sans trop attendre...
Deux façons de voir, verre à moitié plein ou à moitié vide. C'était comme si chaque jour sans fessée était pour moi un moyen de m'en éloigner, de m'en affranchir, alors que, pour Maman, la nécessité de gouverner par l'exemple, faisait que chaque jour qui m'éloignait de ma dernière fessée, était en fait un jour qui me rapprochait de ma prochaine fessée...
Je n'en avais pas conscience de la même manière et comme plus cela durait et plus je prenais confiance, plus je m'euphorisais, plus je redevenais davantage insouciante, plus quelque part Maman avait raison...

A SUIVRE

41 commentaires:

  1. Chère Christine,

    Alors que j'espérais un petit mot en réponse à mon commentaire de 17h, voilà que ma conteuse préférée (excusez moi pour cette acquisition de propriété) poste un nouvel épisode de ses aventures fessières, qui va s'en nul doute me ravir (ainsi que les autres lecteurs) et m'inspirer.

    Pour l'anecdote (habitude chez moi) chère narratrice, je rédige ce petit mémo tout en regardant 'Angélique et le roy' dont l'héroïne (très belle Michelle Mercier) interprète une effrontée sans limite face à la misogynie ou la culture des seconds rôles.

    J'espère que vous et Mardohl ne me tiendrez pas rigueur de ce débordement quelque peu populaire et non culturel, mais qui correspond à mon vécu de fils d'agriculteur (pour ne pas dire paysan) dont je suis fier.

    A bientôt, pour enrichir votre blog sur cette nouvelle séquence.

    Amicalement et cordialement, Dominique

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  2. Chère Christine,

    Après une lecture rapide (dont je me méfie maintenant), je constate que cet épisode comporte une pléiade de référence à vos précédents récits (peut-être involontaire de votre part) dont je me ferais un plaisir de commenter (comme d'autres), lorsque que j'aurais relu plus attentivement celui-ci, afin d'apporter ma contribution à la bonne santé de votre blog et votre plus grand plaisir.

    Quel prétentieux, ce garçon, il mériterait vraiment une mise au point plus marquante de Maman ! N'est ce pas ? Hi hi.... !

    Sur ce, bonsoir chère conteuse, je vais dormir car le réveil sonnera à 4h30 pour le quotidien, qu'il me faut assumer et assurer, à bientôt.

    Cordialement, Dominique

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  3. En différant ma promesse d’un jour, voilà que je m’attelle à la critique de cet épisode.

    Episode que ma foi j’ai apprécié. La narration s’y accélère, le quotidien de la petite famille reprend ses droits, la roue tourne aussi et Christine, par de heureux hasards (heureux pour elle tout au moins) peut assister, en visuel ou en auditif, à une fessée administrée à chacune de ses deux petites sœurs, ce qui estompe en elle, mais aussi dans l’esprit de tous, le souvenir cuisant de cette double déculottée advenue à la veille de la Toussaint.

    Madame Spaak, agissant, comme vous le précisez, sous le coup de la colère, n’a-t-elle pas eu peut-être la main un peu lourde envers Diane, qui pour ce malheureux incident de la pâte à crêpe renversée n’a péché que par maladresse, et non par impolitesse ou paresse ? D’autant que le fait de se voir par-là même « privée de crêpes » constitue déjà en soi une punition amplement suffisante. Mais enfin, je ne vais pas jauger poids et mesure en lieu et place de votre maman.

    La réflexion que vous ajustez à ce moment-là s’avère pertinente : Christine, pour heureuse de se voir enfin spectatrice et non actrice passive d’une déculottée, n’en est pas moins tiraillée, à la vue de ces fesses de fillette rougissant sous la dextre maternelle, par un imperceptible sentiment de mortification. En effet, elle réalise rétroactivement quel spectacle elle a elle-même offert peu de temps auparavant, et mesure davantage la relative incongruité d’une fessée appliquée sur son postérieur d’aînée. Hé non, ce n’est pas « réservé aux petits ». Se profile donc encore ce thème, souvent implicite, par lequel vos récits acquièrent leur inégalable tension : la dimension éminemment humiliante, car infantilisante, que prend la fessée pour une préadolescente. (Thème par ailleurs développé avec bonheur par Sonia dans l’un de ses récents commentaires.)

    S’ensuit une fessée pour Aline, toujours un peu à la peine en matière scolaire, tandis que Christine se sent pousser des ailes ! Las, et sans faire le jeu de Dominique qui semble n’attendre que votre retour sur les genoux maternels, on pressent la chute d’Icare ! Car enfin, notre incorrigible narratrice, se fiant trop à cette accalmie, semble repartir en roue libre et laisser progressivement libre cours à ses mauvais penchants. Comme vous l’écrivez avec justesse : « La Christine insouciante refaisait surface. » autrement dit la Christine paresseuse, effrontée, sournoise, profiteuse, menteuse, un brin manipulatrice, en un mot inconséquente, en dépit des mises en garde maternelles. Lors, on pressent que tant va la cruche à l’eau qu’un jour (et dans pas si longtemps même) elle se cassera, quand le naturel inadéquat de Christine, momentanément chassé par les claquées maternelles, reviendra au galop.

    Dans ce chapitre, l’efficacité de la fessée se voit démontrée sous deux formes, l’une positive et l’autre négative. En effet, positivement, on voit que dans un premier temps, la fessée cadre rigoureusement le comportement de Christine : craignant trop d’en attraper une troisième, elle file doux, travaille bien et ramène de bonnes notes, ce qui correspond exactement à l’effet voulu et recherché par cette méthode. Et négativement, on constate au contraire qu’en l’absence prolongée de « rappel », Christine ne peut s’empêcher comme on l’a dit de retourner à ses vieux démons, incapable de s’en tenir par elle-même une bonne ligne de conduite sans la surveillance maternelle. On revoit en redondante métamorphose la Christine exemplaire et presque adulte se muer une fois encore en une préadolescente inconséquente, ne sachant ni se faire violence, ni assumer ses actes, et à qui, labeur sisyphéen s’il en est, il conviendra de lui faire remonter la pente par la méthode que l’on connaît. Effectivement, et quoi que vous en pensiez alors, Madame Spaak n’avait pas mal aux mains (ni vous mal aux fesses) pour rien, et dès lors, dans l'accomplissement de cette tâche, il faut s’imaginer votre mère heureuse.

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  4. Chère Christine,

    Voilà une Mamie pleine de compassion envers sa 'grande' petite fille pour sa mésaventure, qui la console, en lui rappelant les limites à ne pas dépasser avec Maman, dont la réaction analogique amuse les petiotes déjà satisfaites par les précisions maternelles sur la deuxième claquée de la grande sœur, tout en sachant qu'elles ne sont pas à l'abri.

    Après ce week-end de Toussaint fort en émotion, notre Christine bien calmée, enfile le costume préféré de Maman (obéissance, effort de travail et sagesse) confortant ainsi son principe que seule une bonne déculottée remet sur les rails, ses filles et surtout sa grande, au moins pour un certain temps, n'hésitant pas à lui en rappeler l'efficacité (voire la nécessité, celle-ci ne comprenant que cela).

    Dés lors s'écoule une période tranquille pour les fesses de notre narratrice, forte de ses bonnes notes, notamment en anglais (matière plus propice au déculottage fessier), à l'inverse de la petite punaise de Diane qui par son agitation naturelle offre l'occasion à Maman d'affirmer son autorité et sa détermination , envers sa grande fille, fessant la petiote sous ses yeux ravis du spectacle, mais ressentant un trouble pour sa propre personne en pareille situation.

    D'autant que durant cette quiétude fessière pour notre héroïne planant sur son cumulus, voici qu'Aline toujours en froid au calcul (comme pendant l'été ou la grande sœur l'aida par tricherie) rejoint sa chambre avec angoisse compte tenu de la promesse maternelle en cas d'échec et celle-ci certainement tétanisée par l'enjeu, échoue lamentablement se retrouvant sur les genoux de Maman pour une composition 'quasi Christinienne' dont elle héritera en grandissant, mais peut-être que je me trompe ?

    Néanmoins cette trêve agréable, endort notre frivole conteuse, se laissant porter par la facilité et la rêverie (défauts récurrents de la demoiselle), qui se voit rappeler à l'ordre par une mère aux aguets du moindre dérapage de sa fille, prête à servir de généreuses claques sur une paire de fesses accueillantes qu'elle connaît bien.

    Notre Christine, est alors taraudée par ses pensées contradictoires sur son propre avenir, heureuse de gagner des jours supplémentaires sans tourments, grâce à ses efforts, tout en s'inquiétant de la perception maternelle sur cette accalmie inhabituelle et plus enclin à rétablir les compteurs.

    Cette dualité non exprimée entre mère (pouvoir) et fille (gain de temps) entraîne la jeune fille vers une pente glissante et dangereuse, dont Maman aura raison par l'application d'un remède ayant fait ses preuves au grand désarroi de la demoiselle qui suppliera et pleurera sans retenue.

    Désolé pour vos rondeurs, chère Christine, mais il m'est impossible d'envisager un autre avenir pour celles-ci, alors soyez forte, ce ne sera qu'un mauvais moment à passer (bon je dis cela, mais je vous laisse volontiers la place), certes délicat mais qui vous est familier, n'est ce pas ?

    Amicalement, Dominique

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  5. Je suis encore gâtée et je ne vais pas faire de jaloux en remerciant les deux commentateurs à la fois. J'apprécie que vous réagissiez positivement à cet épisode, même s'il est calme cette fois pour mon bas du dos. Mais je pense qu'il est important pour l'analyse du cheminement intellectuel de Maman, ainsi que sur la manière dont le temps m'amenait à moins tenir compte des menaces, à moins y croire, du moins à plus croire en ma bonne étoile...
    L'allusion à Sisyphe ne peut que plaire à celle qui a beaucoup apprécié Camus, mais j'y mettrais juste un bémol, car la pierre (dans mon cas, ma conduite) ne dégringolait pas dès que Maman l'avait ramenée de manière claquante en haut de la montagne. Je planais et restais au sommet quelque temps, donnant de sgages de bonne conduite, avant de rechuter et d'obliger Maman à réappliquer ses bons principes...
    Mardohl me qualifie un moment de "paresseuse, effrontée, sournoise, profiteuse, menteuse, un brin manipulatrice, en un mot inconséquente". C'est une vision côté maternel peut-être, je ne pense pas que Maman même ait pensé cela. Il y avait aussi une certaine fierté dans le regard qu'elle me portait (en dehors des moments passés sur ses genoux évidemment...). Elle me savait intelligente, éveillée, et m'en voulait surtout de gâcher mes atouts ou de les mettre au service de mes manigances.
    Je dirais, de mon point de vue, que j'étais "paresseuse" certes, mais plutôt partisane du moindre effort, "effrontée" parfois, mais très vite consciente de ce que cela pouvait me coûter, "sournoise", le mot est dur, je préfère rusée, et secrète, "profiteuse" oui mais sans excès, "menteuse" pas dans l'âme, mais toujours pour arranger la vérité à ma sauce, à mon profit, "un brin manipulatrice", ça oui, mais pour avoir en quelque sorte la télécommande de ma vie en main, ce qui hélas n'était pas le cas, sinon je me serais évitée beaucoup plus de désagréments postérieurs que je n'ai réussi à le faire.

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  6. En effet Christine, vous avez raison d’édulcorer ces termes passablement « tranchés » que j’ai utilisés pour décrire notre héroïne. La Christine que, dans vos récits, vous nous dépeignez avec tant de réalisme, mérite un portrait plus nuancé. Elle est bien loin d’une irrécupérable machiavélique : vous savez nous la montrer nantie d’un bon fond, capable de se montrer travailleuse à l’école et à la maison, respectueuse envers sa mère, compatissante envers ses sœurs, appréciée de ses camarades, en un mot, objet de fierté tout autant que de châtiment, méritant tout aussi bien des compliments que des fessées, tout dépendant de ses choix de vie face aux circonstances : Christine saura-t-elle se prendre en main, se comporter en adulte, ou au contraire, par facilité, minimalisme ou négligence (plus que par réelle volonté de mal faire), se laissera-t-elle aller à ses mauvais penchants ?

    Ce portrait complexe, tout en nuance, et par-là même convaincant car éloigné de toute simpliste caricature, d’une préadolescente alternant qualités et défauts, commettant le meilleur comme le pire, oscillant entre excellence et cautèle, ne nous la rend que plus crédible, et par-là même, plus attachante.

    Pour élargir la perspective, et peut-être ne vous doutiez pas vous-même de ce genre d’implication que vos textes s’avèrent susceptibles de générer auprès de votre lectorat, je dirai même que vos récits m’invitent plus que jamais à ne pas porter sur autrui un jugement trop hâtif. Ils me remettent en mémoire ces propos que Marguerite Yourcenar avait prêtés à l’empereur Hadrien : « Les plus opaques des hommes ne sont pas sans lueurs : cet assassin joue proprement de la flûte ; ce contremaître déchirant à coups de fouet le dos des esclaves est peut-être un bon fils ; cet idiot partagerait avec moi son dernier morceau de pain. Et il y en a peu auxquels on ne puisse apprendre convenablement quelque chose. » A quoi vous me faites ajouter : « Cette Christine qui chahute en cours et répond à sa mère (par exemple), récolte aussi des 18 et aide volontiers sa maman à nettoyer la cuisine (par exemple). Et il y a peu de choses que la fessée ne lui fait pas convenablement apprendre. »^^

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  7. Pas mal de finesse dans cette analyse. tant il est vrai que je ne peux voir mes souvenirs résumés en une caricature simpliste de gamine fautive et corrigée. Autant, cela l'était assez (simpliste) pour Aline, dont Maman tentait d'obtenir qu'elle progresse et fasse des efforts pour suivre, en employant une méthode "motivante", autant pour moi, les fautes étaient de ne pas profiter de mes facilités ou de mon intelligence pour être toujours parmi les premières, Maman constatant trop souvent que je mettais cette intelligence plutôt au service de mes petites manigances, pour avoir juste de quoi ne pas provoquer sa colère, ou pire encore dans le cas contraire pour ruser et manoeuvrer pour ne pas en subir les conséquences claquantes que je savais inévitables...

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  8. Chère Christine,

    Ravi de vous avoir gâté (à l'inverse de Maman durant le week-end) et sachez que même les épisodes calmes m'inspirent, dans la mesure où ceux-ci comme vous le dites si bien, sont le prolongement de vos récits plus agités, mettant en avant vos ressentis, la déontologie maternelle et votre propension à l'insouciance, perturbant une réflexion logique.

    Donc sans préférence particulière pour les séquences plus animées (qui néanmoins me ravissent), j'apprécie l'ensemble de votre production, comportant des détails du quotidien décrivant parfaitement l'atmosphère chez les SPAAK comme chez d'autres, avec des moments de joie et de tendresse, mais également ponctués d'instants plus forts et moins agréables pour les fesses de ces demoiselles et d'on l'adage « qui aime bien, châtie bien » correspond bien à une mère respectant ainsi les droits et les devoirs de chacun dans la maisonnée.

    Concernant la Christine de l'époque, j'imagine simplement une demoiselle équilibrée sur le fond (sans mauvaise pensée ou un coté retord) intelligente et vive, mais qui tarde à grandir, bercée par son insouciance naturelle, l'amenant à passer du froid au chaud, si j'ose dire.

    Notre narratrice, n'a en fait que des petits travers juvéniles (comme mes sœurs et cousines, ainsi que moi même, je l'avoue) utilisant plus son intelligence pour des manigances, que pour résoudre cette inconséquence du moment, imaginant ainsi pouvoir orchestrer sa vie.

    Tout ceci, ne pouvant qu'irriter, une mère attentive (au raisonnement d'adulte) reprochant à sa grande fille d'entretenir des penchants puérils, la sachant capable de bien autre chose et l'incitant, alors, à employer la seule méthode efficace pour remettre son aînée sur de bons rails.

    D'ailleurs, nous pouvons constater avec bonheur que notre Christine, après une déculottée savamment distillée, changeait pour temps de costume, donnant ainsi la preuve de ses capacités et confortant l'idée de Maman que sa fille avait « besoin » de temps à autre d'une bonne fessée.

    Cette fausse innocence, rend notre conteuse encore plus attachante, qui sait nous faire partager tous ces moments (calmes ou forts) avec intensité, faisant voyager notre imaginaire.

    Amicalement, Dominique

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  9. Bonjour Christine,

    Youpi, enfin en vacances pour 3 semaines et ouvrant votre blog, ce matin, je m'aperçois que vous avez livré 3 nouveaux épisodes agrémentés par 2 fidèles lecteurs plus disponibles (Mardohl et Dominique), dont les commentaires sont aussi riches que vos récits et complètent parfaitement cette partie de votre vie que vous nous transcrivez en toute humilité et avec qualité.

    Par conséquent, que rajouter à cela, si ce n'est un remerciement à Mardohl pour son appréciation sur l'un de mes commentaires évoquant mon ressenti de l'époque et vous proposer une contribution sur
    le sujet, lors d'un mercredi qui fût exceptionnel tant pour mes fesses que pour mon amour propre.

    Comme j'emmène mon ordi, durant ces vacances, je pourrais le mettre en forme et vous l'adresser, si vous le souhaiter.

    Cordialement Sonia

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  10. Bonjour Christine et merci de votre confiance,

    Pour présenter la trame de ce mercredi noir pour moi (enfin surtout rouge), je peux déjà évoquer le dimanche précédent qui fût le déclencheur de l'hostilité et du contentieux avec Maman qui en fin d'après-midi ou passant devant dans ma chambre, ou je préparais mes affaires, constata qu'il y régnait un vrai capharnaüm et me dit « Enfin, Sonia, tu ne penses pas qu'à ton âge, tu pourrais mettre un peu plus d'ordre dans cette pièce ? », cette remarque justifiée me dérangea et je répondis sèchement « Ouais, ouais, je le sais !».

    Aussitôt Maman m'attrapa par l'oreille « Je te rappel que je suis ta mère et non une de tes copines, alors baisse le ton ou sinon je peux m'occuper de toi, si tu veux ! » vexée mais consciente du risque, je me confondais en excuse et Maman ajouta « Je préfère ça ma fille et demain, en rentrant du collège, tu me fera le plaisir de ranger cette porcherie c'est compris ? » acquiesçant d'un mouvement de tête, elle m'invita à descendre pour le dîner.

    Voilà pour l'introduction, à suivre....

    Cordialement, Sonia

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  11. Bonjour Christine.

    Ravi de retrouver votre blog à mon retour de vacances.

    Et que vois-je ? Je découvre plein de choses intéressantes :
    - Mardohl et Dominique se chamaillent un peu, mais font toujours des remarques et des analyses très pertinentes.
    - Mardohl me répond personnellement, et m'annonce qu'il préfère nous faire part de son esprit critique, plutôt que de nous raconter des tranches cuisantes de sa vie. Les choses sont claires : alors, si vous le souhaitez toujours, chère Christine, je continuerai de vous faire part de mes mésaventures fessières, maternelles et parfois scolaires. J'ai encore plein de choses à raconter, tant pis si je suis le seul garçon à le faire sur votre blog (Dominique aussi parfois, mais c'est assez rare).
    - Sonia nous met déjà en conditions, nous pouvons nous attendre à un récit particulièrement percutant (pour elle ou pour Anaïs ? ou les deux ?).
    - Quant à vous, Christine, vous n'êtes pas en reste : avec ce titre "...euphorie dont je devrais me méfier", vous plantez déjà un peu le décor de votre future punition.
    - Enfin, quelle ne fut pas ma satisfaction de découvrir de vous veniez d'être aux premières loges de la fessée, jupe soulevée et culotte baissée, de Diane. Vous aviez enfin votre revanche ! Mais pourquoi la fessée de votre petite soeur fut-elle un peu moins forte et un peu moins longue que celles de ses deux aînées ? Parce que non préparée, non prévue à l'avance, ou Diane était-elle UN PEU favorisée en tant que petite dernière ?
    - Et sans compter cette autre satisfaction pour vous d'avoir eu la bande son concernant Aline, dont cette fois l'intensité et la longueur du châtiment valaient largement vos propres punitions corporelles.

    Amicalement, à bientôt.
    Soeurettement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  12. Bonjour Christine

    Suite 1

    Le lundi, en rentrant du collège, je n'étais pas de bonne humeur suite à une chamaillerie entre copines et mon esprit ne focalisait que sur cela, à l'inverse de Maman qui me rappela que je devais ranger ma chambre, après mes devoirs, ce qui me barbait profondément.

    Pour échapper à cette corvée, je prétextais un tonne de travail pour le lendemain (mensonge que j'allais payer très cher), Maman me dit alors « Très bien ma chérie, mais n'oublie pas que Mélanie vient mercredi, alors essaie de faire un effort pour la recevoir correctement, tu es d'accord ? » ce à quoi je répondis par un « Oui, Maman » forcé et contraire à ma pensée du moment.

    En réalité, je n'avais qu'une leçon de géographie à revoir (étudiée en cours) et quelques exercices de maths vite résolus, mais ne voulant pas me trahir, je restais dans ma chambre en rangeant quelques trucs qui traînaient, mais sans plus, préférant lire un BD allongée sur mon lit.

    Ma porte étant restée ouverte, j'entendis Maman hausser le ton envers Anaïs qui ne pouvait pas (ou ne voulait pas) réciter correctement sa poésie et un « Bon, ça suffit maintenant Anaïs, j'ai été assez patiente » aussitôt suivi par un « Nooonnnn, maman!de ma sœur » et du bruit de claquements bien connu, m'indiquant que ma petite sœur devait être courbée sous le bras de Maman pour une rapide claquée motivante et certainement déculottée, compte tenu des cris qu'elle poussaient.

    Après cet intermède claquant, Anaïs récita sans erreur et Maman repris ses activités, m'appelant pour le dîner au cours duquel ma petite sœur très discrète eu droit à un rappel maternel, sur la nécessité de l'effort dans le travail et qu'en cas d'oubli, de ce principe, ses fesses seraient à nouveau à l'honneur.

    A la suite de ce repas,Maman nous invitant à aller brosser nos dents et nous mettre au lit, ce que nous fîmes sans rechigner (compte tenu de l'ambiance), en venant me dire bonsoir,Maman me dit « C'est bien, Sonia, je vois que tu as commencé à ranger, mais qu'il y a encore du travail, alors je compte sur toi pour que ce soit nickel d'ici mercredi, d'accord ? » ce à quoi je répondis par un « oui, Maman » sauf que dans ma tête mon petit ménage était suffisant et je n'avais aucune intention d'en faire plus, grave erreur de ma part, que j'allais payer cash le lendemain soir.

    Cordialement, Sonia

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  13. Bonjour Christine,

    Suite 2

    En arrivant vers 16h15 à la maison, d'entrée Maman me demanda mon cahier de textes, interloquée je balbutiais « Mais pourquoi, Maman ? » « mais simplement, pour savoir ce que tu as à faire pour demain » j'étais coincé et très inquiète qu'elle se trompe d'intercalaire et consulte la page du mardi (compte tenu de mon stratagème de la veille) d'autant plus que la page du mercredi matin était vide.

    Maman ne fît pas l'erreur et constatant la page blanche, m'invita alors à finir de ranger ma chambre comme elle le souhaitait, tremblante je répondis positivement celle-ci tenant toujours en main le fameux carnet qu'elle feuilletait nonchalamment et bingo pour moi, son regard se figea, embrayant d'un coup sur un «Tiens! c'est bizarre Sonia, peut être que je me trompe, mais il me semble t'avoir entendu dire que tu avais beaucoup de travail, hier soir, non ? », ne sachant pas quoi répondre je restais muette, envahie par la trouille et en affichant une attitude de coupable, prise en flagrant délit de mensonge.

    Celle-ci toujours très calme (pas bon du tout) enchaîna « Si je comprends bien, ma grande, tu n'avais aucune envie de faire le ménage dans ta chambre et pour l'éviter, rien de mieux qu'un petit mensonge pour endormir Maman, n'est ce pas ma Chérie? » scotchée sur place seuls mes yeux s'exprimèrent me sentant tout d'un coup honteuse et idiote, face à Maman qui venait (une nouvelle fois) de démasquer la tromperie de l'une de ses filles.

    Autant dire qu'à cet instant, je me sentais très mal m'attendant au minimum à un sermon, voire plus et même si mon esprit le refusait, j'avais conscience que ce double motif (fainéantise et mensonge) pouvais me conduire sur les genoux maternels pour cette punition redoutée et qui m'était insupportable psychologiquement, blessant ma condition de jeune fille.

    Ma crainte allait se confirmer, mais de façon inattendue, Maman toujours très calme me dit « Sonia, je suis très déçue par ton attitude et ne vois pas l'intérêt d'entamer une vaine discussion avec toi, je pense en effet qu'une conversation entre ma main et tes fesses sera beaucoup plus efficace, alors avant d'aller ranger ta chambre, tu vas venir ici ma fille! », Maman qui s'était assise, entre temps, me désigna ses cuisses avec son doigt.

    Et là, passant par toutes les couleurs (je le sentais, même sans miroir), je retrouvais toute ma verve (abrupte) pour tenter d'échapper à cette fessée (pourtant privée, mais affligeante pour moi) engageant alors un dialogue avec Maman, pour infléchir sa décision et m'épargner l'humiliation d'une déculottée (inévitable avec Maman) comme sœurette, moi la grande fille !!! Horreur !

    A suivre !!!!!!!!!

    Cordialement, Sonia

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  14. Bonjour Christine,

    Suite 3

    Effondrée par l'annonce de cette punition dégradante et oh, combien douloureuse, la main de Maman s'exprimant largement sur les fesses rebondies et fermes de sa pré-adolescente, à l'inverse d'Anaïs plus fragile physiquement.

    Redoutant les minutes à venir, les larmes aux yeux, mais retrouvant l'énergie du désespoir, je manifestais alors mon désaccord (sans bouger de place) à Maman sur un ton désagréable, malgré la menace qui planait sur mes fesses et ma dignité :

    - « Ah, non Maman ! Tu veux me punir pour une simple histoire de ménage, c'est trop
    injuste et je veux pas ! »
    - « Mais ma fille, je te rappelle qu'en cette maison seuls 2 personnes décident et puis tu oublie le mensonge, ma chérie et ton insolence, alors que tu le veuille ou non le résultat sera identique, à savoir qu'au final tu rangeras ta chambre, mais dommage pour toi, tes fesses seront rouges et brûlantes, car je vais m'en occuper comme il faut crois-moi! »
    - « Oh, non Maman je t'en supplie, je suis grande maintenant, punis-moi je le mérite mais pas ça, à mon âge c'est affreux ! »
    - « Justement Sonia ! Ton âge ou ton physique devraient t'aider à agir autrement , plutôt que comme une fillette écervelée ne comprenant que cela, à l'image de ta petite sœur et ce qui contrarie Maman, malgré ce que tu en penses ! Alors, finissons en, à moins que tu ne préfères attendre le retour d'Anaïs ?»

    Cette dernière phrase maternelle eu raison de mon refus, me rapprochant (en larmes) de Maman qui m'attendait tranquillement, marquant ainsi son autorité et me soumettant à sa volonté, d'ailleurs au moment de me faire basculer sur ses cuisses, celle-ci constatant que j'étais en short arrêta son mouvement et me dit « Ah oui, c'est vrai tu as mis ton short aujourd'hui ! ».

    Et là associant la parole aux gestes, elle s'attaqua aux boutons du short, déclenchant chez moi un sentiment d'abaissement total de ma condition, debout à coté de Maman (pétrifiée) et incapable du moindre mouvement, geignante et pleurante, je suppliais Maman « Oh, nooonn Mamaaaan ! Pas çaaaa ! », avec en réponse « Allons ma grande, tout comme ta sœur, tu sais parfaitement que pour Maman la fessée rime avec déculottée ! », ce rapport avec Anaïs fît revenir un flot de larmes à mes yeux, me sentant toute petite, alors que Maman faisait glisser mon short et ma culotte vers mes genoux, me donnant la chair de poule, mortifiée par cette déculottée inhabituelle.

    Tel un piquet, à moitié nue dans une posture de soumission, émettant une litanie de « Non, non , Maman, je veux pas » craignant la suite par expérience, Maman me fît basculer au travers de ses cuisses en ajoutant « Eh bien voilà ma fille, la main de Maman va pouvoir discuter avec tes fesses et je pense que cette conversation te feras du bien ! », autant vous dire qu'à ce moment là, je ne partageais pas du tout son avis, connaissant trop bien ce qui allait suivre.

    Sans surprise, la claquée maternelle fît crier et pleurer abondamment la demoiselle, Maman s'appliquant à me donner une leçon assez courte, mais très vive, sur les notions essentielles de travail et d'honnêteté, me laissant quitter ses genoux en pleurs et les fesses bien rouges, short et culotte aux chevilles, vaincue, mais empli d'amertume envers Maman j'osais un mauvais regard qui lui fît dire « Si j'étais toi, ma fille, je baisserais les yeux ! Sauf si tu désir un petit supplément, c'est facile puisque tu es prête ? ».

    Motivée par la trouille, je changeais d'attitude et remontais pèle-mêle short et culotte en répondant « Non, non Maman, je vais bien ranger ma chambre, promis ! », néanmoins tournant les talons, je ruminais (en silence) rageant après Maman de ces punitions de petites filles, qui je vivais comme de véritables cauchemars, durant cette période délicate pour mon égo.

    A suivre.........

    Cordialement, Sonia

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  15. Bonjour Christine.

    Vous êtes deux actuellement à nous tenir en haleine avec vos histoires à suivre.

    Vous, chère Christine, semblez effectivement euphorique. Ne vous laissez pas trop aller, restez vigilente. Vous en restez pour l'instant sur une fessée infligée à chacune de vos soeurs, dont une déculottée donnée à Diane (fait semble-t-il assez rare) sous vos yeux. Méfiez-vous tout de même, votre maman ne vous laissera rien passer. Mais j'anticipe peut-être un tout petit peu la suite de votre récit.

    A bientôt. Amicalement.
    Déculottement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  16. SUITE DE MON COMMENTAIRE PRECEDENT

    Quant à Sonia, qui elle aussi nous conte des mésaventures cuisantes encore à suivre, un détail sur tous ses récits, eux aussi de qualité, a attiré toute mon attention.

    Vous racontez, chère Sonia, que votre maman a failli vous basculer sur ses genoux, avant de réaliser qu'il lui restait un ultime préliminaire à votre déculottée : déboutonner votre short. Il est vrai qu'une fille en jupe est plus facilement et plus rapidement "déculottable".

    J'ai souvenir, moi aussi, que maman oubliait parfois que, s'il m'arrivait de porter des pantalons ou shorts tenus par un simple élastique à la taille (type pantalons de survêtement), donc vite baissés pour l'administration d'une fessée magistrale, j'avais tout de même aussi des pantalons ou shorts avec boutons, braguette, bretelles ou ceinture.

    Il arrivait donc parfois que maman me soulève sous son bras gauche (sa position la plus courante), je me sentais naïvement et à tort un peu soulagé quand je sentais dans mon dos qu'elle essayait en vain de tirer sur mon pantalon ou short. Je pensais alors que j'allais échapper à une déculottée et recevoir une fessée au-travers des habits. Ca arrivait, mais c'était rare. C'était mal connaître maman, qui dans ce cas poussait un "Ah oui c'est vrai", avant de me reposer au sol pour tout dégraffer. Dans ce cas, le pantalon ou short tombait aux chevilles, et moi je commençais à supplier maman et à hurler. Peine perdue bien sûr, maman me remettait en position, soulevé à l'horizontale à un mètre du sol, puis la plupart du temps faisait glisser mon slip blanc de coton à mi-cuisses.

    Comme toujours, tout en criant des "Non, maman, non, non...", j'essayais de me débattre, je cambrais le dos et pliais les genoux pour rabattre les pieds sur mes fesses. Maman me disait : "Enlève tes pieds... ENLEVE TES PIEDS, JE TE PREVIENS, JE COMPTE JUSQU'A TROIS : UN, DEUX, TROIS !!!" Mais, dans cette position cambrée, je me souviens que je me fatiguais vite, de plus je craignais une punition doublée, alors j'obtempérais et j'enlevais mes pieds. La cuisante et honteuse fessée cul nu pouvait commencer.

    J'ai tout de même souvenir de deux ou trois fois où je refusais d'enlever mes pieds, toujours rabattus sur mes fesses. Maman disait : "D'abord, ça, ça me gêne, allez hop !" Ce qui la gênait, c'était mon pantalon ou short, tombé à mes pieds lors du déculottage, et qui du coup faisait un peu office de bouclier sur mes fesses. A deux ou trois reprises donc, maman attrapa le pantalon ou short, tira dessus, me l'enleva complètement et l'envoya valser au milieu de la pièce. Heureusement que mon slip, grâce à ses trois élastiques, s'était maintenu à mi-cuisses, ou au pire au niveau des genoux, sinon il aurait subi le même sort ! Une fois ma terrible fessée terminée et que maman m'avait reposé au sol, je me dépêchais de remonter mon slip, et j'étais là, en pleurs, en train de remettre mon pantalon à l'endroit, car en me l'arrachant, maman me l'avait bien souvent retourné. Je me souviens aussi d'une fois où un de mes chaussons était "enchevêtré" dans mon pantalon. L'une de ces fois humiliantes, maman m'avait même redonné deux ou trois autres claques sur les fesses (au-travers du slip), car "elle n'avait pas que ça à faire", elle trouvait que je n'allais pas assez vite.

    Chère Christine et chère Sonia, à bientôt, nous attendons impatiemment la suite de vos douloureuses aventures.

    Amicalement.
    Christine-Soniament vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  17. Chère Christine,

    Tout comme Sonia, je suis en vacances chez mon ami (ancien collègue en retraite) partageant, durant cette période, des passions communes dont la moto et les bons repas, pour ne citer que ceux-ci et dont je profite actuellement, oubliant quelque peu mes habitudes, notamment celle de consulter votre blog, Chère Christine ! Ah ! Quel petit ingrat ce Dominique qui mériterait bien qu'on le fête de façon cuisante en ce mois, si vous voyez ce que je veux dire Chère Conteuse....Hihi !

    Alors ayant pris le temps, de lire les divers commentaires, Sonia tout aussi attachante que vous dans la répétition des erreurs ou l'esseulé Louis (je le reconnais) qui m'invite à participer, ayant comme lui connût des mésaventures fessières (moins que lui, je pense) et vous faire part, d'un ressenti masculin, qui me semble quasi identique aux filles, sauf peut être sur le plan de la pudeur plus prononcée chez ces dames.

    Néanmoins pour faire plaisir à Louis et à vous aussi, je me permettrais d'évoquer quelques souvenirs désagréables me concernant, mais également ceux de mes sœurs ou cousines qui me chamboulait tout autant, mais sans douleur pour moi.

    Avant cela, je souhaiterais répondre au commentaire de Louis en donnant mon avis sur les 2 derniers paragraphes concernant les fessées de vos sœurs et surtout, chère narratrice, n'y voyez aucune substitution de ma part, à votre liberté de réaction.

    Et voici donc ma réponse à Louis :

    Pour Diane, je vous rejoins sur le fait qu'étant la dernière de lignée, elle bénéficiait très certainement d'un traitement plus favorable et je parle par expérience, mais j'imagine aussi aisément que Madame SPAAK tout en étant fidèle à sa logique punitive pour ses filles, avait conscience que Diane était plus fragile physiquement, entre 6 et 8 ans, à l'époque ou notre conteuse en affichait une douzaine et devait donc mesurer l'intensité de la punition, pour ne pas la blessée, mais faire passer son message, on peut d'ailleurs pensé qu'en grandissant la petite Diane ait connue quelques moments Christinien ?
    Pour Aline, j'ai le souvenir d'un récit où Christine précisait, je cite «  Aline, était un peu le garçon manqué de la maison, plus dure au mal », ceci incitant peut être Maman SPAAK à plus de fermeté envers elle et par voie de conséquent, des tannées similaires à notre héroïne, avec je le pense une certaine mesure également.
    Pour conclure, il est certain qu'en tant qu'aînée notre conteuse était plus exposée aux foudres maternelles (qu'elle sût entretenir), celle-ci devant de montrer l'exemple à suivre, l'arrivée des petites sœurs modifia donc les principes éducatifs de Mme SPAAK espérant sans aucun doute que sa grande fille s'émancipe plus vite et devienne la référence pour les petites, mais voilà notre écervelée Christine emprunta des chemins de traverse lui coûtant de mémorables déculottées, la volonté maternelle étant de marquer tous les esprits.

    J'ose penser qu'une fois la mauvaise période passée (14/15 ans) de son aînée, Madame SPAAK, conserva sa méthodologie efficace à l'égard des petites sœurs qui en grandissant reprirent alors le flambeau des envolées Christiniennes, avec une fréquence moins élevée certainement, ayant été les témoins auditifs ou visuels, de celles-ci par le passée et ne souhaitant pas y goûter.

    Je vous quitte, sur cette pensée, en précisant que dans les prochains jours, je vous ferais partager un souvenir triplement claquant (Monique et moi) servi par ma Tante (Aie, aie, aie.....) et en corrélation avec le récit de Sonia, que j'apprécie pour sa simplicité d'évocation dans le déroulement (même si celui-ci est quelque peu romancé), j'attends la suite Sonia et vous aussi Christine !.

    Amicalement, Dominique

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  18. Bonjour Christine,

    Suite 4

    C'est une Sonia vexée qui rangea sa chambre, comme demandé par Maman, tout en pestant contre cette infamie qu'elle venait de subir avec un goût amer au fond de la gorge.

    Lors du dîner mon attitude silencieuse et renfrognée, interpella ma petite sœur (absente pour ma fessée) qui s'adressa à Maman « Dis, M'man ? Sonia fait la tête ?» amenant une réponse immédiate « Et oui ! ma petite chérie, ta grande sœur est en colère après moi, voilà ! Mais tu sais, Il y a des jours comme ça, ne t'inquiète pas, cela lui passera !», laissant volontairement un blanc qu'Anaïs voulût combler par un « Ben pourquoi? » me faisant relever la tête et fixer intensément Maman, espérant qu'elle n'en rajoute pas.

    Mais ce regard plein d'insolence, incita Maman à développer sa réponse « Oh mais c'est très simple, Anaïs, ta grande sœur n'est pas contente après moi, car elle a reçu une bonne déculottée méritée pour sa paresse et son mensonge, tout comme toi hier, sauf que Mademoiselle se considère trop grande pour la fessée, alors qu'elle ne comprend que cela, n'est pas Sonia ?.

    Cette explication maternelle me faisait bouillir intérieurement et rougissante de honte, je répondis avec un certain mépris :

    - « T'es méchante avec moi, Maman et tu m'aime pas! »
    - «  Détrompe toi, ma fille et si tu insiste à pester contre moi comme une gamine idiote, tu va faire un nouveau voyage sur mes cuisses devant ta sœur pour te rappeler les bonnes manières et là, tu va comprendre ta douleur, crois-moi que la fessée de tout à l'heure ne sera qu'un bon souvenir, je le garantis, alors que décide tu ? »

    Tremblant de trouille, connaissant les promesses de Maman et les larmes aux yeux, je lui demandais pardon, adoptant une attitude de soumission plus conforme au souhait d'une mère aimante, mais déterminée sur son rôle éducatif, ne se souciant pas de l'état d'âme de ses péronnelles de filles et leurs appliquant de bonnes claquées fessières, pour leur plus grand bien (enfin pas sur l'instant).

    A suivre, tout de suite

    Cordialement, Sonia

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  19. Suite du 4

    Le lendemain matin, après une nuit de sommeil agitée, ruminant sur les événements de la veille qui m'avait contrarié, j'étais chiffonnée et d'humeur plutôt désagréable au petit déjeuner, ce que Maman remarqua me faisant une réflexion banale et logique, mais insupportable pour la punaise que j'étais à cette époque « Bonjour ma petite fille chérie ! oh ! il me semble que tu n'a pas bien dormi cette nuit ? ».

    Les premiers mots de sa phrase sonnèrent comme une gifle pour la Sonia rebelle qui n'ayant pas encore digérée (psychologiquement) ses tourments de la veille, manifesta une nouvelle fois son mécontentement par un « Ouais et alors ? » et se retrouva aussitôt courbée sous le bras de Maman pour une bonne dizaine de claques sur les fesses et les cuisses, protéger par le pyjama, mais bien piquantes malgré l'étoffe, me faisant gémir et râler après Maman qui ponctuait ces claques par des « Ah tu n'est pas d'accord, et bien, tiens, tiens, tiens, je vais te montrer, clac !, comment, clac ! je calme, clac ! une insolente de ton espèce et clac, clac, clac, clac.... ! »

    Après m'avoir relâché, rouge de honte et pestant toujours, Maman continua son monologue :
    - « Eh bien, Sonia, tu démarre la journée de belle façon et j'ai même l'impression que la petite mise route n'est pas suffisante, mais peut-être que sur mes genoux et sans culotte, cela te permettrait de revenir à de meilleurs dispositions, qu'en penses tu ?
    - « Non, non, Maman, je te demande pardon! »
    - « C'est mieux comme ça ma chérie et je te conseille sincèrement de changer d'attitude, envers moi où alors, tu peux t'attendre à des moments que tu n'oublieras pas de sitôt, je te le promets, c'est bien compris ma fille ? »
    - «  Oui, oui, Maman, promis, excuse-moi je suis un peu idiote en ce moment ! »

    Suite à ces épisodes démonstratifs pour mes fesses et ces précisions néfaste, je partais au collège en me disant qu'il était peut-être préférable de me calmer, afin d'éviter la réaction maternelle que je craignait et dont je ne voulais plus à mon âge, mais qui était pour Maman la seule bonne réponse aux frasques de ses filles et cela fonctionnait.

    A suivre

    Cordialement, Sonia
    Transmis le 13/08 à 21h45

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  20. Chère Christine,

    Je rejoins Louis sur la dilettante Christine qui valide les commentaires (qu'elle apprécie), sans remarque et encore moins de nouvel épisode (alors qu'elle pourrait aussi profiter de la plume de Mardohl, en congés et plus disponible), alors tout comme lui, je pense que cette mise en haleine par les 2 jeunes filles de l'époque (Sonia et vous-même) est quelque peu exaspérante et mériterait une discussion plus musclée pour les demoiselles, si vous voyez ce que je veux dire toutes les 2, avec néanmoins une certaine clémence pour Sonia, qui se montre moins fainénante.

    Alors, Christine et Sonia, faites un effort pour vous reprendre et satisfaire vos fidèles lecteurs, sinon gare à vos fesses qui risquent de cuire, virtuellement bien sur, hihi.......... !

    Amicalement, Dominique

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  21. Bonjour Christine,

    Suite 5 et plus si affinité...... !

    Pour répondre à Louis, il est vrai qu'étant la plupart du temps en jupe ou en robe, Maman avait tendance à me faire d'abord basculer au travers de ses cuisses et me mettre en position pour la suite, le tout accompagné de bonnes claques sur les fesses ou les cuisses, pour stopper mes tentatives d'échapper à la fessée.

    Une fois en place, Maman prenait son temps pour dénuder la paire de fesses qu'elle allait rougir, associant la parole à ses gestes, me faisant éclater en sanglots, du genre « Alors, voyons voir la couleur de tes fesses, blanches ! J'imagine ! Très bien, ma petite fille, dans ce cas Maman va leur donner une coloration plus appropriée à ta bêtise !» ou d'autres tout aussi pénible, que la fessée qui allait suivre, pour l'amour propre d'une pré-adolescence encore immature.

    La situation devenait carrément insupportable pour moi, lorsque je portais un jean ou un short à boutons comme dans le cas présent, me retrouvant alors face à Maman (les yeux dans les yeux) qui fidèle à son principe, faisait glisser vers la bas mon jean et ma culotte, mettant à mal ma pudeur et mon égo de dévoiler cette intimité secrète (pourtant connue de Maman) totalement soumise à l'autorité maternelle, m'exprimant alors par de grandes suppliques et des flots de larmes que je ne pouvais retenir, submerger par la honte, avant d'en verser d'autres sous l'effet de la douleur.

    Autant vous dire, Louis et Christine, que durant cette période d'évolution physique et intellectuelle (12/14 ans) de Sonia, la méthode éducative maternelle fût très éprouvante sur le plan psychologique, me refusant à l'accepter, alors qu'elle était efficace et me recadrait, mais mon raisonnement de l'époque l'interprétait comme une infamie envers ma petite personne, provoquant une révolte négative à l'encontre de Maman aux conséquences encore plus cuisante, celle-ci n'hésitant pas à me faire passer des moments inoubliables, dont ce mercredi en compagnie de Mélanie (douloureusement honteux) et pour lequel, je mis un certain temps à remettre.

    Mais voilà, ce sera pour le prochain commentaire !

    Oh ! Espiègle Sonia, qui profite de la virtualité (comme Christine) pour échapper aux fessées qu'elles mériteraient toutes les deux (Anaïs est d'accord avec moi) pour l'inconstance, dont elles font preuve, même si Sonia est un peu plus active, oh ! Là, là c'est pas gentil de dénoncer les copines. Mdr les sœurs !

    Cordialement, Sonia

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  22. Chère Christine,

    Etant rentré plus tôt que prévu, je vais profiter des 2 semaines qui me restent pour apporter mes commentaires, non à vos récits puisque Madame flemmarde telle une vacancière en manque de motivation, sauf pour le 'farnienté', mais à Sonia qui nous réjouis d'un souvenir pour le moins prometteur (2 claquées en moins de 24 heures) prémisse au fameux mercredi, en compagnie de Mélanie, spectatrice peu être avertie du sujet, qui sait ?

    J'attends avec impatience la conclusion, comme pour vous Christine qui savez nous faire languir à foison sur la suite de cette saga (44 épisodes), à moins que vos fesses n'en redemande, ce qui n'est pas impossible dans ce contexte de redoublement, vissé et propice aux bonnes claquées maternelles, n'est ce pas, Chère Christine ?

    Néanmoins je compatis, à la douleur de vos fesses respectives (facile ce ne sont pas les miennes) et vous souhaitent bon courage pour la suite à venir, ce n'est qu'un mauvais moment à passer, qui ravira l'ensemble de vos lecteurs, vous un peu moins bien entendu, hihi....... !

    Amicalement, Dominique

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  23. Bonjour et merci pour cette écriture, ces écrits qui me rappellent mon enfance en classe à Lisieux où la fessée sur l'estrade et sur les genoux de la maitrise n'était pas un fantasme.A bientôt de vous lire. Pas vu où on peut s'inscrire.

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  24. Bonjour Christine,

    Suite 5 bis,

    Mais voilà, à cet âge perturbé, j'oubliais vite ces bonnes résolutions pour retomber très facilement dans mes travers d'effronterie et d'insolence, voulant affirmer ma personnalité, sauf que face à Maman ce n'était absolument pas le bon choix, qui attendait autre chose de sa grande fille et avant tout du respect.

    Rentrant ce mercredi midi, vers 11h15 au lieu de 12h15 (éducation civique, supprimée, faute de prof) j'eus la surprise de voir Anaïs le nez contre le mur de la cuisine, à moitié nue, les fesses écarlates, vêtue d'un simple maillot et de soquettes, pleurante et gémissante, preuves évidentes que la petite sœur venaient de passer un mauvais quart au travers des cuisses maternelles.

    Ce que Maman me confirma aussitôt, voyant l'expression de mon visage (étonnement et compassion envers Anaïs) par une petite phrase aussi simple que porteuse de message « Eh oui, ma grande, comme tu le sais, voilà ce qui arrive lorsqu'on désobéi ou qu'on se montre insolente, Maman baisse la culotte et donne la bonne fessée que l'on mérite, n'est ce pas ?».

    La tête bouillonnante par cette vision inhabituelle de ma sœur (mise au coin) et les paroles de Maman, je ne savais que répondre, partager entre le 'Oui, Maman !' (respectueux et gage de bonne attitude) et la manifestation de mon désaccord vis à vis de cette punition, que je considérais infantile pour moi, mais aussi 'par fraternité' pour ma petite sœur, même si cela me semblait plus logique.

    Ce silence fût rompu par Maman qui me lança un « Alors, Sonia, tu réponds ? Oui ou Non ? » ayant pour la rebelle du moment, comme un effet de gifle, l'amenant à répondre de façon irréfléchie et dangereuse « Ben, euh, oui peut être, mais c'est ton problème, pas le mien, voilà ! » réaction crétine d'une demoiselle révoltée, refusant les bonnes claques maternelles sur son derrière dénudé, mais ne comprenant que cela pour revenir à de meilleurs dispositions, dilemme !

    Bien entendu,Maman, se fît un devoir de répondre « Ah !! Ma chérie, ce n'est pas ton problème ? Et bien je vais te prouver le contraire immédiatement ! » et là, avant d'avoir pu réagir, elle me fît plonger au travers de ces cuisses (soeurette toujours au coin), retroussant ma jupe et baissant ma culotte pour une fessée pour une claquée, à laquelle je ne m'attendais pas en revenant du collège, celle-ci fût assez courte mais vive et bien appliquée, Maman s'étant déjà fait la main sur les fesses d'Anaïs.

    En ce triste mercredi, il n'était pas midi, que j'avais déjà reçu une fessée (sur le pyjama, au p'tit déj) et une déculottée affligeante sous les oreilles de ma sœur, celle-ci n'ayant pas bougé de place (par peur), mais compris que Sonia sa grande sœur passait sous la main de Maman pour une tournée sans culotte, comme elle, compte tenu des bruits et des cris qui résonnaient dans la pièce.

    Une fois terminée, je filais à l'anglaise vers ma chambre, vexée et le regard noir, je pestais toujours, malgré la claquée, rageant autant après Maman (fessée cuisante) que moi-même (stupidité), ce qui lui dire calmement « Oh ! Mais peut-être que tu n'en pas eu assez, depuis ce matin, ma petite Sonia ? Alors sache, ma chérie, que Maman est toujours disponible pour cela, il suffit de lui proposer gentiment ! Si tu vois ce que je veux dire ? »

    Bien sur que je voyais son allusion et que je la sentais même (compte tenu de mon expérience) sans vraiment prendre conscience ou vouloir admettre que la journée n'était pas finie et que mes fesses pourraient encore dérouiller, si je n'observais pas une attitude plus conforme aux attentes maternelles, ce que je fis pendant environ plus de 4 heures (moment du goûter) et qui fût plutôt salé pour la Sonia (salé, sucré, on aime ou on n'aime pas), mais qui ne lui convenait absolument pas à cet instant, envahie par la honte et la peur.

    A suivre, au grand désespoir de Louis,

    Cordialement, Sonia

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  25. Chère Christine,

    J'imagine que vous avez enfin pris des congés mérités (comme d'autres choses, hihi...!), après une activité professionnelle très dense et je vous accorde le bénéfice, par contre durant cette période, je me permettrait une infidélité (toute relative, utilisant votre blog) en commentant le récit de Sonia, qui m'invite à rebondir comme les vôtres, Chère conteuse, à laquelle je souhaite des vacances aussi bonnes que ses fessées maternelles, qui reviendront à la rentrée.
    Oh !!! Quel vilain garçon, aucune pitié pour vos petites fesses, qui ont pourtant déjà connues bien des tourments de la part de Maman SPAAK, qui a su les servir généreusement et les serviras encore, au grand désarroi de notre Chère Narratrice, qui pourra alors nous concocter de savoureux épisodes, que nous commenteront avec plaisir.

    Au plaisir de vous lire, Christine

    Amicalement, Dominique

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  26. En effet, je suis en vacances, au soleil, loin de mon ordinateur personnel. J'ai quand même pris quelques instants pour lire vos excellentes contributions. Merci à tous et j'espère en lire encore, éventuellement d'une Sonia, peut-être sur le point de vérifier l'adage "jamais deux sans trois", ou d'un Mardohl hélas bien silencieux lui aussi, ou de Dominique. Merci à l'avance.
    Retour plus efficace en ce qui me concerne dans une dizaine de jours. J'essaierai de me rattraper et de me faire pardonner... Car, sinon, j'en connais qui seraient capables d'en parler à Mme Spaak... Avec les conséquences que cela aurait... Et que vous devinez....

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  27. Bonjour Christine.

    Tout d'abord, pour vous répondre, Sonia, ne parlez pas du "désespoir de Louis" quand il s'agit d'une histoire à suivre. Les différents épisodes, que cela concerne les récits de Christine ou ceux de Sonia, tiennent la lectrice ou le lecteur en haleine, comme dans tous les bons feuilletons. Je suis certes impatient de connaître la suite des vos tristes mésaventures (mais tellement plaisantes pour le lecteur), mais c'est bon aussi d'attendre.

    Vous sachant toutes les deux en vacances, chère Christine et chère Sonia, je vous souhaite plein de bonnes choses, reposez-vous bien. Et même si vous, Christine, êtes un peu plus paresseuse que Sonia pour vos devoirs de rédactions, les fessées de vos lecteurs et lectrices ne vous seront infligées que par la pensée. C'est surtout votre âge adulte, bien évidemment, qui vous met à l'abri de tout châtiment corporel, car nous savons de par vos anciens récits que les vacances n'étaient pas pour vous un gage de "sécurité anti-fessées". Idem pour moi autrefois, j'en ai déjà témoigné sur votre blog.

    Et si vous le souhaitez, chère Christine, j'aimerais, si possible le jour de la rentrée scolaire, vous retracer un récit personnel de mésaventure scolaire avec Mlle P..., ma maîtresse de CM1. Sauf si vous considérez que cela sort de l'esprit "punitions maman / enfant", dans ce cas faites-le moi savoir. Car pour ma part, si mes fesses ont beaucoup chauffé pendant une dizaine d'années avec maman, je n'étais pas non plus à l'abri des fessées en CP, CE2 et CM1.

    A bientôt, amicalement.
    Vacancement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  28. Chère Christine,

    Je crois, en effet, qu'il est de votre intérêt d'envisager un rattrapage, au retour des vacances, faute de quoi une délation pour promesse non tenue, pourrait bien parvenir aux oreilles de Mme SPAAK et la conduisant à gratifier vos fesses sans protection d'une bonne flambée aussi honteuse que douloureuse, obtenant ainsi la reconnaissance d'un lectorat fidèle quelque peu délaissé et j'imagine, fort bien la scène, que j'aurais presque envie d'écrire pour vous satisfaire.

    « Ah, non, vraiment ! Ce Dominique n'a aucune pitié, lui qui se gausse de mes malheurs fessiers et qui non content de cela, m'en promet d'autres à foison, sincèrement je suis atterrée et je m'interroge, qu'ai je bien pu lui faire pour mériter cela ?»
    « Oh ! Mais rien de particulier, Chère conteuse, si ce n'est l'agréable moment que j'apprécie, en lisant les épisodes d'une tranche de vie de Christine, ainsi que les commentaires (ou récits) de vos fidèles lecteurs et me pousse, à ce que vos rondeurs ne soient pas délaissées par la main maternelle, pour notre plus grand plaisir »

    J'espère que vous me pardonnerez ce petit dialogue imaginaire entre vous et moi, qui n'exprime que mon ressenti pour votre blog et mon impatience à vous retrouver, déculottée sur les genoux de Maman ou angoissée à l'idée d'une bonne fessée qui l'attend « Oh, mais c'est pas possible, il en veut à mes fesses, le bougre...........! »

    Sur ce, au plaisir de lire, hihi.........!

    Amicalement, Dominique

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  29. Bonjour Christine,

    Suite 5 ter,

    En effet, Christine, comme vous le supposer, j'allais en effet avoir le preuve du 'jamais deux sans trois', avec en prime la présence d'Anaïs et de Mélanie que, Dominique, imagine initiée ! Se trompe t-il ? A voir ?

    Une fois dans ma chambre, toute en pleurs, je continuais à grogner contre Maman qui m'avait surprise par cette déculottée quasi publique et aussi inattendue que la mise au coin d'Anaïs, entretenant bêtement ma révolte, de pré-puberté, envers celle-ci et qui allait coûter très, très cher à Sonia, au moment du goûter.

    J'ajoute pour information qu'après la mésaventure de mon anniversaire, Maman accentua notablement l'intensité et l'exemplarité de mes fessées, compte tenu de mon comportement général (insolence, irrespect, indiscipline scolaire ou des mauvaises notes, plus rares) lié au fait de cette période perturbé (à laquelle Maman se devait de faire face), mais aussi à ma transformation physique, me gratifiant alors de volées de 'grande sœur' (pour reprendre l'expression) plus longues et fortes, qu'auparavant, accroissant ma trouille avant même de recevoir la fessée.

    Mélanie est arrivée comme convenu vers 13h45 et nous sommes montées dans ma chambre (en ordre) pour y passer l'après-midi toutes les deux, allongée sur mon lit, je papotais avec ma copine, lorsque Maman entra (sans frapper, comme d'habitude) pour ranger des affaires qu'elle venait de repasser et nous annoncer très gentiment qu'un bon goûter nous attendaient à la cuisine.

    Mais cette soudaine irruption dérangea la Sonia qui insolemment lança « Zut alors, tu pourrais frapper, avant d'entrer, ce serait sympa ? » qui déclencha une réaction maternelle immédiate par le biais d'une belle claque sur la cuisse accompagné d'un « Pardon ! Tu peux répéter, Sonia? J'ai mal compris ! » surprise et rougissante de honte, je continuait bêtement à pester « Aieeeee, mais tu ma fait mal, ça vas pas non, t'es folle !» aussi grosse erreur que mon « ras le bol, d'anniversaire » que j'allais payer sur le champ et sans aucune concession de la part de Maman, excédée par le manque de respect, de sa bécasse de fille

    M'attrapant par la tignasse, elle m'extirpa du lit, s'asseyant dessus et me coucha brutalement au travers de ses genoux, précisant « Très bien, ma fille, puisque ta mère est folle, elle peux donc tout se permettre, comme te déculotter et de flanquer une volée que tu n'oublieras pas de sitôt ? » joignant le geste à la parole, je sentis ma jupe remonter dans le dos et ma culotte glisser vers mes genoux, totalement pétrifié par cet assaut rapide, je me contentais de hurler mon désaccord suppliant Maman de ne pas faire ça devant Mélanie et Anaïs qui était arrivée, attirée par les bruits.

    Sauf que pour Maman, s'était la goutte de trop, celle-ci étant déterminée à corriger l'insolente que j'étais sans ce soucier de la présence de témoins, considérant que cela me ferait réfléchir davantage, ajoutant même en voyant la mine de Mélanie « Tant pis pour toi Sonia et puis j'ai l'impression que ton amie connaît aussi le sujet, n'est ce pas Mélanie ? », tournant mon regard embuée vers ma copine, celle-ci rougît et répondît un « Oh oui, M'dame » étouffé et tremblant permettant à Maman de rebondir « Alors, ma Chérie ! Voilà bien la preuve que tu n'est pas la seule demoiselle à recevoir de bonnes déculottées, si elles sont méritées ? A toi de réfléchir, si tu n'en veux plus, mais pour l'heure, il est trop tard !» et la déferlante commença à tomber, malgré mes protestations !

    A suivre............

    Cordialement, Sonia

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  30. Bonjour Christine,

    Suite 5 ter plus..........

    Je sentis alors comme un 'Tsunami' s'abattre sur mes fesses, Maman ayant démarrer cette fessée dans une tonalité de force, déversant sur mes rondeurs une déluge de claques sonores et cinglantes, me coupant le souffle, criant tel un animal blessé entre deux suffocations et ce moment me parut interminable.

    Après cette longue entrée en matière, sous les regards d'Anaïs et Mélanie impressionnées par celle-ci, Maman arrêta son bras pour le reposer certes, mais surtout me réaffirmer par la parole sa volonté d'endiguer la rébellion qui m'animait et ne lui convenait pas, me permettant également de reprendre ma respiration et la supplier, d'arrêter, meurtrie et honteuse comme jamais.

    « Oh, que non ! ma chérie ! Et tu peux prendre ton mal en patience, car cela ne fait que commencer, car comme tu n'a pas compris mes précédents avertissements, je te garantis cette fois un moment inoubliable, crois-moi ! ».

    Cette phrase maternelle sonnât la fin de mon espoir, si toute fois j'en avais un, accablée par cette situation humiliante devant ma copine (avec laquelle je partageais le quotidien scolaire), comprenant que j'allais récolter une volée des familles douloureuse et totalement mortifiante, Sonia la grande, ne pouvant contenir des réactions de fillette, sous l'effet d'une dextre maternelle très affûtée.

    Maman repris alors la claquée, traduisant ses paroles en actes sur des fesses préchauffées par la première série, s'appliquant méthodiquement à les tanner, faisant quelques pauses pour réitérer son message sur le respect, en insistant sur ma position affligeante du style « Ah ! La grande Sonia, fait moins la fière, une fois déculottée devant son amie et sa sœur, pour recevoir de Maman la bonne fessée méritée d'une petite fille insolente ? » ou pire encore « Eh bien, Sonia ! Quel fabuleux spectacle tu offres à Mélanie, tes fesses nues bien rougies par la main de Maman et qui n'en pas fini avec elles, je pense qu'elle se souviendra longtemps de celui-ci, tu ne crois pas ? ».

    Autant vous dire que ses paroles, étaient aussi cinglantes (psychologiquement) que ses claques brûlantes qui tombaient sur mes rondeurs et le haut de mes cuisses, en n'en rougissant le moindre centimètre carré et Maman me gratifia d'une dernière salve, identique à l'introduction, mais plus horrible, car touchant une épiderme déjà en feu.

    La correction maternelle fût exemplaire, Maman profitant certainement des conditions de celle-ci, pour bien marquer mon esprit, ainsi que celui d'Anaïs et tenter d'enrayer, cette période de pré -puberté délicate, ne correspondant pas à l'image familiale, entraînant de ce fait une fermeté plus accru envers l'aînée et par voie de conséquence, pour Anaïs un peu plus tard, la grande idiote, ayant malheureusement montré le mauvais exemple.

    A suivre : Ressenti de Sonia et de Mélanie...........

    Cordialement, Sonia

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  31. Bonjour Christine,

    Suite,

    Maman relâchant son étreinte, je glissais de ses cuisses vers le sol en position de fœtus, oubliant sur l'instant l'environnement, éreintée et effondrée par cette humiliante correction maternelle, pleurante de douleurs, Maman n'ayant pas lésiner sur les claques et me laissant un brasier à la place des fesses, difficile à digérer.

    Celle-ci invita, alors, Mélanie et ma sœur à descendre pour le goûter, précisant « Allez, les filles, on va laisser la 'demoiselle' réfléchir, avant de nous rejoindre, vous êtes d'accord ? ». Aucune réponse ne fusât et elles sortirent de ma chambre.

    Comme je l'ai déjà évoquée, les punitions maternelles de cette période ( 2 ans environ ) furent particulièrement soignées pour ma personne, hélas ! Bêtises ou gamineries = fessées immédiates (avec ou sans public), soudaines et fortes, aussi vives que piquantes, surprenant la demoiselle qui s'égosillait sous l'effet de ces déculottées rapides, qui faisaient mal.

    Alors que vous dire de celles que j'attendais ? Promises, inéluctables, envahie par la peur et l'angoisse ou celles que j'appréhendais, comme ce mercredi, compte tenu de mon entêtement à défier l'autorité maternelle, tout en sachant qu'au final, Sonia serait la seule à pleurer toutes les larmes de son corps, après une énième longue tournée (méritée) sur ses fesses.

    Maman, me démontrant son expertise en la matière, gratifiant longuement la surface de mes rondeurs et le haut des cuisses, obtenant au final l'abandon total d'une Sonia vaincue et en pleurs, vidée de son énergie par la tannée, promettant de s'amender, sauf que le naturel revenait vite et fournissait à ma chère mère, une nouvelle occasion de dévoiler les fesses de sa grande fille pour les rougir à souhait et la faire piailler comme la petite sœur, ceci à mon plus grand désarroi.

    J'ajoute que pour endiguer cet âge ingrat, Maman utilisa aussi le langage, distillant à l'occasion des phrases mortifiantes qui me rendait honteuse, comme l'une d'elle (souvent prononcée) aux personnes qui s'étonnait qu'une grande fille soit si capricieuse, obtenant en réponse « Oh oui, vous avez bien raison, je pense que cette demoiselle à grand besoin que je m'occupe de son cas et sans trop tarder, nous réglerons donc cela à la maison ! », accompagné par un geste de la main très significatif ou bien pire par un « Je suis certaine que ma fille, feras moins la fière, allongée sur mes cuisses avec la culotte baissée, n'est ce pas Sonia ? ».

    Dans ces moments je voulais fuir pour cacher ma honte et mon angoisse, redoutant la promesse maternelle au retour, qui était tenue (bien sur) sans aucune rémission, avec même parfois un petit bonus, Maman qui ayant du contenir sa colère sur l'instant (pas toujours), la retranscrivait avec ferveur sur mes fesses qui devaient alors endurer une flambée insupportable me faisant hurler et en supplier l'arrêt, avec pour seule réponse « Ah ! On fait moins l'arrogante, jeune fille ? Ça fait mal ma chérie, une bonne déculottée de Maman, dis-moi ? » sur un ton ironique affligeant pour moi et me ramenant à une condition de gamine, punie comme elle le méritais.

    Désolé, emportée par mon élan sur ces précisions (essentielles à mon sens), j'en oublie Maman, Mélanie et Anaïs que j'allais retrouvé à la cuisine pour le goûter, après avoir repris un semblant d'apparence convenable.

    Ce sera pour le prochain numéro

    Cordialement, Sonia

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  32. Chère Christine, ce commentaire s'adresse à Sonia, mais vous pouvez en profiter !

    Enfin Sonia ! Comment une demoiselle se targuant d'un statut de grande fille, peux se comporter de façon aussi irrationnelle, préférant l'illusoire, au concret lui évitant bien des déboires fessiers, comme Christine, ancrées l'une et l'autre dans leurs convictions de gamines ne pouvant qu'inciter leurs mères à répondre de façon claquantes, au grand dame de ces jeunes filles naissantes, mais encore gamines dans leurs esprits, ne vous en déplaisent Mesdames ! Et qui évolue, en principe, plus vite que les garçons, n'est ce pas ? Boutade, hihi..........!

    Sincèrement, que peux espérer une Sonia, très attachante d'imbécillité juvénile (comme Christine) de la part d'une (ou de) Mère (s) intransigeante sur le comportement de sa (ou ses) fille (s), que je me permets de juger comme normal pour une bonne éducation, si ce n'est une fessée 'légère' sur le pyjama justifiée et méritée.

    Et, voilà que la grande demoiselle surprise et compatissante à la position de sa sœur, n'hésite pas à défier sa mère (déterminée dans ses fondements éducatifs) par l'insolence, malgré le risque, dont elle apprécie immédiatement la limite, basculant sur les genoux de Maman, pour une déculottée méritée et bien servie, la fesseuse s'étant échauffée sur les fesses de la petite sœur.

    Voilà donc, une Sonia mortifiée, par cette matinée doublement claquante (méritée) qui manifestant toujours son mécontentement, reçoit un bristol de Maman, la conviant à de nouvelles festivités fessières, s'y elle le désir et là, la petite cruche encore hésitante, comprend qu'un revirement d'attitude serait plutôt bénéfique à ses rondeurs, qui pourraient bien rebondir à nouveaux sous la main maternelle, avant la fin de cette journée.

    Sauf qu'un (e) pré-adolescent (e) inconstant dans l'effort de discipline, se laisse très vite rattraper par ses démons et en subit les conséquences, alors chère Sonia, préparerez vous, car je ne présage rien de bon pour ce goûter que vous annoncez très salé pour vous et vos fesses, désolé.

    Amicalement, Dominique

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  33. Coucou, c'est la rentrée ! Pour moi aussi en quelque sorte, puisque je vais reprendre mes confidences. Il est temps en effet...
    Merci pour tous vos commentaires. A bientôt !

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  34. Chère Christine,

    Heureux de vous retrouver, pour cette rentrée officielle des élèves (studieux ou pas) annonçant des péripéties difficiles pour notre Christine, ainsi que pour Sonia (après avoir lu, les suites qui me manquais et confirme mon dernier post aveugle), notre conteuse préférant se reposer et ne se manifester qu'après 34 commentaires sur un l'épisode 44 ! Qu'elle inconstance dans l'effort pour cette demoiselle ! Boutade, bien sur, hihi....!

    Ceci dit, en attendant une reprise plus active de Mademoiselle SPAAK (rappelez mon post du 22/08), je vais relire les livraisons de Sonia et lui apporter mes commentaires, celles-ci (pour moi) étant aussi justes et agréables que celles de Christine, sans vouloir offenser l'ordonnatrice que vous êtes, du blog que nous utilisons.

    Néanmoins, le bougre que je suis, n'a qu'un seul Souhait (avec un grand S), sans précision, mais que la conteuse comprend très bien et voit ce que je veux dire, n'est ce pas Christine ? Oh l'affreux bonhomme !!! Hihi....!

    Amicalement, Dominique

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  35. Bonjour Christine,

    Ravie de votre retour, Christine et j'apprécie la validation des 3 suites de ce mercredi transmises durant vos congés, ne sachant pas s'ils vous conviendraient et qu'ils seraient remerciés, de votre part.

    Donc s'y vous le permettez, j'aimerais tout d'abord répondre à Louis et Dominique, avant de poursuivre et conclure cette journée inoubliable, tant pour mes fesses, que pour ma tête de linotte de l'époque et que j'ai conservé en mémoire (comme d'autres), mais sans amertume, considérant aujourd'hui que cela a bénéficié, à ma conduite de vie.

    Merci à Louis, pour les bonnes choses et le repos durant les vacances, mais voilà « Snif, snif....» elles sont terminées, vivement les prochaines.

    Dominique, j'apprécie votre commentaire du 03/09 dans l'analyse d'une Sonia de 12 ans, insolente, arrogante, irrespectueuse, idiote et j'ajouterais menteuse, envers sa mère, alors qu'un peu plus de réflexion (n'étant pas trop bête), lui aurait évité bien des déboires fessiers et comme vous le dites si bien, les travers reviennent très vite.

    Je vous rejoins également sur le côté 'petite cruche' de la Sonia de l'époque, qui trop hésitante dans ses décisions ou trop ancrée dans des convictions idiotes, donna malheureusement, souvent l'occasion à Maman de déculotter sa grande fille pour des fessées mémorables et humiliantes, à souhait.

    La suite arrive, promis, je ne voudrais surtout pas être à nouveau déculottée, même virtuellement, j'en mourrais de honte en craignant la suite (plaisanterie bien sur).

    Cordialement, Sonia

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  36. Bonjour Christine,

    Suite du mercredi,

    Après un bon quart d'heure de digestion, de la claquée que j'avais reçu, je rejoignais la cuisine pour ce bon goûter, Maman ayant préparé une tarte aux pommes et ses fabuleux gâteaux au chocolat, dont nous nous gavions Anaïs et moi, habituellement.

    Sauf que là, je n'avais aucune envie de dévorer, quoique ce soit, si ce n'est Maman, à laquelle j'en voulais, pas tant pour la tannée que j'avais méritée et qui me pendait au nez depuis quelques jours (avertissements verbaux, ou claquants) , mais pour le fait de me l'avoir donné, sous les yeux de ma copine et d'Anaïs (ressenti moins fort pour ma sœur), me provoquant une amertume incontrôlable envers Maman et en sachant, qu'arrivée à la cuisine, je me devais de demander pardon à Maman, ce qui me hérissait les poils, à l'avance.

    Accueillie par un « Alors ma chérie ! J'imagine que cela t'a calmé et que tu as peut-être quelque chose à me dire, non ? », l'esprit bouillonnant ( n'ayant que l'envie de la griffer pour cette humiliation ), geignant comme une idiote contre elle à cette question, celle-ci, tout en me proposant gentiment une part de tarte, me lança « Dis-moi, Sonia, tu veux peut-être que j'en remette une couche, ici et tout de suite, c'est ça ? » suivit d'un « Noonn, Mamaaan, je te demande pardoonnn ! », telle une petite fille repentie, s'excusant et craignant une suite possible, connaissant sa mère.

    Mélanie et Anaïs, sagement attablées ne pipèrent pas un mot, scotchées par notre échange, ma copine affichant un visage défait (empli de compassion et de surprise), ma sœur plus au fait des pratiques maternelles, adoptant un attitude de sagesse pour s'éviter les foudres maternelles.

    Revenue à de meilleurs dispositions factuelles (mais toujours dépitée), je m'efforçais de partager ce bon goûter, en silence, souhaitant que Maman n'insiste pas, afin de rejoindre ma chambre au plus vite, en compagnie de ma copine (témoin gênant de ma punition, certes !), mais qui connaissait le sujet, comme supposé par Dominique.

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  37. Bonjour Christine,

    Suite du mercredi,

    Hélas, ma Chère Mère (durant cette période difficile pour sa grande fille) fidèle à son opinion, adapta sa méthode éducative à sa petite punaise de Sonia, pour en réduire le temps et lui faire comprendre qu'elle avait fait le mauvais choix, modifiant alors ses actions punitives (fessées plus intenses et plus longues, punitions publiques plus fréquentes), mais aussi son dialogue plus précis et sans équivoque pour les auditeurs du moment.

    Et là, allant au delà de son principe, elle interrogea sans ambages et volontairement, ma copine, sur son éducation « Dis moi, Mélanie ? Que se passe t-il à la maison, lorsque tu fais des bêtises ? », confuse, elle bredouilla en baissant la tête « Bah, euh..., j'ai, euh... le droit à...euh, enfin Maman, euh..., fait comme vous, voilà ! », Maman reprenant lui dit, « Ne sois pas gênée, ma grande, tu peux le dire, elle te donne la fessée que tu mérite et culotte baissée, j'imagine, comme Sonia, c'est cela ? », rougissante et les yeux brillants, Mélanie répondit en reniflant « Oh, vouiiii M'dame, et j'aime pas ça, c'est affreux ! ».

    Aussi gênée que ma copine, j'interpellais (un peu vivement) Maman pour qu'elle se taise, me valant un « Mais, ma petite Sonia, je suis ici chez moi et je fais ce que je veux ! Par contre, toi ! Je te conseille de baisser le ton, sinon je renvoie tout de suite Mélanie chez elle ! Et ensuite, je m'occupe à nouveau de ton cas, si tu vois ce que je veux dire ? Alors réfléchie bien, ma fille, car la journée n'est pas terminée ! », je la sentais très remontée et envahie par la trouille, je m'excusais avant de remonter avec Mélanie qui était devenue pâle.
    Une fois dans ma chambre, décontenancés, moi par la raclée publique et ma copine par les questions de Maman, une discussion sur le sujet s'engagea, échangeant alors quelques confidences sur notre éducation respective régie par la fessée ( le plus souvent déculottée) contrariant 2 pré-adolescentes, en mal d'identité et ressentant des émotions similaires, inavouables, à priori !

    Vers 18h30, Maman renvoya ma copine chez elle (comme convenu avec la sienne), me demandant de ranger la chambre et préparer mes affaires pour le lendemain, avant de prendre ma douche, celle-ci s'occupant d'Anaïs entre temps, pour que nous puissions ensuite dîner tranquillement.

    Calmée, je l'étais bien sur, mais non guérie de l'imbécile révolte qui m'habitait et dont j'allais faire les frais, juste avant, de pouvoir dormir comme un bébé, repu par les événements de sa journée, très riche en émotions.

    Christine, j'ai lu la suite 45, mais comme vous pouvez le constater, ce mercredi (inoubliable) n'est pas fini et j'allais découvrir, malheureusement pour moi, que l'adage du ' jamais deux sans trois ', que vous avez prédit, se transformerait en ' jamais 3 sans 4 ' pour l'infeste punaise que j'étais à l'époque et qui, sincèrement (je l'avoue), ne méritait que cela.

    Donc, à suivre !

    Cordialement, Sonia

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  38. MARDOHL EST DE RETOUR. IL ENVOIE CE PREMIER COMMENTAIRE. J'Y REPONDRAI BIENTOT.
    "Au terme de cet été, c'est avec plaisir que je vous vois reprendre du service, chère Christine, et poursuivre la riche chronique de votre redoublement, que je me ferai un plaisir d'annoter. Cependant, avant de plonger dans la substance de vos deux derniers épisodes des 5 et 15 septembre, je vais me permettre une considération un peu plus générale sur l'atmosphère émanant globalement de votre blog, nantie d'un parallélisme littéraire avec une grande figure dans le rayonnement de laquelle votre œuvre peut prétendre s'inscrire. En effet, ayant lu ce printemps un volumineux roman historique où il était notamment question du gouverneur Rostopchine, l'œuvre de sa fille m'est repassé par la tête, et j'ai compulsé une version on-line des Petites Filles modèles et des Malheurs de Sophie. Je n'ai pas manqué, bien entendu, d'apparier l'inconséquence de cette dernière héroïne avec celle de notre Christine, et aussi la constance avec laquelle l'une comme l'autre viennent (provisoirement) à résipiscence après l'efficace application du châtiment. Mais ce qui m'a le plus marqué en regard de votre propre production c'est, du moins dans ces deux recueils, l'absence flagrante de toute figure masculine (dimension que je vous avoue avoir maintes fois ressassée). Mais oui, chez la comtesse de Ségur comme chez Christine Spaak (ah tiens vous portez les mêmes initiales), nous demeurons entre mamans et filles. Les papas, dans le meilleur des cas, sont perdus en mer, quand ils ne sont pas décédés. A noter toutefois que vous vous montrez plus stalinienne que la tsarine, car dans les pages de la romancière moscovite, du moins voit-on se profiler des personnages secondaires du sexe dit fort : là un cocher, là un jardinier, là un juge de paix. Bien entendu, sans parler des autres ouvrages dans lesquels le protagoniste central se révèle un garçon, comme dans Un bon petit diable ou Pauvre Blaise. Mais il est un genre d'intervenant masculin chez la Rostopchine que je regrette presque de ne pas retrouver dans vos chroniques. Il s'agit de Paul, le petit compagnon de Sophie, son récurrent camarade de jeu, mais plus obéissant qu'elle et nanti, lui, d'un bon sens patent, qui lui fait, bien vainement, déconseiller à sa cousine des actions pendables, mais aussi d'un bon cœur qui l'amène à mettre la main à la pâte quand il s'agit de recoller les morceaux, et aussi à pardonner sans rancœur ni rancune les agissements de son espiègle contemporaine. Alors, pardonnez mes errements (errements ne représentant pas même une suggestion, simplement une gratuite licence d'esprit), mais je m'imagine parfois, et absolvez-moi s'il y a lieu du blasphème, un genre de Paul traversant vos récits. Un garçon de l'âge de Christine, sympathique, sociable et de bonne famille, bien élevé et pour cette raison fort agréé par votre mère, un presque premier petit ami, qui sait, qui, prévenant, la traiterait en grande fille, qui régulièrement la mettrait en garde à chaque fois qu'il verrait affleurer une bêtise, s'attirerait en retour les moqueries de la narratrice, persuadée de s'en tirer impunément, mais qui, pas sarcastique pour deux sous, ne s'en montrerait pas moins un consolateur de premier ordre lorsqu'il apprendrait (pas par Christine elle-même évidemment qui elle ferait tout pour lui cacher ses mésaventures postérieures et se croirait mourir de honte de le savoir au parfum sur ce point) que les bagatelles de sa camarade lui ont valu une vraie fessée de fillette.

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  39. MARDOHL POURSUIT :
    Dans l'une de ses Nouvelles orientales, Marguerite Yourcenar avait fait dire à l'un de ses personnages qu'il manquait dans l'Iliade un sourire à Achille. Reprenant la formule, je lance que peut-être, dans vos histoires, il manque un Paul à Christine. Si vous estimez déplacées ces éclectiques réflexions, si elles ne vous suscitent qu'un acerbe "Encore une fois, cet incorrigible Mardohl veut que je brode", rassurez-vous, je ne vous les assénerai pas davantage. Dès que possible, je m'en retourne sur les rails et vous produis les commentaires bien ciblés des épisodes 45 et 46."

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  40. would use one of the shoes on her bottom

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