lundi 12 décembre 2011

Chronique d'un redoublement : 14. Et, mémorable, elle fut...

SUITE 13

 Je suis retournée bouder au fond du jardin, regrettant d'avoir joué les curieuses et d'avoir écouté la conversation entre Diane et Maman. Je me doutais bien de quoi elles parlaient et cela ne faisait qu'amplifier mon mal-être dans ma position de future punie...
Depuis cette annonce devant Tata dans le jardin public en milieu d'après-midi, je savais que je devais préparer mes fesses, et chaque rappel, chaque évocation, chaque pensée qui me traversait l'esprit aggravait mon angoisse...


Je pleurnichais toute seule dans mon coin, en sachant qu'il faudrait encore affronter la famille au diner et attendre sans savoir précisément quand le moment fatidique viendrait...

"Maman, Maman, on a faim, on mange quand ?", vinrent un moment demander mes soeurs, comme si elles avaient hâte de passer à table. Je n'étais pas dupe de leur motivation réelle, curieuses qu'elles étaient de ce qui se tramerait après.
Mais, Maman n'était pas pressée, profitant comme souvent de ce calme qu'amenait à la maison une promesse d'orage...



 Vingt minutes plus tard, quand elle nous appela pour le dîner, les petites arrivèrent à toute vitesse. Moi, il fallut que Maman réitère par deux fois son appel pour que j'apparaisse. Je trainais plus les pieds, et marchais avec le regard bas, la mine déconfite.
"Je comprends que tu n'aies pas très faim ce soir, Christine, mais quand je t'appelle, j'aimerais ne pas avoir à le répéter trois fois...", me lança Maman en me toisant de haut.
"Euh, j'arrive, Maman, j'arrive", répliquai-je, non sans qu'elle n'ajoute avec un air excédé : "Ah, il est vraiment temps que je te réapprenne les bonnes manières, ma fille. Tu en as bien besoin... Tu peux compter sur moi, je te le dis..."
Nous avons dîné sans trop d'autres commentaires. Mes craintes furent pour une fois démenties. Maman n'en rajouta pas, évoquant plus le programme du lendemain, où il y avait des courses à faire en prévision du départ à la mer la semaine suivante, et des rendez-vous chez le dentiste pour Diane et chez le coiffeur pour Maman.

A l'issue du repas, Maman demanda à mes soeurs d'aller dans leur chambre. "Vous pouvez jouer tranquillement, mais je ne veux rien entendre, si vous ne voulez pas d'ennuis vous aussi..." Chacun avait compris à qui elle faisait allusion...
Quant à moi, elle m'ordonna de débarrasser la table, "avant qu'on discute toutes les deux", avait-elle ajouté, en me laissant seule dans la cuisine.
J'exécutai les ordres, en prenant tout mon temps. Je n'avais pas envie de casser de la vaisselle, mais surtout j'avais envie de gagner du temps...
Maman était dans le salon, et j'ai bien évité d'aller la retrouver quand j'ai fini de ranger. Je suis au contraire remontée dans ma chambre, en croisant les doigts pour que la "discussion" se déroule là...

"Christine, où es-tu ? Je ne t'ai pas demandé de monter. Peux-tu redescendre, s'il te plait ?", lança Maman du bas, au bout de quelques minutes.
J'eus la tentation de jouer l'innocente et de demander : "Euh, pourquoi, Maman ?"
Mais, la présence de mes soeurs dans la pièce d'à côté m'en dissuada. Je craignais d'entendre une voix de stentor crier : "Mais, pour ta fessée, Christine, tu le sais bien... Pour ta fessée..."
 Je repris donc ma respiration à deux fois et quittai ma chambre à une allure d'escargot....
 


Mes soeurs étaient dans leur chambre, en train de se dire des messes basses, dont je ne doutais pas que je devais être la vedette. En passant devant leur porte, je ne pus m'empêcher de voir leurs yeux qui me guettaient et leur visage franchement rieur...
"Maman t'attend Christine, Maman t'attend... Dépêche-toi... Tu sais pourquoi... Dépêche-toi...", ricanait Diane à mi-voix...
Je fermai la porte de leur chambre en poursuivant mon chemin, mais j'étais à peine dans les escaliers, que j'entendis qu'elles la rouvraient en grand...

 Je ne fis pas de bruit en descendant les marches à pas de loup. J'arrivai dans le couloir du bas et passai un oeil, découvrant Maman qui lisait assise dans le salon. Elle avait une revue sur les genoux, j'imaginais que c'est là que je serais bientôt... Je n'osais plus bouger, quitte à provoquer un nouvel appel de sa part, mais après quasiment un mois sans fessée, je tremblais de m'avancer vers la prochaine...


Je restai ainsi deux à trois minutes, immobile à regarder Maman, qui me semblait tellement calme que cela paraissait irréel...
"Christine...", au moment où elle m'appela à nouveau,elle m'aperçut l'épiant depuis la porte. "Allez, viens ici. Ne reste pas plantée là. Je ne vais pas te courir après. Tu sais bien ce qui t'attend... Allez, viens ici..." Ses ordres étaient prononcés sans cri, avec une voix normale, et je m'avançai comme une automate...
"Maman, Maman, je t'en prie, je ne recommencerai plus. J'ai compris. Je serai sage.", suppliai-je alors qu'elle avait déjà empoigné mon avant-bras et m'attirais vers elle.


"C'est trop tard, Christine, trop tard. Il fallait y réfléchir avant de tricher derrière mon dos...", répliqua Maman, alors que je résistais un instant, mais je lâchai prise et elle me bascula en travers de ses cuisses.

Elle remonta soigneusement ma jupe dans mon dos, dégageant ma large culotte jaune, alors que je suppliais à voix chuchotée pour ne pas être trop entendue du premier étage : "Maman, non, pas la fessée, je voulais juste aider Aline."
Elle répondit : "Moi, j'appelle cela tricher, ma fille, comme quand tu copies en classe, et ça mérite la même fessée, tu le sais bien, Christine... Et encore s'il n'y avait que cela..."
Comprenant qu'avec ses gestes calmes et précis, j'allais me retrouver culotte baissée avant d'avoir dit mon désarroi, je fis une tentative de bloquer la manoeuvre en agrippant ma culotte, et en tenant bon alors que Maman commençait à dégager ma lune. Je psalmodiais : "Non, non, Maman, non, je t'en prie..."
Au lieu de choisir l'épreuve de force, Maman ne perdit pas son énergie dans une vaine bagarre que j'avais perdue d'avance. Elle ne lâcha pas pour autant ma culotte, mais me demanda de céder : "Christine, lâche ça tout de suite. Tu ne fais qu'aggraver ton cas, ma fille. Je t'ai promis une bonne fessée et tu vas l'avoir... Parce que cela fait des jours et des jours qu'elle te pend au nez, et qu'elle va tomber cette fois... Parce que tu as triché avec les devoirs d'Aline, mais aussi que tu as commencé à mentir quand j'en ai parlé devant Tata, et tu sais combien je déteste les mensonges... Et je ne parle pas de toutes les remarques de ces derniers jours... Tu as de la chance que ce soit les vacances, car il y a belle lurette que je t'aurais déjà flanqué quelques bonnes fessées, ma fille... Alors, lâche ça, si tu ne veux pas que j'appelle tes soeurs pour qu'elles voient qui est la plus forte ici, et ce qui arrive à celles qui me résistent..."


 L'argument était imparable, et la peur qu'elle rameute les petites a eu raison de ma résistance... J'ai lâché ma culotte, qu'elle a immédiatement descendue largement, dévoilant une lune blanche qu'elle n'avait pas claquée depuis une mémorable soirée d'annonce de mon redoublement...


"Ah, je vois que tu deviens raisonnable, Christine", jubilait Maman qui semblait jauger mon bas du dos, avant de le rougir comme elle le souhaitait...
Je m'attendais à une grêle brulante, mais les premières claques furent au contraire appliquées comme avec méthode. Comme une reprise en main, comme une démonstration de fessée exemplaire...  
 "Je vais t'apprendre, moi, à tricher et à mentir. Tu l'as assez fait toute cette année, et je te prie de croire, ma chérie, qu'il n'en sera pas de même cette fois. Je t'ai prévenue, Christine, les mensonges éhontés, c'est fini, et si tu ne le comprends pas dans ta tête, c'est par les fesses que tu le comprendras... Tiens, tiens, tiens...", et petit à petit ma lune devenait écarlate sous une pluie claquante, sonore en diable, mais aussi calme que déterminée...



Je pleurais à chaudes larmes, je retenais mes cris pour ne pas qu'ils résonnent dans la maison, et Maman poursuivait son oeuvre correctrice. Et de rappeler mes bêtises, ses avertissements, comme pour relancer son bras : "Ah, tu l'as bien cherchée, celle-là, Christine. Ah, c'est vrai que tu y as échappé depuis le début des vacances. Mais, je vais me rattraper. A croire que cela te manquait... Tiens, tiens, tiens..."


Maman avait promis une fessée mémorable, et j'étais servie comme il se doit. La tannée me cuisait le bas du dos qui retrouvait des sensations hélas trop souvent connues. L'issue semblait proche à plusieurs reprises, mais Maman après avoir respiré une ou deux fois, le bras arrêté, reprenait sa valse claquante. Mon épiderme arrivait à ébullition et j'avais de plus en plus de mal à contenir mes gestes, et mes cris. Gigotant et suppliant désormais à haute voix, je ne pensais même plus à mes soeurs. Alors que la main maternelle parachevait son oeuvre, en relevant la tête, il m'a semblé apercevoir une ombre, voire deux dans le couloir.
Peut-être, sûrement, celles de Diane et Aline jouant les espionnes. L'impression ne fut que fugace, et j'avais trop peur qu'en les sachant là, Maman ne les fasse rentrer pour un final en famille.
Je serrai donc les dents de toutes mes forces pour retenir mes cris. Ce qui incita Maman à accentuer encore la dernière salve, la claquée ultime, en s'aidant de la voix : "Tiens, tiens, tu t'en souviendras de celle-là... Tiens, tiens, et dis-toi bien, que, vacances ou pas, tiens, tiens, le prochain mensonge, ce sera pareil. Une fessée, Christine, tiens, tiens, une bonne fessée, tiens, tiens, une bonne fessée..."
C'est une Christine épuisée, la lune écarlate, le visage inondé de larmes qui tomba à genoux quand Maman arrêta enfin son bras. Cette fessée-là, je m'en souviendrais, c'est sûr...

A SUIVRE

26 commentaires:

  1. Chère Christine,

    Alors là, vous nous gâtez avec cet épisode, très savoureux autant par l'écriture que les illustrations regroupant à la fois, l'angoisse, la honte, la peur du châtiment, mais aussi l'étendue du pouvoir qu'exerce votre mère (amour et sanction) sur ses filles et notre narratrice en particulier, qui par ses actes ou son comportement de jeune fille écervelé entretien la méthode éducatrice de Maman,qui fonctionne, même si elle infantilise notre conteuse.

    Et d'ailleurs, Maman vous rappel très vite (appelant pour le dîner) qui détient l'autorité dans la maison (les petites accourent, alors la grande traîne la patte) et qu'elle sait comment rappeler les bonnes manières aux récalcitrantes, ensuite l'échappatoire vers la chambre pour une discussion privée ne marche pas et notre Christine, la mort dans l'âme, effectue son chemin de croix vers la fessée qu'il l'attend sous le regard moqueur de ses sœurs.

    La demoiselle perd, alors, tout ses moyens face à ce qu'elle redoute le plus, à savoir une bonne fessée de Maman qui l'attire sur ses genoux affirmant son autorité et invitant Christine à réfléchir sur le fait que l'aide apportée à Aline était une tricherie et la recadre sur le domaine scolaire , rajoutant au passage d'autres griefs et ses conséquences qui vous sont familières (si j'ose dire).

    Dés lors, votre mère fait une démarcation très nette entre qui commande et qui doit obéir, sans affrontement, en vous rappelant simplement vos petits travers qui l'irrite profondément faisant que sa main la démange depuis un certain temps, concernant vos rondeurs jumelles et intérieurement, elle se reproche cet excès de clémence à votre égard et face à cette résistance aussi vaine qu'inutile « elle va tomber, cette fois », Maman utilise l'argument fatal pour Christine (la honte) afin d'asseoir son autorité.

    Maman SPAAK exprime une volonté sans égale de rétablir l'ordre avec sa fille en lui faisant comprendre que le temps de la tolérance est révolu et qu'elle est bien déterminée à faire passer le message, quitte à user sa main sur les fesses de la demoiselle et en fait l'éclatante démonstration, offrant à Christine (après un mois d'abstinence) une phénoménale déculottée, prémices à bien d'autres, notre narratrice abandonne alors toute retenue, rendant les armes sous les effets de cette déferlante qui l'épuise et qu'elle n'oublieras pas de sitôt.

    Je suis sincèrement désolé, Christine, mais je crois que vos petites fesses n'ont pas finis de rougir sous la dextre maternelle, durant les mois à venir et je compatis à votre sort, quoique...... ! Hihi... !

    Amicalement (quand même), Dominique

    RépondreSupprimer
  2. Je crois, hélas, Dominique, que vous n'avez pas tort quant à la suite des événements...
    Merci de ce commentaire fort bien construit, qui reste dans le ton et analyse avec justesse le raisonnement maternel... En espérant vous lire encore souvent, car ce sont des textes de ce genre qui me remotivent et m'encouragent à continuer.
    Cordialement.
    Christine

    RépondreSupprimer
  3. Chère Christine,

    Ce compliment me droit au cœur et je vous retourne celui-ci pour la qualité de vos récits qui m'enchantent (comme d'autres), votre blog construit tout en finesse et sans vulgarité m'incite aux confidences sur cette méthode éducative (mêlant amour et sévérité) qui ayant pourtant fait ses preuves, a été condamnée par les instances pensantes du fait de certains pervers (es).

    Par conséquent, ce sera avec un grand plaisir que je vous adresserais de nouveaux commentaires, comme Maman qui vous gratifiera de bonnes fessées (bien déculottée), sans aucun doute méritées et qui vous remettront dans le droit chemin, au moins pour un certain temps, espiègle narratrice que vous êtes.

    Désolé, pour vos petites fesses, quoique..... ! Hihi.. ! Je vous taquine, mais bon c'est la vie... !

    Amicalement, Dominique.

    RépondreSupprimer
  4. Chère Christine,
    Verriez vous une objection à ce qu'on mette un lien vers votre blog sur le notre?
    Merci encore pour vos souvenirs si troublants!

    Simon

    RépondreSupprimer
  5. Pas de problème, tant que votre blog demeure de qualité et sans dérapage. Si cela peut nous amener à l'un et à l'autre quelques lecteurs de plus, j'en serais ravie.
    Cordialement.
    Christine

    RépondreSupprimer
  6. Si par dérapage, vous entendez vulgaire et violent, pas de danger, ce n'est pas le genre de la maison!
    Merci beaucoup.

    RépondreSupprimer
  7. Merci pour cet épisode savoureux Christine nous l' attendions tous avec impatience
    luke

    RépondreSupprimer
  8. Bonjour Christine.

    Bravo encore pour ce récit. Tous les détails que vous relatez sentent le vécu. Pour moi qui ai été souvent corrigé aussi sévèrement (et aussi souvent ?) que vous, certains points précis me rappellent des souvenirs. Par exemple, quand vous dites essayer de retenir vos cris de douleur, sachant que vous étiez écoutée (et sans doute regardée ?) par vos moqueuses de soeurs, mais que, vers la fin, vous n'y pensiez plus, tellement la douleur de la fessée était forte.

    Il m'arrivait parfois la même chose, notamment quand maman me donnait une fessée en public. Moi aussi, au début, j'essayais de me retenir pour essayer de "jouer les durs" vis-à-vis des témoins. Mais, pour moi aussi, au bout de quelques claques bien appliquées, je ne pensais plus aux spectateurs, je pleurais de douleur. Ce n'était qu'une fois la fessée terminée, tout en me dépêchant de remonter mon slip et mon pantalon ou short, le cas échéant, que je me rappelais que j'avais du monde autour de moi et que je me ramassais la honte.

    Toujours dans votre sens du détail, j'apprécie la description de votre culotte, que vous désignez de culotte jaune. Ce qui se vérifie sur l'une de vos illustrations, où la célèbre et sévère Clara Fonda baisse une culotte de cette même couleur.

    D'ailleurs, puis-je vous poser une petite question, chère Christine ? Comment faites-vous pour écrire vos récits ? Cherchez-vous d'abord une ou plusieurs illustrations qui vous rappellent un souvenir précis, et vous rédigez autour de ces photos pour "coller à l'image" ? Ou au contraire vous rédigez et cherchez ensuite des illustrations qui se rapportent aux faits rapportés ?

    Bravo encore, et comme vous annoncez A SUIVRE, j'attends justement la suite. Est-ce que ce sera un nouveau passage sur les genoux maternels (pour vous ou pour vos soeurs) ? Ou bien tout simplement les conséquences de votre fessée (récit de maman à tata Jacqueline ou à ses amies, récit de vos soeurs à leurs copines...) ? Nous le saurons certainement lors de votre prochain épisode.

    Amicalement, à bientôt.
    Culotte-jaunement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

    RépondreSupprimer
  9. Patience, patience, vous saurez la suite bientôt. Les illustrations, je les sélectionne par rapport à des souvenirs, à ce qu'elles évoquent. Je "colle" parfois à l'image pour des détails (comme effectivement la couleur d'une culotte qui ne change rien sur le fond), mais j'ai toujours la trame, le ressenti, le scénario en tête d'abord.
    Cordialement.

    RépondreSupprimer
  10. Bonjour Christine.

    Pour ma part, voici comment je procède quand je découvre un de vos nouveaux récits.

    Je fais d'abord défiler votre récit jusqu'à la fin, pour découvrir toutes vos photos. D'après celles-ci, je peux déjà me dire : "Oh ! cette demoiselle sur la photo m'a l'air bien angoissée. Elle a la tête d'une jeune fille qui attend sa fessée !"

    En découvrant, sur votre dernier récit en date, cette succession et cette progression d'illustrations, j'ai tout de suite compris. La maman sévère (ici Clara Fonda) qui est assise et tire sa fille par le bras, puis qui s'apprête à baisser la culotte, puis qui tire sur la culotte en tenant le bras de sa fille qui cherche à résister, enfin les claques sur des fesses en gros plan que l'on voit déjà bien rougies, j'en ai forcément déduit que notre pauvre petite Christine était entrée dans le vif du sujet, et qu'elle passait un sale quart d'heure.

    Ensuite seulement, je lis votre texte avec beaucoup d'attention.

    Pour ma part, j'aurais sûrement du mal à trouver des illustrations qui se rapporteraient à mes scènes vécues, car la position "favorite" de maman (elle debout, moi soulevé sous sous bras gauche et mis à l'horizontale) n'est jamais représentée sur les blogs de fessées. Il est vrai que ce ne sont (et c'est normal) que des photos entre adultes consentants (hommes ou femmes), et que le poids d'un adulte puni permet sans doute rarement une telle position, même si il ou elle est svelte, pour peu que la personne sévère soit plutôt mince.

    Amicalement, à bientôt.
    Illustrationnement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

    RépondreSupprimer
  11. Chère Christine,

    Patience, patience ! voilà 7 jours que vous faites mijotez vos fidèles lecteurs sur la suite de cette « chronique », j'ai le sentiment (comme d'autres certainement) qu'à l'image de Maman SPAAK pour vos fessées, vous faites en sorte de nous maintenir sous pression et nous faire ressentir cette angoisse de l'avant, qui ronge l'esprit et fait travailler les neurones, n'est-ce pas chère narratrice ?

    Petit commentaire, simplement taquin, pour vous montrer à quel point les récits de votre blog sont passionnants et tiennent en haleine, l'ensemble de vos lecteurs, enfin je le suppose !

    Amicalement et au plaisir de vous lire, Dominique.

    RépondreSupprimer
  12. Quelle impatience... Allez, promis, je vais continuer... Mais, laissez un peu mes petites fesses se reposer, hihi...

    RépondreSupprimer
  13. Chère Christine,

    Allons chère narratrice, comme le disait si bien Maman SPAAK à sa sœur (La tuile en maths 4), « Oh mais avec Christine, il faut ce qu'il faut, la demoiselle a la peau coriace, tu sais » et je pense, comme d'autres, qu'elle n'avait pas tout à fait tort, n'est ce pas jeune fille ? Hihi....je vous taquine et je saurais attendre, afin de vous servir des commentaires comme vous les apprécier.

    Ceci dit, j'ai profité de cette attente, pour mettre en forme quelques compléments ou souvenirs à vos anciens récits qu'il me plairait de vous transmettre, dans le seul but d'alimenter votre blog et vous faire peut-être rebondir (ainsi que vos lecteurs), cela sans vouloir nuire à son élaboration actuel et la saga du redoublement qui nous passionnent, au détriment de vos petites fesses, chère Christine, désolé quoique...? Hihi.......!

    Amicalement, Dominique.

    RépondreSupprimer
  14. Faites, faites donc, transmettez, je suis toujours attentive à toute contribution quand elle est de qualité.
    Merci d'avance.

    RépondreSupprimer
  15. Chère Christine,

    Comme convenu, je reviens sur vos anciens textes, mais dans un premier temps sur ceux de la chronique en cours, afin de rester sur une même trame de fond, pas forcément dans l'ordre chronologique, mais selon mon inspiration ! De manière, si possible, à faire un parallèle avec l'épisode en cours et je commence donc par le 14, se situant dans le même registre que le 102, avec bien sûr ses particularités, en y intégrant un petit rappel de la genèse.

    Le point commun essentiel (à mon sens) de ces deux épisodes est que leur contexte différent, aboutissant à une tannée mémorable ou la douleur prend le pas sur la pudeur, confirme une volonté maternelle d'aller au bout de l'objectif qu'elle s'est fixée, en cette année de redoublement, donc elle se rend responsable en partie, s'étant laissée quelque peu bernée par les belles promesses de son aînée !
    La mise en application démarre de façon tonitruante, dés le lendemain de l'annonce ! En fin d'après-midi, au retour du collège d'une demoiselle pas fière et plus que mal à l'aise dans ses baskets !
    Maman imperturbable, sert alors le grand jeu à Christinette pour sanctionné cette faute grave, par le biais d'une volée magistrale d'exception sous le regards des sœurettes ! J'y reviendrais.
    La «surprise» du soir, attestant de la détermination infaillible, sans la moindre concession, qui habite Maman à compter de ce jour, telle l'expression de «tuer le ver dans l'œuf » qui correspond bien sûr, chez Madame Spaak en l'application de bonnes fessées, autant de fois que nécessaire, quitte à en user sa main et par voie de conséquence, la peau des fesses de son aînée ! Cette volonté maternelle étant valable, pour les deux autres et notamment Aline, en proie aux difficultés et aux inconstances dans l'effort !

    Cette troisième conversation (main/fesses) entre parfaitement dans la cadre de cet état d'esprit maternel, démontrant qu'il sera identique pour l'extra scolaire !
    En effet, dans cet épisode, si le fond du sujet est para-scolaire (devoirs de vacances), les principaux éléments déclencheurs du courroux de Maman, ne correspondent qu'à l'accumulation des travers récurrents de Christine (petits griefs au quotidien, motivation en baisse, entourloupe et mensonge éhonté) et double cerise sur le gâteau pour Christinette, voilà plus de trois semaines que Maman a déporté son attention sur les sœurettes, lâchant un peu trop la bride, à la grande ! Et la sentence est annoncée devant Tata (plutôt amusée par le motif) et les petiotes, donc aucun revirement maternel n'est envisageable !

    Alors comme dans l'épisode actuel où en dehors du motif (colle), le temps passé et l'information amplement diffusée (sœurettes et voisine) ne font qu'accentuer la nécessité pour Maman d'administrer une leçon à la fois exemplaire et mémorable, afin que Christine en garde un souvenir qui soit durable ! Auxquels s'ajoute, pour le 102, deux éléments conférant à cette tannée (semi-privée), une exceptionnelle intensité, à savoir la reprise après un premier service (assez court, mais dense) et une double tentative d'échappement (gigotage et ruade), lors de la deuxième distribution, valant à Christinette des suppléments, rarement vécus, mais encore plus insupportables !

    Désolé pour Christinette, mais ce qui va suivre sur ce 14°épisode va la faire ronchonner et même grogner très fort, après moi ! Mais bon, comme Maman Spaak je tiens mes promesses.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  16. Intéressante comparaison en effet entre ces épisodes 14 et 102. Avec bien des différences, dans les motifs, les lieux, les moments, mais où l'on retrouve la même détermination maternelle à s'appliquer...
    Dans les deux cas, en plus, les menaces et les avertissements s'accumulaient, et c'est la goutte d'eau suivante qui fait déborder le vase, même si dans le 102, la goutte est énorme, puisqu'une colle à elle seule générait toujours une fessée...
    Là, dans le 14, c'est la première depuis le doublé du jour de réception du carnet annonçant le redoublement. Début des vacances oblige, la bride s'est relâchée, mais ma triche pour aider Aline, et surtout le mensonge pour ne pas le reconnaitre donnent à Maman l'occasion de reprendre la main, si j'ose dire...
    L'attente est pénible, d'autant que je savais bien qu'il n'y aurait aucune échappatoire, et les petites manoeuvres de mes soeurs pour accélérer les événements ne pouvaient que m'irriter.
    Je remarque que lorsque Maman m'appelle, je ne demande pas pourquoi de peur qu'elle dise : "Mais, pour ta fessée, Christine, tu le sais bien... Pour ta fessée..."
    Nous en parlions il y a peu, et c'est notable que là aussi il y a la notion d'appropriation puisque je fais dire à Maman "ta fessée" et que je vais la rejoindre bien pour recevoir "ma" fessée...

    RépondreSupprimer
  17. Chère Christine,

    Je constate avec plaisir que ce retour sur épisode, a vos faveurs et que vous complétez, fort bien cet humble comparatif de l'archiviste.
    Tant qu'à votre remarque sur l'éventuelle réponse de Maman, à une interrogation non formulée de Christine, est fort judicieuse et en parfaite corrélation, avec notre échange sur l'appropriation d'une fessée, qui n'est qu'à soit et devient «ma fessée» !
    Ceci dit, une telle interrogation prononcée par Christinette aurait été pour le moins extraordinaire de sa part, compte tenu de sa position et relevant soit d'une grande idiotie ou d'une naïveté aberrante

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  18. Chère Christine,

    La demoiselle qui se morfond dans une angoisse croissante, au fond du jardin, à bien conscience que Maman depuis l'annonce de son redoublement, est d'un état d'esprit de reprise en mains globale de son aînée !
    L'annonce maternelle de la sentence devant Tata et les frangines, pour l'entourloupe aggravée par le mensonge face à l'évidence, ainsi que les griefs successifs ces derniers jours et le temps passé depuis la double déconvenue, de fin d'année scolaire !
    Tout cela ne jouent pas en sa faveur, bien au contraire et si elle prépare ses fesses au rendez-vous inéluctable, depuis le début d'après-midi, elle ne s'attend pas à autre chose qu'à une volée des grands jours, l'addition de tous ces facteurs motivant davantage le courroux maternel.
    Une première indication lui est d'ailleurs donnée, en se présentant au dîner après deux appels, de la bouche de Maman donc les propos tout en allusion sont assez explicites, pour comprendre que la bonne fessée annoncée sera plutôt de l'ordre d'une tannée insupportablement cuisante !
    «Ah, il est vraiment temps que je te réapprenne les bonnes manières, ma fille. Tu en as bien besoin... Tu peux compter sur moi, je te le dis...»

    Christine se fait obéissante pour débarrasser le couvert sans précipitation, afin de ne rien casser et surtout retarder l'échéance, filant dans sa chambre pour éviter Maman au salon, espérant de tout son être qu'elle la rejoigne ! Sauf que celle-ci en a décidé autrement et rappel sa fille, qui la mort dans l'âme refait le chemin inverse, essuyant au passage, les moqueries des sœurettes.
    Une fois en bas, elle observe en catimini Maman dans le salon, n'osant pas avancer vers elle, bien sûr, mais surtout vers une nouvelle fessée, après un mois de quiétude et n'en a nulle envie.
    Maman la rappelant, l'aperçoit et l'invite alors calmement à venir «Allez, viens ici. Ne reste pas plantée là. Je ne vais pas te courir après. Tu sais bien ce qui t'attend... Allez, viens ici...».
    Christine s'exécute tel un bon petit soldat avec une habituelle supplique «Maman, Maman, je t'en prie, je ne recommencerai plus. J'ai compris. Je serai sage.» aussitôt balayée par Maman qui la fait plonger sur son giron. «C'est trop tard, Christine, trop tard. Il fallait y réfléchir avant de tricher derrière mon dos...»

    Suite ci-dessous.......

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'expression "comme un petit soldat" m'amuse venant d'un ex-militaire, mais elle est assez juste, car en ce moment crucial où la Commandante Maman appelle Christinette, ce n'est pas le moment de désobéir de peur d'aggraver son cas...
      Et puis, le risque serait que Maman hausse encore la voix, ce qui ferait le bonheur de deux paires d'oreille qui guettent la scène depuis le couloir du haut...

      Supprimer
    2. Chère Christine,

      Je me doutais que l'expression du ''bon petit soldat'' ferait sourire Christine la conteuse, mais pas Christinette la collégienne cela lui rappelant l'attitude qu'il convenait d'adopter lors de ''l'invitation'' maternelle irrefusable et trop souvent répétée, à son goût ! D'autant que les murs ayant également des oreilles aux aguets, il était préférable de faire la douce agnelle (certes à contre-cœur) que la brebis récalcitrante, qui n'aurait abouti qu'à un résultat plus négatif !

      Pour l'anecdote, dans l'armée une femme est et demeure ''un commandant'', c'est juste pour le fun.

      Amicalement, Dominique

      Supprimer
  19. Chère Christine,

    Sa fille en position, Maman prépare alors son champ d'action calmement, retroussant bien haut une jupe dévoilant la culotte bien couvrante de la demoiselle, qui adresse une ultime supplique en sourdine «Maman, non, pas la fessée, je voulais juste aider Aline.», aussitôt contrariée par Maman «Moi, j'appelle cela tricher, ma fille, comme quand tu copies en classe, et ça mérite la même fessée, tu le sais bien, Christine... Et encore s'il n'y avait que cela...».
    Christinette saisissant que le dernier rempart à sa pudeur, va lui être confisqué, elle s'y accroche fermement et fredonne son imploration usuelle de fillette «Non, non, Maman, non, je t'en prie...» que Maman sûre de son fait anéantie avec une longue tirade, conclue par la MENACE horrifiant le plus sa grande fille, qui vaincue rend les armes et laisse Maman lever largement ce voile, ô combien symbolique et protecteur d'une lune immaculé, à cet instant !
    «Christine, lâche ça tout de suite. Tu ne fais qu'aggraver ton cas, ma fille. Je t'ai promis une bonne fessée et tu vas l'avoir... Parce que cela fait des jours et des jours qu'elle te pend au nez, et qu'elle va tomber cette fois... Parce que tu as triché avec les devoirs d'Aline, mais aussi que tu as commencé à mentir quand j'en ai parlé devant Tata, et tu sais combien je déteste les mensonges... Et je ne parle pas de toutes les remarques de ces derniers jours... Tu as de la chance que ce soit les vacances, car il y a belle lurette que je t'aurais déjà flanqué quelques bonnes fessées, ma fille... Alors, lâche ça, si tu ne veux pas que j'appelle tes sœurs pour qu'elles voient qui est la plus forte ici, et ce qui arrive à celles qui me résistent...».

    Suite ci-dessous.......

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je conviens, cher Dominique, que la tirade maternelle a de quoi "horrifier" Christinette. Elle menace tout simplement d'appeler les soeurettes pour une nouvelle démonstration publique qui serait un cauchemar pour la pudique grande soeur d'Aline et Diane...
      Et si Christinette est bien consciente que cette fessée lui "pendait au nez" depuis plusieurs jours, Maman est très explicite quand elle fait comprendre à sa fille, qu'elle a eu un régime de faveur, dû à la période de vacances... Il en aurait été autrement durant l'année scolaire, ce qui annonce aussi qu'il en sera ainsi à partir de la rentrée pour la future redoublante...
      Le message maternel est presque : "Estime toi chanceuse ma fille", car alors que souvent une fessée est accompagnée d'une notion de remise des pendules à l'heure, dans le genre : "Depuis le temps que tu "la" cherchais", cette fois, Maman affirme bien que, hors vacances, Christinette aurait déjà reçu "quelques bonnes fessées". Soit au moins deux sans compter celle qui arrive...
      De quoi faire angoisser fort Christinette, qui se trouve sur les genoux maternels, la lune blanche toute dégagée, pour recevoir une fessée d'autant plus carabinée que, dans la tête de Maman, elle compterait presque pour trois...

      Supprimer
    2. Chère Christine,

      Il est bien vrai, que les ''conversations'' maternelles devant la petite famille réunie, est le CAUCHEMAR éveillé pour la grande Christinette, contrainte de laisser dévoiler ses trésors de jeune fille, au regard de deux fillettes à peine écloses et assister au changement de coloration d'une lune plus épanouie, que la leur ! Mais aussi, malgré toute sa contenance, accompagné à l'inverse d'expressions semblables aux leurs !
      Tant qu'à cette troisième tournée, qui pendait plutôt aux fesses qu'au nez de Christinette, celle-ci tombe dans une période charnière entre la fin d'une 5° désastreuse, pourtant pourvue en fessées et valant redoublement et le début d'une seconde 5°, placée sous le signe d'un tour de vis (sécurisé par un écrou frein) qui dans l'esprit maternel a déjà pris effet et en fait l'éclatante démonstration à sa fille, qui n'imaginait pas s'en prendre une aussi carabinée, pour avoir voulu simplement aidée sa sœur, certes de façon pas très licite, mais partant d'un bon sentiment.

      Amicalement, Dominique

      Supprimer
  20. Chère Christine,

    Elle en obtient la confirmation, dés les premières salves claquantes qui tombent avec méthode, telle une pluie cadencée et persistante, que Maman va s'appliquer à cuire progressivement et dans les grandes largeurs ce fessier qu'elle n'a pas eue sous la main, depuis l'écueil de fin d'année scolaire !

    «Je vais t'apprendre, moi, à tricher et à mentir. Tu l'as assez fait toute cette année, et je te prie de croire, ma chérie, qu'il n'en sera pas de même cette fois. Je t'ai prévenue, Christine, les mensonges éhontés, c'est fini, et si tu ne le comprends pas dans ta tête, c'est par les fesses que tu le comprendras... Tiens, tiens, tiens...»

    Christinette s'efforce alors de garder sa dignité, retenant tant bien que mal, des exclamations vocales qui révéleraient à qui veux l'entendre, son état de souffrance produit par la cadence maternelle, qui ne faiblit pas, ne laissant libre cours qu'à ses glandes lacrymales et Maman se sur-motivant par la parole !

    «Ah, tu l'as bien cherchée, celle-là, Christine. Ah, c'est vrai que tu y as échappé depuis le début des vacances. Mais, je vais me rattraper. A croire que cela te manquait... Tiens, tiens, tiens...»

    La promesse de fessée mémorable, n'est pas usurpée et la tannée tourne alors au cauchemar, pour Christinette ! Le balancier du bras de Maman semblant ne jamais vouloir s'arrêter, sa main séculière faisant évoluer une cuisson fessière, déjà bien présente, jusqu'à l'insupportable et fait craquer Christine, qui libère ses émotions sans retenue, oubliant l'environnement et s'agite en tous sens, au rythme de cette claquée interminable et ô combien douloureuse !

    Néanmoins une vision fugace des sœurettes espionnes, lui fait craindre une réaction maternelle horrifiante, si ayant vent de leur présence, elle ne décide de les inviter pour la conclusion de cette fess...tivité orchestrée par Maman, au profit de la grande sœur.
    Alors, si le peu d'énergie qu'il reste, à Christinette, lui permet de trouver un regain de force pour atténuer ses exclamations et garder un peu de dignité, cette soudaine retenue joue en sa défaveur, vis à vis de Maman qui se dit, que sa fille n'a pas encore tout à fait son compte et décide donc de durcir la claquée finale, en la rythmant de la voix "Tiens, tiens, tu t'en souviendras de celle-là... Tiens, tiens, et dis-toi bien, que, vacances ou pas, tiens, tiens, le prochain mensonge, ce sera pareil. Une fessée, Christine, tiens, tiens, une bonne fessée, tiens, tiens, une bonne fessée..."

    Lorsque Maman en a terminé, Christinette éreintée glisse de son giron et finis à genoux, le visage ruiné par les larmes, le bas du dos en feu et perclus de douleur, sans aucun doute aussi rouge qu'une tomate bien mûre ! Le genre de tannée modèle, donc le souvenir reste gravé, pour très longtemps !

    Voilà, Chère Christine, l'ajout de l'archiviste à cet épisode et puis pour ne pas que Christinette s'interroge et angoisse davantage, autant lui dire que son petit minois aura de quoi s'empourprer, à nouveau.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  21. Attention, j'ai glissé quelques commentaires entre les messages précédents (donc ci-dessus).
    Celui-ci se termine avec un Dominique poète qui parle du "petit minois" de Christinette qui risque de "s'empourprer à nouveau".
    C'est joliment dit, mais la demoiselle n'apprécierait guère qu'on lui promette ainsi de nouveaux troubles, surtout de la part de quelqu'un qui "tient ses promesses" comme Maman Spaak...
    Cela dit, l'épisode en question est lui-même apte à faire rougir de honte Christinette, qui s'est rappelée longtemps de cette première fessée de vacances de l'été du redoublement. La preuve, c'est que Christine l'a encore en mémoire...
    J'y relève aussi l'emploi par Maman des expressions : "Tu l'as bien cherchée" souvent accompagnée de "A croire que cela te manquait", qui me révoltaient profondément... J'aurais eu envie de crier : "Mais, non je ne cherche pas la fessée. Je ne veux pas, je ne veux plus être punie".
    Et si Maman pouvait avoir l'impression que cela me "manquait", c'était avant tout parce qu'au bout d'un certain temps, après quelques remarques ou menaces, je prenais conscience que je n'y échapperais pas, et j'en devenais angoissée, maladroite, jusqu'à avoir l'esprit empli de cette peur, ayant du mal à penser à autre chose que ce qui m'attendait...

    RépondreSupprimer
  22. Chère Christine,

    Le ''poète'' amateur vous remercie, tout en sachant que son ''œuvre'' ne peut être avoir les faveurs d'une Christinette, puisqu'elle annonce une promesse désagréable qui sera tenue !
    Sinon, il est bien évident que la demoiselle ne pouvait que rougir de honte, à ce fait marquant son esprit durablement et donc Christine a gardé, le souvenir !
    Tant qu'aux expressions de Maman Spaak, également utilisées chez moi, je suis bien d'accord sur le fait qu'elles étaient révoltantes !
    Comment en effet, chercher ce que l'on déteste et se dire «Tiens, tiens, si je réclamais une bonne fessée, car je sens que ça me manque !» impensable !
    Par contre pour une mère attentive, le temps et l'accumulation de petits griefs, pouvaient l'amener à penser cela et je vous rejoins sur l'état d'esprit de celui ou celle concernée par ces paroles.

    Voilà mes réponses à vos différents commentaires.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer