dimanche 31 juillet 2011

Le beau temps ne dure pas éternellement... (9) La leçon de morale alimente mes cauchemars

SUITE 8

"Ah, te voilà quand même. Tu descends plus vite d'habitude quand ta tante est là. Cela ne plait guère de devoir t'appeler plusieurs fois pour que tu obéisses, Christine. Ce n'est pourtant pas le jour où tu as intérêt à te distinguer... Tu l'as déjà assez fait comme ça", lança Maman quand j'apprus donc enfin, l'air penaude, et le pas timide.
Je comprenais que Maman était encore en rogne après moi, et je suis allée embrasser Tata, qui m'a serrée dans ses bras, où je restai quelques secondes. Comme un refuge, même si j'avais senti dans le regard presque amusé de la soeur de Maman une sorte de gentille moquerie à mon égard.




"On va pouvoir passer à table", poursuivit Maman qui venait de reposer son verre de Porto sur la table basse, avant de se rasseoir en constatant que Tata avait encore deux ou trois gorgées à finir.
Rien ne pressait, mais j'aurais bien aimé quand même que l'on passe au diner pour éviter de nouvelles parlotes autour de mon cas.
Surtout que si Tata et Aline s'étaient assises sur le canapé, Diane et Maman étaient sur des chaises, Maman ayant repris la la place où elle s'était "occupée" de mon cas...
C'était étrange. Il n'y avait plus de Christine sur ses genoux, mais j'avais l'impression de m'y revoir, et je repensais à la porte-fenêtre, prenant conscience que mes soeurs n'avaient dû pas rater grand chose de la scène...

Je m'étais assise à mon tour et je n'avais envie de rien dire, j'aurais voulu être transparente, être la fille invisible.
Mais, j'étais forcément le centre de tous les regards et j'avais conscience que mes oreilles allaient bientôt siffler à nouveau, à propos de mes exploits.
Sentant peut-être ma gêne, Tata Jacqueline embraya la conversation sur mes soeurs, demandant à Diane si elle avait de bonnes notes, ce que ma petite soeur confirma en frimant un maximum...


La même question posée à Aline eut une réponse plus ambigüe. Elle attendait un résultat de composition et n'était pas des plus confiantes. Maman intervint : "J'espère que cela ne sera pas aussi mauvais que le mois dernier, sinon ça pourrait aller mal, tu sais bien Aline..." 
Ma soeur ne releva pas faisant semblant de ne pas comprendre précisément. Diane, qui pouvait se permettre de jouer les filles modèles, releva, lançant à Aline : "Tu sais, si tu as des mauvaises notes, eh bien, Maman te donnera la fessée, la fessée déculottée, comme à Christine".
L'évocation de mon cas raviva mon émotion, et me rappela que j'avais le bas du dos encore endolori. J'eus du mal à me retenir de sangloter à nouveau.



Maman tint toutefois à rabattre le caquet de la vantarde, menaçant : "Diane, s'il te plait, tu ferais bien de te taire. Ce ne sont pas tes oignons. Et tu n'es pas à l'abri toi non plus. Cela fait un petit moment que tu y échappes, mais si tu veux prendre la suite de Christine, je peux aussi te baisser ta culotte ma chérie..."
Ma soeur qui était rieuse et enjouée, se figea d'un coup et tira une mine pas possible, vexée de cette réplique maternelle. A tout autre moment, j'aurais retenu, de mon côté, un sourire moqueur. Là, à l'évidence, la tirade de Maman était bienvenue et nécessaire. Toutefois, j'avais mal ressenti sa façon de présenter la chose. En menaçant Diane de "prendre ma suite" et de baisser sa culotte "aussi", elle rappelait bien à tout le monde ce qui m'était arrivé peu avant...
Tata ayant fini son verre, Maman ramassa ce qui était sur la table basse et se dirigea vers la cuisine pour ranger et finir de préparer le diner. Tata la suivit se proposant de donner un coup de main.
Je fus chargée pour ma part de dresser le couvert et fis donc plusieurs aller-retour entre cuisine et le coin salle à manger du salon.
Maman grognait en évoquant ses filles : "Vivement qu'elles grandissent vraiment", et Tata en profita pour lui demander qu'elle lui "raconte" mes exploits, comme elle l'avait annoncé quand Tata était arrivée.
Aline et Diane étaient restées dans le salon, mais comme j'allais et venais entre cuisine et salle à manger, je ne manquai rien des confidences maternelles.
Peut-être aurais-je dû me boucher les oreilles, ne pas m'attarder dans la cuisine, mais autant le sujet me faisait honte, autant je n'arrivais pas à me détacher des paroles maternelles.
Cela me mettait au bord des larmes, mais j'avais besoin de savoir ce que Maman en disait, ce que Tata en saurait.



Maman expliqua donc ma grosse bourde, et je fus même surprise de l'entendre dire : "Cela peut arriver. Une maladresse et le feutre casse, si au moins Christine m'avait prévenue à ce moment-là, cela n'aurait pas tourné à la catastrophe..."
Tata jouait les compréhensives, minimisant à son tour ma maladresse. Mais la voix de Maman retrouva des accents sévères en évoquant la suite : "Ce qui est grave, c'est que ta chère nièce a tout caché au milieu d'une pile de linge, et je ne te dis pas les dégâts... Il y a plusieurs vêtements à jeter, c'est irrattrapable."
Ma tante ne put que reconnaître qu'il y avait de quoi être vraiment fâchée... "D'où ce qui s'est passé avant que j'arrive, donc. Ma nièce préférée, comme tu dis, a dû passer un mauvais quart d'heure", rétorqua Tata, alors que j'étais revenue dans la cuisine.
Me voyant, elle se retourna et me dit : "Ah, ma pauvre chérie, ça ne doit pas être drôle, mais c'est ce qui arrive quand on désobéit ou on fâche sa Maman. Et avec ta grosse bêtise, connaissant ta Maman, tu savais bien que aurais la fessée, non ? Tu le comprends, Christine ?"
Je ne voulais certainement pas entamer un débat sur le sujet, j'étais rougissante et encore honteuse que la conversation tourne autour de mes fesses...
J'ai donc cherché l'apaisement, en acquiesçant entre deux sanglots me remontant à la gorge : "Bah, euh, oui, euh, oui Tata, je, euh, je comprends".
Maman rembraya : "Ca, comprendre, je pense qu'avec la volée qu'elle a prise, je n'en doute pas. Je crois que Christine a eu le temps de réfléchir, parce que Mademoiselle a été soignée avec une déculottée magistrale. J'espère surtout qu'elle s'en souviendra et arrêtera ses mensonges à répétition".
Tata plaida pour moi : "Mais, oui, je suis sûre que Christine a compris. Tu sais, je lui ai souvent dit qu'il fallait toujours dire la vérité à sa Maman, que cela ne faisait qu'empirer les choses de faire des cachotteries, et là en est bien la preuve..."
J'acquiesçai encore : "Oui, Tata, je sais, je me souviens". Même si les exemples qui me revenaient n'étaient pas concluants à mon sens.
Je sentais bien que cette histoire de mensonge, de bêtise cachée durant trois jours, était ce qui mettait le plus en rogne Maman. Mieux valait tenter de changer de sujet, ne pas relancer, espérer que Tata n'en rajoute pas. Mais, c'était mission impossible...


20 commentaires:

  1. bonsoir,
    j'apprécie particulièrement les jolis textes proposés : frais, sans excés et parfaitement illustrés.
    deux commentaires pour faire avancer vos propos :
    - pourriez vous citer vos sources d'illustrations ?
    - vous annoncez dans un commentaires un redoublement de classe de cinquième, comment s'est passé l'accueil à la maison le soir de l'annonce ?
    Bien cordialement
    Mouadib

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  2. Bonjour Christine.

    ETE 64 CHAUD CHAUD CHAUD

    En cette période estivale, je voudrais vous parler de mes vacances 1964. Cet été s'était avéré très chaud, pas seulement sur le plan météo. J'avais 11 ans, mon frère Damien 9 ans, ma cousine Annie 12 ans, ma mère 33 ans.

    Cette année-là, tata Marie-Jeanne et tonton Jean-Paul ne partaient pas en vacances, car ils avaient de gros travaux à faire chez eux. Comme je m'entendais très bien avec leur fille, ma cousine Annie, maman me demanda si je voulais bien que nous lui proposions de partir avec nous en vacances. J'étais très content de cette proposition. Maman en parla à papa, qui était beaucoup plus rétissant : "Tu sais, Annie est un peu du style garçon manqué, elle risque peut-être de t'en faire voir !" Papa avait sûrement raison dans son analyse. Mais maman lui répondit : "Oui, je sais, c'est une gamine très intéressante, mais assez dure parfois, en effet. Mais ne t'inquiète pas, s'il le faut, je saurai sévir, ce n'est pas Marie-Jeanne qui me l'interdira." En effet, entre maman, tata Marie-Jeanne et tata Jeannette, les tatas avaient les pleins pouvoirs des mamans respectives sur les neveux et nièces lorsqu'elles en avaient la garde. Ainsi, j'avais fait l'objet un jour d'une menace de fessée par tata Marie-Jeanne pour désobéissance, et j'ai vu à son intonation qu'elle ne plaisantait pas. Quant à mon frère, il s'était réellement pris un jour une bonne fessée cul nu par tata.

    Pour faire un petit "historique" avant cet été 1964, Annie avait reçu deux fessées (en jupe) par sa maman devant moi : la première sur la culotte (elle avait environ 7 ans), la deuxième avec la culotte baissée (environ 9 ans). Pour ma part, maman m'en avait infligé deux devant Annie, les deux fois avec le pantalon (ou short) et le slip baissés (environ 8 et 10 ans, je crois). Tout ça pour dire que les éducations de tata et de maman se ressemblaient beaucoup.

    Bref, mes parents proposèrent aux parents d'Annie de l'emmener avec nous. Ca ne posa aucun problème. Annie sauta de joie, elle qui, sans cela, ne serait pas partie en vacances. Au moment du départ, tata recommanda bien à sa fille d'être sage, d'obéir, d'aider sa tata, de ranger sa chambre... Elle ajouta bien que tata (ma mère) avait l'autorisation de punir si c'était nécessaire : "Tu sais très bien, dit tata Marie-Jeanne, que tata a les mêmes méthodes que les miennes si tu désobéis !"

    Comme chaque année, papa était en vacances en août. Cet été 1964, comme presque tous les ans, nous partions avec maman vers le 14 juillet, papa nous rejoignait en train début août. Nous avions réservé un grand mobil home dans un terrain de camping.

    A SUIVRE...

    Amicalement.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  3. ETE 64 CHAUD CHAUD CHAUD / 2 E PARTIE

    Nous étions donc installés dans notre mobil home, maman, Annie, Damien et moi.

    Comme souvent, les matins ou nous n'avions rien de prévu, ni courses, ni promenades..., nous allions à la piscine du camping. La plupart du temps, maman nous accompagnait, mais souvent elle nous quittait plus tôt pour préparer le déjeuner. Elle nous fixait une heure pour rentrer au mobil home, sachant qu'il y avait une pendule à la piscine. Les premiers jours, nous rentrions toujours à l'heure. Puis, au bout de quelques jours, il y eut un peu de laisser-aller : 5 minutes, 10 minutes de retard. Maman nous en fit sèchement la remarque, en nous demandant d'être à l'heure, faute de quoi elle pourrait nous interdire de piscine pour quelques jours. Le lendemain, nous étions ponctuels. Mais le surlendemain, nous avions joué avec pleins de copains avec qui nous avions fait connaissance depuis quelques jours. Annie était aussi avec deux copines. Nous étions franchement en retard, peut-être environ une demi-heure. Et à un moment, qui voyons-nous arriver sur le bord de la piscine : maman ! A son regard noir qui en disait long, j'ai vite compris qu'elle n'allait pas nous faire des compliments. "Vous avez vu l'heure, dit-elle, allez, rentrez, dépêchez-vous !" Mon frère et moi avions déjà ramassé notre serviette et étions debout près de maman. Annie (quand je vous dis que c'était un garçon manqué!), qui avait pourtant vu maman, était toujours allongée sur le ventre, sur sa serviette, avec deux copines. "Annie, tu te dépêches", dit maman sèchement. Annie se leva en soupirant. "N'en rajoute pas Annie, tu sais ce qu'a dit maman, on va régler ça en arrivant!"

    Damien et moi n'étions pas fiers. Nous ne savions pas encore ce qui nous attendait. Quant à Annie, elle avait aussi sa mine inquiète, voyant que sa tata ne plaisantait pas, surtout depuis que maman avait presque mis les points sur les "i" devant ses deux copines.

    A SUIVRE...

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  4. Voilà voilà Christine... Je reprends la plume, même si les aléas d'un imminent départ ne me laissent que peu de temps pour commenter vos récits.
    Ce dernier épisode nous expose un exemple typique de ce qui peut constituer le sel mortifiant d'un "après". Tout vient rappeler à notre narratrice le traitement de défaveur qui vient de lui être administré. Diane s'y distingue par sa tendance à la délation, n'épargnant même pas son autre sœur Aline, avant de se voir judicieusement remise en place par sa maman, qui ne tient pas non plus à ce que l'une des cadettes ne prétexte le récent châtiment subi par l'aînée pour se croire autorisée à d'impertinents commentaires.
    Ceci dit, les conversations entre Jacqueline et Madame Spaak continuent à tourner autour de cette fraîche fessée, et une fois de plus, le bon sens de la maîtresse de maison ne peut que prendre argumentativement le pas sur l'indulgence de sa jeune sœur. Notre pauvre Christine ne peut qu'adopter profil bas et se faire oublier, tout en se disant pour se consoler que demain est un autre jour.
    Je ne sais si ce dîner familial va donner lieu à un prolongement, et si Christine va se retrouver bien malgré elle au centre de toutes les conversations en cours de soirée. Comme de coutume, je vais me laisser surprendre.

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  5. Les délices d'une bonne et cuisante fessée bien méritée sur les genoux de sa maman, christine apprendra peut etre a obeir!

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  6. De passage en cours de vacances, je valide ces quelques commentaires. Avant de revenir bien vite pour la suite de mes récits... En espérant aussi la suite de ce récit de Louis déjà bien commencé. On aimerait savoir les suites de ce retour au camping en retard... Cela sent la fessée...

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  7. Je n'oublie pas Mardohl non plus. Il est évident que le dîner en question et la suite de la soirée n'ont pas manqué d'évoquer à nouveau, et pour ma plus grande honte, ma fessée du jour...

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  8. ETE 64 CHAUD CHAUD CHAUD / 3 E PARTIE

    Bonjour Christine.

    Nous n'avions donc pas vu l'heure, et, comme il y avait récidive, maman était venue nous chercher à la piscine.

    Quand nous fumes arrivés devant le mobil home, maman, qui nous fixait d'un regard noir exprimant clairement son mécontentement, nous ordonna : "Entrez et attendez-moi dans le salon, j'ai deux mots à vous dire !" Maman entra après nous trois et prit place sur le canapé du salon. Elle prit alors une voix toute douce, comme elle le faisait parfois en pareilles circonstances. Damien et moi nous regardions apeurés, car nous savions que la douceur de maman était ironique et cachait une grosse colère : "Les enfants, nous dit-elle, je vous avait dit qu'en cas de nouveau retard, vous seriez privés de piscine pendant plusieurs jours. Mais rassurez-vous, ce ne sera pas le cas. Il fait beau, ce serait dommage de ne pas en profiter. De plus, je serais moi aussi privée de piscine, j'aurais l'impression d'être punie avec vous. Mais ne rêvez pas, vous n'allez pas vous en tirer comme ça... PARCE QUE VOUS ALLEZ VOUS PRENDRE UNE BONNE FESSEE, ICI, TOUS LES TROIS, ET TOUT DE SUITE... OUI, ANNIE, TU AS BIEN ENTENDU, J'AI BIEN DIT TOUS LES TROIS."

    A SUIVRE...

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  9. ETE 64 CHAUD CHAUD CHAUD / 4 E PARTIE

    "Allez, enchaina maman, ne perdons pas de temps, ensuite nous mangerons, j'ai faim. On commence par toi, Damien, viens ici !" Maman restait apparemment fidèle à sa tradition : en cas de fessées à la chaîne, elle allait du plus petit au plus grand. Elle attrapa Damien par le bras et le fit basculer sur ses genoux. Nous étions tous les trois en T shirt et maillot de bain. Maman saisit l'élastique du slip de bain de Damien et le baissa jusqu'à mi-cuisses. J'angoissais de plus en plus, car, puisque Damien était déculotté, je pouvais m'attendre à la même chose. Maman donna deux ou trois claques sur le derrière nu de mon frère, quand elle s'aperçut qu'Annie, qui n'en menait pas large non plus, venait de fermer la porte d'entrée du mobil home. "Non Annie, il fait chaud, dit maman, rouvre-moi cette porte ! - Mais tata, répondit Annie, il y a des gens qui passent ! - Tant pis pour vous, rétorqua maman, rouvre-moi cette porte ! - Non, tata, non..." dit Annie en commençant à pleurnicher. Maman releva Damien et se leva pour ouvrir la porte. Puis elle attrapa Annie, la courba sous son bras gauche, et, sans la soulever, lui donna quelques claques cinglantes sur les fesses, au-travers du maillot de bain, en disant, au rythme des claques : "SACHE-MA-CHERE-NIECE-QU'ICI-COMME-CHEZ-TOI-ON-DOIT-OBEIR !!!" Maman relâcha ma cousine en ajoutant : "Ne te réjouis pas, ce n'est qu'une acompte, tu verras tout-à-l'heure !" Elle reprit place sur le canapé et allongea de nouveau mon frère sur ses genoux. "Ah ! tu as remonté ton slip de bain, ce n'était pas la peine!", dit maman en le baissant à nouveau. Et la magistrale fessée cul nu, à peine commencée quelques instants plus tôt, reprit son cours et entra dans le vif du sujet. Evidemment, les bruits du mobil home devaient résonner, entre les bruits aigus de la main de maman sur les globes de mon frère, blancs au début, mais vite rougis, et les cris de l'enfant corrigé sévèrement. D'autant plus que la porte, sur ordre de maman, était restée ouverte.

    Maman reposa Damien et dit : "Au suivant, allez, Louis, à toi le tour !" Mort de peur, sachant que mon heure était venue, je n'approchais pas. "Tu te dépêches, dit maman, si je me lève, tu vas le regretter !" Je ne voulais toujours pas approcher. Maman se leva, alors je courus dans ma chambre, et me recroquevillai dans un coin de la pièce. "Tu croyais peut-être échapper à ta fessée de cette façon, dit maman en me tirant par une oreille pour m'obliger à me relever. Mais, crois-moi, en agissant ainsi, tu ne seras pas gagnant ! Tu vas voir !" Je tentai de résister et dis : "Non maman, donne-la moi ici, dans la chambre ! - Tiens, c'est toi qui décides maintenant, c'est nouveau !" Toujours en me tenant par l'oreille, maman me ramena au salon et reprit place sur le canapé. Damien en pleurs et Annie pleurnichant étaient toujours là. Me tenant fermement par le bras, maman me dit : "Tu vois, mon garçon, je vais t'apprendre à te sauver quand je t'ordonne de venir. Pour la peine, tu vas recevoir deux fessées, une tout de suite, et une après manger. Je pourrais te les donner à la suite, ce n'est pas par pitié pour tes fesses, c'est surtout pour préserver ma main droite, car j'ai encore Annie à m'occuper !"

    A SUIVRE

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  10. ETE 64 CHAUD CHAUD CHAUD / 5 E PARTIE

    Maman m'avait entrainé vers du canapé du salon. Elle venait de me lâcher l'oreille et m'attrapa le bras, tout en se rasseyant sur le canapé. Elle eut un geste brusque pour me faire basculer sur ses genoux, geste plus fort que pour Damien tout-à-l'heure, je pris conscience, mais un peu tard, que j'avais encore fait monter d'un cran la colère maternelle. Comme souvent, je commençai à pleurnicher et à crier : "Non maman, non... non... je ne recommencerai plus!" Mais ma demande de pitié était vaine, je sentis maman essayer de tirer sur l'élastique de mon slip de bain, mais elle n'y parvint pas. En effet, le maillot avait un cordon, j'avais donc fait la boucle à l'avant. Maman dut alors me relever pour défaire la boucle. Puis rebasculement énergique sur les genoux maternels. Et cette fois, je sentis bien le slip de bain glisser rapidement jusqu'à mi-cuisses. Je hurlais encore plus fort, me sentant déjà humilié, rien que d'avoir les fesses nues devant Annie. Je tentais de résister, je me débattais, je gigotais, mais maman me tenait fermement de sa main gauche. Elle me tenais surtout les poignets, car je tentais une protection fessière avec mes mains. Je pliai alors les genoux, je me cambrai au maximum pour mettre mes pieds sur mes fesses. Alors maman me prit "en ciseaux", elle coinça mes jambes entre les siennes. Ma lune toute nue ne présentait plus aucun obstacle. Plus rien ne pouvait arrêter une maman en colère et déterminée. Je sentais mon petit derrière de plus en plus douloureux, de plus en plus chaud. Je hurlais. Ma fessée déculottée m'a parue peut-être deux fois plus longue et plus cuisante que celle de mon frère quelques instants plus tôt. Etait-ce seulement une impression parce que c'est encore plus pénible quand c'est son tour, ou étais-ce réel parce que maman me faisait payer mon "délit de fuite" et mon action de résistance. Quand maman s'arrêta enfin, qu'elle me libéra les poignets et les jambes et me releva, elle me fit un petit rappel : "Et n'oublie pas Louis, je me repose un peu la main, et on remet ça tout de suite après manger !"

    Sa main n'allait toutefois pas se reposer tout-à-fait tout de suite, car elle ajouta : "Allez, Annie, courage, c'est ton tour !"

    A SUIVRE

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  11. Fort bien mené ce récit qui montre une belle détermination maternelle et une exécution magistrale. J'ai hâte de découvrir la suite, et je ne voudrais pas me trouver dans la position de Louis, déjà fessé, mais qui sait qu'il n'en a pas fini avec une nouvelle déculottée programmée au dessert...

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  12. Bonjour Christine.

    Avez-vous passé de bonnes vacances ?

    Petite coquine : prêcheriez-vous le faux pour savoir le vrai ? Qui vous a parlé d'une nouvelle déculottée à la fin du repas ? Je vous ai parlé de... fessée ! Et je vous rappelle que, contrairement à votre maman, la mienne déculottait souvent (surtout quand nous étions en pantalon), mais pas toujours. Encore que, au fil des années, je trouvais qu'elle baissait le pantalon et même le short de plus en plus souvent.

    En fait, je vous taquine. A moins que ce ne soit de l'insolence, qui pourrait peut-être me valoir... une bonne fessée, malgré mon âge adulte !

    Promis, dans quelques jours, je vous raconte la suite piquante de mon récit. Je vous rappelle tout de même qu'avant moi, c'est ma cousine qui s'apprête à passer sur les genoux de sa tata.

    J'attends, tout aussi impatiemment, votre prochaine mésaventure.

    A bientôt. Amicalement.
    Déculottement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  13. Vacances reposantes, et c'est ce que je recherchais.
    C'est vrai qu'il y a du tracas à se faire pour Annie, qui n'a eu qu'un petit échantillon de ce qui l'attend... Et qui va passer avant Louis sur les genoux de sa tata...
    Cela dit, j'ai parlé de déculottée, car une rébellion avec fuite dans la chambre m'en aurait valu une belle assurément...
    A bientôt de vous lire...
    Christine

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  14. Bonjour Christine.

    Pour ce qui est de la déculottée, je n'ai pas dit que vous vous trompiez non plus. En fait, c'est bien ce que je vous disais, je vous taquinais. Et puis, vous verrez bien...

    A très bientôt. Amicalement.
    C'est le cas de le dire : déculottement vôtre !

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  15. J'avais bien compris que c'était de la taquinerie... J'attends la suite de façon plus détendue que ne devait être le petit Louis en sachant que deux fessées l'attendaient...

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  16. Bonjour Christine.

    ETE 64 CHAUD CHAUD CHAUD / 6 E PARTIE

    "Allez, Annie, courage, dit maman, c'est ton tour !... Allez, viens ici, approche !" Annie, qui pleurnichait de plus en plus, lâcha seulement un : "Non, tata, pas la fessée ! - Annie, rétorqua maman, j'avais prévenu que la fessée serait donnée à tous les trois ! Alors ne m'oblige pas à me lever, sinon je peux aussi remettre ça avec toi après manger, juste derrière Louis ! Je compte jusqu'à trois : un, deux... !" Annie comprit qu'elle n'avait plus intérêt à résister, elle s'approcha, maman, aussi sèchement qu'avec moi, l'allongea sur ses genoux. Elle fit le geste comme pour baisser le maillot de bain d'Annie. "Ah oui, c'est vrai, dit maman, c'est vrai qu'aujourd'hui, tu as mis ton maillot une pièce ! Allez, relève-toi, je vais te déculotter aussi, sinon ce serait injuste vis-à-vis de tes cousins. De plus, entre ton soupir insolent tout à l'heure à la piscine, et ton refus ensuite d'ouvrir la porte du mobil-home, tu mérites une bonne fessée sur tes fesses nues, tout comme tes cousins." Maman aida sa nièce à se relever et attrapa le bas de son T shirt pour le lui enlever. "Lève tes bras", dit maman. Mais Annie, qui pleurait de plus en plus fort alors que la fessée n'était pas encore commencée, refusa de lever les bras. Maman lui colla une gifle, du coup ma cousine comprit qu'elle avait vivement intérêt à obtempérer. Elle leva les bras, maman lui retira son T shirt. Puis elle attrapa les bretelles du maillot de bain et fit coulisser le tout jusqu'à mi-cuisses. La pauvre Annie n'avait plus sur elle en tout et pour tout qu'un maillot de bain une pièce, "recroquevillé" presque jusqu'aux genoux. Une demi-seconde plus tard, "aidée" vigoureusement par sa tata, elle reprit place sur ses genoux. "Non, tata, non, je serai sage, c'est promis ! - Mais j'espère bien, répondit maman, sinon je recommencerai !" Tout comme moi quelques instants plus tôt, tout en pleurant et en criant de plus en plus, elle se débattait, elle mettait ses mains sur ses fesses... pas très longtemps, car maman, là encore, lui attrapa les poignets, puis lui coinça, à elle aussi, les jambes entre les siennes. Et la cuisante fessée commença, je crois que, cette fois, les décibels émis de la bouche d'Annie étaient au maximum, ce qui ne nous empêchait pas d'entendre le bruit des claques toujours aussi efficaces d'une tata toujours autant en colère et déterminée que tout à l'heure dans son rôle de maman. Même si ce n'était plus mon tour, la fessée de ma cousine me parut interminable, elle était je pense largement aussi forte et aussi longue que la mienne.

    Quand j'avais vu Annie, quelques années plus tôt, recevoir deux fessées par sa maman (tata Marie-Jeanne), j'avais particulièrement et coquinement apprécié (surtout la deuxième fois, avec la jupe soulevée et la culotte baissée), même si j'aimais bien ma cousine. Je n'en avais pas perdu une miette ! Mais cette fois, je n'appréciais que très modérément, encore tout endolori du bas du dos, et surtout d'angoisser en n'oubliant pas que j'aurai droit à un "supplément de programme" à la fin du repas.

    A SUIVRE

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  17. ETE 64 CHAUD CHAUD CHAUD / 7 E PARTIE

    Nous avions encore tous les trois les yeux bien humides, mon frère et moi pleurnichions encore, Annie pleurait encore franchement, il faut dire que c'est elle qui a "fermé le ban" de cette magistrale fessée collective. "Allez vous changer, dit maman, j'ai vu que vos maillots étaient encore un peu mouillés, allez remettre vos habits secs qui sont sur votre lit. Et dépêchez-vous, vous avez exactement cinq minutes. Ne trainez pas, parce que, ça y est, ma main est suffisamment reposée, alors je peux remettre ça... si vous voyez ce que je veux dire !" Annie partit se changer dans sa chambre, Damien et moi dans la nôtre. Avec mon frère, nous nous regardions très peu, nous n'étions pas fiers de nous, nous continuions à pleurnicher. Nous avons retiré nos slips de bain, nous sommes séchés et avons enfilé T shirt, slip et short. Quand nous revenions dans la salle à manger pour le déjeuner, Annie n'était pas encore là. Maman regarda sa montre et dit : "Annie, ça fait bientôt cinq minutes, attention à tes fesses. Et je peux à nouveau te déculotter ! - Oui, tata, j'arrive, répondit Annie, qui, à l'entendre, était toujours en train de pleurer.

    Annie arriva peu de temps après la menace de sa tante. Le repas fut évidemment très silencieux, on n'aurait presque entendu une mouche voler... presque, car il y avait quand même encore nos sanglots à tous les trois que nous avions du mal à retenir. Au moment du dessert, maman tenta de réchauffer l'atmosphère en nous parlant de différentes choses. Damien et Annie retrouvait un tout petit peu l'envie de discuter. Mais sûrement pas moi, car, même si mes fesses sur ma chaise me brûlaient encore, je n'avais pas oublié qu'à la fin du repas, elles n'allaient pas encore refroidir de sitôt.

    A SUIVRE

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  18. ETE 64 CHAUD CHAUD CHAUD / 8 E PARTIE

    A la fin du déjeuner, maman nous dit : "Allez vous laver les mains." Nous étions tous les trois dans la salle de bains. Curieusement, contrairement à certaines fois, il n'y eut aucun chahut. Pour ma part, j'avais la peur au ventre, je savais qu'une deuxième fessée m'était promise. Je me disais naïvement : "Pourvu que maman oublie. A mois qu'elle ne décide de lever cette deuxième punition !" Quand nous sortimes tous trois de la salle de bains, maman était à la porte, j'étais dans mes petits souliers, je m'apprêtais à suivre Damien dans notre chambre, mais maman m'attrapa par le bras. Naïf que j'étais, maman n'avait pas oublié, elle tenait toujours ses promesses. "Mon petit Louis, me dit-elle d'une voix douce et évidemment ironique tout en m'entrainant vers le salon, nous n'en avons pas fini tous les deux, tu n'avais pas oublié ? - Non, maman, dis-je en recommençant à pleurer, pitié, maman, j'ai encore mal de la première fois ! - Ce n'est pas grave, mon garçon, moi, ça va, ma main est bien reposée. ALLEZ, ASSEZ DISCUTE!!!" Joignant le geste à la parole, maman reprit sa position "favorite" (contrairement à la vôtre, chère Christine, la mienne donnait rarement des fessées dans la position "classique" ; peut-être tout à l'heure parce que nous étions "à la chaîne") : elle me courba sous son bras gauche et me souleva par la taille, à l'horizontale, à un mètre du sol. Puis je sentis la main de maman attraper l'élastique de mon short pour le baisser. Je poussai un premier cri. Contrairement à certaines fois, je sentis à nouveau la main de maman : elle était en train de faire prendre le même chemin à mon slip blanc de coton. Je ne pouvais évidemment pas mettre les mains pour me protéger, j'étais complètement prisonnier, bien enlacé par le bras gauche de maman. Je cambrai le dos et me mit les pieds sur les fesses. "Enlève tes pieds, dit maman, sinon on reprend rendez-vous ce soir avant le diner pour une troisième fessée, moi, ça ne me gêne pas !" Maman fut convaincante, je retirai mes pieds, de toute façon, je n'aurai pas pu les garder longtemps ainsi, sur mes fesses : cette position avec le dos cambré était fatigante, on ne pouvait pas tenir longtemps. Maman avait maintenant le champ bien dégagé, la magistrale fessée maternelle, dans sa deuxième partie en moins d'une heure, reprit son cours, avec une pluie de claques tout aussi cuisantes et aussi nombreuses que tout à l'heure, une humiliation extrême d'avoir eu le "privilège" bien involontaire de montrer mes fesses pour la deuxième fois. Quand maman me reposa au sol, je remontai en moins de deux mon slip et mon short, je pleurais très fort évidemment. Je m'aperçus que Damien et surtout Annie étaient présents, je n'avais pas remarqué avant, ne pouvant pas les voir, car mes fesses étaient tournées vers eux. Peu importe mon frère, nous avions une certaine habitude et nous ne nous moquions pas. En revanche, je lus dans le regard d'Annie un regard pétillant, coquin et malicieux. Elle était moins fière tout à l'heure, mais cette fois elle avait le seul rôle de spectatrice privilégiée.

    Je vous raconte prochainement les réactions du voisinage, qui, avec la porte ouverte, avait tout entendu.

    A SUIVRE

    Amicalement, à bientôt.
    Déculottement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  19. Je devine aisément ce regard d'Annie qui devait ressembler à ceux d'Aline et Diane quand elles pouvaient assister à pareil spectacle.
    J'imagine votre honte et votre agacement en vous rendant compte que la cousine était aux premières loges et avait vu la lune de Louis rougir de belle manière...
    Et avec la porte ouverte en prime, nul doute que le voisinage du camping a profité de la bande son, voire d'une partie des images...

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  20. Bonjour Christine.

    La bande son, c'est sûr, nous avions eu des échos du voisinage. L'image, je ne sais pas, je ne faisais pas attention à ce moment-là. Ce n'était pas impossible, car l'endroit précis où la scène se déroulait était situé dans le fond de la pièce, mais devant la porte. Et ça n'a jamais dérangé maman, car j'ai "collectionné" quelques bonnes fessées en public.

    Je vous raconte tout ça plus en détails dans quelques jours.

    A bientôt. Amicalement.
    Déculottement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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