jeudi 28 avril 2011

Ces instants vexatoires : "Es-tu si pressée que j'arrive ?"

 J'étais rentrée à la maison peu rassurée... Je me doutais bien que le courrier du jour devait avoir apporté dans notre boite aux lettres une enveloppe du collège... Avec un bulletin de colle pour bavardage en cours d'histoire... Une tuile pour moi, alors que j'en avais récolté un autre, la semaine précédente, pour un chahut en anglais...
Je savais trop bien ce que cela allait signifier quand Maman en aurait pris connaissance... Cela allait barder pour mon matricule...
 D'ailleurs, en arrivant à la maison, Maman était en discussion dans le jardin avec la voisine qui venait de lui apporter des plants de tomate. Mes soeurs n'étaient pas là, étant parties à la répétition du spectacle de leur école de danse, et elles ne rentreraient qu'à l'heure du dîner.
En croisant le regard de Maman, je compris que mes craintes étaient fondées. Elle avait l'oeil noir, et elle vit bien à mon attitude presque tremblante que je savais pourquoi elle était fâchée.
J'ai dit bonjour à la voisine et dit à Maman que je n'avais pas de devoirs, mais que j'allais m'avancer pour réviser en vue du prochain contrôle d'anglais.
C'était une manière de me donner une image studieuse qu'elle devina aisément.
"Oui, Christine, c'est cela, va réviser dans ta chambre... Je viendrai te rejoindre quand j'en aurai fini avec Mme Gilbert. On a un petit compte à régler toutes les deux...", dit-elle sans que je demande lequel bien sûr, ni ne joue les étonnées pour éviter qu'elle en dise plus devant la voisine...
Je me retrouvai dans ma chambre à attendre que Maman ne vienne s'occuper de mon cas...
Je tournais en rond, angoissée et les nerfs en pelote, sachant ce qui m'attendait...
Les minutes passaient et Maman et la voisine continuaient à papoter en bas, sur la terrasse. Je me doutais bien que Maman me faisait poireauter volontairement, la phase de mijotage étant souvent employée par elle pour que nous réfléchissions à nos actes...
Je me demandais bien de quoi Mme Gilbert et elle parlaient. J'ai donc réussi à ouvrir la fenêtre de ma chambre sans bruit et j'ai tendu l'oreille. Cela parlait de choses et d'autres, comme de la difficulté d'élever les enfants, mais cela restait assez vague pour ne pas se focaliser précisément sur mon cas...

Je me penchai pour mieux entendre... 


Comme les deux femmes étaient de dos par rapport à ma position, certains mots m'échappaient et je me penchai pour mieux écouter...

C'est Mme Gilbert qui m'aperçut la première : "Christine semble vous chercher", dit-elle à Maman qui se retourna à son tour et me découvrit penchée à la fenêtre.
"Qu'est-ce qu'il y a, Christine ? Tu as quelque chose à dire ?", demanda-t-elle.
J'étais prise sur le fait et n'avais pas préparé de réponse. Je balbutiai : "Euh, non rien, M'man. Bah, euh, j'ai révisé deux leçons d'anglais, et euh, enfin, euh, je croyais, euh, enfin je me demandais, euh, si tu allais venir..."
La réponse de Maman me fit regretter de m'être montrée curieuse. Dite ainsi devant Mme Gilbert, elle me fit monter le rouge aux joues. Maman me lança en effet : "Voyons, Christine. Je t'ai dit que je finissais de bavarder avec Mme Gilbert et que je venais te voir... Es-tu si pressée que j'arrive, ma chérie ? Ne t'inquiète pas,nous allons régler nos petits comptes toutes les deux, comme promis... Et tu sais bien que tu peux déjà préparer tes fesses, ma fille".
Je rougis de la tête au pied et me mis à sangloter pendant que Maman expliquait à la voisine : "Ma chère fille bavarde en classe et récolte des heures de colle. Elle a déjà reçu une bonne fessée pour ça la semaine dernière. Mais, elle recommence cette semaine, alors je vais devoir encore lui flanquer une déculottée maison pour qu'elle comprenne enfin..."
Je m'étais reculée, ne me penchant plus à la fenêtre, mais je captais toujours la conversation. Mme Gilbert, regardant sa montre, dit qu'il fallait qu'elle y aille : "Allez, je vous laisse Mme Spaak. Surtout que le devoir vous appelle, si j'ai bien compris..."
Maman la raccompagna jusqu'au portail et lui souhaita bonne soirée : "Merci encore pour les plants de tomate. Je les repiquerai demain. Oui, comme vous dites, le devoir m'appelle... Je vais aller voir si ma grande fille est vraiment pressée que je lui rougisse les fesses..."
Plantée, comme pétrifiée devant la fenêtre, je vis Maman quitter Mme Gilbert et rentrer vers la maison. Elle m'aperçut et me fit un petit signe avec la main droite paume bien ouverte, en me lançant : "Tu vois, Christine, je n'ai pas été trop longue... J'arrive, ma fille, j'arrive... Prépare tes fesses..."
Ma curiosité m'avait trahie. Sans elle, j'aurais quand même reçu ma fessée, mais au moins je n'aurais pas vécu ces moments de honte devant la voisine. Et c'est une Christine honteuse et vexée qui se retrouva peu après, culotte baissée, fesses écarlates, sur les genoux maternels...

5 commentaires:

  1. Ce que j'apprécie dans ce chapitre, c'est essentiellement la photo. La jeune fille penchée à la fenêtre porte une petite robe très sage, dont les plis laissent deviner les contours d'un fessier rebondi, qui tantôt se colorera d'un rose moins tendre que celui du vêtement qui (encore) l'enrobe.
    La jupe paraît ample. Ce jour-là, Madame Spaak n'a pas dû éprouver trop de difficulté à la soulever. D'ailleurs, je me demande comment elle s'y prenait lorsque vous portiez des robes plus longues, plus serrées aux jambes, qui s'avéraient plus compliquées à relever. Peut-être vous les enlevait-elle tout simplement, comme elle devait le faire quand vous étiez en pantalon.
    Et autre petite tranche de vie qui rend l'univers de Christine si crédible. Madame Spaak entretient des bons rapports de voisinage, se fait offrir des plants de tomate par Mme Gilbert, confidente involontaire des mésaventures fessières de notre héroïne. Je suppose que votre mère était une personne socialement active, intégrée, appréciée.

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour Christine,bien que vous m'ayez renvoyée d
    "dans mes 22"j'ai continué a lire vos explois!!Et la je retrouve par votre récit des habitudes de ma mère qui,elle aussi,aimait a me menacer en public et cela me vexait et m'humiliait:que les voisins ou amis sachent que j'allais etre fessée etait equivalent a la féssée elle meme :ILS SAVAIENT!Comme Mardholj'aime beaucoup votre cliché inseré dans le texte:je portais trés souvent des jupes de ce style a la demande de ma mère et rien que de se pencher ,cela faisait apparaitre les cuisses bien denudées pretes pour la correction!comme sur la photo!Si ma mère fessait,je n'ai pas de souvenirs de claques ou gifles.
    Continuez a nous enchanter et merci.

    RépondreSupprimer
  3. Ah, je vois que certains types de photos ont plus de succès que d'autres...
    C'est vrai que ce genre de jupes virevoltantes était facile à dégager... Pour ce qui est d'autres tenues, je l'ai déjà évoqué en d'autres récits : quand il pouvait y avoir des difficultés, Maman choisissait de différer la fessée au moment du coucher par exemple, quand je me retrouvais en pyjama ou chemise de nuit.

    RépondreSupprimer
  4. Bonjour Christine.

    Pour ce qui est des "difficultés", comme vous dites, maman ne différait rien du tout. Ca prenait le temps que ça prenait pour un déculottage en règle (dégraffage des bretelles ou de la ceinture, des boutons, du manteau à soulever parfois...), mais la fessée était immédiate. Ces quelques secondes de répit pour mes fesses, je les employais à supplier maman, parfois je mettais mes mains sur la ceinture, par exemple, mais rien n'arrêtait une maman en colère. Il est vrai que les obstacles étaient évidemment plus fréquent chez les garçons ! Exception parfois, lorsque j'étais en jogging ou en short tenu seulement par un élastique à la taille : dans ce cas, chère Christine, c'était aussi facile que pour une fille.

    Amicalement, à bientôt.
    Déculottement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

    RépondreSupprimer
  5. Que voulez-vous que je dise ? A bien y réfléchir, l'inégalité entre les sexes a même des ramifications dès l'âge de la fessée... Pauvres de nous, les filles, jupettes et autres robes rendent le déculottage plus facile... C'est pas juste, snif, snif...

    RépondreSupprimer