jeudi 6 janvier 2011

Moments cruciaux : Huis clos et faux suspense...

 SUITE (plus ou moins)

Maman s'asseyait donc sur le bord de mon lit. Au milieu du côté qui faisait face au centre de la chambre. Elle avait parfois utilisé la chaise qui me servait à travailler sur ma table-bureau, en la retournant vers le milieu de la pièce, mais c'était pour les quelques fois où je travaillais quand elle arrivait.



Mais, sa place fétiche, peut-être la plus confortable, c'était bien ce milieu de mon lit, souvent pour des fessées données à l'heure du coucher, ou plus généralement pour ces comptes à régler entre quatre murs, pour ne pas dire entre quatre yeux...
Maman avait fermé la porte derrière elle, elle était venue s'asseoir à une place qui m'évoquait tant de mauvais souvenirs, elle m'y rejoignait, moi sa fille à qui elle avait des choses à reprocher, moi sa fille qui avait été envoyée dans ma chambre avec la double consigne d'y "attendre" Maman et de "préparer mes fesses". Il n'y avait donc pas vraiment de suspense dans cette scène jouée à huis clos.
Je savais que j'allais plaider ma cause une ultime fois, je m'accrochais quand même à un fol espoir, mais il était plus minime que jamais...
A la limite, une explication donnée en famille, devant mes soeurs, ou même seule au salon pouvait être perturbée par une arrivée, par un coup de sonnette, par un coup de téléphone. Là, on était dans une configuration totalement "bordée" si je peux emprunter l'expression.
Maman avait fini ses tâches ménagères, elle avait veillé à ce que mes soeurs soient occupées, elle avait donné ses consignes de ne pas être dérangée, et elle avait même du temps devant elle, pour ne pas agir dans la précipitation.
Même y aurait-il eu un coup de téléphone, un impromptu, qu'elle aurait pu l'expédier pour reprendre tranquillement son devoir éducatif...


Et de tout cela, j'avais pleinement conscience, avec ce sentiment mêlé qui me faisait penser que j'échappais peut-être à pire, mais que je n'échapperais pas à la volée annoncée...
Oui, récolter une fois encore deux heures de colle pour un chahut, deux semaines à peine après un épisode semblable, cela aurait pu me valoir, pour peu que j'ai mal répondu à Maman en prime, une fessée devant mes soeurs. J'en avais la crainte en rentrant à la maison tout à l'heure, et c'est pour cela que j'ai joué profil bas...
Mais si je pouvais imaginer que je bénéficiais d'une relative clémence, je n'avais plus la moindre illusion en voyant Maman assise sur mon lit de pouvoir m'en sortir autrement que les fesses rougies...
La maison était d'un calme absolu, mes soeurs jouant sans bruit, surtout pour pouvoir tendre l'oreille et deviner le sort de leur ainée..
Assise à la droite de Maman, la conversation n'allait pas durer longtemps. J'allais essayer d'adoucir sa colère, mais elle allait me rappeler que j'avais déjà promis de ne pas recommencer la dernière fois, et que la fessée reçue alors n'avait donc pas fait d'effet...
J'allais sangloter en suppliant à nouveau, mais mon émotion venait surtout de l'imminence de ce qui m'attendait...
La main de Maman tapotait son propre genou, comme un appel...
J'aurais sûrement un petit mouvement de recul quand elle allait vouloir m'attirer en position... Mais, ce ne serait pas une révolte, juste une dernière peur, avant que je ne me laisse faire, vaincue et résignée...
Tout était réuni, le cadre, les personnages, le motif, la volonté maternelle, l'angoisse de la fautive, bref la fessée de Christine était avancée...

A SUIVRE (éventuellement)

5 commentaires:

  1. "La fessée de Christine était avancée" .....
    l'expression est jolie !
    Vous vous y entendez pour nous faire languir et espérer qu'enfin l'événement annoncé, craint, attendu survienne et que les fesses de Christine soient traitées comme elle sait qu'elle le seront. Elle peut bien se mentir à elle même en espérant une rémission, un renoncement, un report. Elle sait que ce ne sont qu'illusions. Plus rien au monde ne pourrait empêcher la dextre maternelle de fustiger la lune et de la faire rougir d'importance ....

    Encore merci pour ces moments que l'on attend avec impatience.

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  2. cette histoire souligne le fait du caractère inéluctable de la fessée quand maman a décidé mamère parlait peu si je répliquais elle disait " dominique si j'étais toi j'obéirai car sinon la fessée derait doublée" je ne résistais plus l'autre chose c'est que en jupe et culotte on se sent très vulnérable deux mouvements retrousser la jupe baisser la culotte ou le collant et on se retrouve les fesses à l'air ; ma mère pour les grosses fessées utilisait l'auto déculottage retroussage culotte baissée à mi cuisse ainsi entrabée c'était un jeu d'enfant de me faire basculer sur ses cuisses ; pas besoin de dire que l' humiliation était très forte de présetner soi même sa lune déculottée domnette

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  3. Chère Christine,
    J'adore votre conclusion "la fessée de Christine était avancée"
    Comme tous vos lecteurs j'attends avec impatience le moment où vous allez enfin nous décrire la fessée si longtemps promise. Puisque, bien sur, vous savez déjà que vous n'y déchaperez pas. Du moment où votre chère maman est entrée dans votre chambre et s'est assise sur votre lit, vous savez bien que rien au monde ne pourra plus empécher le destin de s'accomplir. Quoi que vous fassiez, quoi qu vous disiez, quoi qu'il arrive, vous allez basculer au travers de ses genoux, ma chère Christine. Si, comme semble l'indiquer la photo mise en illustration, vous avez gardé votre tenue de jour, c'est la jupette qui sera troussée et la petite culotte baissée, vous le savez bien. Peut-être auriez vous eu intérêt à faciliter la tâche de Maman en vous mettant tout de suite en pyjamas ? Ainsi elle n'aurait eu qu'à vous faire baisser le pantalon pour découvrir votre lune qu sera bientôt rougie et meurtrie.

    A bientôt, chère Christine.

    Alain Eloge.

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  4. Décidément, vous êtes tous pressés en ce bas monde... Je n'ai nulle envie pour ma part de passer à l'étape suivante qui semble inévitable...
    Je précise à Alain que dans l'exemple décrit, nous sommes avant le dîner, et Maman ne m'a nullement demandé de me mettre en pyjama. Je ne me voyais donc pas lui "faciliter la tâche", ce qui aurait été comme un signe d'acceptation...

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  5. Bonjour Christine.

    Je vous présente mes meilleurs voeux pour 2011. La santé d'abord, et que vos voeux les plus chers se réalisent. Pour ma part, je souhaite que vous continuiez de nous "régaler" avec tous vos cuisants récits.

    Même si, pour un garçon (ou une fille en pantalon), les obstacles du déculottage sont plus importants, avec ma mère, ce temps perdu était largement récupéré auparavant, car il n'y avait quasiment jamais de préliminaires, la fessée était immédiate. Au moins, contrairement à vous, chère Christine, je n'avais pas le temps d'angoisser !

    Je profite de la nouvelle année pour vous embrasser. Et continuez en 2011 comme en 2010... et 2009.

    A bientôt. Amicalement.
    Fesseusement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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