lundi 15 mars 2010

Mes soeurs aussi (Suite 1) : Ma chance continue et en double !

 Elles se battaient comme des chiffonnières...



(SUITE DU PRECEDENT)
Aline n'avait pas apprécié d'avoir reçu la fessée pour une histoire bénigne. Elle avait mal répondu à Maman et eu des gestes colériques que notre mère ne pouvait admettre. Aline était un peu le garçon manqué de la famille. Intrépide, plus impulsive que moi, l'ainée plus modérée, et que Diane, qui jouait les douces et les chouchoutes de par sa position de plus jeune des trois.
Maman ayant voulu lui faire essayer des affaires venues d'une cousine, et qui se trouvaient dans l'armoire maternelle depuis quelques mois, Aline avait joué les fortes têtes, avant de faire un début de colère que Maman avait immédiatement réprimé à sa manière... Et dont j'avais eu loisir d'entrapercevoir le commencement...
Aline n'avait non plus pas digéré que Diane lui explique qu'elle m'avait surprise en train de la regarder se faire punir... Autant, les deux petites savaient être complices quand il s'agissait de chercher à savoir ce qui m'arrivait à moi, autant les taquineries de Diane la concernant, rendaient Aline furax.
Je me doutais bien que ma soeurette tenterait de me rendre la pareille à la première occasion, voire de me faire un coup en douce à sa manière.
De fait, la fessée d'Aline n'avait que modérément apaisé l'atmosphère. La coléreuse avait été calmée vite fait, mais il restait de l'électricité dans l'air et l'on sentait Maman irritée et irritable...

Je l'ai constaté le lendemain soir en rentrant du collège. Mes deux soeurs étaient restées à la maison, car il y avait une conférence pédagogique de leurs institutrices ce jour-là.
Cette journée supplémentaire passée à la maison au lieu d'aller à l'école avait, semble-t-il, contribué à énerver encore plus Maman. Les petites avaient du travail à faire, donné par les maitresses, mais pas un grand enthousiasme pour l'effectuer convenablement.


Quand je suis rentrée, Diane avait terminé ses leçons, mais Aline devait encore finir deux exercices, et les rappels à l'ordre de Maman se faisaient pressants. « Aline, dépêche-toi. Tu es vraiment impossible en ce moment. Je croyais pourtant t'avoir calmée, hier soir... »

Mais, pour défendre ma soeur, pour une fois (car je suis une fille juste), celle-ci avait bien du mal à travailler tant Diane qui partageait sa chambre s'amusait à la taquiner...

Comprenant cela, Maman ordonna à Diane d'aller lire au salon, pour laisser Aline tranquille...

C'est ce qu'elle fit, en rechignant, mais profitant du fait que Maman était partie étendre son linge dans la buanderie, Diane remonta en douce, sous prétexte de prendre un autre livre.

Mais l'irruption d'une Diane très taquine et se moquant d'Aline, fit réagir cette dernière : « Maman, Maman, Diane est remontée et elle m'embête », cria-t-elle.
La petite sentant le danger chercha à s'enfuir, mais Aline la bloqua, les deux soeurs commençant à se bagarrer comme des chiffonnières...

Elles étaient en train de se tirer les cheveux et de se battre quand Maman est montée en quatrième vitesse...



J'étais dans ma chambre et j'ai vite compris qu'il allait y avoir du sport...

« Diane, je t'avais dit de rester en bas... Ce n'est pas possible... Vous faites tout pour m'énerver... » Et, je vis passer dans le couloir, Maman tirant Diane par le bras et entrant dans sa chambre, suivie d'Aline. A peine arrivée dans la pièce, elle s'assit sur le fauteuil de sa coiffeuse et étala Diane en travers de ses cuisses... « Ah, je vais t'apprendre à désobéir et à embêter ta soeur ».
Diane hurlait déjà, alors que les premières claques tombaient à peine. Mais, la fessée que j'apercevais depuis le couloir était bien sonore et vive. La robe de la gamine était remontée sur son dos, sa petite culotte rentrait à moitié dans ses fesses, dégageant deux quartiers de lune qui ont vite rougi sous l'effet de la claquée maternelle.

Ce n'était pas la déculottée que j'espérais voir, mais les cris (en partie forcés) de ma comédienne de petite soeur montraient que la tannée rapide devait être douloureuse. Même si elle ne dura pas très longtemps...

Diane suffoquait et se frottait le bas du dos en sautillant quand Maman la relâcha. Aline qui était aux premières loges, avait un large sourire, imaginant que Maman n'était venue qu'à son secours. Elle en profita pour lancer à Diane : "Pff, c'est bien fait pour toi, t'avais qu'à pas m'embêter, na !"
Mais Aline déchanta vite quand Maman l'attrapa à son tour par le bras. Je ne voyais la scène que de mon bout de couloir, mais j'ai compris aussi vite que ma soeur... Sauf qu'elle se mit à paniquer, alors que secrètement je jubilais et n'en croyais pas mes yeux.
"Maman, maman, que fais-tu ? Non, oh nooon !", suppliait ma soeur que Maman maintenait debout face à elle qui s'était remise assise sur le fauteuil de sa coiffeuse.
"Aline, j'en ai assez. Si tu n'avais pas trainé pour faire tes devoirs toute cette journée, cela ne serait jamais arrivé. Je crois, ma fille, que tu n'as pas compris la leçon d'hier. Alors, puisque tu n'es pas calmée, je vais te rappeler les bonnes manières, moi..." Maman avait un ton déterminé et impressionnant que je lui connaissais hélas très bien. Je n'avais donc aucun doute sur la manière dont cela allait finir. Et, en effet, elle attira Aline en travers de ses genoux, là où Diane venait de faire un voyage éclair. Mais, cette fois, elle ne se contenta pas de remonter la jupe, descendant d'une main ferme et rapide son collant de laine bleu marine et la culotte qui était en dessous...
Ma soeur était déculottée, au lendemain d'une première fessée aperçue et je voyais distinctement ses deux globes jumeaux se contracter de peur, alors que les premières claques tombaient...
"Ah, Aline, tu vas comprendre, j'espère cette fois. Puisque Mademoiselle a besoin d'une nouvelle fessée, on ne va pas la décevoir..."  Et la main de Maman allait et venait avec un bruit mat de bonnes claques bien ajustées...
Diane qui s'était rhabillée en rabaissant sa robe, avait arrêté de gesticuler et regardait bouche bée sa soeur prendre la fessée à son tour...
Maman la voyant ainsi scotchée, les yeux écarquillés comme devant un fantôme, arrêta un instant son bras et demanda à Diane de sortir : "Allez, toi, file dans ta chambre, et ferme la porte derrière toi. A moins que tu ne veuilles reprendre la place d'Aline..."
La perspective fit sursauter ma soeurette qui fit demi-tour et sortit en fermant la porte de la chambre maternelle derrière elle...
Au passage, alors que je rentrais précipitamment dans ma chambre, Diane s'est bien aperçue que j'avais dû ne rien manquer de la scène, mais elle était elle-même sous le choc et ne dit rien...
Ma séquence de vision directe des corrections de mes soeurs prenait fin prématurément... Mais, venant après celle de la veille, j'étais comme sur un petit nuage... Je n'arrivais pas à en croire mes yeux, et j'avais envie de les fermer pour bien m'imprimer les images vues et pouvoir me les repasser comme du baume au coeur...
Une fois la porte refermée, d'autres bruits nous arrivèrent aux oreilles. Maman avait repris son sermon à Aline. Et la fessée avec...
La claquée continua, assourdie à nos oreilles par la porte fermée, mais parallèlement, Aline qui avait tenté de retenir au maximum ses pleurs et ses cris devant les yeux de sa soeur (pour ne pas dire de ses soeurs...) pleurait maintenant de bon coeur, suppliant Maman d'arrêter et poussant des petits cris à chaque claque supplémentaire...
Autant la fessée de Diane m'avait semblé expéditive, autant celle d'Aline, pour une fois, me parut presque longue, et en tout cas plus appliquée que celle de la veille... Mais, je savais d'expérience que lorsque Maman a l'impression de ne pas s'être bien faite comprendre la première fois, mieux vaut ne pas se trouver sous sa main pour la deuxième...
En y réfléchissant, et sans vouloir réellement du mal à ma soeur, j'étais à l'intérieur de moi plus que contente que ce soit Aline, et non pas moi, qui me trouve dans cette situation...
(A SUIVRE)


kk

2 commentaires:

  1. Je trouvais en effet que Maman s'occupait parfois trop de vous. C'est normal : les parents sont généralement plus sévères avec leur aînée. Mais vos petites soeurs en ont trop profité, Maman s'en rend aujourd'hui compte. Mais la connaissant je ne doute pas qu'elle va avoir à coeur de redresser la situation. Il était temps.

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  2. Bjr Christine. Je vous l'avais suggéré il y a quelque temps, mon souhait est exaucé : vous nous racontez les fessées subies par vos soeurs ! Il n'y a pas de raison : depuis le temps qu'elles se moquaient de leur grande soeur ! Et vous étiez (presque) aux premières loges. Et 3 fessées en 24 heures ! Continuez, nous, vos lecteurs, avons l'impression de vous venger un peu en lisant les cuisantes mésaventures de vos soeurettes ! Quel âge avaient vos soeurs au moment de cette punition ?

    En fait, une alternance de récits entre vos fessées et celles de vos soeurs, ce serait super !

    A la maison, ce n'était pas la même chose, il n'y avait pas ces moqueries entre mon frère et moi. Heureusement, car nous étions la plupart du temps fessés par maman l'un devant l'autre, puisque maman donnait la fessée sur-le-champ, donc sans prendre le temps de nous emmener dans une chambre.

    Fesseusement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753yahoo.fr

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