mercredi 10 mars 2010

Les signes avant-coureurs : l'ambiance devient pesante

Je voyais bien que le regard de Maman s'assombrissait



Une hirondelle ne fait pas le printemps... Ce n'est qu'un signe parmi d'autres, mais en revoir une en mars fait prendre conscience que la belle saison approche...
De même, certains signes ne se convertissaient pas immédiatement en explication cuisante, mais témoignaient d'une sorte d'approche plus ou moins inéluctable de la prochaine fessée...
Le climat familial est ainsi qu'il comporte des périodes d'accalmie et d'autres plus agitées, mais que bon an mal an, après l'hiver revient le printemps, et qu'après des jours ou des semaines sans scènes notoires, la nécessité de remettre de l'ordre, de régler des comptes, de recadrer l'une ou l'autre des filles s'impose...
J'ai été marquée par quelques fessées reçues sans préavis, des fautes découvertes et punies sur le champ, mais je crois que le sentiment d'attente, cette impression que l'on a que tôt ou tard on va y passer, sont des ressentis encore plus forts, encore plus prégnants car l'angoisse fait plus travailler les méninges que la surprise.
Il y avait ainsi des moments que cette image (trouvée) illustre bien, où je pouvais prendre conscience que les conditions météorologiques familiales allaient tourner à l'orage pour mon bas du dos... Le soir même ou dans les jours à venir, mais les signes avant-coureurs n'avaient pas forcément besoin de mots, ou en tout cas pas de mots directs, les allusions suffisant à me faire comprendre ce qui m'attendait...
Je m'imagine ainsi révisant une leçon en prévision d'un contrôle le lendemain. Je n'ai guère envie de rabâcher ni d'apprendre par coeur. Je comprends vite, alors je me dispense souvent de travailler dur, je sais qu'avec un petit effort je décrocherai une note moyenne, et je ne vois guère l'intérêt d'en faire plus...
J'ai moitié la tête dans le bouquin et moitié le regard et les pensées ailleurs...
"Christine, je te ferai réciter après le dîner, tu as intérêt à bien savoir ta leçon cette fois...", la petite phrase de Maman me fait replonger dans mon bouquin.
Je vais faire l'effort car je sens que c'est mon intérêt...
Effectivement, ce soir-là, j'ai pu réciter la leçon comme il fallait et m'éviter des ennuis immédiats...
Mais, j'ai bien senti dans le regard de Maman que je l'agaçais, qu'elle n'appréciait pas de devoir me rappeler à l'ordre pour que je me mette vraiment à travailler... Un moment, elle a marmonné un : "Oh, toi, oh, toi..." accompagné d'un très gros soupir, d'une longue respiration en me fixant avec des yeux sombres...
Il n'y a rien eu d'autre, mais ce petit signe était comme une hirondelle de plus dans mon ciel personnel... J'en étais consciente et cela entretenait mon humeur boudeuse et grognonne...
Plus je sentais Maman accumuler des griefs contre moi, plus je faisais grise mine, assaillie par une angoisse croissante... Je savais que je devais faire attention, que je pouvais désamorcer la situation pour l'instant, mais je sentais que c'était surtout du temps de gagné, rien de plus...
Quelque chose me disait déjà dans le regard maternel que, même en l'évitant ce soir, l'orage continuait à tourner autour de moi, qu'il reviendrait à la prochaine occasion, et qu'un moment ou un autre, il y aurait un "Cette fois, ça suffit..." qui précéderait l'averse tant redoutée...
Je sentais vraiment que je finirais par l'avoir cette fessée dont le nom n'avait même pas été prononcé mais dont les signes avant-coureurs concordants m'annonçaient qu'il y avait de la déculottée dans l'air, que je pouvais préparer mes fesses...

5 commentaires:

  1. Bjr Christine, bjr Agnès, je m'adresse à vous deux. Dans vos récits, toujours aussi passionnants, quand vous décrivez le début du moment crucial, celui de la cuisante fessée tant redouté, vous lancez une phrase du style : "Maman s'assit, m'allongea sur ses genoux, souleva ma jupe et baissa (mon collant et) ma culotte" (parfois dans un ordre différent pour vous,Agnès, surtout quand vous portiez un collant). Ce qui m'amène à vous poser 3 questions :
    - 1) Vous n'avez connu que cette position classique : maman assise, vous couchées sur ses genoux ?
    - 2) La plupart du temps, dès que vous étiez en position, vous tentiez de résister, en mettant les mains, en rabattant vos pieds sur vos fesses... ? ou vous vous laissiez faire, sachant que toute résistance risquait de faire monter encore plus la colère de votre maman ?
    - 3) Etiez-vous TOUJOURS en jupe ? N'étiez-vous jamais en short ou en pantalon ? Auquel cas maman aurait été obligée de procéder au déculottage comme pour un garçon (ceinture et boutons à défaire, éventuellement braguette de jean à ouvrir...). Je peux vous dire que dans ces cas-là, ces quelques secondes de répit pour mes fesses ne faisaient pas retomber la colère de ma mère, bien au contraire !

    J'espère que vous ne trouverez pas mes questions trop impertinentes.

    Amicalement.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  2. Chère Christine, chère Agnès.
    A mon message de ce jour, il me revient une 4 e question.
    - 4) Aviez-vous la culotte baissée avant chaque fessée, SANS AUCUNE EXCEPTION ?

    Amicalement.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  3. Coucou, c'est encore moi. Chère Christine, chère Agnès. Aux 4 questions que je vous ai posées ce jour, je vais vous faire un petit comparatif avec ce que j'ai vécu étant enfant... et début d'adolescent !
    - 1) J'ai très peu connu la position classique (couché sur les genoux de maman). Maman restait presque toujours debout : soit elle me plaquait face contre elle, ma tête plaquée contre son ventre ; soit (sa position "préférée") elle me courbait sous son bras gauche, me soulevait par la taille et me mettait à l'horizontale : avant de me soulever, elle prenait le soin de dégraffer mon short ou mon pantalon (sauf si c'était un genre "pantalon de survêtement").
    - 2) Même si ça faisait monter la colère de maman, j'essayais toujours de résister (mains, pieds), mais maman finissait toujours par me bloquer et par avoir le dessus.
    Donc, je me débattais avec maman, mais je ne sais pas pourquoi, je me laissais faire avec mes deux maîtresses d'école. Si vous avez une explication à me donner, Christine, Agnès ou un de vos lecteurs ou lectrice, je suis prêt à l'entendre.
    - 3) Si votre maman vous donnait systématiquement des fessées cul nu, elle était encore plus dure que la mienne. En short, j'avais le short baissé peut-être environ 1 fois sur 2 ou 1 fois sur 3 (je dis cela d'après mes souvenirs, je ne tenais pas de statistiques !), puis slip baissé environ 1 fois sur 2. En pantalon, c'était plutôt 4 fois sur 5, puis slip baissé environ 1 fois sur 2. Une fessée au-travers du pantalon, je la sentais passer, alors vous imaginez, en proportion, l'intensité d'une fessée au-travers du slip ou cul nu !

    Amicalement, au plaisir, toujours sincère, de vous lire.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  4. Pour Louis
    Ce que je décrit ce sont avant tout les épisodes qui m'ont le plus marqué, et qui étaient destinés à le faire - d'une certaine façon ce qu'on entend par "une punition mémorable" ou "une bonne punition", et là tout se passait en général comme dans les récits que j'ai déjà rédigés : le plus souvent sur les genoux, le plus souvent culotte baissée. Pour ce qui est de résister : oui, certainement, mais de façon très variable selon les circonstances, parfois pas du tout. Enfin en ce qui concerne l'habillement, c'est vrai qu'à cette époque je portais surtout, mais pas seulement, des jupes ou des robes.
    Il m'est arrivé aussi de recevoir la fessée debout, sous le bras de Maman, ou de recevoir seulement des claques par dessus un pantalon... ou une jupe ; dans mon souvenir cela reste surtout associé à des punitions plus courtes, moins "solennelles" que celles que j'ai décrites jusqu'à présent, parfois aussi à l'entrée en matière d'une "vraie" fessée.

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  5. Merci Christine pour cette intéressante analyse ; je suis trés sensible à l'évocation de ces instants tendus, instables, où d'une minute à l'autre tout pouvait mal tourner. Ce que vous décrivez avec finesse c'est la lente mise en place de cette tension. En y réfléchissant (vous m'y faites réfléchir !) je pense qu'il y avait deux facteurs qui contribuaient peu à peu à mettre en place ce genre de situation et de rapport de force entre Maman et moi.
    Il y avait d'une part l'accumulation de petites fautes, ou simplement de comportements ou d'attitudes qui lui déplaisaient,toutes choses trop insignifiantes pour justifier une punition mais qui ne passasaient jamais inaperçues et surtout qui n'étaient jamais oubliées : bouderie du dimanche matin, rendez-vous chez le dentiste oublié, vêtements qui traînent au milieu de ma chambre... Maman se souvenait de tout et tôt ou tard cela pouvait refaire surface.
    D'autre part il y avait l'humeur de Maman : indiscutablement il y avait des jours où elle était peu disposée à l'indulgence, et je le sentais rapidement (j'approuve entièrement votre remarque sur le "non-dit" : souvent dans ces circonstances les menaces n'étaient pas directement exprimées, mais un regard... une allusion... un pincement de la bouche... comme tout cela est clair quuand on se connait bien, je n'avais aucune peine à traduire ces signes dans un langage dépourvu d'ambiguïtés, " Tu m'énerves de plus en plus Agnès... Si tu continues comme cela je ne vais pas être longue à perdre patience... J'ai été très indulgente ces dernères semaines et je crois que tu es en train d'en profiter... Attention Agnès, attention ! la fessée n'est vraiment pas loin...". Chaque petit écart se retrouvait comme de juste dans le grand sac à reproches, mais ces jours-là je sentais que le sac restait grand ouvert en permanence et il suffisait de bien peu de chose pour que Maman se décide à le vider devant moi. Alors la tension retombait, mais il fallait auparavant que l'orage éclate : semon, réprimande, pour aboutir le plus souvent à ce que j'appréhendais le plus - une fessée, plus ou moin sévère, seul moyen aux yeux de Maman de bien me faire comprendre que j'avais mal agi.

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