samedi 22 mai 2021

Chronique d'un redoublement : 159. Aline puis Diane punies à leur tour, voilà qui ne rassure pas Christinette...

 SUITE 158

 Les menaces maternelles sans équivoque aucune m'avaient empêchée de bien dormir. Les paroles de Maman peuplaient mes cauchemars, toujours agrémentées d'images mêlant des situations peu glorieuses en rapport avec ce qui m'était promis...
Je me réveillais souvent en pleine nuit, la tête toute embrouillée, apeurée comme si Maman assise sur mon lit, m'attirait vers elle pour me donner la fessée tant redoutée. Il m'arrivait même de crier : "Non, Maman, non !"
Il faut dire que, en particulier durant mon année de redoublement, et même lors de ma première année de Cinquième, ma volonté persistante de tout faire pour retarder l'échéance, de cacher mes bêtises ou mauvaises notes, pire encore les heures de colle, m'amenait à multiplier les mensonges, à toujours vouloir gagner du temps, tout en sachant qu'il n'y aurait d'autre issue qu'une tannée (je l'avoue) bien méritée...


 

 Quitte à ajouter des mensonges aux griefs maternels, je préférais souvent tenter de gagner du temps, retarder l'échéance, même si je savais qu'à la fin j'y passerais et prendrais une bonne fessée déculottée...

Mais, "gagner" du temps, quelques heures, un jour voire même deux ou trois, me donnait l'impression comme de "mener le jeu" ou du moins de jouir de périodes de calme, même si elles n'étaient que ponctuelles... Surtout que Maman tenait toujours ses promesses... En particulier lorsqu'elles concernaient mes fesses...

J'avais beau tenter de me persuader du contraire, je prenais bien conscience que, en Quatrième ou pas, lorsque Maman me rappelait qu'il y avait "bien longtemps" qu'elle s'était "occupée" de mes fesses, et que sa "main la démangeait" je pouvais m'attendre à ce qu'elle passe à l'acte sans tarder...


Quand Maman m'avait dit que sa main la "démangeait", je ne savais que trop bien à quoi elle pensait, et j'en tremblais en imaginant la scène...

Cela dit, les menaces maternelles avaient dû faire leur effet car deux jours se passèrent sans le moindre incident ! Hélas, l'accalmie ne dura pas plus longtemps. Cela commença au petit-déjeuner, lorsque Maman vérifia le cartable d'Aline et constata qu'elle avait "oublié" de faire un des devoirs de la veille. Maman lui ordonna de faire ce petit exercice avant de partir à l'école. Il y avait juste le temps, mais Aline rechigna un instant, ce qui lui valut une paire de claques maternelles sans sommation. Ma soeur se mit à pleurer à grosses larmes, ce qui énerva plus encore Maman, qui lui promit une fessée si l'exercice n'était pas fait sur le champ. Aline s'exécuta, en reniflant, et le devoir fut fait en cinq minutes, avant qu'elle ne file à l'école sans demander son reste.

En rentrant déjeuner à midi, Maman revint sur l'incident, Aline promettant qu'elle ne recommencerait pas en insistant fortement comme pour amadouer son auditoire... Elle était visiblement soucieuse, et cela n'échappa pas au regard de Maman qui lui demanda si elle avait eu de nouvelles notes. Aline qui ne savait guère mentir (à l'inverse de moi...), baissa la tête et avoua avoir récolté un 4 sur 20 en dictée.

Maman éleva la voix, reprochant à sa fille de ne pas assez travailler, de faire des fautes idiotes, et de ne pas bien relire sa copie. Aline balbutiait des demandes de pardon, qui ne calmèrent pas une mère excédée, qui lança : "Ah je vais t'apprendre à être attentive et à bien travailler..." Et, elle attrapa Aline par le bras, la traina jusqu'à une chaise près du canapé où Maman s'assit, basculant la fautive en travers de ses genoux...

Il n'y eut pas de sermon en plus, Maman remontant la robe de sa fille et lui baissant sa culotte, avant de lui flanquer une fessée rapide mais claquante en diable, que ma soeur prit en criant et suppliant à s'égosiller.


Aline eut bon supplier Maman, elle se retrouva vite allongée sur les genoux maternels pour une fessée rapide mais claquante en diable qui fit crier ma soeur...

Une fois lâchée, Aline remonta vite fait sa culotte et grimpa dans sa chambre, où elle pleura encore un bon quart d'heure avant que Maman ne nous appelle à table.

La fessée l'avait bien calmée et ma soeur semblait même apaisée, là où j'aurais été honteuse et grogneuse, voire au fond de moi rancunière. Ce qui n'était pas le cas d'Aline, n'ayant elle et moi pas le même caractère du tout.

Diane, quant à elle, n'avait pas manqué de se montrer moqueuse envers la punie, s'attirant par deux fois un rappel à l'ordre maternel, lui demandant d'arrêter si elle ne voulait pas qu'elle "s'occupe" d'elle aussi ! Une menace que j'aurais bien aimé voir se réaliser...

Dieu m'avait-il entendue ? Toujours est-il que, quelques heures plus tard, lorsque je rentrai du collège en fin d'après-midi je perçus de l'entrée une discussion animée provenant de la cuisine entre Maman et Diane. Cette dernière avait visiblement énervé notre mère. Je tendis l'oreille et compris que ma soeur râlait pour aller à un goûter d'anniversaire le samedi suivant chez une copine. Sauf que Maman n'aimait pas du tout cette famille pour je ne sais quelle raison. Le refus fit éclater Diane qui traita notre mère de "vilaine, méchante" ajoutant : "Ce n'est pas juste" ! Maman rétorqua : "Tais toi donc, Diane, sinon tu n'iras pas non plus au cinéma dimanche comme prévu avec Tata".

Mieux aurait valu qu'elle se taise, mais la cadette de mes soeurs répliqua : "Pfff, je m'en fiche !"  Une réaction en forme de provocation, d'insolence que Maman ne pouvait laisser passer. D'autant que je venais de rentrer à mon tour dans la cuisine...

Un instant interloquée, Maman haussa le ton, et disant : "Ah tu vas voir si tu t'en fiches... Je vais t'apprendre à me répondre ! Je vais te calmer à ma manière..."  Et d'attraper Diane par le bras et de la tirer vers une chaise de la table que Maman retourna pour s'y asseoir. Ma soeurette avait compris la manoeuvre, et supplia : "Non, Maman, pas la fessée, non !"


"Non, Maman, pas la fessée" criait Diane qui avait bien compris ce qui l'attendait. Mais, au fond de moi, je n'étais pas mécontente de ce qui lui arrivait...

Mais il était trop tard, Maman ayant l'air déterminé que je lui ai si souvent connu, les jours d'arrivée de bulletin de colle notamment... 

Je m'arrêtai ouvrant grand les yeux, Diane m'apercevant et protestant : "Maman, Christine regarde !"

Maman ne me demanda pas de sortir, au contraire... Elle répondit : "Tais toi donc, Diane. Pour une fois que ce n'est pas toi qui vois les fesses de ta soeur rougir..."

Et, sans attendre, elle se mit à descendre le bas de jogging de Diane. Et sa culotte jusqu'à ses genoux... Ma soeur essayait de se débattre, mais Maman bloqua bien ses gesticulations, attendant un peu qu'elle arrête de gigoter... Je voyais les petites fesses de soeurette encore blanches et tremblantes et, j'avoue que j'appréciais la situation dans ce sens là. Même si ma bonté d'âme faisait que je plaignais un peu quand même Diane, sachant que la suite allait être douloureuse...


 "Maman, Christine regarde", se plaignait la punie. Maman rembarra la protestatrice, rappelant sur un ton ironique à Diane, qu'elle avait plusieurs fois vécu la situation inverse... Cela me vexa un peu, mais je n'en regardai que plus attentivement les fesses de ma soeur apparaitre lors du déculottage et rougir pleinement sous la claquée maternelle...

La fessée tomba drue, Diane criant dès les premières claques. C'était une tannée assez méthodique, appliquée, par une Maman voulant donner une leçon à sa cadette insolente. J'eus l'impression que c'était rapidement fait, en tout cas moins longuement que si c'était moi la punie... Il est vrai qu'il s'agissait d'une gamine aux petites fesses rougissant plus vite que celles d'une pré-ado...

Dès que Maman en eut fini avec Diane et la relâcha, ma soeur sortit de la cuisine en courant et remontant culotte et bas de jogging. Elle alla se réfugier dans sa chambre où se trouvait déjà Aline qui avait suivi de loin la scène, non sans jubiler un peu que ce soit pour une fois Diane la punie.

En tout cas, la fessée de soeurette eut pour effet de calmer la maisonnée. Nulle d'entre nous n'avait envie de tester l'humeur maternelle que l'on devinait encore énervée...

Maman vaqua à ses occupations en cuisine et au salon, devant certainement se féliciter d'avoir réagi comme il fallait et ramené par la même occasion un calme rare dans la maison.

Elle ne remonta qu'une heure plus tard afin de vérifier les devoirs scolaires de chacune. Il n'y avait rien à redire du côté de Diane, et d'Aline non plus, cette dernière ayant dû s'appliquer en ne voulant pas prendre de risque de contrarier Maman.

J'étais plutôt confiante de mon côté, n'ayant guère de devoirs ce soir là et venant de veiller à bien les faire. Seul bémol, la prof d'histoire avait rendu les copies d'un contrôle surprise. J'avais récolté un 11 sur 20. Soit la moyenne, mais avec une annotation de la prof, un "Peux mieux faire" qui n'était pas du genre à plaire à Maman...

Je plaidai avoir eu la moyenne, mais la mine renfrognée de Maman ne me disait rien qui vaille...  J'eus droit à une réflexion qui me replongea dans mes pensées angoissées de ces derniers jours... Maman lança en effet : "Oh toi, toi, Christine, tu files un mauvais coton... Tu n'as pas intérêt à me ramener une mauvaise note, sinon ça va barder. Ca fait trop longtemps que tu y échappes... C'est à croire que cela te manque... Il va être temps de remettre les pendules à l'heure... Ne t'avise pas de me fâcher, sinon tu peux préparer tes fesses..."

Heureusement la soirée se déroula sans autre menace et le dîner dans le plus grand silence, confortant sûrement Maman sur le fait qu'une fessée avait le don de calmer la punie certes, mais aussi ses deux autres filles...


Maman n'avait pas apprécié mon 11 en contrôle d'histoire, et me sermonna en me prévenant qu'elle ne tolérerait pas la moindre mauvaise note. Et me rappelant que j'y "échappais" depuis "bien trop longtemps", elle me menaça clairement qu'il faudrait bientôt "préparer" mes fesses...

En tout cas, de mon côté, les menaces maternelles tournaient dans ma tête. Et pas qu'un peu... D'autant que, si je comptais bien, Aline avait eu ces derniers jours une paire de claques et deux fessées, alors que Diane avait récolté deux paires de claques dans la semaine et la fessée d'aujourd'hui. J'avais seule pu garder mes fesses bien blanches... Connaissant Maman, j'imaginais bien que cela ne pourrait pas durer éternellement...

Et l'on comprendra que j'eus bien du mal à m'endormir, et que ma nuit fut peuplée de cauchemars... 


 Je comprenais qu'étant depuis la rentrée la seule à y avoir échappé, je ne donnais pas cher de la possibilité de pouvoir garder mes fesses blanches encore longtemps... Et déjà me revenaient des images et des sensations de précédentes fessées... La peur commençait à peupler mes rêves, qui étaient surtout des cauchemars...

A SUIVRE


18 commentaires:

  1. Chère Christine,
    En analysant cette suite, je constate que notre Christinette n'en a pas fini avec ses cauchemars à répétition, se réveillant en pleine nuit, avoir la sensation que ses fesses sont dèjà chaudes comme si maman les avaient claquées tout en dormant.
    A croire que notre jeune ado reçois la fessée avant de commettre ses bêtises... Heureusement maman Spaak est là, la main levée, et arrive à calmer sa fille, pour un moment...
    Mais hélas, Christinette allait encore trembler, assistant à deux fessées déculottées, une pour Aline pour mauvaises notes, l'autre pour Diane ayant répondu effrontément.
    Ce qui amena un peu de sérénité dans la maison.
    Seul bémol, le 11/20 récolté en histoire avec une appréciation
    peu appréciable de la prof, amena maman à reprendre sa fille, la menaçant de bien préparer ses fesses s'il le fallait.
    Et voilà notre CHRISTINETTE repartie avec ses vieux démons nocturnes...
    Yves.

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  2. Merci Yves de ce tout premier commentaire. En espérant en lire d'autres bientôt. Vous y soulignez à juste titre combien la peur de la fessée peut non seulement angoisser mes journées, mais aussi peupler mes cauchemars...
    Vous remarquez aussi combien les déculottées successives de mes petites soeurs ont pour effet d'amener "un peu de sérénité dans la maison". Maman le remarque évidemment et cela ne manque pas de la conforter dans sa conviction que la fessée est bien la méthode la plus efficace pour ramener ses filles dans le droit chemin... Après les deux petites, la logique maternelle risque donc fort de s'intéresser à son ainée...

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  3. En commentant l'épisode précédent (158), Sylvie note combien Christinette sent bien qu'elle n'échappera plus longtemps à une nouvelle déculottée...
    Même s'il n'y a pas de motifs majeurs, car je travaille pour ne pas ramener de zéro, ni de mots des profs, ni bien sûr d'heures de colle, Maman n'est pas encore satisfaite, considérant qu'un 11 sur 20 en histoire ce n'est pas assez, ou qu'un geste d'agacement en tapant du pied par terre n'est guère admissible et mériterait que l'on "calme" la colérique...
    Ajoutez le fait que la fessée reçue par mes soeurs calme la maisonnée, voilà qui est bien tentant pour notre chère mère de me rappeler à l'ordre de la manière la plus efficace qui soit... Oui, c'est bien cela, par une fessée magistrale...

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  4. Chère Christine,
    Depuis que je lis vos récits, ce qui remonte à l'année 2009, et dont vous amenez avec délicatesse et finesse l'introduction de votre vie de collégienne, fait que le lecteur ressent l'aspect psychologique que vous même éprouvez par rapport à votre attitude envers vos soeurs et surtout votre maman.
    Comme vous le dites si bien, vous deviez être un modèle à suivre en tant qu'ainée, mais votre propension à plutôt rêver en classe, ramener des mauvaises notes, ou avoir des heures de colle, amenait maman à considérer que la seule issue fatale et la seule solution était l'administration " d'une BONNE FESSEE ", selon ses paroles.
    Je me permets donc de dire, que vous aviez un certain besoin
    malgré votre volonté de bien faire par moments, d'être à la merci de maman, la mappemonde à l'air, pour la fessée, longue, très appliquée, bien déculottée, presque nécessaire pour faire
    passer la désobéissance et le mensonge.
    Voilà pour ce deuxième commentaire.
    Yves.




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  5. Yves reprend bien le raisonnement maternel, qui pensait que la "seule solution", du moins la seule vraiment efficace pour ramener son ainée dans le droit chemin était "l'administration d'une bonne fessée" !!!
    De là à dire que j'en avais "besoin" n'était évidemment pas mon avis d'alors. Jamais je ne l'ai pensé du temps de Christinette. Mais évidemment avec le recul des années, je ne peux contester que la méthode maternelle était très efficace...

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  6. Bonjour Christine,

    Je voudrais m'excuser pour le retard pris pour vous transmettre mon premier commentaire sur ce nouvel épisode qui reflète un peu ma vision de la situation que vit actuellement notre Christinette ou son anxiété est de plus en plus criante.

    Voilà maintenant plus d'un mois qu'elle ne s'est retrouvée culotte baissée sur les genoux de Maman Spaak, et cela même si elle l'a évité de justesse suite à sa petite colère devant sa Tata Jacqueline.

    Malheureusement pour elle, il y a des faits qui risquent de la précipiter très rapidement dans l'œil du cyclone. J'en veux pour preuve sa dernière note en histoire et géographie 11/20 qui, certes n'est pas mauvaise en soit, mais l'appréciation de la prof "peut mieux faire" est le Grain de sable qui enraye la machine auprès de Maman Spaak (on pourrait également la considérer comme un encouragement de la part de la prof), d'ailleurs cette appréciation ne fait qu'accentuer la pression placée sur son aînée par Mme Spaak et même si les efforts fournis par notre petite demoiselle depuis le début de l'année sont très encourageants, elle n'est pas non plus à l'abri d'une mauvaise surprise (mauvaise note ou plus grave heures de colle).

    Cependant son retour sur les genoux maternels pourrait bien être provoqué par la petite Diane. N'oublions pas que cette dernière vient de recevoir une fessée en présence de Christounette et ce, malgré ses protestations véhémentes auprès de Maman Spaak. Je ne serais pas surprise que cette dernière se venge de la présence de son aînée à sa déculottée. Christine devra faire très attention pour ne pas tomber dans le piège comme cela lui est souvent arrivé.

    Voilà Christine mon premier commentaire sur ce nouveau paragraphe qui sous entend un retour très rapide sur les genoux maternels de notre héroïne.
    Sylvie

    Toutefois,

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  7. Sylvie pense que Christinette a raison de se faire du souci... Elle pronostique son "retour très rapide sur les genoux maternels..." et il faut bien reconnaître que c'est plus que probable...
    D'autant que Diane et Aline ont été punies plus d'une fois chacune, par des gifles et des fessées, auxquelles Christine a échappé, malgré des menaces maternelles de plus en plus précises... Et chacun sait que Maman Spaak n'est pas du genre à menacer pour rien, et qu'elle tient ses promesses en la matière...
    Cela dit les commentaires suivants de Sylvie m'intéressent fort... En espérant les lire bientôt...

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  8. Chère Christine,
    Je pense malheureusement devoir donner raison à Sylvie, que je salue au passage, à savoir que notre Christinette, qui après plusieurs semaine de répit, va se retrouver une nouvelle fois sur les genoux de maman, la culotte baissée, pour une bonne fessée.
    Effectivement, je ne voulais pas parler de " besoin " chère Christine, mais plutot d'un certain ressenti entre bien se tenir, et l'envie cruelle de n'en faire qu'à sa tête, de provoquer, quitte à attirer les foudres maternelles.
    Je croie que c'est ce terrible dilemme qui vous a habité durant votre adolescence, car c'est un passage de la vie très compliqué à gérer avant l'âge adulte.
    Voilà ce que je ressens à travers vos récits.
    Yves.

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  9. Merci Yves de ce nouveau commentaire. J'avoue que si je me remettais dans la peau de la Christinette que j'étais, vos propos me feraient trembler et angoisser... Pour vous, comme pour Sylvie, ma destinée prochaine ne manquera pas de passer par une étape tant redoutée sur les genoux maternels...
    Et le fait d'avoir pu assister à une fessée d'Aline, puis à une fessée de Diane, n'a pu qu'amplifier ma peur, sachant fort bien que la déculottée que Maman me promet sera à n'en pas douter plus longue et plus sévère encore...
    Mais, j'avoue que la Christine de maintenant ne peut donner tort à Maman Spaak...

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  10. Bonjour Christine.
    Come vous avez pu le constater, je ne suis pas du tout optimiste pour le futur de notre Christinette. En ces moments de grandes anxiété, elle a tendance à ne plus pouvoir se concentrer en classe et bien entendu, elle en ressort soit avec des heures de colle ou dans le meilleur des cas des punitions, genre devoirs supplémentaires ou lignes à recopier plusieurs fois et bien entendu à faire signer par les parents ce qui la ramène irrémédiablement les fesses à l'air sur les genoux maternel. Certes, là il n'est pas question de bavardages intempestifs ou d'indiscipline, mais dans ces moments de détresse, notre pitchounette se recroqueville sur elle-même. En conclusion elle est totalement absente du cours.
    Saura-t'elle déjouer ce piège, d'autant plus que Diane, la maligne, fera tout ce qu'elle peut pour que son aînée se retrouve très rapidement culotte baissée sur les genoux maternel.
    Malheureusement, il ne faut pas non plus négliger les effets dévastateurs que vont engendrer les petites piques vaches des deux pimbeches que sont Babette et Brigitte.
    Le seul point bénéfique pour elle, c'est qu'il n'y a plus de Mlle Paule pour attiser ses craintes, et comme nous ne connaissons pas exactement les rapports qu'elle entretient avec ses nouveaux professeurs de 4ème...

    Voilà Christine pour mon deuxième commentaire qui fait un peu le point sur la situation actuelle que vit notre Christinette.
    En tout état de cause, vos petits problèmes de votre pré adolescence me rappellent beaucoup les miens notamment avec tous les petits coups bas de mon frère Éric, d'ailleurs je vous ferai part d'une histoire avec lui au collège qui m'avait valu une punition mémorable.
    Sylvie

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  11. Il est vrai, chère Sylvie, que les menaces maternelles de plus en plus précises, comme les attitudes de Diane qui cherchent à provoquer des histoires et des chamailleries, sans oublier les petites "piques des pimbêches" comme vous dites si bien, ne sont pas des éléments susceptibles de calmer les angoisses de la Christinette que j'étais...

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  12. Bonjour Christine,
    Alors que le blog semble endormi pour le moment, je voudrais, comme je vous faire part d'une aventure très désagréable qui m'est arrivée par la faute de mon frère Éric.

    En effet, alors en classe de 5ème, je connaissais d'énormes difficultés en maths et mes notes, c'était le moins qu'on puisse dire, étaient catastrophiques et ce malgré la prise en main de ma tatie Julie. Il est vrai que, plus souvent que rarement, je lui faisais comprendre que j'avais compris, ce qui n'était nullement le cas. C'est ainsi qu'un soir après plusieurs explications sur les racines carrées, je lui avais fait croire que j'avais bien assimilée ses explications, ce qui n'était évidemment pas le cas. Cette dernièe étant occupée, entre une petite élève de 6ème et ses révisions à elle (elle était à l'université), tatie Julie ne prit pas la peine de contrôler mes dires, d'ailleurs je lui avais juré que j'avais bien compris ses explications et comme le lendemain il n'était pas prévu de contrôle, je me suis dit que j'aurais par la suite le temps de revoir ce programme.
    Malheureusement pour moi, suite à un chahut durant le cours, la prof, Mère Marie-Jeanne n'hésita pas à nous donner un exercice écrit sur ces fameuses racines carrées. Évidemment, mon devoir fut catastrophique. C'est ainsi que deux jours après lors de la remise des copies où la plupart de mes camarades ont obtenu la moyenne, je me retrouvais avec une note de 1/20, d'ailleurs j'ai même honte de vous dire au moment de la remise de la copie les propos tenus par Mère Marie Jeanne à mon encontre "Sylvie, si tu t'intéressait aux maths comme tu t'intéresse à la musique ce serai parfait. En principe c'est 0, mais je t'ai donné 1 pour la bonne présentation de ta Copie. C'est à faire signer par les parents pour demain".
    Bien entendu la classe est partie d'un fou rire. Cependant, affronter ma tatie Julie et ma Mère... je savais déjà que je pouvais préparer mes oreilles et mes fesses. Ce qui ne manqua pas bien sûr.
    C'est ainsi qu'après avoir subit les foudres de ma Tatie qui bien évidemment est revenue sur les explications et le devoir. Après de grosses claques sur les cuisses et mes oreilles tirées pour bien faire rentrer la leçon dans ma cabêche comme elle disait, je me retrouvais devant Maman pour signer la copie. Je ne vous raconte pas l'engueulade que je reçus.
    Cependant le hic de cette histoire ce fut lorsque je dûs remettre la copie signée le lendemain et la, le gros choc, ce n'était plus 1/20 mais 11/20 soit un petit 1 en rouge qui avait été rajouté. J'essayai toutefois d'expliquer que je n'étais pas à l'origine de cette falsification mais malgré tous mes efforts déployés pour clamer mon innocence, rien n'y fit. Je ne savais que faire et devant mon insistance pour me défendre, je me retrouvai très rapidement devant la principale où directrice Mère Juliette qui allait dans le même sens que Mère Marie-Jeanne. Vous comprendrez bien mon énervement et mes propos un peu insultants tel que "Mère, faut vraiment être bête (ou plutôt mot commençant par c...) pour croire que j'ai changé ma note". Cela me valu de la part de Mère Juliette une gifle monumentale et deux heures de colle pour insultes avec un mot sur le carnet de correspondance.

    Bien entendu arrivée à la maison, je me pris une volée carabinée de Maman notamment pour l'insulte à Mère Juliette. Mais le mot de Maman sur le carnet de correspondance fut rassurant pour moi, car elle avait précisé qu'elle avait bien signé la copie avec la note préalable c'est-à-dire 1/20, ce qui annula les heures de colle.

    C'est un mois après que mon frère Éric m'avoua avoir modifié ma note sur la copie pendant que je me douchais le Soir.

    Voilà Christine un petit récit de ma vie de collégienne, qui comme Christinette a eu des hauts et des bas surtout en Maths.

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  13. Merci Sylvie de ce récit qui montre que votre frère joue un peu le rôle de ma soeur Diane, en étant à l'origine de quelques mésaventures pour les fesses de sa soeur...
    Des grosses claques sur les cuisses, des oreilles tirées, voilà qui m'évoque à moi aussi de cuisants souvenirs... Et ce n'est pas tout puisque votre mésaventure s'est prolongée par une gifle de Mère Juliette, et surtout par "une volée carabinée" de votre Maman dont j'imagine aisément comment elle a rougi vos fesses...
    Dites moi donc comment s'est passée cette fessée...

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  14. Nous continuons à apprendre les nuances de caractère distinguant les trois sœurs Spaak entre elles. Ainsi, vous nous révélez que contrairement à vous, Aline ne savait mentir, et aussi qu’elle semblait nantie d’une capacité de résilience qui à l’inverse vous faisait défaut. Diane, quelque peu protégée par son statut de benjamine et ses excellents résultats scolaires (elle ne se prive d’ailleurs pas de se moquer de la cadette), se permet de se montrer bien plus insolente, car en effet, on aurait mal vu Christine ou Aline exprimer leur frustration en traitant leur mère de « vilaine, méchante », en la taxant d’injustice et en lui répondant aussi effrontément. Ce qui lui vaut une fessée dont ses deux sœurs jubilent d’autant plus que l’occasion de voir ou de savoir Diane punie demeure peu fréquente.
    Mais je vous cite la phrase qui dans cet épisode m’a réellement interpellée : « Sauf que Maman n’aimait pas du tout cette famille pour je ne sais quelle raison. » Quelle est donc la profonde inimitié à l’origine du refus de votre mère d’autoriser sa petite dernière à se joindre à ce goûter d’anniversaire ? De quelle ancienne blessure, de quelle querelle irrésolue, de quelle rancœur cachée, de quel traumatisme latent, voire transgénérationnel, est-il question, entre cette famille et la vôtre ? Pourquoi se déchirent-elles et se nuisent-elles réciproquement, et pour une raison qui échappe à leurs enfants respectifs ? Quel drame, dont bien peu possèdent le fin mot, s’est silencieusement joué dans le microcosme de votre bourgade ? Voilà une ouverture vers d’autres thématiques. Voilà l’argument d’une vaste fresque familiale. Voilà de nouvelles pistes que vous pourriez explorer dans votre autobiographie. Comme Proust transcende la madeleine pour nous raconter Combray, dépassez la fessée pour nous dépeindre votre existence, vos origines, votre entourage, pour en un mot rebâtir l’édifice immense du souvenir.
    Je vous quitterai sur cet envoi, chère Christine. Après avoir touché le Graal en voyant l’un de mes commentaires consacré en épisode, je touche au terme de ma contribution. Je prends congé de votre blog, je vous remercie pour tous les plaisirs de lecture que vous m’avez offerts pendant plus de dix ans, et je vous souhaite, ainsi qu’à votre lectorat, la meilleure des continuations.

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  15. Mardohl fait souffler le chaud et le froid... Le revoilà avec une analyse très juste de cet épisode. Je l'en remercie sincèrement.
    Puis, il annonce "prendre congé" de ce blog, après dix ans de dialogue toujours intéressant. Je ne veux pas y croire, ni réagir à chaud. Alors je n'en dis pas plus pour le moment. Christinette taperait du pied par terre au risque d'énerver Maman. La grande Christine que je suis devenue est plus philosophe, donc je reste zen.
    Que cela n'empêche les fidèles lecteurs de réagir s'ils le veulent...

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  16. Chère Christine,
    Je viens d'ouvrir votre blog, et je constate avec un peu de peine que Mardohl a décidé de mettre un terme à sa contribution sur celui-ci.
    Force est de constater que ses commentaires très pertinents, de grandes valeur littéraire, toujours justes et précis, vont
    créer un vide certain pour la suite de vos futurs textes.
    Je comprends que vous ne réagissiez pas à chaud, mais je ressens en vous une certaine tristesse quant à son désir de ne plus intervenir sur votre blog.
    Malheureusement, il s'agit d'un choix personnel, et personne ne peux prétendre à aller contre sa volonté.
    J'espère de tout mon coeur, chère Christine, que vous continuerez à poursuivre vos écrits, que les autres lecteurs attendent avec impatience.
    Et si Christinette n'était pas d'accord, je pense que maman Spaak n'aurait aucun problème à déculotter sa fille pour une bonne fessée.
    Voilà mon commentaire concernant le message de Mardohl.
    Salutations.
    Yves.

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  17. Tout ça est bien monotone. Est-ce que Christine va grandir un jour et avoir enfin des aventures intéressantes, autres que les sempiternelles pan-pan cucul maternels ?

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  18. Si mes textes ne vous plaisent pas, ne perdez pas votre temps, et ne me faites pas perdre le mien... D'autres apprécient, eux !

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