dimanche 24 mars 2019

Chronique d'un redoublement : 140. Un ultime sermon en forme d'avertissement

SUITE 139

A peine de retour à la maison, Maman se mit vite en mode rentrée des classes. Il ne fallut guère qu'une journée pour passer d'un régime vacances à un fonctionnement de pré-rentrée. Les affaires d'été rangées, celles d'école furent ressorties, Maman se livrant à une vérification dans les détails des moindres fournitures, livres et cahiers, que nous étions allées acheter avant notre départ à la mer, histoire de ne pas risquer de manquer de quoi que ce soit.
Et puis, alors que les quelques jours à la mer avaient laissé les devoirs de vacances de côté, Maman ordonna quelques révisions, assorties d'exercices pour Aline, et de lectures pour Diane et moi.
Aline qui rechigna à deux ou trois reprises, en fut quitte pour une paire de gifles une fois, puis une autre fois une claque sur le fond  de pantalon avec promesse de fessée si elle persistait, ce qui eut pour effet de calmer ma soeur et de l'amener à une attitude plus raisonnable.
Même Diane filait droit, consciente qu'il valait mieux ne pas s'attirer les foudres maternelles, que l'on sentait prête à faire un exemple pour que nous prenions bien conscience de l'enjeu de la rentrée.




Une tape sur les fesses d'Aline rappela aux trois filles
que mieux valait ne pas s'attirer les foudres maternelles
à quelques jours de la rentrée...

Pour ma part, Maman insista pour que je me familiarise avec les nouveaux manuels scolaires. Il est vrai que je les découvrais après avoir utilisé, redoublement oblige, deux années de suite les mêmes. Ainsi, les derniers jours avant la rentrée, je dus ainsi lire le premier chapitre de chaque matière, et Maman me posa des questions auxquelles je répondis plutôt bien, ce qui rassura notre chère mère, non sans qu'elle ajoute : "J'espère que ces bonnes dispositions dureront tout au long de l'année".




Je travaillai un peu sur mes nouveaux manuels,
ce qui sembla rassurer Maman
qui espérait que je ferais de même tout au long de l'année... 

Les trois derniers soirs avant le retour en classe, il fallut même se coucher aux horaires de période scolaire, "pour retrouver le bon rythme", avait insisté Maman. Diane, qui avait profité que Maman ait le dos tourné pour se relever, se prit une grosse claque sur le fond de pyjama, ce qui l'amena à replonger sous les draps, Maman élevant la voix et lui promettant également "une bonne déculottée" si elle s'avisait à récidiver...
La veille au soir de la rentrée, Maman revérifia une ultime fois si les cartables étaient prêts, si les affaires à mettre l'étaient aussi, et vint nous souhaiter bonne nuit, sans trop s'attarder dans la chambre des petites, au contraire de la mienne.
Je m'y attendais certes un tant soit peu, mais pas autant dans le registre sermon préventif. Maman, qui avait laissé la porte entrouverte pour guetter si mes soeurs s'endormaient bien, se mit assise sur le bord de mon lit, débutant son speech, sur un ton très doux : "Alors ma chérie, tu es prête à entrer enfin en Quatrième. Tu dois avoir hâte d'être dans une nouvelle classe. J'espère que tout va bien se passer".
J'opinai du chef, assurant Maman que j'allais "bien travailler, promis".

Elle reconnut que j'avais été "relativement sage pendant les vacances, hormis les derniers jours", où nous avions eu "une petite explication" dont elle ne doutait pas que je me "souvenais". Je ne pus que confirmer que je n'avais "pas oublié" cette "explication" sans en prononcer le nom...




 
 Je m'étais vantée d'avoir été "relativement sage"
durant cet été. Maman, elle, me rappela
qu'elle avait dû quand même sévir à la fin des vacances à la mer...
Par une bonne fessée que je n'avais évidemment pas oubliée...

Elle en tira une morale : "Tu vois, Christine, c'est quand même un monde qu'il faille toujours te rappeler à l'ordre au bout d'un certain temps. Regarde nos vacances, tout aurait pu se dérouler sans heurt, mais avec le temps, c'est comme si tu avais eu besoin que je remette les pendules à l'heure, comme si tu cherchais les ennuis".
Je ne répondis rien, souhaitant surtout que le sermon s'achève... 
Mais, Maman embraya en poursuivant sur le même genre d'idées : "En tout cas, ma grande, ne crois pas que cela se passera après la rentrée comme pendant les vacances. Le collège, c'est trop sérieux. Je n'attendrai pas que les motifs s'accumulent pour sévir. Pas question de prendre le moindre risque d'un nouveau redoublement. Maintenant, tu n'as plus un an d'avance, tu es au niveau normal, et je veux de bons résultats. Et je ne tolérerai aucun manquement à la discipline..."
Je répliquai : "Oui, Maman, je le sais, bien sûr. Tu verras, je vais bien travailler, je te le promets". 
Maman haussa les épaules, rétorquant : "Tu sais, Christine, ce ne sont pas des paroles que je veux, ce sont des actes. Je t'ai tellement entendu me promettre que tu travaillerais bien, que tu ne recommencerais plus, et j'en passe... Hélas, à chaque colle ou chaque mauvaise note, c'était le même blabla... Heureusement que je ne me laissais pas embobiner par des promesses qui voulaient surtout éviter les fessées promises..."
Je baissai la tête une fois de plus, ne sachant quoi dire, hormis de promettre et promettre d'être sage encore.




Maman me rappela toutes mes promesses non tenues,
des promesses que je faisais dans l'espoir de l'adoucir, 
dans l'espoir d'échapper à la fessée promise...
Je baissai la tête ne sachant quoi répondre... 

Maman poursuivit donc en enfonçant le clou, en passant de l'allusion à des promesses on ne peut plus précises... "Je crois franchement, Christine, que tu as les capacités pour réussir et être même dans les toutes premières de la classe. A condition que tu ne te relâches pas au bout d'un certain temps, comme tu en as l'habitude... En tout cas, Christine, je te préviens que je ne laisserai rien passer... Il ne faudra pas jouer l'étonnée... Si tu travailles bien, si tu ne chahutes pas, si tu ne ramènes pas d'heures de colle, tout ira bien, et tu seras gâtée comme il se doit..." 
Je voyais venir la suite..., et elle fut claire, très claire même, Maman annonçant : "Mais, ne t'avise pas de te faire coller, ou de récolter un zéro ou une note du même genre, parce que ce sera la fessée, Christine, la fessée sans discuter. Ne cherche pas à m'inventer des motifs abracadabrantesques, ou des excuses quelconques, cela ne marchera pas, ma fille, non, je te le promets."
La détermination maternelle était sans nuance. Je reçus l'avertissement qui me fit sangloter et je tentai de protester : "Oh, Maman, non, je suis grande maintenant. Je serai sage, tu verras, je travaillerai bien".
Elle répondit : "Christine, ça ne sert à rien de pleurer. Si tu es sage, comme tu dis, tu n'auras rien à craindre. Mais, c'est juste pour te prévenir que je ne tolérerai aucun relâchement, comme tu l'as trop souvent fait au cours de tes deux années de Cinquième. Ne t'avise pas de recommencer, sinon je te promets que tu pourras préparer tes fesses..."
J'eus encore un gros sanglot, et suppliai : "Mais, Maman, puisque je te dis que ça ira, que j'aurai de bonnes notes. Tu as bien vu que j'ai bien fait mes devoirs de vacances..." 

Les menaces maternelles me firent éclater en sanglots. 
Maman sécha mes larmes, me rappelant que tout se passerait bien
si j'étais sage et travailleuse... 
Il n'empêche que sa détermination claire et nette
avait de quoi me faire craindre le pire pour mes fesses...

L'argument ne réussit pas à convaincre Maman. Bien au contraire... Elle répondit un peu agacée même : "Ne me parle pas trop de ces vacances, Christine. Rappelle toi qu'elles ont débuté par la découverte de tes talents d'imitatrice de signature, et que tu n'as sûrement pas oublié ce que cela t'a valu... Heureusement encore que tu aies plutôt bien fait tes devoirs. Cela ne t'a pas empêchée à la fin de ces vacances de m'énerver au point de m'obliger à sévir après de nombreuses remarques, comme si tu cherchais les ennuis.  Et tu as bien vu l'autre jour à la mer que Maman sait te rougir les fesses quand tu l'as méritée". 
Je baissai les yeux, ne pouvant rien répondre à cette évocation de ma dernière fessée. Maman en y repensant rajouta : "Tu as d'ailleurs eu de la chance que la voisine ait sonné, et tu t'en es bien sortie... Mais, crois moi, le jour où tu me ramèneras deux heures de colle ou un zéro pointé, il n'y aura pas de voisine qui tienne, et je prendrai le temps qu'il faudra pour te flanquer ta bonne fessée déculottée, qui est bien la seule chose qui te fasse tenir tranquille ensuite un moment".




Je ne pourrais pas dire que je n'avais pas été prévenue...
Maman me promettait qu'à la moindre colle ou mauvaise note
ce serait la fessée magistrale et que rien ne viendrait l'interrompre... 

La tirade achevée, Maman se radoucit et me serra dans ses bras un instant, me souhaitant bonne nuit, en glissant que tout de même "rien n'arriverait" si j'étais "sage" bien sûr. Mais, j'eus du mal à m'endormir, tant les promesses maternelles m'inquiétaient à l'avance.

De plus, j'entendis, une fois Maman redescendue, Aline et Diane chuchoter. Je supposai qu'elles n'avaient pas manqué grand chose du discours maternel, et devaient, elles aussi, avoir leur imagination qui trottait et mettait en scène leur aînée et une Maman très fâchée...


Pas de doute, mes soeurs avaient dû entendre l'essentiel
du sermon maternel, et assurément, elles devaient
m'imaginer déculottée sur les genoux  de Maman...

En tout cas, moi qui me faisais une joie de devenir une élève de Quatrième, et de quitter symboliquement ce statut de "redoublante", le sermon maternel m'avait refroidi...
Dans ma tête, au cours de la nuit, me revenaient des scènes où une prof m'annonçait que je serais collée, et je me voyais rentrer à la maison, puis me retrouver culotte baissée sur les genoux maternels...





J'eus bien du mal à dormir, me rappelant encore précisément
ce que je ressentais les jours où je ramenais un zéro,
ou bien ceux où je savais que le facteur apporterait un bulletin de colle...
Je rentrais tête basse, à pas lent, 
ne sachant que trop ce qui m'attendait à la maison... 



J'avais beau tenter de plaider ma cause, m'inventer des circonstances
atténuantes, promettre de ne plus jamais récidiver,
cela ne changeait rien à la détermination de Maman,
qui m'annonçait qu'elle allait me donner la fessée promise... 


 Que ce soit avant le repas ou au moment du coucher,
dans ma chambre ou au salon, voire devant mes soeurs,
je n'échappais pas alors à une déculottée magistrale, 
dont nombre d'épisodes encore dans ma mémoire
peuplèrent mes cauchemars de cette dernière nuit avant la rentrée...

Moi qui rêvais que le passage en Quatrième s'accompagnerait de la fin de mes ennuis postérieurs, je comprenais qu'il n'en serait rien. Oui, évidemment, je ferais mon possible pour bien travailler, mais connaissant mes vieux démons, je me demandais comment je pourrais éviter durant toute une année la moindre colle, le moindre zéro, et surtout ce qu'ils me vaudraient... C'est-à-dire, à n'en pas douter, une nouvelle déculottée magistrale !




J'avais beau me dire que tout irait bien, que si je travaillais, 
il n'y aurait pas de raison que je sois punie...
Mais, j'avoue qu'au fond de moi j'avais un grand doute...
Et que je me voyais déjà suppliant en vain,
et ressentant un grand frisson alors que Maman, 
tenant elle ses promesses, allait me déculotter... 

Cela dit, pour confirmer mes doutes, et ce qui m'agaça sans que je puisse l'exprimer, je sus dès ce lendemain matin que mes soeurs avaient compris que Maman m'attendait au tournant et qu'à la première grosse bêtise, je devrais "préparer mes fesses". Diane profita d'un moment où nous étions seules à l'étage pour enfoncer le clou en faisant semblant de me plaindre, et me glissant à l'oreille : "Alors, ma pauvre Christine, il va falloir que tu sois sage, sinon Maman va encore te donner la fessée..." 
Je l'aurais giflée, mais je n'allais pas provoquer d'incident le matin même de la rentrée et risquer d'arriver au collège avec les fesses rouges...

A SUIVRE 

7 commentaires:

  1. Pas de réaction ? Cet épisode semble laisser sans voix mes commentateurs et commentatrices fidèles...
    Je vais donc patienter, même si ce n'était pas mon fort, du moins du temps de Christinette...

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  2. Bonjour Christine,
    Je ne veux pas mettre votre patience à l'épreuve et vais donc vous confier mes réactions. J'hésitais un peu à le faire car, pour être honnête, cet épisode m'a un peu donné le bourdon. Moi qui avais voulu jouer les optimistes dans mes prédiction, je suis ramené sur terre un peu violemment. Ce long sermon maternel sur l'année qui vient, le maintient du même système de discipline, le rappel des fautes de l'été et des humiliantes corrections qui ont suivi, les petites qui rigolent en entendant cela dans la chambres, tout cela nous ramène un an en arrière. On a l'impression que rien n'a changé, que tout recommence exactement de la même façon. Et on s'attend dans un ou deux épisodes à retrouver Christine sur les genoux de Maman Spaak. Une sorte de tragédie fessière basée sur le mythe de Sisyphe. Je noircis beaucoup le tableau pour bien exprimer ce que je veux dire, mais c'est vraiment ce que j'ai ressenti en lisant votre texte. Je n'ai plus à espérer maintenant que les épisodes suivants me donneront tort. Allez Christinette, sois sage, écoute les bons conseils de Tata Jacqueline!! Et laissent un peu les petites prendre ta place de principale fessée de la famille. Elles grandissent, c'est bien leur tour. De ton côté, assagis-toi!
    Amitiés.
    Pierre.

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  3. Merci Pierre de ce message plein de compassion. Vous vous inquiétez en constatant que Maman n'a aucunement l'intention de changer de méthode à l'occasion de cette rentrée. Même si je ne suis plus redoublante, mais justement pour éviter que cela ne recommence...
    Sur ce point, Maman reste fidèle à ce qu'elle considère comme étant la seule méthode qui fonctionne vraiment avec ses filles, et particulièrement avec son aînée...
    J'aime bien la manière dont vous me donnez des conseils, ou du moins à Christinette, en me conseillant de m'assagir, d'écouter Tata, pour faire en sorte que les foudres maternelles s'abattent plus sur mes soeurs que sur moi.
    Je ne vais pas vous dévoiler déjà la suite du récit, mais je ne suis pas sûr que cela soit aussi simple que ça...
    Si Christinette, à ce moment du récit, prend conscience qu'elle n'est pas encore à l'abri de nouvelles déconvenues, c'est bien qu'elle sait que Maman est du genre à tenir toujours ses promesses, et que elle-même sait bien que plein de bonnes intentions n'éliminent pas forcément tous les risques de récolter une mauvaise note ou quelques heures de colle... Ce qui aurait, à n'en pas douter, des conséquences fâcheuses pour une Christine qui s'imagine déjà devoir préparer ses fesses...

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  4. Pas très réactifs mes fidèles analystes... Bon, patientons encore un peu... Et encore merci à Pierre qui a inauguré les commentaires de cet épisode... Peut-être n'a-t-il pas fini d'ailleurs ? En attendant Mardohl, Sylvie, voire un Dominique ?
    Merci d'avance...

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  5. Décidément, pas très inspirés mes chers commentateurs ! Quelques lignes me suffiraient pourtant... Ne serait-ce que pour m'encourager...

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  6. Tout comme Peter Jackson, qui avait rallongé la fin du « Seigneur des Anneaux » (afin sans doute de ménager le deuil du spectateur au terme de sa trilogie) vous terminez lentement votre longue chronique (le titre de ce chapitre comportant l’éloquent adjectif « ultime ») non sans proposer à votre fidèle lectorat de complices vues rétroactives de ce redoublement pour vous si éprouvant.
    La prochaine rentrée approche, et votre mère veille au grain, marquant bien le terme des vacances par une surveillance accrue. Vos sœurs apprennent à leurs dépens, par quelques claques judicieusement distribuées, que le rythme scolaire, ne tolérant aucun relâchement, a repris ses droits à la maison : retour des révisions, achat et vérification minutieuse des fournitures scolaires, heure du coucher avancée. Vous-même êtes astreinte à découvrir dès avant le premier jour d’école les manuels qui vous accompagneront durant cette Quatrième, à laquelle vous accédez enfin.
    A la veille de la rentrée, avant que vous ne vous endormiez, votre mère vient à votre chevet pour vous rappeler ses attentes quant à cette année que vous allez entamer. L’occasion pour elle de revenir sur quelques circonstances cuisantes, notamment votre dernière fessée en date lors des dernières vacances (abrégée à votre avantage par la visite inopinée de la voisine), ou de votre triple fessée, sanctionnant votre falsification, qui avait inauguré vos vacances. L’occasion aussi de vous rappeler la nécessité et l’efficacité de sa méthode, mais également de vous annoncer que vous connaîtrez en Quatrième le même régime que durant votre redoublement. (Non sans souligner vos aptitudes scolaires, qu’il ne tient qu’à vous de maintenir avec persévérance.)
    Autrement dit, et contrairement à ce que sans doute vous prévoyiez, votre accès, certes décalé, à ce niveau supérieur du collège, ne vous exonérera pas, les circonstances échéantes (colle ou zéro), et quelle que soit votre argumentation, de nouvelles fessées, en dépit de votre statut de pré-adolescente et quoi qu’en puissent penser vos camarades.
    A ce formel avertissement, vous remémorant sans doute vos claquantes péripéties, vous ne pouvez réprimer des sanglots, auxquels votre mère, bien que se voulant sur le fond rassurante (puisqu’elle conclut son sermon en vous serrant dans ses bras) ne se laisse pas attendrir, reformulant formellement ses admonestations.
    Lesquelles n’auront évidemment pas échappé à vos petites sœurs qui, si elles nourrissaient le moindre doute sur ce point, prennent explicitement conscience que le temps des fessées ne vous est pas révolu, et sans doute espèrent plus ou moins ouvertement se trouver les auditrices ou même les spectatrices de vos futures déculottées. (Diane, au matin, allant jusqu’à vous chambrer sur ce point en feignant la compassion.)
    Dès lors, pendant cette nuit précédant le retour au collège, vous vous trouvez envahie de pénibles souvenirs ayant jalonné votre redoublement, particulièrement ceux de vos retours peu glorieux au bercail, lesquels allaient inéluctablement vous conduire sur les genoux maternels, dans des circonstances variées (temps, lieu, voire présence redoutée de vos sœurs) que vous vous énumérez avec trouble, ressentant même le frisson du déculottage.
    Le « A suivre » ponctuant ce chapitre ne laisse pas de me surprendre, car votre redoublement s’achevant administrativement avec cette rentrée, cette chronique n’a plus lieu de se poursuivre, du moins pas sous ce titre. Mais peut-être que, ayant pris depuis le pli d’une narration suivie, allez-vous la prolonger sur la Quatrième (durant laquelle, nous le savons désormais, votre mère est parfaitement susceptible de vous rougir les fesses).

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  7. Merci Mardohl de ce commentaire de grande qualité, comme toujours. Pour ce qui est de la suite, vous comprendrez que si cette année de redoublement s'achève avec la rentrée en Quatrième, il me faut un peu de temps pour me sentir sortie de ce costume de redoublante, d'autant que les avertissements de Maman sont sans nuance, quant à la poursuite, si nécessaire, des mêmes méthodes à mon encontre...

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