vendredi 27 juillet 2018

Chronique d'un redoublement : 131. Quand la détermination maternelle s'explique...

SUITE 130

Je me suis relevée un peu titubante, remontant ma culotte sur mes fesses bien rouges. Les mots de Maman me tournaient dans la tête. Aller me mettre en maillot de bain pour rejoindre Tata et mes soeurs, cela me plaisait bien à la fin du repas, mais je n'avais guère envie de me montrer en public avec un air de chien battu.
En passant devant la cuisine, Maman me rappela ses ordres. Je ne pus retenir un sanglot, et implorai : "Je voudrais rester à la maison. J'ai pas envie de me baigner" !
Maman répliqua sur un ton qui ne souffrait aucune contestation : "Christine, tu fais ce que j'ai dit, un point c'est tout. Tu n'as pas compris que je ne supporte pas tes caprices. Mademoiselle ne veut pas faire les devoirs que je lui donne, Mademoiselle grogne quand je lui demande quelque chose. Je pensais que la fessée que tu viens de recevoir te calmerait... Tu veux peut-être que je te déculotte à nouveau ? Si c'est ce que tu cherches, tu vas y arriver, Christine, et pas plus tard que tout de suite..."
Je pris peur et reculai en protestant : "Oh, non, Maman, non, pas la fessée, plus la fessée... Je vais me préparer..."  


Je montai dans ma chambre pour me changer et suivre
les instructions maternelles, ne voulant surtout pas
qu'elle me fasse replonger en travers de ses genoux...

Je montai donc dans ma chambre, sanglotant encore, et tremblant un peu suite à la menace maternelle qui me faisait m'imaginer à nouveau les fesses à l'air sur les genoux de Maman. Le souvenir cuisant du dernier jour de classe me rappelait que ma chère mère en aurait été capable...
Je me déshabillai pour me changer. Je pris un instant pour regarder ma lune rougie dans la glace de l'armoire. Mes fesses étaient écarlates, de façon bien uniforme, comme lorsque Maman s'appliquait pour bien faire passer la leçon, pour qu'elle soit retenue et bien associée à la fessée reçue, pour que la fautive comprenne bien pourquoi elle était fessée, et se rappelle ce qui l'attendra assurément si elle récidive...


La glace de l'armoire me montrait des fesses rougies
par une fessée maternelle appliquée méthodiquement
pour qu'elle me fasse comprendre qu'il fallait obéir et ne pas rechigner... 

Je cherchai dans l'armoire le maillot de natation une pièce, celui qui était bien couvrant notamment dans le dos... Je n'allais quand même pas mettre un de mes maillots deux pièces, dont le bas n'était guère couvrant, surtout que deux des trois que j'avais dataient de deux ou trois ans, et cachaient moins mes formes puisque j'avais grandi depuis.
Et puis, je me faisais déjà des films, en imaginant que Maman ne cacherait pas à Tata (ça j'en étais sûre) ni aux petites, les raisons de notre arrivée plus tardive...
Je voyais même à l'occasion de jeux dans l'eau, Diane s'amuser à me baisser la culotte pour voir d'éventuelles rougeurs témoignant de ma fessée du jour...


J'avais peur que mes soeurs devient que j'avais les fesses rouges...
Je les imaginais se moquer de moi en public... 

Je pris mon temps pour me changer, mais Maman ne pressa pas le mouvement, attendant certainement que j'ai retrouvé une mine présentable, ne voulant pas forcer sur ma honte qui était déjà forte dans ma tête...
J'avoue que j'effectuai le chemin vers la piscine à contrecoeur, trainant les pieds, tendant le dos en pensant aux probables taquineries de mes soeurs. Sans parler de possibles rencontres de copines de classe et autres moqueuses...
J'étais tellement sûre que je me dirigeais vers un tel scénario catastrophe, que je n'en crus pas mes yeux en constatant qu'il n'y avait pas, pour une fois, de copines de classe, ni de connaissances par soeurettes interposées.
Diane se doutant de quelque chose, en voyant ma mine angoissée, demanda à Maman pourquoi on arrivait seulement. Mais Maman lui rétorqua que cela ne la regardait pas, et soeurette n'insista pas. J'aurais presque été embrasser Maman pour la remercier de garder notre explication entre nous...
De fait, il n'y eut que Tata Jacqueline qui fut mise dans la confidence, mais je pense qu'elle avait été avertie de ses intentions par sa soeur quand elle l'a envoyée avec les petites à la piscine.
Ma chère tante vint m'en parler, mais discrètement, sans que Diane et Aline ne puissent entendre.
Tata était toute en compassion, me plaignant : "Ma pauvre chérie, tu as encore réussi à fâcher ta mère. Tu devrais faire plus attention quand même... Tu sais qu'elle ne supporte pas que tu fasses ta mauvaise tête ou que tu discutes ses ordres. Tu l'as bien cherchée ta fessée, ma grande..."


Heureusement que Tata Jacqueline avait plaidé ma cause, 
sinon Maman m'aurait peut-être flanqué une bonne fessée déculottée
sous ses propres yeux et ceux de mes soeurs... 

Je trouvai le jugement de Tata un peu dur pour une fois, et je tentai de dire que ce n'était pas juste, mais Tata me rappela qu'elle m'avait mise en garde deux soirs plus tôt. "Je t'avais prévenue, ma chérie, tu sais ?", dit-elle. Et d'expliquer : "J'avais bien vu que ta mère t'avait fait deux réflexions coup sur coup devant toute la famille. Et je t'avais conseillée de ne pas l'énerver davantage..."
Je n'avais heureusement pas eu d'autres réflexions et j'avais vite oublié le conseil de ma tante, mais cette dernière me confia que j'étais bien passée très près d'une "petite explication", comme disait notre mère. 

Tata ayant senti sa soeur sur les nerfs lui avait demandé, lorsqu'elles avaient été seules, ce qu'il en retournait. Et, Maman avait avoué à sa soeur qu'elle était énervée contre moi. Et Tata de me confier à son tour : "Tu sais, elle m'a dit que si elle avait encore la moindre chose à te dire, elle te calmerait en te donnant une bonne fessée avant d'aller te coucher. J'ai plaidé ta cause, mais c'était à moins une..."
C'était d'ailleurs pour tenter de détendre l'atmosphère que Tata était finalement restée dîner, contrairement à ce qu'elle avait dit en arrivant. Je compris que Tata m'avait sauvé la mise deux jours auparavant, même si sur le moment je n'avais pas eu conscience que j'étais si proche d'une possible nouvelle tannée... 
Je m'en voulais d'ailleurs de ne pas avoir pris plus au sérieux les recommandations de Tata qui, ayant désamorcé un peu des tensions familiales deux jours auparavant, se disait que j'avais en quelque sorte "cherché" ce qui m'était arrivé...
Mais, après ces révélations de ma tante sur un énervement maternel que j'avais sous-estimé, je prenais conscience que mes grogneries insistantes les deux jours suivants avaient à nouveau mené Maman à bout... De quoi expliquer aussi la détermination maternelle, en ce début d'après-midi pour me flanquer une fessée qui me pendait au nez depuis 48 heures. Il y avait certainement dans cette décision de passer à l'acte la volonté de mettre fin à mes mouvements d'humeur exprimés à chaque séance de devoirs de vacances.


Pour Maman, dans sa tête, je méritais cette fessée 
depuis plus de deux jours, et elle était motivée pour faire rougir ma lune, 
qui était restée blanche depuis douze jours... 

J'imagine bien le raisonnement de Maman, voyant son aînée grogner et faire la tête chaque jour au moment des devoirs. De quoi avoir sa main qui la démangeait, surtout si malgré quelques mises en garde claires, et quelques menaces non moins explicites, je ne changeais pas d'attitude, comme si mes tannées du dernier jour de classe me mettaient à l'abri pour longtemps...






J'entends presque la petite voix intérieure de Maman se dire : "Christine commence à m'énerver... Je pensais qu'elle serait calmée pour un moment... Je ne peux pas laisser passer ça..." Et puis la plaidoirie de Jacqueline lui avait fait renoncer à agir le soir dit.

Or, comme le lendemain, j'étais toujours aussi grognonne, Maman avait dû se dire : "Je n'aurais pas dû écouter ma soeur. J'aurais agi hier soir, ma grande serait calmée à ma manière..." Mais sans qu'elle passe à l'acte pour autant.
Et c'est ainsi que deux jours plus tard, ayant pour ma part oublié les conseils de Tata, j'avais exprimé mon mécontentement et fait ouvertement la moue en bâclant plus ou moins mes devoirs du jour. C'était la goutte d'eau faisant déborder le vase maternel...
Cela aurait été pour Aline ou Diane, la fessée serait intervenue sur le champ. Mais, pour l'aînée, consciente aussi que cela aurait donné des sujets de moquerie aux petites, Maman avait gardé sa décision secrète jusqu'au moment d'envoyer les filles à la piscine.
J'avais compris ce qui m'attendait, lisant dans le regard maternel une détermination forte.

La porte refermée sur le départ des petites, Maman allait pouvoir prendre son temps, avant de m'amener tremblante à plonger en travers de ses genoux, où elle allait dévoiler pleinement mes fesses restées blanches depuis douze jours, mais frissonnantes de peur en se rappelant la tannée de l'autre jour...


Comme nous étions seules, Maman et moi, à la maison,
elle pouvait prendre tout son temps pour me donner
une bonne fessée déculottée savamment appliquée... 

Bien sûr, la correction n'avait pas eu la même intensité, mais c'était encore comme toujours une sacrée déculottée, et une fessée savamment appliquée sur deux rondeurs jumelles que la main de Maman faisait rougir une fois de plus, persuadée que même à cet âge-là c'était la seule punition qui ait vraiment de l'effet avec ses filles...
Il est vrai qu'au moment de retrouver tante et soeurs à la piscine, je m'en voulais d'avoir exprimé ma grogne et mérité cette nouvelle fessée... Je me promettais en moi de faire attention les jours prochains, sachant que Maman m'avait dans le collimateur... Et je rejoins vite les filles dans l'eau, ressentant sa fraicheur sur mes fesses encore sensibles par dessous le maillot. Et, moi, qui n'aimais guère les baignades interminables, je restai très longtemps dans le grand bain, n'ayant guère envie d'aller m'allonger près de Maman, Tata et les petites, avec le risque qu'au détour d'une phrase ce qui venait de m'arriver soit dévoilé...


A SUIVRE
 

10 commentaires:

  1. Bonjour Christine.
    Déjà la suite des événements et tout s'explique désormais.
    Eh oui, cette nouvelle fessée était inévitable. Notre Christinette l'a bien cherché et je comprends aisément que la menace se transforme en déculottée sans qu'il y ait aucun grief supplémentaire à reprocher à notre petite miss.
    En effet, elle y a échappé une ou deux fois les jours précédents grâce à l'intervention de Tata Jacqueline, mais aussi peut-être à la présence des soeurettes, Maman profitant de l'absence de ces dernières pour corriger son aînée et je dois reconnaître, même si je prends faite et cause pour notre héroïne, qu'elle l'a bien cherché. Lorsque tu es dans le collimateur de tes parents, tu essaies de s'assagir. Malheureusement ce n'est pas le cas de Christine, qui malgré les conseils de Tata Jacqueline, boude, grogne, fait la moue, tout pour énerver un peu plus Maman Spaak qui est toujours très en colère contre elle suite à son imitation de signature.
    C'est d'ailleurs une situation que je connais bien pour l'avoir vécue moi même.
    Voilà mon premier commentaire sur ce nouvel épisode. Il y en aura d'autres lorsque j'aurai lu entièrement ce paragraphe. Mais je ne pouvais rester inerte, il fallait que je dévoilé mon premier ressenti.

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  2. Merci Sylvie de cette première réaction rapide. Elle m'aide à améliorer mes récits. Il est vrai que l'épisode précédent pouvait laisser croire que Maman exagérait en me flanquant une nouvelle fessée. Mais, j'avais oublié de préciser le contexte, de rappeler que, depuis la tannée marquante du dernier jour de classe, j'avais à plusieurs reprises exprimé ma grogne, montré peu d'empressement à faire mes devoirs, et fait la moue face aux ordres maternels.
    Si j'avais conscience, d'après les quelques avertissements de Maman à mon égard qu'il valait mieux ne pas exagérer, je ne me rendais pas compte d'à quel point Maman bouillait, ni ne savais que finalement déjà Tata m'avait évité une déculottée deux jours plus tôt...
    Merci encore de vos contributions, et j'attends avec intérêt la suite...
    Amitiés.

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  3. Bonjour Christine.
    Etant toujours la seule à poster un commentaire sur vos dernières péripéties, je poursuis donc ma petite analyse sur ce dernier paragraphe.
    Fort est de constater que notre Christinette l'a échappé bel.
    En effet, encore une fois, Tata Jacqueline vous a sauvé d'une tannée mémorable devant les sœurettes. Vous pouvez d'ailleurs la remercier. Mais avouer quand même que vous avez exagéré en mettant de coté ses conseils avisés. Comme d'habitude vous agissez par instinct, si je puis dire : "Petite Christine ne réfléchit pas et regrette par la suite lorsqu'elle est sur les genoux maternels". (Comme disait ma Maman "Tourne ta langue sept fois dans ta bouche avant de parler", ce qui équivaut pour vous à : "Réfléchit aux conséquences de tes actes avant d'agir").

    Je dois par ailleurs avouer que les menaces proférées par Maman Spaak à l'encontre de son aînée ne sont guère à prendre à la légère, car malgré vos 13 ans, Madame Spaak n'aura pas le moindre scrupule à vous déculotter même devant les petites si cela s'avère nécessaire.

    Fort est de constater que cette dernière déculottée à de quoi vous plonger dans la hantise que votre Maman n'en parle devant les sœurettes, même si elle évite de le faire pour le moment compte tenu de la langue bien pendue de la petite Diane. C'est pour cette raison que vous restez longuement dans l'eau, vous qui n'aimez guère les baignades interminables.
    Fort heureusement à votre arrivée à la piscine, il n'y a aucune de vos connaissances présentes, ni d'ailleurs celles des petites.
    Voilà Christine, je ne serai pas plus longue, d'autres commentaires suivront mais également certaines mésaventures de Sylvette, mon frère Eric étant actuellement en vacances chez moi, nous ne cessons de nous rappeler quelques souvenirs croustillants qui ont bercé notre enfance et adolescence, mais je vous raconterai dans un autre commentaire à venir.

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  4. Merci Sylvie, j'apprécie vos remarques pertinentes.
    J'avoue que la Christinette que j'étais aurait pu et dû écouter les conseils de Tata Jacqueline et se rendre compte qu'elle m'avait évité une fessée deux jours avant...
    Au lieu de me faire plus discrète et moins grognonne, j'ai continué à énerver Maman qui a sûrement regretté de ne pas avoir sévi le soir même, et à qui la moutarde est encore montée plus au nez deux jours durant, l'amenant à trouver le moment propice (en envoyant les petites à la piscine)pour me régler mon compte de belle manière, s'appliquant à me flanquer une fessée déculottée comme elle savait si bien les donner...

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  5. Bonjour Christine,
    Chose promise, chose due. Voilà un épisode mouvementé de ma vie d'adolescente que j'avais très mal vécue à l'époque.
    J'étais en classe de 3ème, nous étions en 1977, le film la fièvre du samedi soir était à l'affiche des salles de cinéma et nous avions décidé d'aller le voir avec l'autorisation des parents.
    Lors de ma dernière année de collège, notre établissement avait ouvert ses portes aux garçons. J'ai donc connu, lors de cette année cruciale puisqu'il y avait le BEPC à passer, la vie en cours avec des garçons. Ils n'étaient pas très nombreux puisque sur 25 élèves dans ma classe, ils n'étaient que 5. Donc qui dit garçons, pour des adolescentes de notre âge (j'avais 14 ans), dit premier flirt, premières amourettes. Moi, j'avais flashé sur Pascal qui avait le même âges que moi. Mais qui dit amourettes dit aussi surveillance accrue de Mère Juliette qui veillait au grain. Bien entendu, il n'y avait aucun vice entre nous, mais des petites taquineries, et les premiers petits bisous qui nous faisaient rougir, mais Mère Juliette ne l'entendait pas de cette oreille, et nous furent surpris par cette dernière qui, bien évidemment nous a puni, j'ai même reçu une paire de gifles pour lui avoir répondu simplement que l'on ne faisait rien de mal, sa réponse fut cinglante, d'ailleurs je me rappellerais toujours de sa petite dit sur un air pincé et dur : "Jeune fille vous êtes ici pour travailler et je ne tolérerais aucun écart de conduite dans mon établissement, vous me ferez tous les deux 4 heures de colle en ma présence, samedi prochain et bien entendu, je veux voir vos parents". En pleurs je ne pouvais que balbutier des "on a rien fait de mal, on n'a rien fait de mal". Je savais que mes parents et notamment mon père le prendrai très mal, je me mis à supplier mère Juliette mais rien n'y fit. Je ne vous dit pas la volée que j'ai reçue à la maison, papa n'y ai pas allé de mains mortes et que dire de la punition par la suite, privée de sortie pendant un mois. Inutile de vous dire que la sortie au cinéma que nous avions prévue, Inez, Pascal, ma sœur Sonia (qui elle était en 5ème dans le même établissement) et deux copines de ma classe avec qui je m'entendais bien était finie pour moi.
    Mais j'allais outrepasser cette interdiction en allant voir ce film avec mes amis. Nous avons donc monter un petit plan pour que je puisse moi aussi être des leur ce soir-là. Ma sœur Sonia, qui avait l'autorisation des parents est allée avec Inez et deux autres filles de ma classe. Moi de mon coté j'ai rejoint ma chambre, glissé plusieurs draps sous les couvertures pour faire croire que je m'étais endormie, descendais les escaliers à pas de loup et rejoignais ta petite troupe qui m'attendait un peut plus loin. Malheureusement pour moi à notre retour, Maman et Papa nous attendaient bien assis dans le salon. Je ne vous dit pas la volée que nous avons pris toutes les deux, pour moi, j'ai trouvé cela mérité, mais Sonia... quand même ce n'était vraiment pas cool, mais pour Maman elle était complice et devait donc en subir les conséquence également.
    Voilà Christine ce petit récit sur mes souvenirs d'adolescent. Je ne voulais pas trop en parler, car finalement ce sont des mauvais souvenirs pour moi.

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  6. Bonjour Christine. Je constate que mon dernier message apparait sur le nom de mon mari. Je m'en excuse auprès de vous mais également de lui.
    En effet l'ordinateur et la ligne étant à son nom. Merci de ne pas m'en tenir rigueur. Invraisemblablement une mauvaise manipulation de ma part.

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  7. Vous rendre à la piscine les fesses encore rouges se révèle pour vous une perspective peu enchanteresse, mais votre mère, vous menaçant séance tenante d’une deuxième déculottée, que vous lui savez bien être capable d’administrer, ne vous laisse guère le choix.
    Elle vous octroie cependant celui du maillot de bain, ce qui amène un passage intéressant de ce chapitre : vous optez pour le costume « une pièce », le plus couvrant, comme si au sortir de ce châtiment par lequel vos fesses se sont trouvées exposées, vous tenez en retour à vous protéger des regards en vous calfeutrant dans celui des maillots qui cachera la plus vaste partie de votre corps. A vous prémunir, également, d’un éventuel geste moqueur de Diane, qui aurait le cran de vous baisser votre culotte de bain dans la piscine, pour voir et montrer les marques de votre récente fessée. (Pour autant, si votre changement vestimentaire vous permet de considérer les dégâts à même votre postérieur, les couleurs que vous vous examinez, ne seront-elles pas estompées, le temps que vous arriviez sur les lieux ? Auquel cas, votre crainte s’avère peut-être un peu exagérée.)
    Vous ne porterez donc pas de bikini cette fois-ci, ce qui vous exposerait d’autant plus que deux d’entre les trois commencent à dater, et ne contiendraient pas l’ensemble de vos « formes » (celles de devant comme celles de derrière). Rappel au lecteur de ce hiatus émoustillant sur lequel se fonde un paradigme essentiel de votre chronique : si votre corps change en votre puberté, si vous devenez progressivement une femme, vous n’en continuez pas moins, « même à cet âge-là », à être fessée comme une petite fille.
    (Quand je pense que l’un des romans de Proust, « A l’ombre des jeunes filles en fleurs », affiche dans son titre deux termes communs à celui de votre blog, je me plais à imaginer une fanfiction dans laquelle Albertine, Andrée ou Gisèle, que l’on voit dans le texte original courir, chahuter, faire du vélo, goûter, se livrer à des jeux enfantins, flirter, pouffer de rire, se montrer insolentes, se verrait, l’une ou l’autre, dans cette version, administrer une fessée.)
    Heureusement pour vous, et le hasard cette fois vous sourit, vous ne déplorez à la piscine la présence d’aucune camarade de classe, d’aucune copine de vos sœurs, susceptibles de recueillir, presque en direct et de première main, le récit de votre déculottée du jour. Vous pouvez ainsi tranquillement profiter de la fraîcheur de l’eau soulageant vos fesses encore meurtries.
    Christine apprend d’ailleurs par sa tante l’explication de la détermination maternelle, qui de prime abord nous paraissait excessive. Deux jours auparavant, Jacqueline a sauvé la mise de sa nièce en plaidant sa cause auprès de sa sœur Anne-Marie, et calmé le jeu en restant dîner en famille. (Evénement que d’ailleurs je n’ai pas retrouvé dans le précédent chapitre. Sans doute faites-vous encore usage de paralipse.) Dès lors, Christine ne peut en rien contester sa dernière fessée. (Et même plutôt se réjouir de ne pas l’avoir reçue sous les yeux de ses sœurs.)

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  8. Merci Mardohl de cette nouvelle et judicieuse analyse. Je suis bien d'accord avec vous, notamment quand vous expliquez que, malgré l'apparente sévérité de cette fessée, les confidences de Tata Jacqueline expliquant comment elle avait réussi à m'éviter une déculottée la veille au soir, font que finalement je passe d'un sentiment presque d'injustice à une sorte de soulagement. Sans aller jusqu'à me réjouir de ne pas l'avoir reçue devant mes soeurs... Mais, au moins à me sentir soulagée, en imaginant ce que cela aurait pu être, les fesses à l'air dans le salon familial...

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  9. Vos sœurs ont des fesses qui méritent d'être fessées. Sachez le, Christine ! Puis, votre Tata Jacqueline et vous semblez complices et elle vous soutiens courageusement. Et puis la fessée appliquée par votre maman est parfaitement maîtrisée, régulière et intimiste...
    Philippe

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  10. Vos sœurs ont des fesses qui méritent d'être fessées. Sachez le, Christine ! Puis, votre Tata Jacqueline et vous semblez complices et elle vous soutiens courageusement. Et puis la fessée appliquée par votre maman est parfaitement maîtrisée, régulière et intimiste...
    Philippe

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