vendredi 1 avril 2016

Chronique d'un redoublement : 99. L'aveu du matin annonce un avenir chagrin...

SUITE 98

Je m'étais quand même rendormie après ma deuxième "promenade nocturne" et cet étrange dialogue avec Maman, où le non-dit n'en avait pas moins révélé mon trouble...
Epuisée par tout ce qui tournait dans ma tête, par mes émotions et mes angoisses, je finis ma nuit d'une seule traite. 
Je me réveillai peu avant 8 h, mais restai au lit, pas pressée du tout de me montrer, en ce samedi matin, jour sans école où, en général, Maman nous laissait dormir jusqu'à 9 h.
J'entendis à 8 h des pas feutrés dans le couloir. Maman s'était levée et venait sans faire de bruit refermer les portes de nos chambres pour que nous ne soyons pas réveillées par ses allées et venues. Tranquille avant que ses filles ne se lèvent, Maman pouvait s'habiller, se maquiller, préparer le petit-déjeuner et vaquer à des occupations calmes dans une maison silencieuse.
J'avais fermé les yeux au moment où elle entrouvait la porte de ma chambre, ne voulant pas montrer que je ne dormais plus... Mieux valait retarder le plus longtemps la reprise de notre conversation...


Quand Maman avait entrouvert la porte de ma chambre,
j'avais vite refermé les yeux faisant semblant de dormir,
ne voulant surtout pas l'affronter de si bon matin...  

Dès 8 h 20, je perçus des chuchotements de l'autre côté de la cloison. Aline et Diane étaient déjà réveillées, et parlaient à mi-voix. Mais, je devinais des pouffements, des rire étouffés, qui ne me disaient rien qui vaille, me doutant qu'il y avait sûrement de la moquerie à mon encontre dans l'air... 
Au bout d'un nouveau quart d'heure, Maman qui sortait de la salle de bain, entrouvit la porte de la chambre des petites, interrogeant : "Ca ne dort plus, là-dedans ?" ce à quoi mes soeurs répondirent à l'unisson : "Non, non, on n'a plus sommeil" !
Maman les autorisa à descendre et à préparer la table du petit-déjeuner, "sans faire de bruit, car Christine dort encore".
J'entendis cela, contente que ma ruse ait fonctionné, pour gagner quelques minutes de tranquillité. 
Maman redescendit à son tour pour faire chauffer le lait et préparer les tartines des petites qui commencèrent à manger. Il se passa dix minutes encore pour que le petit-déjeuner soit servi. Aline, qui avait laissé ses pantoufles dans la chambre, remonta sous prétexte de les chercher, en attendant que son bol de chocolat tout chaud tiédisse.
Au passage, elle poussa la porte de ma chambre, et me découvrit debout, l'oreille aux aguets, à essayer d'entendre ce qui se passait en bas.
Aline me dit : "Mais, tu es déjà debout. Tu ne veux pas descendre, dis ? Le déjeuner est prêt."  
Je répondis : " Je ne suis pas encore bien réveillée. Je voudrais encore dormir un peu..."
Pas dupe, Aline rétorqua : "C'est parce que tu ne veux pas annoncer à Maman que tu as été collée... Tu as peur d'avoir la fessée, hein, c'est ça ? Je sais, Diane m'a raconté... Mais, promis, on ne dira rien avant toi".
Je lui répliquai : "Rien n'est sûr, tu sais, mais redescends vite, je vais me recoucher".
Mais, notre conversation, même à mi-voix, était parvenue jusqu'en bas, et j'entendis Maman demander : "Aline, tu causes avec Christine ? Puisqu'elle est réveillée, dis-lui donc de descendre petit-déjeuner..."
Ma soeur confirma : "Oui, elle est levée. Je lui dis..."  Puis, Aline récupéra ses chaussons et redescendit vers la cuisine.


Aline m'avait surprise, debout dans ma chambre, à écouter
ce qui se passait en bas... Elle avait compris pourquoi
je ne voulais pas descendre si tôt...
La peur de la fessée me paralysait... 

Je laissai passer quelques minutes, me préparant à rejoindre la table familiale, et tentant de me faire une mine de comme si rien n'était...
Maman me rappela du bas : "Christine, descends, ton bol va refroidir".
Je ne pouvais plus reculer et je me dirigeai vers le couloir et l'escalier à pas très lents. J'aurais bien aimé que les petites aient fini de déjeuner avant que je rejoigne Maman, mais visiblement, elles n'étaient pas pressées de quitter la table...
D'ailleurs, au moment où elle m'aperçut par la porte de la cuisine, Diane, qui avait fini ses tartines, en réclama une autre, prétextant qu'elle avait une faim de loup ce matin...
Moi, au contraire, j'avais l'appétit coupé, la tête trop prise par d'autres considérations et angoisses...
Je dis un bonjour avec un bisou furtif à Maman, et m'asseyai devant mon bol en baissant la tête... Ce que ne manqua pas de remarquer Maman...
"Tu ne m'as pas l'air dans ton assiette, Christine. Tu as mal dormi. Tu n'es pas malade, j'espère ?", dit-elle, ce à quoi je répondis par la négative.
"J'ai plutôt l'impression que tu me caches quelque chose depuis hier soir, ma fille... Tu n'aurais pas eu un zéro ou je ne sais quelle mauvaise note que tu n'oserais me montrer ?", poursuivit Maman, qui me scrutait de près, ne manquant pas de remarquer les gestes parasites qui témoignaient de mon malaise, de mon angoisse...
"Non, Maman, non, je n'ai pas eu de mauvaise note. J'ai bien travaillé, promis..." répondis-je en forçant le ton, comme pour rassurer Maman qui n'était pas dupe, et qui au contraire devina : "Ah, non, Christine, ne me dis pas que c'est pire ? Ne me dis pas que tu as encore été collée ?"
Je relevai la tête de mon bol, et vis mes soeurs qui semblaient opiner de la tête, les yeux grands ouverts, comme fascinées par la scène. Maman, elle, était debout, les poings sur les hanches, le regard furax...


Maman était furax, et me toisait, les poings sur les hanches...
Elle n'arrivait pas à croire que j'ai pu encore
être collée en anglais, et cela augurait mal de sa réaction...


Je sentais que si je ne disais rien, mes soeurs allaient répondre à ma place... Je ne pouvais rester silencieuse plus longtemps... Je retins un gros sanglot et, la gorge nouée, je ne pus que dire la voix tremblotante : "Euh... si, Maman si..."
Elle ne me laissa pas poursuivre ma phrase : "Ce n'est pas possible, Christine... Jusqu'au dernier mois de l'année... Et, à voir ta tête, ne me dis pas que c'est encore en cours d'anglais ?" Je sanglotai vraiment et laissai échapper des petits "Si" que Maman prit avec une mine désespérée et excédée... "Et pourquoi donc ces nouvelles heures de colle ? Pour avoir chahuté, je suppose ?" demanda-t-elle.
Je rectifiai timidement : "Non, je n'ai pas chahuté en cours. J'ai juste, euh, parlé fort..." Je n'allais pas raconter toute la scène, ni expliquer le pourquoi de ma réaction incontrôlée quand les moqueuses ont été collées. Cela n'aurait rien changé...
Maman était déjà assez en colère : "Parlé fort, parlé fort, je rêve... Déjà que tu n'as pas à parler du tout en classe, mais parler fort, Christine, tu te crois à la foire... Tu sais bien en plus que Mlle Paule t'a particulièrement à l'oeil... Ce n'est pas possible, ma fille, tu cherches vraiment les ennuis..."
J'avais passé une partie de la nuit et tout le temps depuis mon réveil à chercher comment annoncer la nouvelle, comment l'enrober, comment plaider de quelconques circonstances atténuantes et implorer la grâce maternelle, mais finalement, c'est Maman qui m'avait arraché les mots de la bouche, et cette fois je restais sans réaction, avec l'impression que le moindre mot que j'aurais dit n'aurait fait qu'aggraver mon cas...
Maman poursuivit en prenant mes soeurs à témoin : "Je comprends mieux pourquoi Christine n'allait pas bien cette nuit... Votre grande soeur avait déjà peur de ce qui l'attendait... Et elle avait bien raison parce que cela ne va pas se passer comme cela, vous pouvez me croire..."
Je suppliai : "Pardon, Maman. Je ne le ferai plus. Pardon, ne te fâches pas...", ce à qui elle rétorqua : "Oh, mais si, que je suis fâchée, et je vais t'ôter l'envie de recommencer. Pas question, d'abord, que tu ailles dimanche après-midi à l'anniversaire de Martine. Tu resteras à la maison et tu me feras des exercices d'anglais à la place".
Je grommelai un timide : "Non, c'est pas juste". Ce à quoi, Maman répliqua : "Encore un mot et je te prive aussi de la soirée cinéma de mardi avec Tata".
Je compris que mieux valait me taire, surtout que Maman n'avait encore pas annoncé ce que je craignais le plus... Même mes soeurs semblaient étonnées, mais ne pouvaient rien dire... J'eus alors, quelques secondes durant, comme l'impression qu'il allait se produire un miracle, que j'éviterais le pire...
Maman s'était retournée vers la gazinière pour se resservir un peu d'eau chaude pour rallonger son thé. Personne n'osait dire un mot, et j'avalai une gorgée de lait chocolaté, avant que tous mes espoirs ne s'envolent. Maman revenue à table, but sa deuxième tasse de thé, puis annonça d'un ton calme et déterminé : "Bon, allez, finissez moi vos tartines et ce petit-déjeuner. Vous mettrez vos bols vides sur l'évier. Je vais préparer vos habits".
Se relevant avant d'aller vers nos chambres, Maman ajouta : "Quant à toi, Christine, tu peux préparer tes fesses..."
Je poussai un long gémissement en disant : "Oh, noooon, Maman, non !". La réponse ne se fit pas attendre : " Ne joue pas les étonnées, Christine, tu sais très bien ce que tu mérites, et crois-moi tu vas la sentir passer cette fessée..."




La sentence était tombée, énoncée devant mes soeurs : 
Christine pouvait préparer ses fesses...
Et je voyais dans le regard d'Aline et Diane, qu'elles m'imaginaient déjà
culotte baissée sur les genoux maternels...  

Maman quitta la pièce et je me remis à sangloter, devant mes soeurs qui me dévisageaient, Aline avec un air compatissant, Diane étant plus dans le registre presque moqueur, et me glissant, avec une mine satisfaite : "Tu vois que j'avais raison. Maman va te donner la fessée". Je préférai ne pas répondre, d'autant que je n'avais jamais douté depuis la décision de Mlle Paule de l'issue qu'aurait cet épisode...

A SUIVRE

28 commentaires:

  1. Chère Christine,

    Bon sang de bois ! J'ouvre le blog et que vois-je, un poisson d'avril ? Mais non c'est bien l'épisode 99 que Christine, vient de livrer ! Alors là, bravo ma chère, comme surprise en forme de boutade, c'est réussi ! J'ai même pas eu le temps d'adresser la suite de mon analyse sur le 98.

    Bon, je ne vais pas me plaindre, la lecture des mésaventures Christiniennes étant un réel plaisir et je vais le faire de ce pas, pour y apporter mon écot.

    Amicalement, Dominique

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  2. Bonjour Christine,

    Alors que j'allais poster un nouveau commentaire sur l'épisode précédent, voilà déjà que vous publiez un nouveau. Maman Spaak ne peut être que fière de sa fille qui n'a pas traînée sur son devoir.

    Bien entendu cet épisode est riche en rebondissement et laisse augurer d'une suite très chaude pour les fesses de Christinette.

    En effet, cette dernière qui a essayé, une nouvelle fois de retarder l'échéance est prise de cour par Aline : les petites ont de la suite dans les idées et veulent à tous prix que les choses aillent vite. Moi qui pensait que Maman viendrait vous sortir du lit avec une première salve de claques, eh bien je me suis trompée.

    Autre rebondissement, Maman annonce la sentence à Christinette : privation de fête d'anniversaire chez Martine et si elle continue à dire un mot de plus pas de cinéma avec Tata Jacqueline.

    Pensant qu'elle échapperait à la fessée, tout tombe à l'eau lorsque Maman lui dit de préparer ses fesses, ce qui n'est pas une surprise. Mais elle pensait peut être qu'elle échapperait à cette désagréable punition.

    Mais encore une fois, Christine, je trouve que notre Christinette ne se défend pas bien. Elle aurait pu donner les raisons de cette colle, par exemple dire qu'elle s'était réjouie des deux heures de colle de Babette et de Brigitte, comme toute la classe d'ailleurs, mais c'est uniquement elle que Mlle Paule a puni parce qu'elle s'était exprimée un peu plus fort que les autres. Je sais que cela n'aurait rien changé à l'affaire, mais il y aurait eu au moins une excuse à ces deux heures de colle.

    Maintenant, Christinette n'échappera pas à une fessée qui risque d'être d'anthologie, car là Maman est très très fâchée et ne peut admettre que sa fille qui a déjà reçu une déculottée magistrale devant ses sœurs récidive, surtout pour à peu près le même motif et en plus avec la même prof. Mais sera t elle donnée dans l'intimité de sa chambre ou devant témoin. Moi, j'opte pour la deuxième solution et pourquoi pas en présence de Tata Jacqueline et ou Mamie si l'occasion se présente.

    Malheureusement, le cauchemar devrait se poursuivre au-delà de cette déculottée, notamment au collège avec Babette et Brigitte qui automatiquement auront eu vent de la raclée reçue. Je redoute également, pour notre Christinette les deux heures de colle en présence de Babette et de Brigitte.

    A cette occasion, vous n'avez jamais fait mention dans vos récits des heures de colle. Comment cela se passait ? Y avait_il des devoirs à faire ? était-ce en présence d'un surveillant ou du professeur ? Et la salle, étiez-vous tous les collés ensembles dans la même salle ?

    Avant de terminer, juste une petite anecdote que je vais sans doute, si vous l'acceptez développer dans un prochain commentaire. Je me rappelle avoir été collée avec ma meilleure ennemie un mercredi après-midi suite à une bagarre pour une sombre histoire de vêtements cachés après la douche prise après le sport. Pendant les heures de colle nous nous sommes à nouveau bagarrées, nous avons récolté toutes les deux, pendant un mois, deux heures de colle tous les mercredis après midi. Inutile de vous dire la raclée que j'ai reçue à la maison.

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  3. Non, Dominique, ce n'est pas un poisson d'avril ! C'est bien la suite, un épisode de transition comme disent mes chers analystes, mais l'essentiel est d'avancer...
    J'espère tout de même que la suite du commentaire du 98 ne restera pas dans les oubliettes... Merci d'avance...

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  4. Chère Christine,

    Episode transitoire parfait, qui donne très envie d'avoir la suite au plus vite ! Bon d'accord, je suis gourmand et j'exagère, mais quand on aime..... !
    Après une première lecture, je constate que celui-ci contient les éléments classiques d'attitudes de chaque protagoniste, ainsi que des nouveautés, pour un aveu précédent la sentence et que voici, pêle-mêle, sans valeur exaustive.

    Préparatifs maternels, avant le lever des filles.
    Les soeurettes qui savent, mais se taisent, laissant la primeur à la grande pour plus d'effet sans doute.
    Aveu lâché ou plutôt arraché à Christine devant les frangines, par Maman qui devine même la prof qui a sanctionné.
    Punition supplémentaires et basiques (pas de sortie dominical et devoirs d'anglais, à la place)
    Christine qui crie à l'injustice et se voit menacée de privation de sortie prévue, avec Tata ! Ce qui au passage, pourrait amener un dialogue d'après fessée, entre les deux.
    Maman qui s'en va préparer les affaires de ses filles, après des directives banales à ses filles et surtout une phrase qui tue « Quant à toi, Christine, tu peux préparer tes fesses... » ! La supplique de Christinette, étant refoulée avec promesse d'une sévère tannée !
    Puis, Christine qui craque et lâche son émotion, sans retenue devant les frangines aux regards différents.

    L'avant dernier élément m'amène à penser qu'il y a de très fortes probabilités, que la sentence énoncée est lieu au salon, comme la dernière fois sous le regard des petites, avant que Christine ne puisse aller rafraîchir un fessier brûlant et douloureux, sous une douche bienfaitrice !

    D'autre part, je crains peut-être à tort, que la retenue légitime sur l'instant de Christine d'énoncer le motif complet de la colle, ne se retourne contre elle, lors de l'arrivée du bulletin d'ici trois ou quatre jours et que Maman exaspérée par ce manque de franchise, ne décide dans remettre une couche !

    Situation qui c'était déjà présentée, lors de l'épisode 30 du Redoublement (27/03/2012, colle de pion) ou Maman découvre l'intégralité du motif et n'épargne Christine d'une deuxième tournée, que grâce au fait que celle-ci avait avoué sa colle, immédiatement en rentrant et lui avait donc collé une tannée magistrale, pour cela !
    De mémoire, je pense également à un autre épisode plus proche dans le temps et au contexte différent (histoire de carnets) ou Maman hésite vraiment à lui en coller une autre ! Christine obtenant clémence du fait de sa tannée reçue quelques jours avant pour la mauvaise note avouée et Maman venant de s'occuper des fesses d'Aline pour son carnet ! Je n'ai pas la référence en tête, mais je la retrouverai !
    Alors bien sûr, je ne souhaite pas à Christinette que Maman ait ce type de réaction, lorsqu'elle lira le bulletin, mais je me dis qu'au vu du contexte de ce dernier mois, notre brave héroïne risque fort de ne pas bénéficier d'une nouvelle largesse maternelle et n'avoir que pour seule consolation un déroulement de la sentence entre les quatre murs de sa chambre, qui n'en sera pas moins que l'une des magistrales déculottées réservées, à sa grande fille par Maman ! Désolée Christinette et j'espère me tromper de tout cœur.

    Bien entendu, Christine, va me reprocher de déjà la projeter dans un tourment futur, alors qu'elle n'a pas encore vécu et encore digéré, celui que vient d'annoncer Maman ! Mais bon, elle est habituée aux extrapolations Dominicaines ! Pas très tendres, je le concède !

    Amicalement, Dominique

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  5. Chère Christine,

    Non, non, Christine, soyez rassurée ! Le commentaire sur le 98 ne passera pas aux oubliettes et vous sera livré ! Tant qu'à l'épisode présent de transition, je viens de vous adresser un premier jet sur celui-ci qui plaira sans doute à Christine, mais pas à Christinette.

    Amicalement, Dominique

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  6. Dominique et Sylvie pris de court avant d'avoir fini de commenter le 98, voilà qui promet encore quelques remarques ou considérations à venir, et j'en suis fort aise. Christinette l'est moins à qui les deux prévoient une déculottée devant témoins qu'elle redoute en effet. Mais attention ce n'est pas du cinéma et le déroulement réserve parfois des surprises...
    Sylvie considère que j'aurais dû expliquer davantage le motif de ma réaction en classe. Mais, je le répète, je ne me voyais pas dire que je m'étais moquée des deux camarades parce qu'elles me prédisaient de futures fessées... Maman m'aurait sûrement rétorqué que ce n'était que la vérité...
    Dominique, lui, a remarqué que je n'avais pas donné de précisions sur le motif de la colle, et rappelle de manière perspicace que j'avais évité de peu une deuxième fessée dans l'épisode 30 pour la même raison de motif minimisé...
    Cela dit je ne savais pas à l'avance le libellé exact de la colle puisque la prof rédigeait l'avis après les cours avant de la transmettre au secrétariat du collège.
    De toute manière je supposais qu'elle allait marquer que je parlais fort ou troublais la classe, ce qui était suffisant pour provoquer la colère maternelle puisque la colle elle-même suffisait à me promettre une fessée à la maison...

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    1. Effectivement vous avez raison sur ce point, mais, dans mon commentaie, il n'était pas question de dévoiler à Maman que Babette et Brigitte se moquaient de vous suite aux punitions (fessées) qu'elle vous infligeaient mais simplement de lui dire que vous vous étiez disputée avec elles. Mais je pense que vous serez, au moment fatidique bien obligée de trouver une excuse quelconque pour vous dédouaner, surtout après les motifs inscrits sur le bulletin de colle.
      À mon avis deux déculottées sont à prévoir:
      - l'une publique (si tata Jacqueline et/ou mamie son présentes Maman ne fera sans doute pas l'impasse vu la récidive) ce samedi
      - et l'autre, dans l'intimité cette fois ci de votre chambre au moment de la réception dudit bulletin de colle.
      Ainsi, pour Christinette, je vois une semaine particulièrement difficile avec les moqueries des deux harpies très bien informées par Corinne, sans parler du samedi passé au collège (heures de colle à effectuer) en compagnie de Babette et de Brigitte.
      Sur ce point Christine vous n'avez pas encore donné d'informations sur le déroulement (en général) des heures de colle au sein de votre établissement.

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  7. Voici un épisode recourant avec bonheur à ce réalisme pointu dans lequel vous avez à maintes reprises témoigné de votre maîtrise.
    Caméra à l’épaule, vous reconstituez à merveille les gestes quotidiens caractérisant une famille française ordinaire, en mentionnant tous les menus détails (incluant mêmes des précisions horaires) inhérents au commencement d’un samedi (presque) ordinaire (les frasques de Christine allant le faire basculer vers les péripéties). On voit ainsi, entre autres, votre mère chauffer le lait, Aline attendre que son chocolat chaud ne tiédisse, Diane réclamer une autre tartine.
    Sous votre plume, on réalise encore une fois combien votre mère se montre aimante et attentive, fermant avec précaution les chambres de ses filles, pour qu’elles ne soient pas dérangées par ses propres préparatifs. Je la suppose également heureuse de profiter de ce petit répit pour s’occuper un peu d’elle-même, profiter de la salle de bain sans se voir dérangée par les petites, en un mot, jouir d’un furtif instant de liberté.
    Mais la pénible réalité va bien vite rattraper Christine. Elle entend, dès leur réveil, ses petites sœurs se chuchoter des messes basses, impatientes d’assister à l’aveu de leur grande sœur, ainsi qu’à son dénouement. Elles se précipitent vers leur petit déjeuner, comme aux premières loges d’un spectacle imminent. Aline, ne voyant pas l’actrice principale arriver, invente un prétexte pour remonter à l’étage… pour vous trouver déjà debout et engager une conversation qui parvient aux oreilles de votre mère, laquelle, vous sachant désormais réveillée, vous invite à descendre, vous empêchant ainsi de retarder davantage l’inéluctable.
    En effet, bien que ne disposant plus que d’une marge de manœuvre quasiment nulle, vous recourez à tous les expédients pour demeurer dans votre chambre le plus longtemps possible : vous simulez le sommeil, laissant vos sœurs vous précéder dans la cuisine, vous prétextez à Aline vouloir encore dormir puis, mise au pied du mur, vous descendez le plus lentement possible prendre votre petit déjeuner.

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  8. Malgré tous ses efforts pour se composer une figure ordinaire, Christine s’attable avec une grise mine qui n’échappe pas à sa maman, laquelle, experte en l’interprétation des tics nerveux animant sa fille, et alertée déjà par leur échange nocturne, lui impose un interrogatoire très serré. Notre narratrice aura beau eu pendant les dernières heures tourner et retourner le problème dans tous les sens pour présenter sa version sous le meilleur jour, face aux questions acérées de sa maman de plus en plus furieuse, elle ne pourra proférer que des monosyllabes entrecoupés de sanglots, révéler sans délai la vérité, et ce avec d’autant plus de célérité qu’elle craint que sur ce point ses petites sœurs aux aguets ne la devancent.
    Ainsi avoue-t-elle, devant sa mère la toisant en une posture de divinité punitive, ainsi que ses sœurs aussi envoutées qui si elles voyaient tomber la foudre dans leur jardin : oui, elle a été collée, oui, au cours d’anglais, et non, elle n’échappera pas aux conséquences qui s’imposent.
    La première sanction tombe aussitôt : pas d’anniversaire ce dimanche après-midi chez Martine (une Martine dont entre nous je n’ai jamais entendu parler, mais s’il s’agit d’une camarade de classe, l’absence de Christine risque de donner lieu à des commentaires qui viendront aux oreilles de vos ennemies). Sentence clémente, devant laquelle néanmoins vous protestez, fort peu à propos, puisque votre mère vous menace également de vous priver de cinéma mardi prochain. (En compagnie de votre tante qui elle aussi aura eu vent de vos exploits.)
    Cette première salve répressive laisse néanmoins planer un doute, qui n’échappe ni à vos sœurs, ni à vous-même : en dépit du principe « colle à l’école, fessée à la maison », allez-vous cette fois vous en tirer avec une sanction plus magnanime ? (Tel Roméo qui après le meurtre de Tybalt voit commuer sa peine de mort en exil.)
    Mais non, votre mère, comme pour faire durer le suspense, se ressert un peu d’eau chaude, demande à chacune de s’habiller, avant d’annoncer explicitement ce qui vous attend, précisant en outre que cette fessée s’annonce magistrale. (Mais sans formuler si l’exécution du verdict s’opérera en privé ou non.)
    Tout est dit, et plus aucun soupçon ne plane désormais sur la suite des événements. (Comme dans une tragédie, où les péripéties ne s’enchaînent que pour mener à une conclusion malheureuse, vous prétendez d’ailleurs vous-même n’avoir jamais douté de cette issue.) Christine n’a plus qu’à pleurer sans retenue, devant une Aline compréhensive et une Diane moqueuse, alors que sa maman, momentanément absente, pourrait lui recommander de garder ses larmes pour la séance qui va survenir.

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  9. Chère Christine,

    Certes Christinette, ne connaît pas le libellé exact à l'avance, mais elle n'est pas idiote et sait par expérience avec Mlle Paule, que celle-ci se montre très précise dans les annotations sur les copies ou les commentaires de carnet, ainsi que les mots destinés aux parents et en particulier avec Christine, la redoublante.
    D'autre part Christinette a parfaitement vécu la situation amenant la colle et le pourquoi de celle-ci, la prof l'exprimant clairement « Mademoiselle Spaak, quand je vois vos résultats, je vous trouve assez mal placée pour vous moquer de vos camarades...... » !
    Christine ne l'ignore donc pas et si Mlle Paule (comme je l'imagine) reporte en la reformulant sa motivation de sanction, sur le bulletin, il est peu probable que Maman considère cela comme un simple oubli de Christinette, mais bien comme une minimisation des faits, pour limiter la casse et qu'elle ne supporte pas! Bien sûr, cela demeure une supposition Dominicaine.

    Tant qu'au déroulement du scénario punitif qui va suivre, bien entendu que ce n'est pas du cinéma et que les surprises sont possibles ! Celui-ci peut rebondir, d'ailleurs la seule chose dont-on soit sûr est qu'il y aura des rebondissements et en grand nombre, sur la partie anatomique propice à ceux-ci, de l'une des protagonistes qui s'en passerait volontiers, d'autant que celle qui réalise ces rebonds est passée maître dans cet art.

    Amicalement, Dominique

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  10. Gâtée que je suis ! Mes commentateurs les plus fidèles sont tous réactifs sur cet épisode, qui n'est pourtant qu'un épisode de transition, comme on dit...
    Christinette, elle, est moins heureuse de constater que cela commente à tout va, que cela analyse, que cela fait des hypothèses, des pronostics, tout cela particulièrement à un moment du récit qui s'approche d'un rendez-vous programmé et redouté avec Maman Spaak...
    Et, en la matière, personne n'est charitable, ni n'essaie de consoler Christinette, de la rassurer, de minimiser l'épreuve à venir... Tous et toutes imaginent déjà une tannée magistrale et mémorable... Snif, snif, ferait Christinette que ces commentaires angoisseraient plus encore qu'elle ne l'est déjà...
    Cela dit, je ne sais guère, à ce moment du récit s'il faut que je le poursuive en priorité, ou bien que je prenne le temps de répondre à quelques remarques des uns et des autres...
    A moins que mes commentateurs ne se répondent aussi. Sylvie dit que je n'ai jamais évoqué le déroulement des colles. C'est possible, mais l'archiviste Dominique pourrait le confirmer ou non.
    Dominique aussi m'a promis la fin du commentaire 98. Comme quoi, même gâtée, je prends goût à cette abondance...

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  11. Mardohl, de son côté, me flatte aussi sur mon style et les détails de la vie de tous les jours à la maison. Mais, en des moments d'aveu de ma part ou de sentence maternelle, les détails me restent forcément...
    J'aurais voulu attendre que mes soeurs aient fini de petit-déjeuner avant de descendre, or c'est finalement Aline (alors que j'aurais plus imaginé Diane dans ce rôle) qui vint me débusquer.
    Et Diane redemandant une tartine, c'est certes un détail, mais je le remarque parce que, moi, j'avais alors la gorge nouée et pas faim du tout, de par mon angoisse, alors que pour soeurette, cela montrait son appétit du moment, et était assurément un moyen pour elle de rester à table, et d'assister juste à côté de moi, à la scène de mon aveu, que ses révélations de la veille au soir m'obligeaient à faire sans tarder, alors que je ne rêvais que de pouvoir reporter l'échéance, dans l'espoir de garder un peu plus encore ma lune blanche et bien cachée dans ma culotte de coton blanc...

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  12. Chère Christine,

    Christine apprécie l'abondance de la part de ses commentateurs et en réclame encore, mais s'interroge sur sa propre conduite, comme si elle n'avait pas les capacités à mener de front l'élaboration de la suite et répondre même brièvement aux remarques ! J'en doute, mais pour la contenter, je vais faire deux réponses.

    Pour Sylvie :
    De mémoire immédiate au sujet des colles, il me semble que dans l'un de ces textes, Christine évoquait le fait qu'elle devait se rendre au collège le lendemain (sans cours) pour effectuer sa colle, mais ceci dans un cadre général, Je n'ai pas la référence en tête, mais je peux rechercher.

    Concernant les deux déculottées prévisibles, si je vous rejoint sur le principe (que j'ai également évoqué), sincèrement je vois mal ce que Tata ou Mamie ferait chez Madame Spaak de bon matin, un samedi, même si l'on considère que les deux sœurs sont très proches ! Ceci est juste une interrogation de ma part, non un reproche.

    Pour Mardohl :
    Mon cher compère, juste une remarque sur un point de détails au deuxième paragraphe de votre analyse (excellente au passage), concernant les actes de Maman Spaak.
    Si celle-ci se ressert en effet de l'eau pour son thé, elle ne demande pas à ses filles d'aller s'habiller, mais de finir leurs déjeuners et mettre les bols sur l'évier, pendant qu'elle va préparer leurs habits et quitte la pièce en ajoutant à l'attention de Christine, qu'elle peux préparer ces fesses sachant très bien ce qu'elle mérite et que la fessée sera magistrale.

    Je me permets cette rectification anodine, sans valeur de critique, du fait qu'il s'agit de l'un des éléments, que j'ai utilisé pour justifier ma position d'une déculottée semi-publique (présence des petites sœurs).

    Pour Christine enfin :
    Le commentaire pour le 98 est en cours de finalisation, mais votre archiviste préféré est également gourmand et apprécie beaucoup les réponses de sa conteuse préférée.

    Amicalement, Dominique

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  13. Ravie, je suis, et le répète car mes commentateurs sont bavards et se répondent même. Les remarques de Dominique sont intéressantes et vont dans le sens d'un règlement à brève échéance du cas Christinette... Maman a deviné la situation au cours de la nuit, et à dû se préparer à bien faire passer la leçon. On l'imagine aisément s'endormir en se disant que si c'est bien ce qu'elle craint qui perturbe son aînée, eh bien cette dernière va passer un sale quart d'heure...
    Si la révélation et l'annonce s'étaient déroulées en cours de journée un jour d'école ou un jour très occupé, Maman aurait sûrement eu tendance à remettre l'explication en soirée à un moment plus calme.
    Mais, là, au lever d'une journée de repos, la tendance sera forte de vouloir mettre à profit ces premières heures de la journée pour corriger sa fille comme elle le mérite...
    En plus, aux premières heures de la journée, Maman est fraîche et dispose, nullement fatiguée et le bras alerte donc, ce qui n'est pas de bon augure pour les rondeurs jumelles d'une certaine Christine Spaak... Vous voyez ce que je veux dire ?
    Même si, l'archiviste en chef ne me démentira pas : les tannées du matin ne sont pas nombreuses dans mes souvenirs...

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  14. A Dominique :
    Au temps pour moi, vous avez parfaitement raison, je reconnais avoir lu trop hâtivement le texte original.
    En effet, le détail que j'ai involontairement biaisé ne s'avère pas anodin : si votre mère s'en va préparer les habits de ses filles plutôt que de les inviter à monter dans leurs chambres s'habiller, cela laisse entendre qu'elle pourrait bien, en redescendant à la cuisine, passer immédiatement de la parole aux gestes, en présence d'Aline et de Diane.

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  15. Petite précision pour Mardohl : Maman avait l'habitude de préparer nos affaires la veille au soir quand il y avait classe le lendemain. Cela se passait quand nous étions en pyjama et elle décidait ce que nous remettrions ou changerions le jour suivant.
    Tout était prêt pour que nous nous habillions au réveil sans perdre de temps.
    Ce samedi, c'est plus tranquille contrairement aux jours d'école et Maman peut prendre son temps, mais si elle a demandé à ses filles de ranger leurs bols, ce serait plutôt parce qu'elle n'a pas forcément l'intention de redescendre tout de suite...

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  16. Chère Christine,

    C'est à mon tour d'être ravi, constatant que la conteuse me rejoint sur le principe que Christinette ne va pas mijoter, bien longtemps en ce samedi matin, avant que Maman s'occupe de ses fesses ! En effet, le brève échange avec sa fille au cours de la nuit, lui ayant permis de deviner qu'il y avait un problème et a donc eu le temps de se préparer, à le régler au plus tôt, en réservant à Christine un après petit-déjeuner très consistant ! De plus, il est vrai qu'en ce jour de repos, Maman Spaak n'a pas les mêmes contraintes et s'étant levée tôt, certaines tâches ont été exécutées, donc rien ne presse, sauf le cas Christinette qu'il n'y a pas lieu de reporter, à un autre moment !
    Alors au risque de déplaire à Christinette, j'imagine aisément la pensée de Maman Spaak, au moment ou celle-ci quitte la pièce, pour préparer les habits des ses filles !

    « Bon sang, c'est pas croyable ! Comme si Aline me suffisait pas, il faut que Christine en rajoute et le mois n'est pas terminé ! Flûte alors, pourtant la dernière fois devant ses sœurs, j'avais pas ménagé ses fesses, à en avoir presque mal à la main  ! Quelle tête de mule ! Et je ne peux pas faire deux poids, deux mesures ! Donc tant pis pour elle, je ne vais pas attendre pour lui donner ce qu'elle mérite et comme je suis bien reposée, elle ne sera pas déçue par ce service matinal ! »

    Alors oui, Christine Spaak, je vois très bien ce que vous voulez dire et sincèrement je plains les rondeurs jumelles de Christinette, qui pourront alors s'inscrire au panthéon du monochrome (désolé pour l'expression, pas très sympa).

    Sinon, Christine je ne vous démentirais pas sur le sujet des tannées du matin, n'en recensent qu'une dans vos récits (Un accueil glacial pour un retard doublé d'un mensonge- 30/05 et 06/06/2011) ou Maman reporte son action au lendemain matin, pour ne pas réveiller la maisonnée et confirme, en effet que Christinette était plus « habituée » aux tannées d'avant ou d'après dîner !
    Et à titre d'anecdote, si la Christine réelle a peu de souvenirs matinaux, je me permets de lui rappeler ma Christine 23 imaginaire, punie par Maman au matin (le contexte étant différent).

    Bon sur ce , je vais m'occuper du commentaire sur le 98.

    Amicalement, Dominique

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  17. Chère Christine,

    Livrant mon précédent commentaire, j'ai donc pu lire votre réponse à Mardohl (que je remercie au passage, pour son complément à ma remarque) et je me permets d'y ajouter ma sauce.

    Si je partage votre précision sur la préparation par Maman des affaires de ses filles, dans la semaine et qu'en ce samedi, elle ne le fasse qu'au matin étant moins pressée !
    Par contre, pas d'accord avec vous Christine, Maman ne demande de ranger les bols, mais de les poser sur l'évier (je sais cet un détail) ! Mais comme le dirait Mardohl, ce n'est pas si anodin, car cela implicite qu'il faut les laver et qu'en tant que maîtresse de maison ordonnée, cela ne traînera pas ! Alors pourquoi perdrait-elle du temps au premier, surtout qu'elle a une tâche importante à faire et que ses propos implique une notion de temps !
    Aux trois filles « Bon, allez, finissez moi vos tartines et ce petit -déjeuner. Vous mettrez vos bols vides sur l'évier. Je vais préparer vos habits » et se levant ajoute à la seule attention de son aînée « Quant à toi, Christine, tu peux préparer tes fesses... », le « Quant à toi, Christine..... » pouvant se remplacer par « En même temps, Christine.... », la suite maternelle donnant le poids de la sanction à venir !

    Bon, peut-être que je pinaille, mais foncièrement je n'imagine pas Maman Spaak s'ingénier à occuper son temps, dans le seul but de faire mijoter davantage une Christinette qui a eu tout le temps de cogiter, durant cette nuit !

    Amicalement, Dominique

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  18. Je ne chipoterai pas non plus. Mettre les bols dans l'évier, c'est débarrasser la table, et les bols peuvent attendre un autre moment de la matinée pour que Maman ne les passe à l'eau et les range.
    Sans chercher sciemment à faire mijoter Christinette, Maman a bien des choses à faire en haut, comme changer les draps, ou simplement refaire les lits des petites, l'aînée étant la seule à le refaire au quotidien.

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  19. Chère Christine,

    Bon je constate que si la conteuse ne chipote pas (ou si peu), elle insiste fortement sur le fait que Maman puisse avoir des tâches à effectuer à l'étage, qui sont certes logiques dans une maison, mais surtout ne l'a font pas redescendre trop vite vers ses filles et Christine en particulier, qui doit donc reporter tout ses espoirs, non sur une clémence qui tiendrait du miracle, mais sur la possibilité d'être appelée à rejoindre Maman et augurerait alors d'une explication dans sa chambrée, à l'abri (enfin pas sûr) des regards, ce qui pour Christine rendrait la tannée moins insupportable moralement !

    Bizarrement, en l'écrivant, j'ai la sensation d'aider Christine à rédiger une autre suite possible, à celle que j'ai avancer précédemment ! Bon si c'est le cas, tant pis pour moi, je me serais trompé !

    En dehors de cela, un petit mot sur le précédent commentaire aurait fait plaisir au commentateur-archiviste zélé ! Bon, c'est pour le fun !

    Amicalement, Dominique

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  20. Pas complètement dans le faux, Dominique... Mais je ne veux pas dévoiler la suite, qui va arriver bien vite...
    Je remercie au passage le talent de l'archiviste qui a retrouvé un épisode de fessée du matin... Trop fort, Dom !

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  21. Chère Christine,

    Waouh, super ! Je me doutais bien que j'avais des dons de voyance ou alors je suis comme Maman Spaak j'arrive à lire en Christine et décrypter ce qu'elle n'ose dire, ce doit être ça puisque je tiens aussi mes promesses comme elle, d'ailleurs elle en a une sous le coude pour sa grande fifille, me semble t-il, non ?
    Sinon j'apprécie le compliment sur mon talent, ainsi que le qualificatif accompagné du surnom Dom, que mon entourage utilise, ça fait plaisir ! En plus, c'est vrai que je suis trop fort, hi,hi.. !

    Amicalement, Dominique

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  22. Chère Christine,

    En attendant de pouvoir fêter la centième du redoublement, je me livre à un petit jeu de supposition sur le scénario de celui-ci, qui lui ne sera pas bien sûr, un jeu pour Christinette et ses fesses, puisque débouchant dans tous les cas, sur une tannée maison ! (mais bon, c'est le jeu ma pauvre Lucette!)

    1) Le pire pour Christine :
    Maman redescend après 5 minutes environ et constatant que le petit-déjeuner est terminé, envoi tout le monde au salon ! Là, elle fait asseoir les petites dans le canapé, place une chaise bien en face, s'y installe et invite de son index, une Christinette suppliante et sans doute déjà larmoyante, à la rejoindre ! S'ensuit alors le rituel bien connu, d'une plongée sur les genoux avec mise en position, d'un baissé de culotte, avant un léger temps mort pour rappeler la faute et ce que cela mérite, le tout dans un silence quasi total, Christine évitant de fournir matière à des réponses maternelles plus larges accentuant sa honte ! D'ailleurs une fois les hostilités commencées, quel qu'en soient l'intensité, la demoiselle s'efforce au maximum de garder sa dignité, pour ne pas se donner en spectacle ! Malheureusement pour elle, l'expertise de Maman en la matière, met assez vite fin à sa volonté de résistance et laisse libre cours à ses émotions, dans une sorte d'abandon total ne prenant plus en compte l'environnement ! N'en ressortant que vaincue, lessivée et perclus de douleurs !

    2) Possible, mais contraignant pour Maman ayant deux tâches à gérer :
    Maman demeure un peu plus longtemps à l'étage (bruit d'eau dans la salle de bains), puis redescend pour s'assurer que le petit-déjeuner est terminé ! Puis elle invite tout le monde à monter, les petites direction la salle de bains et la grande dans sa chambre ! Arrivé là, elle surveille la mise au bain des soeurettes et leur dit « Les filles, vous prenez votre bain sans mettre de l'eau partout, ni faire les idiotes pendant que je suis avec Christine! Sinon, je m'occuperais aussi de vos fesses, après ! ».
    Dans ce cas, il est peu probable que le frangines risquent de venir fureter, pour apercevoir la grande sœur, piailler sous la déculottée et se 'contente seulement' de la bande son, en restant le plus tranquille possible pour ne pas en perdre une miette et se transposer les images !
    Par contre, il se pourrait que Maman en pleine action sur le fessier de Christinette, soit obligé de la laisser en plan, pour gérer un problème à la salle de bains et une fois celui-ci réglé, ne revienne terminer la tâche entamée, avec l'aînée ! Et soit encore plus énervée qu'avant l'interruption et transpose cet énervement, sur le bas du dos d'une Christine déjà en délicatesse et ne réclamant surtout pas davantage, que la tannée maison prévue !
    Donc, difficilement envisageable pour Maman Spaak qui en règle générale, n'effectue pas deux tâches importantes, en même temps !

    Seconde partie, à suivre.

    Amicalement, Dominique

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  23. Chère Christine,
    Deuxième partie.

    3) Possibilité plus évidente et plus classique :
    Maman du haut de l'escalier, s'assure que le petit-déjeuner est terminé, invite les petites à regarder des dessins animés, à la télé et ordonne à Christine, de la rejoindre dans sa chambre, celle-ci s'exécutant de façon penaude, accompagnée par les rires étouffés des soeurettes ! Une fois « seule » avec Maman (les oreilles indiscrètes étant en bas, certes aux aguets, mais éloignées), un dialogue plus large peu s'installer ! Christine s'efforçant tant bien que mal d'infléchir la décision maternelle, avec des arguments plus ou moins fallacieux et des promesses à foison, qu'elle tient rarement ! A l'inverse de Maman, qui justifiera par l'exemple (elle n'en manque pas) sa position et la nécessité de punir sa grande fille qui le mérite, malgré que cela la désole de devoir encore agir avec une demoiselle, de la même manière qu'avec ses petites sœurs ! Mais comme ce moyen semble être le plus efficace, pour la faire profondément réfléchir, il n'y a donc pas à hésiter et Maman passe alors des paroles aux actes !
    S'ensuit donc le rituel cité précédemment, avec cette fois moins de retenue dans les réactions de Christinette se sentant comme rassuré par ce cadre privé ! Malgré que la porte ne soit pas complètement fermée par Maman, que des petites curieuses sont capables de venir fureter ou même apparaître sous un prétexte bidon et que la punition, demeure une tannée maison éreintante et honteuse pour une pré-ado, qui en plus sera la risée de ses pairs !

    4) Variante au précédent déroulé, classique mais plus délicat pour Christine :
    Maman fait remonter tout le monde, envoie les petites faire leurs toilettes et s'habiller dans leur chambre, avec l'ordre d'y demeurer pendant qu'elle s'occupe de la grande sœur ! Là pour Christinette la donne n'est plus la même, les soeurettes sont toutes proches et ont tout loisir de fureter ou entrer dans la chambre, avec un motif quelconque (problème d'habits ou une chamaillerie sur un jeu) ! Au mieux, la bande son étant parfaite, les gamines seront pour une fois très rapide dans leurs ablutions et plus que silencieuse dans leur chambre, s'y elles respectent la consigne par crainte de s'en prendre une, elles aussi !

    Comme je l'ai dit précédemment, quelque soit la solution, le résultat sera malheureusement identique pour Christinette, ainsi que ses fesses qui vont rapidement prendre une teinte totalement différente de l'originel et monter dans des températures, d'un genre exceptionnel et hors des normales saisonnières !

    Amicalement, Dominique

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  24. Chère Christine,

    Bon, comme ma Chère Christine, n'a pas l'air de sortir de sa torpeur, j'en profite pour rajouter un petit commentaire sur l'épisode, au profit de Maman Spaak ! Oui, je sais Christinette, va encore râler, en disant que j'encense sa mère ! C'est vrai, mais c'est mérité, comme d'autres choses pour la demoiselle !

    Voilà, en lisant l'épisode (comme d'autres), je suis fasciné par la force tranquille que dégage Maman Spaak notamment dans ses propos ou si elle y exprime son courroux, c'est toujours de manière poser mêlant l'ironie et la lassitude concernant Christine, qui malheureusement répète souvent les mêmes erreurs, malgré que son bas du dos en paye le prix !
    Sachant lire en Christine, comme dans un livre ouvert, rien qu'à ses attitudes qui trahissent son mal être, n'ayant pas la conscience tranquille, l'angoisse et la peur des conséquences maternelles, qu'elle redoute ! Ou bien, ses expressions orales hésitantes, hachées, empruntent d'excuses pour justifier sa mauvaise conduite !
    Recadrant parfaitement la situation et l'exposant sans ambages, aux soeurettes afin qu'elles comprennent qu'il ne faut pas prendre Maman pour une idiote, sinon on le paye cash « Je comprends mieux pourquoi Christine n'allait pas bien cette nuit...Votre grande sœur avait déjà peur de ce qui l'attendait...Et elle avait bien raison parce que cela ne va pas se passer comme cela, vous pouvez me croire... ».
    Et enfonçant le clou, par l'annonce de sanctions (privation de sortie, devoirs supplémentaires) pour le lendemain et une autre possible (sortie avec Tata), si Christine regimbe encore ! Tout en laissant planer un doute sur LA sanction que tout le monde imagine !
    Le silence qui s'ensuit asseyant alors un peu plus son autorité, lui donnant alors l'occasion de le rompt sans excès, mais de façon claire et précise, sans oublier l'ajout qui met fin aux espoirs de l'une et illumine le visage des autres, « Quant à toi, Christine, tu peux préparer tes fesses » !
    Le tout en responsabilisant la fautive et lui faire comprendre qu'elle ne peux s'en prendre qu'à elle même, sans être surprise par les conséquences !

    D'accord, Christine, je louange encore votre mère, mais vous-même reconnaissez qu'elle est une Maman stricte, aimante et très attentionnée envers ses filles ! Alors j'assume ces éloges !

    De plus, je crois que mon côté prolixe de ces derniers jours, ne sera pas pour vous déplaire !

    Amicalement, Dominique

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  25. Merci pour toutes ces suppositions, Dominique ! Non ce n'était pas la torpeur qui me gagnait. Je fignolais la suite. Je viens de livrer le 100e épisode. Il devrait vous plaire... Bonne lecture !

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  26. Chère Christine,

    Je vous confirme que la 100e me plaît et je viens d'ailleurs de vous adresser un premier texte sur celui-ci et je suis ravi que mes suppositions, vous est plu ! Je me doutais bien que vous n'étiez pas en léthargie, c'était juste pour le fun et amical !
    Car au risque de me répéter, « Trop forte, Cri-Cri », même si je sais que vous n'êtes pas très réceptive aux surnoms, mais pour moi vous ferez bien une exception, ma Chère Christine !

    Amicalement, Dominique

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  27. "Trop fort, Dom !", vais-je dire aussi. Merci pour les compliments. Va aussi pour le surnom. Cricri, c'est mieux que Titine, alors si cela vous amuse...

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