lundi 23 février 2015

Chronique d'un redoublement : 82. Du retour angoissé à la perspective d'une fessée devant témoins

SUITE 81

Je n'avais aucune envie de rentrer à la maison, mais je ne pouvais faire autrement. Je savais même qu'un éventuel retard n'aurait fait qu'aggraver mon cas...
Je n'allais pas non plus courir, bien évidemment, vers ce qui m'attendait. J'avançais donc juste un peu plus lentement que d'habitude, comme si je trainais les pieds, comme pour retarder un tant soit peu le retour au bercail, et le fait de me retrouver devant Maman...

Cette situation, hélas, je la connaissais bien, l'ayant vécu les jours d'arrivée d'un bulletin de colle, ou de remise d'un carnet de notes mensuel, ou quand il y avait une copie ou un mot d'un prof à faire signer.

Je l'avais souvent vécue, avec la tête emplie de peur et de questionnements, notamment sur la manière de présenter l'affaire, sur les arguments à employer pour plaider ma cause, implorer le pardon, tout en sachant qu'il faudrait un miracle ou un concours de circonstances pour échapper à ce que j'imaginais déjà...

Cette fois, ce n'était quasiment que l'angoisse qui m'étreignait... Je n'avais même pas à imaginer de plaidoirie, puisque la sentence était tombée depuis la veille au soir et avait été confirmée au matin, puis à midi... Tout ce qui me trottait dans le crane n'était que cette peur de la tannée promise...


Je rentrai à pas lents, la tête remplie d'angoisse,
me remémorant les promesses maternelles.
J'avais envie de me boucher les oreilles, 
mais c'est mon subconscient qui me répétait ses mots...  

Si encore, j'avais eu durant la journée un résultat exceptionnel, une très très bonne note, il me serait resté la possibilité d'une sorte de recours en grâce, de demande de pardon extraordinaire, mais il n'en était rien, et le 11,5 que je ramenais en géographie risquait, si j'en parlais, d'être plutôt considéré comme n'étant pas à la hauteur des attentes maternelles...

Et puis, après quasiment deux mois de sursis, où j'étais la seule des trois filles ayant été totalement épargnée, je me doutais bien que Maman tiendrait ses promesses... Surtout que, j'avais bien senti depuis quelques jours, voire une à deux semaines, que l'embellie ne serait pas éternelle et que j'allais forcément y passer à nouveau...

Seulement, bien sûr, la longueur de cette période d'impunité faisait que je me faisais encore plus un monde de ce qui m'attendait... Et, de la manière dont Maman avait réagi, avait été claire et sans équivoque dès qu'elle avait appris ma colle, je me doutais bien que, pour elle aussi, ce n'était pas tout à fait une fessée comme les autres, comme dans ces périodes où son ainée en récoltait régulièrement. Là, en ce moment hautement crucial du coeur du dernier trimestre, le faux pas qu'elle redoutait de me voir accomplir, et le relâchement qu'elle craignait, sachant trop bien que j'étais coutumière du fait, cela était forcément plus grave à ses yeux que le seul fait d'avoir pris une fois de plus deux heures de colle en anglais...

Je m'arrêtai quelques instants à deux cents mètres de la maison, j'avais le coeur qui battait et l'impression d'être dans un tunnel, sans aucune lumière d'espoir. Les dernières fois où je m'étais arrêtée là, je m'étais endormie le soir même avec des fesses écarlates. Cette fois, je ne voyais pas comment il en serait autrement... Mieux valait encore rentrer que de rester là à broyer du noir...


Je me suis arrêtée quelques courtes minutes,
appuyée contre un mur à 200 m de la maison...
La dernière fois que je m'étais arrêtée là,
déjà une fessée m'attendait...
Les souvenirs qui me remontaient à l'esprit accroissaient mon angoisse...
 
  Mes soeurs, elles, étaient en train de finir de goûter, quand je pénétrai dans la cuisine. Maman jeta un oeil insistant à la pendule, avant de glisser : "Alors, Christine, tu n'étais pas pressée de rentrer à la maison, à ce que je vois... Mais, on peut te comprendre...".
Je ne répondis rien, et me mis à manger mon goûter, lentement, sans appétit, ce qui, là aussi, se "comprend"...

Les petites avaient des devoirs, et Maman leur demanda de s'installer sur la table du salon-salle à manger. Elle les y accompagna pour regarder ce qu'elles avaient à faire. Je terminai ma tartine et mon bol de lait, puis montai sans faire de bruit dans ma chambre.

De retour vers la cuisine, Maman s'en aperçut et m'appela : "Christine, je ne t'ai pas demandé de monter. Viens donc par ici..."
Du palier du haut, je répondis : "Bah, j'ai deux exercices de maths pour demain. Je voulais les faire tout de suite".
Elle répliqua : "Descends-moi donc ton cartable que je vérifie ça..."
Je m'exécutai, me pointant dans le salon, avec mes affaires, et voulant montrer le cahier de textes à Maman, qui m'interrompit : "Non, laisse-moi regarder. Je ne voudrais pas que tu aies caché d'autres mauvaises surprises". Et elle fit une fouille en règle du cartable, regardant les cahiers et le carnet de correspondance, comme quand j'étais une gamine du primaire. Mes soeurs ne perdaient pas une miette de la scène...


Devant mes soeurs qui comprenaient que j'étais dans une mauvaise passe,
Maman fit une fouille en règle de mon cartable...
Elle craignait que j'ai caché d'autres mauvaises surprises... 

Heureusement, il n'y avait pas de "mauvaises surprises", même si, comme je m'en doutais, le 11,5 en géo fut interprété comme une preuve de plus que j'avais tendance à me relâcher...

Maman me rendit mon cartable et m'autorisa à remonter dans ma chambre : "Va donc faire tes exercices de maths, et applique-toi. Tu viendras me les montrer quand tu auras fini. Comme ça, ce sera fait avant qu'on discute toutes les deux... Ou, du moins, que je m'occupe de toi, comme promis..."
Je gémis en murmurant d'un ton plaintif : "Oh, Maman, s'il te plait..."

Elle me coupa net : "Christine, tu sais très bien que tu n'y échapperas pas, alors fais d'abord bien tes devoirs, et arrête de chigner : cela ne sert à rien..."

Je remontai, tête basse, en évitant le regard d'Aine et Diane, qui devait pétiller en douce.
Les deux exercices n'étaient pas durs pour une bonne en maths, qui plus est redoublante, mais je fis très attention, craignant une erreur, perturbée que j'étais par l'évidente détermination maternelle, et aussi par le fait qu'elle n'avait pas dit qu'on "discuterait" plus tard ou "ce soir". Ses mots que je me répétais semblaient vouloir dire qu'elle allait "s'occuper" de moi une fois les devoirs faits...
Vous allez dire que cela ne change pas grand chose, mais quitte à devoir angoisser deux ou trois heures de plus, j'espérais bien ne me retrouver sur ses genoux qu'à l'heure du coucher...


Je m'appliquai particulièrement à faire ces deux exercices de maths,
pas pressée de retrouver Maman,
qui m'attendait pour "s'occuper" de moi... 

Une fois les deux exercices faits, je restai une dizaine de minutes devant mon cahier, préférant attendre les ordres. Maman se douta de quelque chose, lançant du bas de l'escalier : "Tu n'as pas encore fini tes exercices, Christine ?" Je répondis que si, et elle rétorqua : "Eh bien, alors, viens donc me les montrer. Dépêche-toi, on n'a pas que ça à faire..."
J'étais peu fière de moi en la retrouvant dans le salon, lui tendant mon cahier, en m'excusant : "Euh, j'avais pas compris, je croyais que tu allais monter, euh, me voir, euh..."
Elle ne releva pas tout de suite, vérifiant les exercices de maths, qui étaient bons, mais sans m'en faire de compliment, étant sensée ne pas avoir de problème en la matière.

Maman me redonna le cahier et me dit : "Bon, ça va, c'est bon. Maintenant, va donc remettre le cahier dans ton cartable, et redescend moi l'enveloppe du collège avec ton bulletin de colle que j'ai déposée sur ton petit bureau..."

Je fis la grimace, commençant à comprendre ses intentions... Je demandai à mon tour : "Bah, euh, pourquoi ? Tu ne viens pas avec moi, euh ? Tu ne veux pas que, euh, que je t'attende, euh, dans ma chambre ?"

La réponse confirma mes plus grandes peurs : "Christine, tu ne discutes pas. Tu fais ce que Maman te demande, un point c'est tout ! Tu as besoin d'une bonne leçon, et ce n'est pas toi qui décide d'où, quand et comment je vais te la donner. Allez, ouste, va donc chercher la preuve de ton nouvel exploit..."


"Va chercher ton bulletin de colle dans ta chambre et reviens ici" !
Les ordres de Maman étaient clairs et nets.
Ce n'était pas à moi de décider où, quand et comment
elle me donnerait la fessée promise... 

Je remontai, en sanglotant, et trouvai l'enveloppe du collège, qui avait été ouverte à midi, et qui trônait bien sur le petit bureau de ma chambre, où j'imaginais que Maman serait venue m'en "parler" à sa façon...

Je ressortis de la chambre, mais restai bloquée en haut de l'escalier. Je tendis l'oreille, et entendis Maman qui regardait comment mes soeurs faisaient leurs devoirs. Aline avait fait quelques ratures et se prit : "Sois donc plus soignée, Aline, fais attention. Pour toi, comme pour tes soeurs, ce n'est pas le moment de relâcher les efforts. Ne fais pas comme Christine, sinon il t'arrivera la même chose qu'elle, et tu vas voir que Maman ne plaisante pas..."
C'était donc clair : j'allais recevoir ma fessée devant mes soeurs, et c'était pour moi comme une double peine...

Maman mit la tête par la porte du salon, me découvrant figée en haut des marches, sur le palier des chambres. "Bah, tu descends, allez", lança-t-elle. Je suppliai : "Maman, non, je préfère que tu montes".
Elle tonna : "Mademoiselle préfère ce qu'elle veut, moi, je te demande de descendre, et ne m'oblige pas à venir te chercher, sinon tu le regretteras encore plus..."
Je fis un pas, puis un autre, comme une automate, descendant lentement au rez-de-chaussée. Je m'arrêtai à la porte du salon, prenant de grandes respirations, avant d'oser entrer et arriver sous les trois regards qui m'attendaient...

Je tendis l'enveloppe à Maman, puis reculai de trois pas, me retrouvant le dos au mur. J'avais Maman à ma gauche, assise dans le salon, et à ma droite mes soeurs faisant face à Maman, Aline encore attablée devant son devoir, Diane jouant les petites filles modèles en regardant la scène sans broncher...





Diane observait la scène, dans son attitude coutumière,
de petite fille modèle, sage et au sourire retenu,
ne manquant surtout rien de ce qui se passait sous ses yeux... 

Elle me montra l'enveloppe, en disant : "Bon, on ne va pas discuter 107 ans. Qu'est-ce qu'il y a dans cette enveloppe, Christine ?"
Je répondis : "Mais, tu le sais bien, M'man".
Elle haussa le ton : "Christine, tu réponds à mes questions, ou ça va aller vraiment très mal..."
Je retins un sanglot, et dis : "Bah, euh, c'est un bulletin de colle, M'man".
Maman reprit : "En quelle matière, une fois de plus, Christine, et pourquoi cette colle ?"
J'avais les jambes qui tremblaient en répondant : "Bah, c'est en anglais, encore, M'man. C'est Mademoiselle Paule qui l'a donnée. Pour bavardage, M'man".

Le ton de Maman se fit ironique, s'adressant au passage à mes soeurs également : "Oui, c'est bien cela, encore deux heures de colle en anglais. Vous avez bien compris, votre grande soeur n'a rien d'autre à faire qu'à bavarder en classe, et surtout en cours d'anglais, avec une prof qui l'a déjà souvent collée, et qui a été de celles qui ont fait pencher la balance pour que Christine redouble..."
Et, de me demander à moi : "Mais, où as-tu la tête, Christine ? Recommencer à moins bien travailler, te remettre à bavarder au lieu d'écouter, tout cela en plein dans le dernier trimestre, celui qui est le plus important... Et, tu voudrais que je reste les bras croisés ou que j'applaudisse ? Tu cherches franchement les ennuis..."

Je ne savais quoi dire, ayant un peu conscience qu'elle n'avait pas tort... Je tentai : "Mais, je travaille mieux, Maman. Et, je n'ai pas été collée depuis longtemps..."
Argument rejeté bien sûr : "Tu travailles bien quand je suis derrière toi, Christine. Mais, dès que je te laisse du champ, tu en profites. Et si pour toi, c'est longtemps, c'est peut-être parce que tu as oublié ce qui arrivait quand tu étais collée... C'est cela, oui, sûrement, alors je vais te rafraichir la mémoire... Crois-moi, tu vas être servie, ma fille..."

Je protestai : "Mais, non, Maman, je n'ai pas oublié, promis. Je sais bien ce qui arrivait quand j'ai été collée. Là, c'est la dernière fois de l'année. Tu verras, je ne serai plus collée, je ne bavarderai plus, promis de promis, Maman".

Elle reprit la balle au bond : "J'espère bien que ce sera la dernière colle de l'année, Christine. Je l'espère pour toi, parce que sinon tu recevras encore une fessée carabinée, comme celle que je vais te donner maintenant, ma fille..."

J'implorai, éclatant en sanglots : "Non, Maman, non, pas la fessée. Ou pas ici, pas maintenant, nooon !"

Elle me rabroua : "Tais-toi donc, Christine. Je crois au contraire que cela s'impose... D'ailleurs, tu cherches les ennuis depuis quelques jours, et tu as bien de la chance d'y avoir échappé jusque-là... Alors, avec cette colle en prime, je pense qu'une bonne déculottée, là, maintenant, devant tes soeurs, te fera le plus grand bien... Cela t'aidera peut-être à te souvenir plus longtemps qu'il ne faut pas bavarder en classe, et encore moins durant les cours de Mlle Paule... Tu devrais pourtant le savoir, depuis le temps, avec toutes les fessées que cela t'a valu..."




Je détournais le regard, ne pouvant soutenir celui de Maman,
qui étayait un raisonnement sans faille...
Je ne pouvais pas nier que j'étais prévenue,
que je savais qu'une nouvelle colle, surtout en anglais,
me vaudrait une déculottée magistrale...

Ce raisonnement, je le connaissais trop bien. Il était hélas empreint de bon sens, et je ne pouvais, au fond de moi, nier que Maman avait raison, ni évidemment que je savais ce qui m'attendait... Mais, de là à accepter sans broncher une déculottée devant mes soeurs, il y avait un pas. Je me fis suppliante : "Je sais, Maman, je sais. Mais, je te promets vraiment que je ne recommencerai plus. Pardonne moi, ou alors, euh... viens dans ma chambre..."  

J'avais prononcé ces derniers mots avec une toute petite voix, les chuchotant presque...
Maman répliqua : "Dans ta chambre ? Mais, Christine, tu sais bien que ce n'est pas toi qui commande. En plus, si j'ai bonne mémoire, la dernière fois que tu as été collée, c'est dans ta chambre que tu as reçu ta fessée, en me promettant bien de ne jamais recommencer... Et tu as recommencé quand même. Alors, si cela te fait honte de venir sur mes genoux devant tes soeurs, tu n'auras qu'à réfléchir à deux fois avant d'être à nouveau collée... Allez, assez discuté, viens ici, Christine... Et, tout de suite !!!"

Autant, j'avais baissé le ton en finissant ma supplique, autant Maman avait élevé la voix, pour me commander de venir vers elle. Le "Et, tout de suite" était même tonitruant, et m'impressionna. De toute manière, je n'avais plus d'argument, si tant est que j'en ai eu vraiment. Cela faisait hélas des jours que j'avais compris que la trêve ne durerait pas et que mon heure approchait... Cette fois, c'était le moment...


Alors que Maman venait de me demander de venir "Tout de suite !",
je me rappelais qu'effectivement, la dernière fois où j'avais été collée,
c'était bien encore en anglais, et cela m'avait valu une tannée mémorable,
donnée par Maman dans ma chambre...
La scène me revenait comme si c'était hier, mais aujourd'hui,
c'est dans le salon, devant mes soeurs que j'allais montrer mes fesses...


Le ton maternel ne souffrait aucune contestation, et résister n'aurait fait qu'empirer les choses, surtout devant mes soeurs.

Je m'avançai vers Maman, regard baissé, pleurnichant, mais sans même faire le petit pas en arrière, que j'avais tendance à faire au moment où je me retrouvais à portée de main maternelle. Maman se pencha pour m'attraper par le poignet et me fit basculer en travers de ses cuisses, pendant que les seuls mots qui me sortaient de la bouche étaient une succession de petits "Non, non, oh, non" plaintifs.

A SUIVRE

20 commentaires:

  1. Chère Christine,
    Voilà qui va se produire, et cette occurrence rarissime me fait replonger avec enthousiasme dans l’exégèse de votre blog. Cela se profilait, dès le chapitre 80 et la formelle annonce maternelle, ainsi qu’au chapitre 81, avec le chuchotement des sœurs dont Christine soupçonne bien qu’elles ne voudraient pas manquer ce moment, puis par la prescience inconsciente de l’intéressée, rêvant qu’elle se promène les fesses à l’air. Et cela se confirme, imperceptiblement d’abord comme un soupçon qui se forme, puis se précisant inéluctablement, au cours de ce dernier épisode : Madame Spaak envoie Diane et Aline dans le salon, puis empêche son aînée de monter dans sa chambre, contrairement aux attentes de Christine. Elle lui fait amener son cartable pour qu’elle le vérifie en personne, méticuleusement, devant les petites sœurs aux anges, suscitant sans équivoque une infantilisation de la future punie, puisque celle-ci réalise que ses affaires n’étaient plus l’objet d’une telle expertise depuis l’école primaire. Et cela se clarifie encore plus nettement quand la mère demande à la fautive de lui ramener ses exercices de maths une fois qu’elle les aura terminés. Christine espère encore que la sanction sera exécutée à l’heure du coucher, c’est-à-dire dans sa chambre, et y reste une fois le devoir achevé, jouant sur l’implicite et attendant que sa mère ne vienne l’y rejoindre. Mais non, la voilà appelée au salon pour contrôle, après quoi sa maman lui ordonne d’aller chercher et de lui ramener le bulletin de colle, dont pourtant l’une comme l’autre connaissent parfaitement le contenu. Geste hautement symbolique (en plus d’être inédit), empreignant la scène d’une certaine solennité, tout en se révélant terriblement mortifiant pour la victime : le papier explicitant le motif de la punition sera exposé, détaillé, commenté en préambule de la punition elle-même, comme une condamnation à la fessée, et ce, à l’issue d’un sec interrogatoire au cours duquel Christine se verra forcée de confesser à haute voix ses manquements. Christine, qui voit ses dernières illusions s’envoler, se cramponne à son mirage et demande encore à sa maman pourquoi elle ne vient pas la rejoindre dans sa chambre, et sa maman élude la question, rappelant son ordre sans encore mettre en mots cette circonstance exceptionnelle qui caractérisera la fessée prévue. Dernier aller-retour dans cette chambre où Christine aurait espéré être châtiée sans témoin, ultimes hésitation au sommet de l’escalier, d’où l’admonestation de sa mère envers Aline énonce enfin ce qu’elle a décidé, à savoir ce que l’une craignait et que deux autres souhaitaient : la préadolescente Christine, suprême et rare humiliation, va recevoir comme une bambine la fessée déculottée devant ses deux petites sœurs. (Singulière contingence en effet : la dernière dont je me souviens, celle je crois du congé de l’Ascension remonte aux chapitres 38-39, livrés en mai 2012.) Le sermon maternel, qui suit l’aveu extorqué à sa fille, et balaie ses piteuses objections, établit en bonne et due forme, devant toute la famille, cette perspective, terrible pour la punie (qui jusqu’au bout trahit sa honte en suppliant sa mère de la corriger à l’abri du regard des petites), heureuse pour les cadettes qui vont se délecter intégralement d’un spectacle auquel d’ordinaire elles n’assistent que par bribes. De cette dimension vexatoire, Madame Spaak elle-même est consciente, puisqu’elle souligne bien que l’aspect public de cette fessée participe d’une gradation punitive par rapport à la précédente délivrée pour le même motif : celle-ci, appliquée dans l’intimité, ayant arraché une promesse non tenue, la suivante sera donnée sous les yeux pétillants des petites sœurs, sans aucune considération cette fois pour la pudeur de la coupable.

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  2. En un délicieux « cliffhanger » Christine bascule donc en travers des genoux maternels, s’apprêtant à une fessée qui s’avérera physiquement et moralement redoutable pour notre héroïne. N’en doutez pas, Christine, après la lente maturation des trois derniers chapitres, j’attends le suivant avec impatience, comme un apex de votre blog ! Je me réjouis d’assister au déculottage de Christine, de humer le parfum de sa honte, d’entendre les pouffements d’Aline et Diane, de ressentir la douleur des claques, en un mot de goûter à votre plume.

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  3. Chère Christine,

    En effet, Christine, j'apprécie la livraison de l'épisode 82, d'autant qu'à sa lecture celui-ci corrobore les intuitions de mon commentaire au 81 ! Détermination maternelle maximale, décidée à faire un exemple de cette correction qui attend, Christinette, la volée sera donc publique ! Meurtrissant encore plus la demoiselle, qui après deux mois d'abstinence ! Va effectuer un retour tonitruant sur le giron de Maman, sous les regards moqueurs des frangines ! Défaite, ô combien pénible pour cette pré-adolescente pudique et réservée, dont la lune va être dévoilée, pour un châtiment exemplaire !

    Car il me semble, que Maman ne va vraiment pas faire semblant et je pense que les petites sœurs moqueuses, au départ, seront vite impressionnées par la volée de la grande sœur ! Qui elle-même, ne pourra contenir, bien longtemps ses émotions, malgré leurs présences ! Maman composant sur ses fesses, une symphonie des plus endiablée !

    Et j'avoue, un peu ironiquement, que j'attends avec impatience le 83 ! Oh, bien sur ! Je me doute que Christinette forte de son expérience, est beaucoup moins pressée, que moi de passer à l'étape suivante et souhaiterait au contraire, ne jamais devoir la vivre ! Mais voilà, telle n'est pas la volonté d'une mère à maintenir ses filles et surtout son aînée, dans la droite ligne du dernier trimestre, afin d'éviter de nouveaux écueils !

    Malheureusement, après une trop longue accalmie (dirait Maman) ! Sa pensée est la suivante « C'est encore la grande qui se distingue et comme très souvent, avec cette même prof, devenue sa bête noire et ce donc, Christine, à bien conscience ! Mais au lieu, d'être encore plus attentive, elle se laisse porter par ses démons et cela m'est insupportable, compte tenu qu'elle n'est pas idiote ! Je me dois donc, d'agir en conséquence et lui donner une leçon exemplaire ! Et tant pis, si cela froisse son égo de jeune fille, de plus ce sera également utile aux petites, qui vont comprendre que je ne suis vraiment pas en mode plaisanterie, pour ce dernier trimestre ! »

    Amicalement, Dominique

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  4. Tout arrive ! Mais, si ! Revoici Mardohl, qui plus est en grande forme, pour analyser cet épisode 82 avec sa science coutumière. Voilà qui fera plaisir, même à Dominique, qui était plutôt seul ces dernières semaines, dans les rôles de commentateurs, d'archiviste et même d'improvisateur.
    Ce même Dominique poursuit lui-même l'analyse de l'angoisse que je pouvais ressentir, certaine que Maman allait s'appliquer particulièrement à me donner une fessée magistrale, délivrée sous les yeux de mes soeurs, et n'en froissant donc que plus encore mon "égo de jeune fille".
    Notons que Mardohl joue aussi les archivistes, en citant la déculottée devant mes soeurs des chapitres 38-39, là aussi pour une colle en anglais, mais cette fois en pyjama.
    Je ne me plaindrai donc pas de bénéficier de ces avis et commentaires, chacun ayant son style et son regard, mais les deux enrichissant à leur manière mes textes. Merci à vous deux, et pourvu que cela dure...

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  5. Tiens... En visionnant quelques épisodes de la série "Kaamelott", j'en arrive à tirer un parallèle avec votre blog : les deux œuvres connaissent la même évolution narrative. Elles débutent par des scènes courtes, se suffisant à elles-mêmes, indépendantes les unes des autres, pour progressivement changer de format et se fondre dans une narration de plus en plus scénarisée, se structurant en épisodes plus longs et suivant l'ordre chronologique.
    Dans votre cas, cette "Chronique d'un redoublement" et ses bientôt cent chapitres peuvent apparaître comme un aboutissement. Mais voilà que l'on arrive au dernier trimestre, et je me demande comment vous allez continuer, si même vous allez continuer. Alexandre Astier expliquait que cette progression annonçait un long métrage. Aussi, je me demande comment mutera votre plume quand le rideau se baissera sur cette quatrième bis.

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  6. Chère Christine,

    C'est vrai, Christine, que le retour de mon compère Mardohl, me fait vraiment plaisir ! D'autant que son analyse est encore une nouvelle fois, de très belle facture comme il nous y a habitué ! Mêlant regard et grande connaissance, de ses domaines de prédilections (votre blog pour la détente, linguistique et littérature pour sa profession) qu'il sait parfaitement accommoder dans ses commentaires et en faire profiter l'ancien marin d'eau douce inculte, qui apprécie !
    Je ne sais pas, s'il a accès à votre blog en direct aujourd'hui, mais je l'espère ! Afin qu'il puisse profiter de nos échanges et de l'humble synopsis que j'élabore, avec votre concours !

    Sinon, n'ayez aucune crainte sur la durée de l'enrichissement de votre blog, en ce qui me concerne, celui-ci faisant parti de mes activités extra-professionelles et je souhaite qui l'en soit de même, pour Mardohl, donc la plume même parfois acérée est un régal, tout comme vos récits !
    Je sais ! Vous allez dire, que je vous cire encore les pompes ! Mais sachez que c'est sincère et sans arrière pensée, pour l'une comme pour l'autre ! C'est juste un constat amical, entre personnes de bon aloi, qui échangent sur un sujet différent et non les faits divers sordides, que l'on connaît tous !

    Amicalement, Dominique

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  7. Juste une petite remarque à Mardohl : il s'agit de la Cinquième bis et non de la Quatrième bis. Mais, pour la suite, on verra si j'attaque encore un "long-métrage" comme vous dites. Je crois qu'entre temps, je ferai aussi quelques textes de moyenne longueur sur des épisodes qui me reviennent et qu je ne prends pas le temps d'écrire, étant trop prise par la suite de ce récit linéaire. Mais, on verra, car je n'en suis pas là... Il y a encore diverses péripéties qui attendent Christine avant le passage en Quatrième... Et notamment une scène en cours qui s'annonce particulièrement éprouvante... Vous voyez ce que je veux dire...?

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  8. Dominique, lui, se fait flatteur, et cela fait toujours plaisir d'avoir des compliments, "mérités" j'espère, même si cet adjectif servait surtout à qualifier d'autres choses que Maman distribuait généreusement quand elle le jugeait nécessaire... Mais, là non plus, je crois ne pas avoir besoin de préciser quoi...

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  9. Bah, c'est bien la peine d'avoir retrouvé deux commentateurs très appréciés, et de constater qu'ils n'ont plus donné signe de vie depuis une semaine... Snif, snif... Je vais le dire à Maman Spaak, na ! (hi, hi)

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  10. Chère Christine,

    Bein voilà, que Dame Christine ronchonne ! Pensant peut-être qu'elle est la seule à avoir le droit de s'évader vers d'autres horizons ! Et bien, non ! Même les commentateurs zélés, eux aussi, on droit à l'évasion ! Mais en bon prince, que je suis ! Je vais vous livrer un nouveau commentaire sur l'épisode, ainsi qu'une suite du synopsis, un peu plus tard !

    Donc ! Christine peut aller se plaindre à Maman Spaak, mais je ne suis pas certain que sa doléance, soit reçu comme elle l'imagine ! Je pense que sa chère mère aurait plutôt tendance, à lui rétorquer que ce n'est que le juste revers de la médaille, puisqu'elle même à de gros décalages entre ses récits et j'imagine assez bien, Maman Spaak, informée (pour ne pas dire, balancé) sur son activité en dents de scie, par des personnes « bien intentionnées », lui proposer un regain de motivation à sa manière ! Inutile de vous faire un dessin, je suppose ! Hi, hi !

    Amicalement, Dominique

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  11. Chère Christine,

    Rappelez vous, Chère Christine que tout flatteur, vit au dépens de celui qui l'écoute, mais je suis content que cela vous ai fait plaisir.

    Sinon voici un complément à mon analyse du 24/02, au sujet de votre angoisse ! Celle-ci ne peut être qu'à son paroxysme, du fait que suite à l'aveu, la sentence a été énoncée avec des mots précis sans aucun détours et un rappel au matin, ainsi qu'à midi ! C'est une déculottée qui attend, Christine, même si cela tombait sous le sens, ses colles précédentes ayant eu un résultat identique !

    Le souci pour Christinette, est qu'elle va devoir vivre sa journée collégiale, avec cette angoisse et la masquer le mieux possible tant aux copines, qu'aux profs ! Puis à la fin des cours, se diriger vers la maison ou Maman l'attend pour lui donner cette déculottée promise !

    Bien sur cette situation n'est pas nouvelle, tel l'épisode 67 ou Christine est informée par sa copine, que sa mère veut avoir une conversation avec elle ce soir, ce qu'elle traduit facilement ou bien les jours de distributions postales, devant amener le bulletin de colle, plus les mensonges associés, malgré les perches tendues par Maman ! Ses seuls espoirs, étant que celui-ci se soit perdu ou que le postier se soit trompé d'adresse ! Sans quoi, c'était fessée garantie, pour ne pas dire tannée !

    Mais là, non ! Aucun éléments externes ! Ni plaidoirie, même bien ficelée n'est envisageables ! Le programme de fin de journée, pour Christine est fixé ! C'est déculottée carabinée garantie, car Maman en a plus qu'assez de ses écarts ! D'autant que ce dernier trimestre est primordial, pour un passage en classe supérieure, ainsi que pour Aline en proie à de vraies difficultés ! Seule la petite dernière s'en sort sur le plan scolaire, n'ayant à faire à Maman, que pour des caprices ou ses bêtises de gamines !

    Pour Christine, à l'angoisse se mêle la peur, car Maman lui a promis une déculottée magistrale et la demoiselle sait très bien, ce que cela signifie ! Ce sera souffrance, douleurs, pleurs et cris de sa part, le moment passé sur les genoux maternels étant d'une intensité rare ! Seule incertitude pour la Christinette, pendant cette journée d'angoisse, étant de savoir ce que Maman a prévu ! Un exemple familial (plus que probable) ou un presque huit clos, les oreilles des frangines n'étant pas bouchées !

    Quitte à avoir 'le choix', Christinette, opterait sans hésiter pour la deuxième solution, un peu moins pénible à supporter, même si cela reste un moment difficile pour son égo de jeune fille ! Sauf quand l'occurrence, c'est Maman qui décide du où, quand et comment, elle corrige ses filles lorsqu'elles le méritent ! Et malheureusement, encore une fois c'est l'aînée qui s'est distinguée, alors qu'elle devrait montrer l'exemple ! Par conséquent, cette mère de devoir envers ses ouailles, ne peux faire qu'un exemple, pour marquer les esprits de chacune, la punie et les spectatrices !
    Bien sur, le ressenti entre l'une qui va souffrir et les autres qui regardent, est totalement différent ! Les observatrices préférant en tout point, conserver leurs positions !

    Amicalement, Dominique

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  12. Bon, une fois de plus, comme aurait dit Mlle Paule, j'aurais "mieux fait de me taire" au lieu de critiquer le manque d'assiduité de mes commentateurs. C'est vrai qu'en la matière, je suis mal placée pour rouspéter... Les absences, les retards, les devoirs "oubliés" par étourderie, mais surtout par fainéantise, j'en sais quelque chose... Et il est vrai qu'au lieu de dénoncer mes petits camarades, je ferais mieux de me mettre à poursuivre mes récits... Dominique n'a pas tort en imaginant que dans cette situation, Maman Spaak aurait trouvé aisément de quoi obtenir "un regain de motivation" de la part de son aînée, quitte à devoir employer la plus efficace des méthodes, qui est certes la plus redoutée de ses filles, mais la seule qui donne des résultats tangibles... Inutile de préciser laquelle en effet...

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  13. Sinon, Dominique souligne bien combien ce retour à la maison est angoissant. La plupart du temps, dans ces cas-là, j'avais beau savoir que chacune de mes colles (à une exception près, et encore, je n'en suis pas sûre) m'avait valu une fessée magistrale, il me restait dans la tête comme un infime espoir et je me triturais les méninges pour trouver comment plaider ma cause, quelle excuse inventer, etc. Ce qui m'occupait l'esprit plutôt que d'imaginer ce qui m'attendait...
    Là, évidemment, après y avoir échappé (souvent de peu) près de deux mois durant, cette colle en anglais pour un motif d'indiscipline signait la fin de tout espoir.
    Et c'était d'autant plus vrai que la sentence avait été prononcée, non pas de façon elliptique comme souvent, mais clairement avec les mots précis de "fessée", de "déculottée", et avec une date, "demain", rappelée le matin même et encore à midi, et devenue "ce soir" !
    Evidemment, demeure encore l'incertitude sur avant ou après le diner et sur le lieu, mais en rentrant à la maison, ce n'est pas "comment vais-je expliquer ma colle" ou "comment convaincre Maman" qui m'occupent l'esprit. Non, ma seule pensée, c'est bel et bien, et plus que jamais, de "préparer mes fesses" !
    Tout comme Maman doit penser en regardant l'horloge : "Tiens, tiens, déjà dix minutes de retard... J'en connais une qui n'a pas l'air pressée de rentrer... Mais, elle ne perd rien pour attendre... Ca va barder pour ses fesses..."
    Et, de leur côté, Aline et Diane sont rentrées presque plus vite que d'habitude, en se souvenant de ce qu'elles ont entendu la veille au soir, et qui a été confirmé le matin et à midi : grande soeur va recevoir une bonne fessée... Maman va déculotter Christine... Sans vouloir être méchante, c'est quand même quelque chose qu'elles ne voudraient pas manquer, même si c'est l'oreille collée au mur... Cela fait plus de sept semaines que cela n'est plus arrivé à leur aînée, alors c'est l'événement du moment, et avant même de tomber sur la lune de Christine, c'est déjà une fessée dont on se souviendra !

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  14. Chère Christine,

    En effet, il eut été plus sage que la conteuse tourne sept fois sa langue dans sa bouche, avant de faire des reproches aux fidèles commentateurs, dans la mesure ou celle-ci cultive sans vergognes ceux-ci, comme Christinette savait le faire !

    Néanmoins le mea-culpa de Dame Christine, étant sincère et honnête, je l'accepte ! Et il ne sera pas fait mention de ce dérapage malencontreux à Maman Spaak, celle-ci pouvant avoir l'idée de rappeler les bonnes manières, à sa fille d'une façon tangible qu'elle connaît sur le bout des doigts et surtout sur une partie anatomique, d'ordinaire bien couverte ! Je crois inutile de préciser, laquelle !

    Ceci étant dit, pour récompenser la bonne critique de l'analyse du lecteur, que Dame Christine a parfaitement complété étant la mieux placée, pour savoir qu'elle sera la vedette du programme de fin de journée, de la maisonnée Spaak après une trêve de presque deux mois ! Je vous livre donc la suite du synopsis.

    Amicalement, Dominique

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  15. Chère Christine,
    Synopsis Dominicain suite, pensées de Christine et conclusion maternelle :

    Diane qui avait repris un peu ses esprits, lâcha une dernière supplique inutile, mais logique, ses fesses étant déjà bien cuites et douloureuses à souhait !

    Diane : « Non, non, M'man ! Assez ! Stoooop ! J'en peux plus ! J'ai trop mal ! ». Ceci tout en pleurnichant et sachant que cela était vain ! Maman ayant par habitude d'aller au bout de sa tâche, sans ce soucier un instant, de nos appels à la clémence !

    Maman : « Oui, oui, ma petite fille ! Je me doute que tu as mal, mais je te rappelle qu'une bonne déculottée, c'est fait pour ça ! Pour qu'on se souvienne, de ce que cela fait ! Comme je le répétais à chaque fois à tes sœurs et notamment à Christine ! Il y a quelques années, en arrière et je pense qu'elles s'en sont souvenues récemment ? N'est ce pas mes grandes ? »

    Cette question nous fît rougir, Aline et moi ! Maman faisant à nouveau référence à nos dernières déconvenues (Aline pour son partiel et moi, pour Christian) ! J'avoue que je n'étais pas vraiment à l'aise, étant la plus récente corrigée des deux, à 22 ans passés et sachant que ma petite sœur, s'était débrouillée pour y assister, telle la fouineuse qu'elle était ! Et mon seul réconfort, venait du fait que Maman l'avait puni, par deux fois en cette journée !
    Bien entendu, ils nous fallait répondre à notre mère, ce que nous fîmes à l'unisson, avec une certaine émotion dans la voix !

    Aline et Moi : « Oui, oui, M'man, ont s'en souvient ! »

    Maman : « C'est bien, mes grandes filles ! Bon, je ne vais pas faire languir plus longtemps votre petite sœur, pour qu'elle puisse aller se coucher et bien réfléchir ! »

    Et le bras de Maman, prolongé par sa main, se leva avant de retomber sur la fesse droite de Diane, qui poussa un hurlement, suivi d'un deuxième dans la foulée, la main ayant claqué sa fesse gauche ! Et le levier maternel prit alors un rythme endiablé, arrosant chacune des fesses ou le centre de celles-ci avec force et vitesse, ne laissant aucun répit à notre petite sœur, qui s'égosillait sous la déferlante !
    Pour avoir vécu, plus d'une fois ce genre de situation, à la place de Diane ! Mais me trouvant en ce jour de l'autre coté de la barrière, comme on dit ! Même si au matin je l'avais revécu ! Mon esprit analysait pourquoi, il m'était impossible de retenir mes expressions au moment du final et ce malgré la présence de témoins (auditive ou visuelle) !
    La dextre maternelle étant d'une efficacité redoutable, à faire piailler n'importe qui ! Ça tombait comme un orage de grêle, sur une lune déjà en feu et ma petite sœur, n'était que cris et pleurs en continu à cet instant, qui m'impressionnait, ainsi qu'Aline certainement ! Et sans parler, du coté plus qu'écarlate de ses fesses, qui ressemblait à un magma sortant d'un volcan en éruption ! Diane vivait assurément un enfer ! Maman paracheva son œuvre, avec une accélération de son bras et un refrain que je connaissais bien !

    Maman : « Tiens ! Tiens ! Tiens ! tiens ! et Tiens ! Pour t'apprendre ce qui l'en coûte à vouloir me défier ! Allez encore, quelques bonnes claques et tu pourras partir ! Tiens ! Tiens ! Tiens ! Tu sent comme ça claque sur tes fesses ! Ah ! On fait moins la maligne et on joue plus les grandes, dans cette position ! ». A suivre................

    Amicalement, Dominique

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  16. Chère Christine,

    Je me permets de sourire, en constatant que Dame Christine qui a critiqué ses fidèles lecteurs et commentateurs, sur leurs assiduités, est totalement muette depuis cinq jours ! Du temps de la Christinette, je suis sur qu'une certaine personne de devoir, aurait su réagir au détriment d'une lune immaculée, pour redonner le goût du travail à une demoiselle légèrement fainéante ! Ne pensez vous pas chère conteuse ?
    Il serait d'ailleurs peut-être utile de lui signaler ce manque d'effort, afin qu'elle intervienne de façon tangible et concrète, donc la demoiselle sera se souvenir ! Je pense que des précisons sont inutiles ! Hi, hi !

    Amicalement, Dominique

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  17. "Et notamment une scène en cours qui s'annonce particulièrement éprouvante... Vous voyez ce que je veux dire...?"
    Je vois et à vrai dire je n'ose y croire.

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  18. Désolée de cette absence due à un problème de santé qui m'a contrainte à subir une petite intervention chirurgicale. Rassurez-vous, tout va bien, et je vais reprendre mes récits et dialogues avec mes analystes et commentateurs.
    Ce n'est donc pas un manque d'effort, pour une fois du moins, hi hi... Donc Maman Spaak se montrerait compréhensive dans ce cas-là, n'en déplaise à Dominique, même si ce qu'il imagine aurait été plus que probable dans le cas d'une fainéantise avérée...
    Mardohl, lui aussi, a deviné ce qui se profile dans la suite de mon récit... Il n'ose y croire... J'aurais bien aimé, moi aussi, qu'il y ait un doute sur la suite, mais hélas....

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  19. Chère Christine,

    C'est moi qui suis désolée, d'avoir douté de votre constance et tout comme vous je pense que dans ce cas, Maman se serait montrée clémente, ne s'agissant pas du remake de « la malade imaginaire ».
    Je vous souhaite donc un prompt rétablissement, en attendant vos remarques et la suite de vos récits, en rejoignant Mardohl, sur la scène qui va suivre et sera plus qu'agitée pour Christinette !

    En dehors de cela pour changer, je vous adresserais la suite du petit Minot revenant à la ferme, après ses vacances chez sa Tatie super cool, le retour l'étant beaucoup moins !

    Amicalement, Dominique

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  20. La suite ne saurait tarder... Et pourrait, hélas, confirmer les prémonitions de Dominique et Mardohl...
    Moi qui espérais un miracle, je me demande s'il ne faudrait pas que je "prépare" une certaine partie de mon anatomie... Mais, chut !, je ne dirai pas laquelle, na !

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