vendredi 13 février 2015

Chronique d'un redoublement : 81. Après l'aveu, la sentence est claire et sans espoir de clémence

SUITE 80

Je me sentais toute bizarre quand Maman a quitté ma chambre, après mon aveu. Je n'arrivais pas à comprendre ce qui m'avait fait basculer, éclater en sanglots pour avouer que j'avais été collée. Dans la petite bataille qui se déroulait dans mon cerveau entre la voix me conseillant de ne rien dire et de gagner du temps, et celle qui me faisait comprendre que ce serait sûrement pire si je continuais à jouer les cachottières et à mentir à Maman, c'est cette dernière, pour une fois, qui l'avait emporté.
Mais, en même temps, Maman avait bien compris que cela faisait déjà 24 heures que je lui cachais cette mauvaise nouvelle, et elle m'avait bien fait comprendre que c'est surtout cela qu'elle retenait, plus que mes regrets et ma franchise tardive...
Bref, mon aveu n'aurait certainement que peu d'influence sur la détermination maternelle de me faire payer mon inconduite et mon mensonge en prime...
Et, Maman avait été plus que claire en mettant les points sur les "i" et en appelant un chat un chat. C'est bien "une fessée", et même "une bonne déculottée" qui me serait donnée le lendemain. Cette fois, elle n'avait pas employé les classiques "on réglera nos comptes", ou "on aura une petite discussion toutes les deux", voire le "tu sais ce qui t'attend" qui reste évocateur sans nommer ladite promesse.

De toute manière, depuis que Mlle Paule avait annoncé que j'aurais deux heures de colle, je ne doutais pas de ce que cela entraînerait. Mais, au moins, était-ce entre moi et moi, en secret.
Là, c'était dit, annoncé, programmé, comme un aller simple, sans retour possible.



Maman, cette fois, avait été très claire... 
Pas de périphrases, ni d'allusions, c'est bien "une fessée", 
et même "une bonne déculottée qui m'attendait,
sans le moindre espoir d'y déroger...
Et déjà, je pouvais me l'imaginer...

Pire, la maisonnée était au courant, car mes soeurs ne dormaient pas encore, et n'avaient pas manqué de tendre l'oreille, lorsqu'elles avaient entendu leur aînée éclater en sanglots et Maman hausser le ton avec des mots et des promesses non équivoques...

J'entendis d'ailleurs encore Aline et Diane chuchoter quand Maman redescendit fermer la maison et se préparer à aller elle-même se coucher.

Mère et filles, chacune allait pouvoir s'endormir en sachant que le lendemain, Christine allait recevoir une fessée magistrale, mettant fin à une longue pause de près de deux mois, et l'on imagine que cela a dû faire travailler quatre cervelles, mais pas de la même façon...

Pour Aline et Diane, il devait être question de se dire que ce ne serait pas le moment d'énerver Maman, pour éviter d'y passer aussi. Mais également, mes soeurs devaient déjà se dire qu'il leur faudrait être aux aguets, rester un maximum à la maison, afin de ne pas manquer ce moment...

Dans la tête de Maman, la situation devait être analysée et ré-analysée, avec un raisonnement qui confirmait ses certitudes et ses principes. Oui, elle savait bien qu'il faudrait surveiller Christine jusqu'au bout, qu'il faudrait réagir dès le premier relâchement, et qu'elle "sentait" bien que son aînée se laissait un peu aller ces derniers temps. Et Maman d'être persuadée qu'il fallait marquer le coup et ôter à sa fille l'envie de gâcher ce dernier trimestre qui était bien engagé, et ce, justement, par une attention forte portée à surveiller Christine. Autant de pensées qui confortaient Maman dans sa volonté de bien tenir ses promesses vis à vis d'une Christine qui savait qu'elle devait préparer ses fesses...

Si Maman allait s'endormir en se disant qu'il allait falloir donner une bonne leçon à son aînée le lendemain, si Aline et Diane imaginaient déjà que leur grande soeur allait être la vedette du jour, pour moi, c'était bien plus dur de trouver le sommeil sans penser à ce qui m'attendait, ni sans cauchemarder en faisant des rêves mêlant des situations connues et des peurs incontrôlables.

Souvent, dans ce genre de situations, je passais une partie de la nuit entre deux réveils en sursaut, entre deux visions anticipatrices, à chercher comment j'allais expliquer ma colle ou ma mauvaise note à Maman. Je me répétais des phrases censées apaiser sa colère, plaider en ma faveur, implorer son pardon, ou du moins sa clémence... Là, la messe était dite, quoi que je dise, la décision était prise, annoncée, et je ne pouvais même plus me bercer d'illusions, en imaginant des circonstances atténuantes, en cherchant à endormir la réaction maternelle. Non, tout ce que je pouvais penser, c'est que j'allais plonger en travers des cuisses maternelles et que l'orage allait tomber sur une lune bien déculottée...

Un de mes rêves sombres de cette nuit agitée dans mon esprit apeuré anticipait ce rendez-vous. Je me voyais à la dernière heure de cours du lendemain, ranger mes affaires dans mon cartable, puis remonter ma jupe dans le dos pour la coincer dans ma ceinture, et baisser ma culotte juste au ras des fesses, avant de quitter le collège ainsi, et traverser la ville la lune à l'air, en rentrant tête basse à la maison. Et, j'entendais mes camarades de classe me demander ce que je faisais, puis les badauds, les voisins et les commerçants du quartier poser la même question, à laquelle je m'entendais répondre, comme si c'était naturel : "Bah, j'ai été collée, alors Maman m'a dit : Prépare tes fesses pour quand tu rentreras à la maison. Alors, comme ça, elles sont prêtes..."




Drôle de cauchemar qui a hanté cette nuit...
Je me voyais rentrer du collège, sac au dos, jupe relevée
et culotte baissée, et répondant aux passants moqueurs :
"Maman m'a demandé de préparer mes fesses...,
je ne voudrais pas la fâcher..."

Mais, comme mes sanglots et mes aveux m'avaient un peu calmée, j'ai finalement dormi quand même.

Au réveil, j'ai vite compris que ce serait une journée pas comme les autres. On sentait déjà à peine levées que mère et filles entraient dans leur rôle. Aline et Diane étaient obéissantes et étrangement calmes, du moins dans leur façon de parler, de se tenir, leurs yeux vifs et leurs mines curieuses témoignant au contraire d'une envie de bien observer ce qui se tramait entre leur grande soeur et leur mère...

Maman, elle, avait un ton plus sec que d'habitude, une intonation qui montre que tout doit filer droit et que ce n'est pas le moment de perturber le déroulement classique d'une journée d'école. Et, personne n'avait envie de tenter le diable, ce qui fait que tout se déroulait sans anicroche.

Il y eut juste une paire d'allusions, notamment quand Maman recommanda aux petites d'être sages à l'école, et "de ne pas faire comme Christine, qui s'est encore distinguée en prenant deux heures de colle". Ce à quoi Diane avait répondu : "Dis, c'est vrai qu'elle va être punie ?", Maman se contentant de rétorquer : "Oui, ça c'est sûr, elle peut préparer ses fesses, mais on verra ça plus tard. Filez donc à l'école, avant qu'il ne soit trop tard".

Puis, Maman retourna dans la cuisine, laissant Aline et Diane se préparer à partir à l'école. Je vis mes deux soeurs chuchoter entre elles, et Diane se tapoter le fond de pantalon, en se retenant de rire de ce geste en forme de mime moqueur...




Mes soeurs avaient entendu la veille au soir mes pleurs 
et les promesses maternelles à mon encontre. 
Maman venait de leur confirmer que je serais punie...
En douce, Diane mima la fessée, faisant rire Aline...

Je retrouvai ma classe, tentant de cacher une mine pas gaie du tout, et je me tins à carreau, jusqu'à intriguer mes voisines, qui comprenaient que quelque chose me tracassait.

En rentrant à midi, je compris au premier regard que le facteur était passé. L'enveloppe du collège trônait sur mon assiette, Maman l'ayant déjà ouverte, et je pus lire que le motif parlait de "bavardage intempestif" et ce, "malgré des avertissements répétés" ! Des mots qui assurément ne plaidaient pas en ma faveur...

J'aurais voulu expliquer que Mlle Paule n'avait fait qu'une seule remarque avant de donner des heures de colle dès la deuxième, mais je ne suis pas sûre que cela aurait adouci la colère maternelle...
J'ai plutôt baissé le nez, connaissant la détermination de Maman, et ne souhaitant pas qu'elle en rajoute dans le rappel de ce qu'elle m'avait promis dès la veille au soir.

De toute manière, la pause du déjeuner était trop courte pour une grande explication, et je pus repartir sans dommage au collège pour l'après-midi. Non sans que Maman, constatant que j'avais encore cours d'anglais en dernière heure, ne me fasse une remarque en forme de recommandation : "Travaille bien, ma grande. Et, tiens toi surtout bien en cours d'anglais. Il ne faudrait pas que tu sois collée à nouveau, alors que tu n'as pas encore reçu la fessée que je vais te donner ce soir..."
Mes yeux s'embuèrent et j'implorai : "Maman, s'il te plaît, non..."
C'était évidemment cause perdue, et elle le confirma, d'un ton très calme : "Voyons, Christine, ne dis pas n'importe quoi. Tu sais que Maman tient toujours ses promesses. Et tu as largement mérité la bonne fessée que tu recevras ce soir. Allez, file donc au collège, ce serait dommage que tu sois en retard. On aura tout le temps de régler nos comptes tout à l'heure".



Le bulletin de colle était bien arrivé, et Maman me recommanda
de bien me tenir cours, me rappelant sa promesse,
et confirmant devant mes soeurs 
qu'elle me donnerait la fessée ce soir...

L'après-midi me vit complétement éteinte, faisant grise mine, et ne répondant guère aux sollicitations de mes camarades, en restant dans mon coin lors de la récréation, prétextant que j'étais patraque.

La dernière heure fut assez pénible, puisque je retrouvais celle qui était à l'origine de mes ennuis... Du moins, est-ce ce que je pensais car, dans ma tête, j'attribuais ces heures de colle à celle qui me les avait donnés, et non à mon bavardage évidemment...

Je me montrai attentive, répondant même par deux fois la première en levant le doigt, très attentive bien sûr à ne pas avoir de nouvelles remarques...
Mlle Paule constata cette transformation positive, qui dut la conforter dans l'idée qu'elle avait bien fait.
D'ailleurs, au moment de quitter la classe, après avoir rangé mes affaires et laissé passer le flot de mes camarades pour être tranquille, je me levai enfin et passai devant le bureau de ma chère (enfin, c'est une image) prof d'anglais, qui me dit : "C'est bien, Christine. Aujourd'hui, vous avez été attentive et calme. Ce serait bien que cela soit plus souvent le cas..."
Je répondis d'un petit air innocent : "Oui, Mademoiselle, je sais".
Elle ajouta : "C'est quand même dommage qu'il ait fallu encore deux heures de colle pour vous faire entendre raison. Je me doute bien, connaissant votre mère, qu'elle n'a pas dû apprécier, n'est-ce pas...? "




Mlle Paule me félicita pour une fois, regrettant qu'il ait "encore" fallu
me donner deux heures de colle pour que je m'assagisse...
Elle me fit comprendre qu'elle se doutait bien que Maman
n'avait pas apprécié et réagi... Je pense qu'elle imaginait même comment...
Moi même, c'est moins les heures de colle que je craignais, que ce qui m'attendait...

Je baissai le regard et ne répondis rien. Je n'allais sûrement pas lui dire quelle avait été la réaction de Maman, et comment cela allait se concrétiser pour une certaine partie de mon anatomie... Mais, je pense que Mlle Paule s'en doutait bien...


Il restait encore à rentrer à la maison. Le retour du collège prenait pour moi les allures d'une marche vers les genoux maternels.  Cette sensation, je la connaissais, bien sûr. Je l'avais ressentie à bien des reprises, mais la vivre après quasiment deux mois sans fessée la rendait plus angoissante, plus palpable... 

De plus, je ne pouvais même pas me réfugier dans le moindre espoir de clémence, je ne pouvais pas chercher les arguments qui m'auraient sauvée. Non, du fait de mon aveu de la veille, immédiatement ponctué par la sentence maternelle, aucun doute n'existait. L'arrivée du bulletin de colle par la Poste, le libellé très clair de la faute qui m'était reprochée, et la confirmation maternelle faite avant que je ne reparte l'après-midi, tout cela faisait que je savais que Maman allait tenir sa promesse. 

Je rentrais donc recevoir "la bonne fessée" que je "méritais", selon elle, et je savais déjà, même si ce n'était pas une surprise, mais là les mots avaient été clairs, que c'est "une déculottée" qu'elle allait me "donner".



Je rentrais à pas lents. Heureusement, pas comme dans mon cauchemar...
Mais, dans ma tête, c'était tout comme, et j'évitais de croiser
le regard des passants. Mes jambes en tremblaient presque,
sachant que c'était comme si, en quelque sorte,
j'amenais mes fesses pour que Maman me les déculotte
pour me donner cette "bonne fessée" promise et, somme toute, méritée !


Difficile alors de rentrer en souriant, en faisant semblant. Je n'avais pas le courage de cacher mon désarroi, et je repensais à mon cauchemar de cette nuit-là... Comme si je traversais la ville, culotte baissée, ayant déjà "préparé mes fesses" !


A SUIVRE

4 commentaires:

  1. Chère Christine,
    Synopsis Dominicain suite, pensées de Christine, dialogue et nouvelle surprise pour Diane :

    Maman n'en avait pas terminé et continua son discours, avant bien sur de finaliser la tannée de Diane !

    Maman : « Alors je souhaite que ta semaine mouvementée, te fasse réfléchir pour l'avenir et pas seulement que toi ! Mais sache que s'il le faut, je n'hésiterais pas une seule seconde à te déculotter, comme d'autres si nécessaire ! »
    En disant cela, notre chère mère nous regarda Aline et moi ! Nous étions l'une et l'autre dans nos petits souliers, légèrement rougissantes et pas vraiment rassurées, comprenant que même nous les aînées plutôt tranquilles depuis quelques années !
    Aline ne relâchant pas ses efforts dans le travail, n'ayant pas les mêmes facilités d'apprentissage que Diane ou moi et faisait en sorte de se tenir à carreau ! Maman n'intervenant que rarement contre elle, depuis son entrée au lycée et la fac, tel le raté de son partiel pour manque d'assiduité, dans une matière qui n'était pas son fort ! À l'inverse de Diane qui les collectionnait, du fait d'un caractère trop entier et d'une faconde presque sans limites, ce qui n'était pas pour plaire à Maman !
    Tant qu'à moi, mis à part l'épisode particulier du départ de mon père, je n'avais pas présenté mes fesses à Maman, depuis quatre ans ! Jusqu'à ce matin !!!
    Aline et moi, étions donc fixées, sur la volonté maternelle de maintenir à flot, le bateau Spaak et sanctionner celle qui dérogerait, aux règles du bord, quelque soit son âge ! Reprenant ainsi à son compte, l'exemple de Mme Lebrun, avec Caroline !

    Bien entendu, Maman remarqua notre mine, ce qui la fît sourire et nous dit !

    Maman :  « Ne vous inquiétez pas à l'avance, mes grandes ! Je suis pleinement satisfaite de vous, à ce jour, malgré un ou deux écueils ! Et ceci à l'inverse de Diane, qui même si elle brille dans ses études, garde cette tendance à jouer les grandes filles irréprochables devant les gens ! Mais se comporte en fait, comme la gamine qu'elle est encore ! Donc si vous ne deviez pas du bon chemin, tout ira bien ! Sinon, Maman chérie, sera vous rappelez à vos devoirs, sans hésitation et je suis sur que m'avez compris ! Je pense donc qu'il est inutile d'en rajouter, n'est ce pas ? »

    Pour avoir compris, c'est sur ! Le message, même sans mots précis était parfaitement clair pour Aline et moi, comprenant que Maman n'aurait aucun état d'âme à nous déculotter et nous fesser, si on le méritait ! Oh, bien sur ! Pas pour des broutilles ou un sermon serait suffisant, mais l'erreur grave (tel mes cachotteries et mensonges, pour Christian ! Ou Aline, son partiel !) serait sanctionné par cette méthode maternelle, dont-elle nous donnait un nouvel aperçu avec Diane, à ce moment là ! Et nous prouvait, par la même occasion qu'elle était, sans conteste, une experte, en matière de réchauffement climatique pour le fessier qui lui était présenté ! Il faut bien avouer que depuis notre enfance, nous lui avions, toutes les trois, fournis de quoi acquérir une expérience incomparable dans le domaine de la bonne fessée déculottée et moi la première, durant mes années de collège !

    Recalant Diane sur ses cuisses et la ceinturant parfaitement, Maman ajouta !

    Maman : « Bon allez, ma petite fille ! J'en termine avec toi et ensuite, tu pourras monter te coucher avec tes fesses bien rouges et chaudes à point ! Comme ça tu pourras réfléchir, à ton comportement, pour ne pas avoir à me les présenter de nouveau ! Sauf qu'avec toi, rien n'est moins sur ! A suivre....

    Amicalement, Dominique

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  2. Diane est décidément bien servie, si j'ose dire, avec une Maman Spaak qui sait jouer des pauses pour commenter son action, et en profiter pour faire passer son message et ses menaces non seulement à la punie, mais aussi à Aline et à Christine 23, avant de repartir de plus belle, le bras un peu reposé, pour parachever son oeuvre correctrice... Et, en cela, elle n'a pas son pareil...

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  3. Chère Christine,

    Je vais commencer par un compliment ! J'adore vos épisodes de transition, en ce sens ou il comporte tout le background Spaakien, comme le disait Mardhol et transpose parfaitement tout ce que Christinette pouvait ressentir, à l'idée de la sanction maternelle inéluctable ! Soit seule Christine, savait qu'elle pouvait préparer ses fesses, Maman n'étant pas au courant de la bêtise, du fait que la demoiselle retardait au maximum l'échéance ! Où alors, comme dans le cas présent, Christine fait preuve d'un semi-courage, lâchant le morceau à Maman après 24h de répit !
    Et là, toute la maisonnée sait que la grande sœur, va s'en prendre une bonne demain et petit plus de Maman, celle-ci a énoncé clairement la sentence ! C'est une déculottée qui attend, Christine et comme celle-ci y a échappé depuis deux mois, elle ne pourra être que carabinée !

    Dés lors chacune des protagonistes, disposent de 24h heures supplémentaires pour ce préparer au programme du lendemain !

    Les soeurettes se font obséquieuses au possible envers Maman, ne voulant surtout pas prendre la place de leur aînée et bien entendu ne rien manquer, de cette séance animée, même si elle n'est qu'auditive (ce qui est moins sur, à mon avis) !

    Maman repensant à ses doutes sur l'attitude de sa grande fille la veille, lui tendant une perche ! Mais sans obtenir de réponse et confirmés le soir même par l'aveu, de sa grande fille, craquant sous la pression maternelle, qui n'est pas dupe et connaît bien, les comportements de son aînée !
    Donc pour elle, le raisonnement est clair « Je lui lâche la bride et la voilà qui replonge aussitôt dans ses travers, de bavardages et de mensonges ! Il faut donc que je sois plus attentive envers elle, quitte à user ma main sur ses fesses, autant de fois qu'il le faudra ! Afin qu'elle ne dévie pas de cette dernière ligne droite, d'une année importante ! ».
    Celle-ci peut alors vaquer à ses occupations et se libérer des tâches quotidiennes, afin d'avoir l'esprit libre pour corriger, une nouvelle fois Christinette qui le mérite ! Sa motivation, se renforçant au fil des heures, sans dévié d'un iota et rendre mémorable, cette déculottée annoncée !

    Tant qu'à Christinette, la nuit est peuplée de cauchemars, avec un sommeil difficile à trouver ! La journée n'est pas plus apaisante, son imagination lui fournissant des visions cauchemardesques, craignant par dessus tout, ce qui l'attend ! Car après avoir avoué et gagné ainsi 24H de plus !
    Maman a annoncé la sentence ! Le suspens et l'espoir de défense, ne sont plus donc de mise ! Ce soir le programme de Christine, c'est rendez-vous sur les genoux de Maman pour une bonne fessée déculottée, rythmée par ses pleurs et ses cris, qu'elle ne pourra retenir à un certain moment, compte tenu de la dextérité maternelle ! Seul inconnue pour elle, sera t-elle privé ou publique, du fait qu'elle y échappe depuis deux mois ? Cette journée est alors placée sous le signe de la morosité et cela commence dés le matin, avec la moquerie des frangines ! La matinée est laborieuse et se poursuit au moment du déjeuner, le bulletin de colle trônant dans son assiette, avec un libellé inquiétant ! Celui-ci faisant état de « bavardage intempestif et ce, malgré plusieurs rappels à l'ordre ! ». Christine est donc dans une impasse, qui la conduira à un seul endroit ! Et d'ailleurs, Maman n'omet pas de le lui rappeler avant de repartir « Travaille bien, ma grande et surtout tiens toi bien en cours d'anglais, pour ne pas être à nouveau collée, alors que tu n'as pas encore reçu la fessée, pour celle-ci... » et confirme calmement à sa fille, ce qui l'attend au retour du collège ! A suivre..........


    Amicalement, Dominique

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  4. Voilà une semaine qui commence bien. Dominique a eu son nouvel épisode, et il livre dans la foulée un commentaire comme je les apprécie, car il souligne bien le "background" spaakien, si l'on peut dire, et toutes les facettes de l'évolution des actrices et des témoins, avec les raisonnements des unes et des autres autour de ce qui se profile à l'horizon, et qui a été nommé clairement, promis en présence des soeurs, et répété le matin et le midi, renforçant encore mon impression d'être dans une impasse, dont l'unique issue est un retour sur les genoux maternels, sans la moindre protection pour une lune épargnée depuis deux mois au presque... D'où, effectivement, pour chacune, la certitude que la fessée sera marquante, mémorable, et vraiment "appliquée".

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