jeudi 16 mai 2013

Chronique d'un redoublement : 59. Un long répit et une mauvaise surprise

SUITE 58


Arrivée au collège, j'ai adopté une attitude plus réservée que les jours précédents. Plus prudente, dirais-je. Chat échaudé craint l'eau froide, affirme le proverbe. Christine fessée craint tout ce qui pourrait entrainer Maman à récidiver...

Je n'étais d'ailleurs pas très fière de remettre les cent lignes à la prof de français, qui les vérifia vaguement, s'attardant seulement à contrôler qu'il s'agissait bien de la signature de Maman, avant de commenter à voix haute : "C'est bien Christine. J'espère que Madame votre mère vous a chaudement félicitée..."
Je me suis mise à rougir, en baissant la tête pour cacher mon trouble. Le reste de la classe se mit à rire, avant de se reprendre très vite, mais j'eus un instant l'impression que mes camarades m'imaginaient sur les genoux de Maman...


Heureusement qu'elles n'en savaient rien, mais les rires de mes camarades me donnaient l'impression qu'elles m'imaginaient punie...


En tout cas, l'épisode m'avait marquée, démontrant bien qu'en cette année de redoublement, il n'y avait guère d'écarts qui me seraient pardonnés. Eviter d'être collée ne suffisait pas : la moindre punition récoltée en classe me vaudrait une nouvelle déculottée...

Heureusement, n'étant pas idiote ni inconsciente, j'ai veillé dans les semaines qui ont suivi à me tenir à carreau, aidée il faut le dire par le fait que j'avais déjà assimilé l'année précédente l'essentiel du programme que je retrouvais à étudier une seconde fois.

Et, quitte à donner une fois de plus raison à Maman, c'est vrai que cette fessée consécutive aux cent lignes de punition en français correspondit au début d'une période étonnamment calme pour mes fesses, ce dont je ne me plaindrai pas...

Quelques notes plutôt satisfaisantes, des encouragements de Maman qui voyait que j'étais mieux décidée, et l'approche des vacances de Noël, et surtout du premier bulletin trimestriel, celui qui, l'année précédente, avait marqué le début d'une période bien difficile, m'ont amenée à être plus raisonnable, voire plus travailleuse et moins chahuteuse en classe. Comme quoi, tout arrive, même si, avec moi, je l'avoue, cela ne dure pas éternellement.

Cette accalmie était d'autant plus appréciable pour Maman qu'elle avait fort à faire avec Aline, en proie à de réelles difficultés, alors que Diane collectionnait les bonnes notes. Alors, puisque l'ainée était repartie (pour le moment) sur de bons rails, Maman portait un maximum d'attention à la deuxième des trois filles.

Aline n'était pas du genre dissipée en classe, ni vraiment fainéante, mais elle assimilait moins vite que Diane et moi, et la moindre récitation lui demandait beaucoup de temps et de concentration pour être sue et mémorisée. Quant au calcul ou à l'orthographe, ce n'était pas brillant, Aline ayant tendance à se décourager vite. Voire à s'arrêter et à rêvasser au lieu de s'appliquer. Et cela n'était pas tolérable pour une mère qui passait un temps fou à aider, accompagner le travail de sa fille. D'où de fréquentes disputes ponctuées régulièrement de fessées moins marquantes que les miennes, je pense, mais qui rappelaient quelle était la méthode en vigueur sous notre toit...





Ces quelques semaines furent marquées par de réguliers passages d'Aline 
sur les genoux maternels... 

Il n'y avait pas pour ma soeur, comme souvent dans mon cas, à mijoter jusqu'après le dîner pour que les comptes soient réglés. Lorsque nous entendions la voix de Maman monter une fois, puis une fois encore, nous comprenions que le troisième avertissement s'achèverait dans les cris... Pour une fessée rapide, tonique, et efficace, donnée culotte baissée, sur le champ.

Sans souhaiter de mal à ma soeur, je n'étais pas mécontente qu'elle monopolise un moment le devant de la scène familiale, mais alors qu'une Diane avait du mal à cacher ses sourires moqueurs et sa curiosité sur ce qui se passait, j'étais pour ma part plus circonspecte, plus angoissée, le bruit mat de la paume maternelle sur les fesses de gamine de ma soeur sonnant dans ma tête comme un rappel que je n'étais pas à l'abri de me retrouver à mon tour en pareille position...

Chaque jour me semblait en tout cas une victoire, et je passai les cinq semaines et demie jusqu'aux vacances de Noël sans avoir à présenter ma lune... Il y avait bien eu une gifle pour un début de caprice, assortie d'une menace de fessée si je persistais, mais j'avais réussi à éviter l'orage, Diane ayant ce soir-là menti effrontément à Maman et pris une dégelée maison qui canalisa la colère maternelle et remit notre conflit au second plan.


Diane trainée dans la chambre des petites pour recevoir une fessée, 
cela remettait un peu les pendules à l'heure
et prolongeait "l'accalmie" pour mon bas du dos...


Mes soeurs reçurent leur bulletin un jour avant moi, et cela valut des félicitations à Diane, puis une fessée à Aline, dont la moyenne avait chuté de par une note désastreuse en calcul. C'était presque dans l'ordre des choses de cette fin de trimestre, comme si c'était logique, et je pensais bien, au vu des dernières semaines, que moi aussi, comme Diane, je passerais entre les gouttes...

Lorsque je récupérai mon bulletin, le lendemain après-midi, distribué par la prof principale, celle de français, je fis grise mine. Moi qui l'espérais sans faille, j'étais déçue, et même inquiète pour la suite des événements...
Heureusement, il n'y avait pas de zéro, ni de notes catastrophiques en dessous de 5, mais surtout des moyennes plutôt ric rac, et une appréciation vacharde de la prof d'anglais se demandant "quand Christine se décidera-t-elle à faire les efforts nécessaires". C'était vraiment le genre de petites phrases aptes à faire partir Maman au quart de tour... 

Il y avait aussi le résultat du récent double contrôle en histoire et en géographie, où un 7 et un 6 étaient difficilement admissibles pour une redoublante censée avoir déjà étudié le même programme l'année précédente, surtout dans des matières où il suffisait d'apprendre sa leçon pour avoir au moins la moyenne. Mais, j'avoue que, dans ce cas, portée par la douce euphorie d'une période de tranquillité fessière, et croyant que j'aurais assez de souvenirs de l'année précédente pour avoir au moins la moyenne, j'avais juste survolé à vitesse grand V les leçons à réviser, sans vraiment y travailler. Surtout que je pensais que ce double contrôle ne compterait pas pour ce premier trimestre. Cette rechute plus l'appréciation de la prof d'anglais ne me disaient rien qui vaille, et ma confiance tomba d'un coup, me voyant redescendre de mon petit nuage d'insouciance pour arpenter à nouveau des chemins angoissés...

Bref, j'étais évidemment ravie d'avoir tenu la seconde moitié du trimestre sans dommage fessier... Mais, c'est avec la peur au ventre que je suis rentrée à la maison en ce dernier jour du classe avant les vacances. 



 
Pas fière de moi, j'avais la mine soucieuse en rentrant à la maison,
craignant un orage prochain... 

Si les autres élèves chantonnaient en pensant aux vacances, j'avais la mine soucieuse et l'impression que la parenthèse paisible se refermait, que jamais Maman ne laisserait passer ça, que cette fois j'allais tout droit vers une fessée magistrale...

C'était une bien étrange impression. Quarante jours ou presque sans fessée, en pleine année de redoublement, alors que la précédente déculottée avait été assortie de menaces précises, d'avertissements comme quoi rien ne serait toléré, et dans un contexte où, régulièrement, les échos de claques généreuses sur la lune d'Aline me rappelaient combien les murs étaient poreux à ce genre de bruits, tout cela faisait que j'étais persuadée que mon tour était revenu, que j'avais presque eu de la chance jusque là, et que je devais bien admettre que j'allais devoir préparer mes fesses... 
Et même une petite voix en moi me disait que ce ne serait pas injuste au regard des lois maternelles en vigueur, que je n'avais pas à attendre de miracles...

Pas tranquille pour un sou en pénétrant dans la maison, je m'efforçai d'afficher une mine faussement enjouée, surtout qu'il y avait du monde au salon. La mère d'une copine de Diane était venue avec sa fille, Charlotte. Les deux gamines étaient en train de siroter une orangeade pendant que les mères papotaient à propos du goûter que donnait le lendemain une autre maman de la même classe pour l'anniversaire de sa fille.
Maman précisait qu'Aline, invitée elle aussi, n'irait pas car elle était punie n'ayant pas fait assez d'efforts en classe. Le sujet devenait dangereux , car j'imaginais bien Maman s'étendre sur la question et expliquer comment elle devait s'occuper d'Aline, voire de son ainée...


Heureusement, la mère de Charlotte n'insista point et proposa à Maman d'aller avec les petites ensemble dans un magasin de la galerie commerciale pour acheter un cadeau commun pour l'anniversaire du lendemain.

Maman acquiesça et dit qu'elles n'iraient qu'avec Diane et Charlotte, ajoutant que qu'elles n'en auraient pas pour trop longtemps et que je pouvais rester et garder ma soeur.

J'acceptai, n'ayant aucune envie d'attirer l'attention sur moi. "Je peux compter sur toi, Christine ?", demanda Maman. "On n'en a pour une heure environ, ou un peu plus si je fais quelques courses, mais ce devrait être rapide. En attendant, tu pourras mettre la table pour le diner. Et si à 7 h, nous ne sommes pas rentrées, faites votre toilette et mettez vous en pyjama, ça gagnera du temps."

Je répondis à Maman que tout se passerait bien, mais ma petite voix doucereuse l'alerta : "Tu fais une drôle de mine. Il y a quelque chose qui ne va pas ?" Je fis mon "Euh, bah, non, non, euh..." pas très convaincu qu'elle connaissait bien. 




Maman lisait sur mon visage que quelque chose n'allait pas.
Tête penchée, bras croisés, elle semblait dire : "C'était trop beau, 
je me doutais bien qu'il allait falloir sévir à nouveau..."

Elle me regarda en fronçant les sourcils : "Ah, oui, c'est vrai que tu dois avoir eu ton bulletin trimestriel ? On verra ça tout à l'heure J'espère que je n'aurai rien à redire... Sinon, tu peux demander à Aline qu'elle t'explique ce qui va t'arriver... Comme à elle hier soir..."
Par chance, Diane, Charlotte et sa mère étaient déjà sur le perron et n'ont pas entendu cette fin de conversation, mais quand Maman tourna les talons, j'avais les larmes au bord des yeux, ce qui ne manqua pas d'être remarquée par Aline...

Une fois de plus, Maman avait lu dans mon regard mon malaise, ma crainte. Et mon "Euh, bah, non..." avait signé ma peur d'avouer sur le champ, montrant ainsi que ce n'était pas anodin. Cela ressemblait à tant d'expressions déjà lues sur mon visage au retour du collège, un jour de colle ou de mauvaise note... Je n'avais rien dit, mais c'était comme si l'affaire était entendue, et elle l'avait résumée en trois phrases qui voulaient dire : après Aline hier, ce sera ton tour ce soir. Même motif, même conséquence, mauvais bulletin, bonne fessée...

Dans mon malheur, j'étais quand même soulagée que ces dernières phrases, que l'annonce maternelle n'ait pas été faite devant Diane, Charlotte et sa mère... Le trouble devant Aline était moindre, car soeurette avait ces derniers temps pris de l'avance en matière de déculottées...

Restée avec moi, privée de sortie le lendemain, Aline voyait en ce début de conflit entre Maman et sa grande soeur comme une sorte de soulagement de ne plus être la première dans le collimateur... Elle était curieuse d'en savoir plus et me demanda si j'avais bien mon bulletin, et s'il n'était pas bon...

Je lui répondis que je l'avais évidemment puisque c'était le dernier jour de classe, mais que ce qu'il y avait dedans ne la regardait pas. Elle rétorqua : "Pff, si tu ne le dis pas, c'est qu'il est mauvais. Sinon, tu l'aurais tout de suite montré à Maman, je le sais bien".

J'avoue que la remarque d'Aline était pleine de bon sens. Il faut dire que ma soeur m'avait bien souvent vu revenir peu rassurée certains jours, et euphorique à d'autres moments, et qu'elle savait bien que, dans le premier cas, c'était bien souvent annonciateur de sales quarts d'heure pour son ainée...

Sans avouer vraiment, j'avais bien dû concéder que cela aurait pu être mieux, mais je lui affirmai que j'allais bien expliquer tout à Maman...

Aline haussa les épaules : "Oui, mais Maman, elle a dit tout à l'heure que ce serait pareil qu'avec moi hier. Et qu'il faut que je te le dise. Elle va te donner la fessée, je le sais, c'est sûr..."

Même si je pensais exactement la même chose, l'intervention d'Aline m'énervait et je l'envoyai paître en lançant : "Bah, ça ne te regarde pas. Et puis, de toute façon, je m'en fiche, et j'ai même pas peur..."

Aline n'apprécia pas, répondant : "Bah, on verra si tu ne pleures pas. Parce que, moi, hier, j'ai eu très mal, et toi tu es plus grande, alors tu auras une plus grosse fessée... Et puis, quand elle rentrera, je vais dire à Maman que tu t'en fiches de la fessée. Et que t'as même pas peur. Oui, je lui dirai, na !"

J'ai soudainement compris que mes petites phrases de défi n'allaient pas arranger mon cas, et que Maman les prendrait très mal...

Je m'employai donc à amadouer Aline, à changer de ton, pour lui demander de ne rien dire à Maman. Ma soeur se fit prier un moment, me faisant promettre en échange que je l'aiderais si elle avait des devoirs de vacances à faire, et que je lui achèterais sa friandise préférée quand on irait toutes les deux à la boulangerie.

Consciente des risques, je promis et me montrai très compréhensive envers soeurette. Je lui dis que je l'avais plainte la veille au soir quand elle avait reçu sa fessée, que je savais que Maman n'y étais pas allée de main morte, que j'avais pensé à elle quand je l'avais entendue pleurer longuement ensuite. C'était d'ailleurs la vérité, car si j'étais parfois presque contente que les petites en prennent parfois quand j'en prenais souvent, j'avais tendance, en grande soeur gentille que j'étais au fond de moi, à les plaindre quand elles étaient dans une mauvaise passe comme c'était le cas pour Aline en cette période là.

Ma compassion atteint son but, car je sentis que j'avais touché ma soeur, et qu'elle avait aussi en retour envie de me plaindre à l'avance...

"Alors, tu crois que tu vas l'avoir la fessée, ce soir, Christine ?", relança Aline et comme nous étions en confiance entre punie et future punie, je la mis dans la confidence : "Bah, avec ce qu'a écrit la prof d'anglais, et deux mauvaises notes en histoire-géo, je sais déjà comment Maman va réagir. Je crois que c'est fichu..."

Aline enfonça le clou : "De toute façon, elle a bien dit que si elle avait quelque chose à redire, ça sera comme avec moi hier..."

Je ne le confiai pas à ma soeur, mais je savais que ce dernier argument était très vrai. Si Maman s'était montrée compréhensive la veille avec Aline, je risquais tout de même la fessée, mais j'aurais encore une chance de m'en tirer sans. 
Sauf que là, Maman n'ayant pas été conciliante pour la cadette, elle ne pouvait l'être pour celle qui doit donner l'exemple. Et je sentais bien que, du point de vue de la logique maternelle, la fessée d'Aline la veille m'entrainait à prendre mon tour ce soir sur les genoux maternels...

Ma soeur voulant être gentille ajouta : "Ne t'en fais pas. Et puis, cela fait longtemps que tu n'as pas eu de fessée. Moi, j'en ai eu plus que toi..."

Une réflexion placée sous le signe du bon sens, mais qui me faisait craindre que Maman pense la même chose et ne veuille pour ainsi dire "rattraper son retard" sur mes fesses...



La situation était étrange, car le fait d'avoir dû avouer à ma petite soeur que je risquais de recevoir la fessée dans la soirée, nous rapprochait. Là où Diane aurait été davantage dans la moquerie, forte de ses bons résultats et de sa position de petite dernière à qui l'on pardonne davantage qu'à l'ainée, Aline me plaignait vraiment.
Je ne suis pas totalement dupe tout de même, et il est évident qu'il y avait de la curiosité chez elle. Savoir à l'avance que la grande soeur va être punie la rendait attentive au moindre détail, et voulant tout savoir, comme elle espérait bientôt tout entendre, voire tout voir...
Mais, en même temps, je ne sentais pas de méchanceté de sa part. Elle était plus dans la compassion, ayant encore en mémoire sa déculottée de la veille et combien elle avait pleuré...


Aline se remémorait sa fessée de la veille et me pronostiquait le même traitement,
voire plus encore. Me rappelant ses pleurs entendus,
 je ne pensais plus qu'à ce qui m'attendait sûrement... 

En tout cas, ma soeurette n'était plus dans le doute : "Si elle n'est pas contente, elle va se fâcher fort, tu sais", commentait-elle, revenant sur le sujet toutes les cinq minutes, alors que j'aurais voulu pouvoir penser à autre chose. Cela dit, dans ma tête aussi, je ne pensais qu'à ce qui m'attendait...

Aline me regardait avec insistance, comme pour enregistrer les images de l'avant, surprendre mes gestes d'inquiétude, comme on regarde un film en guettant les rebondissements, en sentant que le dénouement se rapproche lentement.

"Je suis sûre qu'elle va te baisser ta culotte", ajouta-t-elle encore avec un regard insistant sur mon dos. Mon regard lui fit comprendre qu'elle ferait mieux de se taire. Mais, elle resta constamment près de moi, comme si elle ne voulait pas manquer la scène du retour de Maman.

C'est encore Aline qui me rappela qu'il fallait mettre la table, expliquant : "Il ne faudrait pas que Maman soit encore plus fâchée avant de te donner la fessée..." Même si la réflexion m'irrita, j'obtempérai, me disant qu'elle n'avait pas tort, et que mieux valait amadouer Maman... Du moins ne la fâcher en rien davantage...

J'avais l'impression que la pendule tournait plus vite que d'habitude, alors qu'Aline, la regardant très souvent, pensait le contraire. J'aurais voulu arrêter le temps, elle le faire passer plus vite à la séquence suivante...

Il était juste 19 h et je me rappelai que Maman avait demandé que nous nous mettions en pyjama si elle n'était pas revenue. En même temps, cela ne m'enchantait pas de l'attendre dans une tenue qui me rappelait d'autres mauvais souvenirs, et de m'y trouver déjà quand elle reviendrait avec Diane, Charlotte et sa mère.

Comme j'entendis du bruit sur le perron et la clé dans la porte, je filai dans ma chambre, au moins pour faire croire que j'allais me mettre en pyjama.

Je guettai du haut les bruits. Il n'y avait que la voix de Maman et celle d'Aline qui lui demandait où était Diane. "Elle est restée avec Charlotte. Elle dîne chez sa copine, et sa Maman les emmènera au cinéma, puis la déposera ici après la séance".

Dans mon malheur, c'était la première bonne nouvelle. J'avais peur en effet que Charlotte et sa mère reviennent papoter un peu après leurs courses faites et qu'elles apprennent ce qui se tramait. Et puis, Diane la moqueuse absente pour la soirée, cela faisait un témoin (auditif du moins) en moins...

Sans être pressée, je compris instantanément que, si fessée je devais recevoir, mieux valait que ce soit avant la fin de la séance de cinéma du soir, ce qui laissait tout de même de la marge...


A SUIVRE

60 commentaires:

  1. Bonjour Christine.

    Après Christinette et la fiction de Dominique, retour à la réalité (passée, mais réalité tout de même) de Christine.

    Votre fessée, chère Christine, me paraît inévitable. Idem pour le déculottage, car je crois savoir que votre maman, contrairement à la mienne, baissait TOUJOURS le pantalon (le cas échéant) et la culotte. Mon pronostic est donc probablement juste à 100%, et je n'ai aucun mérite.

    Mais là où je vois un certain suspense, c'est sur le comportement d'Aline à votre égard quand votre maman reviendra de courses. Donc juste avant et juste après votre fessée. Sera-t-elle gentille et compatissante avec vous, comme elle l'était ce soir quand vous étiez toutes les deux ? Ou retrouvera-t-elle son instinct moqueur envers sa grande soeur ? Là en revanche, je ne me mouille pas, mon pronostic, c'est du 50 / 50.

    Amicalement, à bientôt.
    Alinement vôtre.

    Louis3901
    louis3901.unblog.fr
    gallie050753@yahoo.fr

    RépondreSupprimer
  2. Je vois que Louis n'est pas optimiste pour mon bas du dos... Je ne voudrais pas dévoiler la suite, mais je ne suis pas sûre qu'il ait tort...

    RépondreSupprimer
  3. Chère Christine,

    Après une nuit de travail et un peu de repos, je viens d'effectuer une première lecture de l'opus 59 (encore un peu dans les vapes), néanmoins je note une nouvelle fois que si Christine à fait patienter ses lecteurs, (certes attentif à la fiction Dominicaine) , ce n'était pas pour rien, à l'image de la main de Maman Spaak devant s'occuper des fesses de Christinette.

    C'est un pur jus Christinien, sur les causes à effet d'un après fessée, réflexion, assagissement, inconstance et rechute, ainsi que le 'Background' familial comme pourrait le dire Mardohl.

    Ceci m'amène à attribuer à la Christine rédactrice, une excellente note, celle-ci suffira t-elle à compenser le reste du carnet (plus que passable) au yeux de Maman, j'en doute ! Enfin, nous verrons bien, comme dit l'autre, mais tout comme Christinette (et Louis), je ne suis guère optimiste pour son avenir lunaire qui semble bien compromis.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  4. Merci pour la bonne note. Mais, comme elle ne peut pas être prise en compte sur le bulletin trimestriel, elle ne peut arranger mes affaires. J'aurais quand même aimé que l'on me laisse de l'espoir, alors que Dominique, comme Louis, semble dire que l'affaire est entendue, et que je peux préparer mes fesses... Ce n'est pas drôle, ni facile à vivre, surtout après une (relativement) longue interruption... Il y a de quoi angoisser...

    RépondreSupprimer
  5. Chère Christine,

    Loin de moi, de penser que l'affaire est conclue et je serais ravi pour Christinette que Maman (prise d'une soudaine clémence) l'épargne, mais sincèrement entre la longue trêve et l'attitude maternelle vis à vis d'Aline (la veille), voilà déjà deux éléments défavorables (sans compter le reste) pour que Christinou conserve encore bien longtemps, cette immaculé lunaire.

    Alors, compte tenu de cela, je partage (tout est relatif, puisque je suis à nouveau spectateur) l'angoisse qui étreint Christinette, ses neurones cogitant à 200%, doutant elle même, qu'un miracle puisse avoir lieu et moi également.

    Désolé, Chère Christine, pour cette vision futuriste pessimiste et compatis très sincèrement, à votre sort, peu enviable, je l'avoue et me contenterait d'une place de spectateur, cette fois.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  6. Chère Christine,
    1° partie :

    Le lendemain, notre Christinette s'en retourne au collège, assagie, bien décidée à ne pas se faire remarquer et éviter à nouveau, une funeste récidive de Maman.

    Ceci d'autant qu'à son grand désarroi, cette soirée cauchemar va lui revenir en plein visage par le biais d'une phrase sibylline de la prof (à qui elle remet sa copie) contenant un mot 'chaudement' troublant pour Christinou qui la fait rougir et rire toute la classe, lui remémorant la phrase de maman « Tu as de la chance que tes petites camarades ne te voient pas, la culotte baissée, allongée sur mes genoux, à attendre ta fessée... Oui, tu as de la chance, parce que ce n'est pas toi qui te moqueraient d'elles, mais elles qui riraient de toi... » et l'envahissant de honte.

    A cet instant l'imaginaire de Christinette est à son comble, même si les camarades ne savent pas que la grande Christine rougissante, est punie comme une petite fille par sa Maman, celle-ci en mourrait de honte.

    Nouvelle épreuve marquante pour Christinette, qui en demoiselle intelligente à bien saisie, qu'en cette année charnière, le moindre faux pas scolaire engendrera la même conséquence pour son bas du dos.
    Forte de ce constat, celle-ci s'évertue donc à se tenir tranquille, un peu plus studieuse (sans non plus faire des étincelles), lui offrant alors une quiétude fessière (appréciable), confortant Maman sur le bien fondé de sa méthode, même si ces effets, ne sont que temporaires.

    Si la demoiselle plus raisonnable apprécie cette trêve, c'est également tous bonus pour Maman qui peux porter son attention sur le manque de concentration d'Aline, en lui rappelant fréquemment sa manière d'y remédier, culotte baissée pour une bonne claquée, remotivant la cadette et confirmant ainsi, la règle intangible et valable pour toutes, dans la maisonnée.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  7. Chère Christine,

    Madame Christine, serait-elle reparti faire du shopping dans la City, histoire de faire chauffer la carte bleue et se faire plaisir, comme une petite fille que l'on gâte, parce qu'elle a bien travaillée et s'est montrée très sage avec Maman, hihi... ?

    Petit clin d'oeil humoristique, envers ma chère conteuse, pour laquelle je prépare la suite de ma réflexion sur l'opus 59, amitiés sincères.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  8. Chère Christine,
    2° partie :

    Sans perfidie, Christinette se satisfait qu'Aline soit sur la sellette, mais reste prudente avec un fond d'inquiétude en écoutant les bruits caractéristiques d'une main maternelle tombant sur une paire de fesses, assurément sans protection (qui par bonheur, n'est sont pas les siennes), consciente qu'elle pourrait tôt ou tard prendre de sa cadette, à l'inverse de Diane la chipie, qui se gausse sans vergognes.

    Et pour la championne du monde, du temps gagner, chaque jour de plus sans déboires est une aubaine, s'efforçant d'entretenir du mieux qu'elle peux cette pause lunaire et atteindre la fin du premier trimestre sans nouvelle déconvenue, se ravisant après une gifle, aidée en cela par un mensonge de Diane, finissant sur les genoux de Maman (juste retour des choses pour la chouchoute malicieuse) sauvant la grande sœur d'un orage bien plus dense que le sien, tout à fait mérité.

    Christine, qui grâce à ses efforts, passe au travers des mailles du filet maternel, à l'inverse des frangines, notamment Aline servie à plusieurs reprises et réussi son objectif, espérant que l'accalmie se prolonge après la livraison du bulletin, à la condition qu'il soit satisfaisant, sinon celle-ci risque d'être interrompue par une mise au point maternelle bien connue de Christinette.

    D'ailleurs, celle-ci en a la confirmation, lorsque les petites ramènent les leurs, Maman félicitant Diane et fessant Aline, pour une moyenne en chute libre et Christinette, un peu trop confiante dans ses efforts, imagine être épargnée comme Diane.

    Et là récupérant son bulletin, c'est la douche froide et Christinette s'inquiète, certes celui-ci ne comporte pas de zéro, mais des notes trop moyennes pour une redoublante qui se repose sur ses soi-disant acquis et s'exonère d'un travail sérieux, d'où une rechute prévisible constatée et notifiée par les professeurs sur le bulletin.

    L'atterrissage est brutal pour Christine, qui tombe de haut et reprend alors une route quotidienne semée d'angoisses, l'estomac noué par la trouille, ne se berçant plus d'illusions sur le fait que sa trêve fessière allait prendre fin, Maman ne pouvant admettre ces résultats et ne se privant pas de faire sentir son mécontentement à sa fille.

    Dés lors le c/hemin vers la maison, ressemble plus à un chemin de croix, qu'à une promenade de santé, Christine s'interrogeant elle-même, tout au long de celui-ci, « Comment faire avaler à Maman ce piètre bulletin, même si je me tiens à carreau depuis cinq semaines, elle va me dire que je suis fainéante et que si je travaillait un peu plus, cela irait mieux, ce en quoi elle n'a pas tort ! », Christinette poursuit alors sa marche, avec une angoisse grandissante.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  9. Désolée pour ces absences, mais le mois de mai est atypique et très haché. En tout cas, j'apprécie que les commentaires de Dominique n'aient pas cessé, et que nous ayons retrouvé nos rôles, après une parenthèse d'inversion très réussie, à mon goût du moins.
    De ces deux premières parties de commentaires (avant d'autres, j'espère), je retiens une analyse très juste de la prise de conscience de Christine qu'un peu d'attention en cours peut lui éviter bien des désagréments, et que Maman, en cette année importante car il faut absolument que sa fille se reprenne, ne laissera rien passer.
    La "championne du monde du temps gagné" est aussi une jolie expression, très parlante, même si qui dit "temps gagné" sous-entend qu'au bout de ce délai, il y a l'inévitable retour sur les genoux maternels...
    Et la sensation que ce bulletin est annonciateur justement d'une fin de "trêve fessière" est plus qu'angoissante. Surtout quand Aline s'en mêle pour annoncer ce que Christine avait compris elle-même...

    RépondreSupprimer
  10. Chère Christine,

    Aucun problème, Christine, c'est vrai que ce mois est très atypique ou les jours non travaillés sont plus nombreux que d'habitude et souvent propices à épuiser les congés restants, pour ne pas les perdre.

    Sinon, merci pour l'appréciation sur la parenthèse d'inversion, que j'ai pris beaucoup plaisir à rédiger, aidé en cela par vos commentaires judicieux et m'inspirant, d'autant que l'idée de départ fût un simple 'chiche' de votre part, je pense que les autres lecteurs ont également appréciés cet échange de rôles, que moi aussi je trouve fort bien réussi (Oh, mais, quel prétentieux ! Ce vieux machin ! Hhi... ! ».

    Ayant donc ré-endossé mon costume de lecteur, je suis ravi de commenter cet opus, imaginant que la suite (moins tardive) sera du même tonneau, même si je me doute que Christinette est beaucoup moins pressée que ses lecteurs, il est en effet plus aisé d'être spectateur, qu'acteur surtout quant on est l'une des vedettes principales, donc le rôle est particulièrement difficile à 'jouer' ou plutôt subir.

    Je pense que vous partagerez mon avis et soyez rassurée, je vous prépare la suite des mes commentaires, tout comme Christinou qui n'a plus qu'à préparer ses joues du bas, pour Maman qui saura leur composer une symphonie très achevée et donc Christinette connaît la partition, par cœur, à l'inverse de certaines leçons d'histoires ou de géographies.

    Sur ce, Chère Christine, je serais de retour vers 21h30, après avoir satisfait à mes obligations de salarié et je pourrais alors reprendre ce moment de détente, en rédigeant ma prose.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  11. Vous l'avez bien deviné, Dominique. Christine est moins pressée que ses lecteurs de "dévoiler" la suite, surtout si celle-ci amène Maman à "dévoiler" les rondeurs jumelles de son ainée, et à donner raison aux prévisions exprimées par Aline qui sait de quoi elle parle, puisqu'elle en a un souvenir très récent...
    Il est vrai que j'aurais mieux fait de réviser un tant soit peu mes contrôles d'histoire et géo... et de faire en sorte que la prof d'anglais n'écrive une appréciation assassine...
    Maintenant que le bulletin est arrivé et que Maman le sait, me voici en fâcheuse posture, je veux bien le reconnaître...

    RépondreSupprimer
  12. Chère Christine,
    3° partie :

    Christinette ressent alors une sensation bizarre, voilà près de six semaines que la demoiselle échappe aux foudres maternelles (heureux bonheur en cette année particulière), consciente que le moindre écart de sa part renversera la tendance et là, ce bulletin n'est pas de bonne augure, compte tenu des règles maternelles, qu'Aline a parfaitement retranscris la veille et inquiète la demoiselle, qui ne croit plus aux miracles.

    Christine n'est pas très sereine, en entrant dans la maison, essayant de se composer un visage normal, d'autant que Maman était en compagnie d'une autre mère discutant de l'anniversaire de sa fille auquel Diane et Aline étaient conviées, Maman précisant alors que ma sœur cadette en se serait privée, étant punie pour ses mauvais résultats scolaires, Christinette s'inquiétant que le sujet dérape, Maman étant rarement avare d'explication.

    Fort heureusement, la mère de Charlotte ne renchérit pas invitant Maman à l'accompagner pour l'achat du cadeau, qui accepte confiant la garde d'Aline à son aînée, ainsi que des instructions précises avec un « Je peux compter sur toi, Christine ? », sa réponse timide alertant le sixième sens de Maman qui trouve aussitôt le sujet troublant sa fille 'le fameux bulletin de notes' lui précisant « Qu'elle verra cela plus tard, espérant n'avoir aucun reproche à faire sur celui-ci, sans quoi il lui suffit de demander à sa sœur, ce qui l'attend, comme elle la veille ».

    Christine à l'estomac noué, les yeux humides, Maman a une nouvelle fois découvert ses pensées, trahie par son visage reflétant la peur, l'angoisse d'une annonce difficile à faire et aux conséquences qu'elle connaît trop bien, les mêmes qu'a subi Aline hier, comme le dit le proverbe 'même motif, même punition' ce qui n'enchante pas du tout Christinette, après quarante jours de quiétude fessière.

    La seule consolation minime, pour Christine, étant que la menace maternelle n'a été prononcée que devant Aline, donc moins éprouvante, celle-ci ayant été plus que servie ces derniers temps, mais qui comprend que le vent a tourné, la nouvelle cible de Maman, étant la grande sœur et se montre alors désireuse d'informations sur son bulletin, certaine qu'il est mauvais, celle-ci ne l'ayant pas montré immédiatement à Maman.

    Christinette sait bien que les paroles d'Aline sont justes, empruntes d'un vécu concernant sa grande sœur, celle-ci se laissant aller à un petit aveu « Cela aurait pu être mieux, mais j'expliquerais tout bien à Maman, tu verras ! », sauf qu'Aline est loin d'être idiote et confirme avec désinvolture son présage « Oui, mais Maman, à dit que ça c'est pareil qu'avec moi hier, alors tu peux préparer tes fesses, j'en suis sur et certaine ! ».

    Christinou encaisse alors le coût, consciente que sa sœur n'a pas tort, mais qui par bravade l'envoi sur les roses, lui balançant « C'est pas tes oignons et je m'en fiche, même pas peur, si tu veux le savoir ! ».
    A suivre............

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  13. Bonne analyse, une fois encore, Dominique. C'est vrai que la Christine de l'époque ne pouvait qu'être émue de constater que Maman avait lu sur son visage... Moi qui me torturais les méninges pour savoir comment je pourrais au mieux présenter la chose, pour trouver le moment idéal, la bonne formulation, les bons arguments, je me retrouvais découverte et presque déjà jugée.
    Maman avait compris : ce genre de mine peu fière de sa fille, cette gestuelle qui témoignait de ma gêne, ce ne pouvait être que l'annonce d'un bulletin décevant. Et je n'ai même pas à confirmer ou non, pas à m'expliquer que la suite est déjà programmée. Si le bulletin n'est pas à la hauteur des attentes maternelles, et je sais bien qu'il ne l'est pas, je subirai le même sort qu'Aline la veille, ce qui est une référence toute fraîche, encore dans les mémoires, comme si je l'entendais encore... Et quand Maman dit même sort qu'Aline, je sais aussi que cela signifie une fessée comme Aline, mais qu'elle ne pourra être que de taille "ainée" et no taille "cadette" si j'ose dire...
    Et, la réaction d'Aline est d'autant plus compréhensible (fine analyse là aussi) qu'elle comprend "que le vent a tourné" en effet, que la tempête va s'abattre ailleurs que sur sa propre lune, que c'est grande soeur qui va prendre le relais...
    Et c'est d'autant plus énervant pour moi que je sais bien qu'Aline dit vrai...

    RépondreSupprimer
  14. Chère Christine,

    En effet c'est bien la grande sœur qui va prendre le relais d'Aline, sur les genoux de Maman, Christinette n'a aucune illusion là dessus et ressent une trouille bleue, car si soeurette à reçu une bonne fessée, ce qui attend notre demoiselle sera d'une tout autre dimension.

    Maman pouvant exprimer tout la mesure de son talent sur la lune dévoilée de sa grande fille et Christinou ne le sait que trop bien, pour elle, fessée de Maman rime avec tannée exemplaire, celle-ci n'épargnant pas le moindre centimètre carré de ce cuir généreusement présenté par son aînée, lui rendant celui-ci au final, écarlate et chaud comme la braise.

    Et c'est tout cela qui trotte dans la tête de Christine, n'en étant pas à sa première occurrence en la matière et ressortira, une nouvelle fois, éreintée, vidée de son énergie, pleurant comme une fontaine sur son sort, ô combien mérité, de petite paresseuse qui ne comprend que cela.
    A ce soir pour la suite.....

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  15. Oui, cela me trotte dans la tête, et je sais bien que les bruits familiers entendus la veille au soir ne seront plus de l'autre côté de la cloison, mais bien dans ma chambre, voire ailleurs, mais avec une actrice différente puisqu'Aline me laissera volontiers sa place, et ne manque pas de me renseigner sur le rôle qui va m'échoir... Comme si je ne le connaissais pas par coeur, comme si j'avais pu l'oublier complètement en cinq semaines...
    J'aurais bien préféré rester seule à la maison, pouvoir m'isoler, demeurer en tête à tête avec mes pensées, mes angoisses, plutôt que de devoir entendre celle que Maman a déculotté la veille m'informer de ce qui m'attend...

    RépondreSupprimer
  16. Chère Christine,

    Bien évidement que vous n'avez pas tout oublié, en cinq semaines et ces bruits si familiers entendus hier soir chez Aline, en ont forcément ravivé le souvenir, alors que ceux-ci vont à nouveau résonner ce soir, mais dans une autre pièce et une autre vedette, avec certainement, une plus grande amplitude.

    Dés lors, on comprend que Christinette se serait bien passée de la présence d'Aline, pour rester seule avec elle même, au lieu d'avoir à supporter le discours prémonitoire de sa sœur et qui n'est pas très engageant Christine.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  17. Oui, je n'avais rien oublié, et chaque jour supplémentaire de trêve fessière était à la fois du temps de gagné, un éloignement de la précédente fessée, mais en même temps, au fond de moi, je savais que c'était aussi un jour de moins avant la prochaine... Et là, avec une soeurette qui me le rappelait, je savais que l'échéance ne se comptait plus en jours, mais en heures, et bientôt en minutes...
    Après trois parties de commentaires, j'espère que Dominique va poursuivre l'analyse aussi... Merci d'avance...

    RépondreSupprimer
  18. Chère Christine,
    4° partie :

    Aline n'appréciant pas d'avoir été renvoyée dans ses 18 mètres, par sa grande sœur, menace alors celle-ci de répéter à Maman, qu'elle se fiche de la fessée et n'as même pas peur, ce qui dans le fort intérieur de Christine est totalement faux.

    Christine consciente que ce genre de défi n'arrangera pas son sort et fera monter la colère de Maman, se fait plus doucereuse avec Aline pour la faire changer d'avis, acceptant le deal de soeurette en échange de son silence, faisant également preuve de compassion (honnête) envers elle, l'ayant plaint lorsqu'elle se trouvait sous la main sévère de Maman et beaucoup entendu pleurée.

    Christine réussie à émouvoir Aline, qui change de registre, posant la question fatidique sur un ton plaintif envers sa grande sœur « Alors, tu crois que tu vas l'avoir la fessée, ce soir,Christine ? », qui se laisse aller à une confidence sur la médiocrité de son bulletin, concluant que Maman va mal réagir et que c'est quasiment fichu pour elle, compte tenu de la dernière phrase de Maman avant de partir.

    Christine connais d'ailleurs trop bien la déontologie maternelle, car même si Maman avait fait preuve de clémence envers Aline, Christinette n'était pas à l'abri d'une fessée avec seulement un mince espoir d'y échapper (la surveillance en cette année, étant très forte pour l'aînée), mais là dans la mesure ou Maman n'a pas hésité à corriger la cadette, Christine ait convaincu que sa soirée passera par les genoux maternels, en lieu et place d'Aline.

    Voulant se montrer consolante, la frangine ajoute une petite phrase très significative et lourde de sens pour Christine « Ne t'en fais pas. Et puis, cela fait longtemps que tu n'as pas eu de fessée. Moi j'en ai eu plus que toi... », qui ne la rassure absolument pas imaginant que Maman partageras cet avis et donc encline à reprendre fortement en mains, la lune de son aînée.

    Christine apprécie néanmoins, ce rapprochement avec Aline et son attitude compatissante (là où Diane se serait ouvertement moquée), mais demeure tout même lucide sur le fait que sa sœur cadette souhaite tout savoir, entendre et même peut être tout voir, de la punition de grande sœur, sans arrière pensée, mais par simple curiosité, étant la dernière punie et ayant beaucoup pleuré.

    Cette avidité pousse alors Aline, à renchérir son discours, collant aux basques de sa grande sœur, lâchant des affirmations précises et très justes, mais inquiétantes pour Christine qui préférerait clore le sujet, « Si Maman n'est pas contente, elle va se fâcher fort et je suis sûre qu'elle va te baisser la culotte » ou lui rappelant qu'elle doit mettre le couvert, pour ne pas aggraver son cas et faisant bouillonner l'esprit de Christinette.
    A suivre......

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  19. A peine étais-je en train d'espérer une suite du commentaire de Dominique que celui-ci est livré, et qu'il se termine même par un "à suivre" qui attise ma curiosité.
    Oui, ce moment d'échanges entre Aline et Christine était très particulier. Il y a de la compassion et de la curiosité mêlées, mais moins d'ironie et de moquerie qu'avec Diane.
    Cela m'énerve évidemment, mais en ma position du moment, tout m'énerverait, et mes petites phrases du style "même pas peur" dépassent à l'évidence ma pensée profonde et m'obligent à "ramer" pour ne pas qu'Aline les répercute à Maman.
    Je dois donc être conciliante, ne plus renvoyer sur les roses ma soeurette et subir par conséquence ses allusions et questionnements sur ce qui se joue en cette soirée...
    Oui, Christine bouillonne, tout en devant se contenir, et en prenant conscience qu'Aline a raison.
    Cela se passe en une sorte de huis clos, entre nous, et où nous nous confions un peu l'une à l'autre. Jamais je ne dirais à Maman que je me doute bien que je vais en prendre une, jamais Aline ne dirait devant Maman que je vais être déculottée. C'est entre Aline et moi, comme un passage de relais, comme si nous nous croisions entre celle qui redescend des genoux maternels et celle qui va y plonger, et que nous échangions nos ressentis et nous passions les consignes.

    RépondreSupprimer
  20. Chère Christine,

    En effet, le dialogue entre les deux sœurs est assez étrange, empli d'amour réciproque pour ces deux demoiselles au cœur de la tourmente maternelle, l'une l'ayant vécu (et à plusieurs reprises) et l'autre si préparant.

    Malgré son énervement, Christine se contient vis à vis d'Aline, sachant que celle-ci est dans le vrai et cet un échange privé, entre deux sœurs qui se confie l'une à l'autre leurs émotions et leurs craintes. Christine n'avoueras jamais à Maman qu'elle n'a aucune illusion sur le fait qu'elle va en prendre une bonne et même une très bonne.
    Tout comme Aline n'oseras dire, que sa grande sœur va être déculottée, ayant trop peur d'une réaction de Maman du genre « Aline cela ne ta regarde pas et je te rappel que ces derniers temps, c'est surtout toi qui a eu la culotte baissée, alors tais-toi donc, sinon tu prendras la place de ta sœur, juste après, cela ne me gène pas ! ».

    Cet aparté restera secret entre les sœurs, qui opèrent malgré elles un passage de témoin plutôt désagréable, comme lors d'une course de relais ou l'une ayant fini son parcours et l'autre allant l'entamé, se livrent leurs pensées mutuelles et les dernières directives.

    Sinon la suite vous sera livré, pas d'inquiétude, Chère Christine, car tout comme Maman Spaak je sais tenir mes promesses, certes je suppose que vous préférez les miennes, à celles de votre chère mère.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  21. En effet, j'imagine Aline soulagée d'en avoir fini (pour l'instant), pas mécontente que la série s'arrête et que Christine prenne le relais, tout en ayant envie de lui dire : "Ouf, c'est à ton tour. Je te laisse la place. Mais, ma pauvre, prépare tes fesses, car Maman ne plaisante pas, et je peux te dire que tu vas la sentir sa main... Et ne te fais pas d'illusion, elle va te déculotter et ça va claquer fort. Je te sens émue rien que d'y penser, mais garde tes larmes, tu vas en avoir besoin..."
    Et Christine de penser : "Ma chère petite soeur, c'est bien de me prévenir, mais je suis bien placée pour savoir ce qu'il en est. Et si je t'ai entendu pleurer hier soir, j'ai bien peur que tu ne te rendes compte tout à l'heure qu'une fessée pour grande soeur c'est encore autre chose... J'ai bien compris en écoutant ce qui t'arrivait que Maman n'avait pas perdu la main, mais je me doute bien que sur mes fesses qu'elle n'a pas réchauffées depuis plus d'un mois, ça va barder..."

    RépondreSupprimer
  22. Chère Christine,

    Très original et fort réaliste se petit dialogue supposé entre les frangines ou l'une satisfaite d'en avoir fini avec ses déboires laisse aisément la place à sa sœur, par une pensée parlée dont certains termes pourrait être mis dans la bouche de Maman « tu peux préparer tes fesses, car je ne plaisante pas et que tu vas bien sentir ma main, crois moi qu'une fois déculottée, ça va claquer fort, alors garde tes larmes, tu vas en avoir besoin ».

    Et Christine, qui tout en remerciant sa petite sœur pour ces informations, lui précise qu'elle connaît parfaitement la chanson, et que pour avoir entendu ses pleures la veille, celle-ci va pouvoir constater et entendre qu'une fessée de grande sœur prend une autre dimension, les fesses de celle-ci étant plus propices aux grandes envolées de Maman, d'autant qu'épargnées depuis quarante jours, il conviendra dans l'esprit maternel, de remettre les pendules à l'heure à son aînée et de façon magistrale.
    Ce sur quoi, Christinette n'a aucune illusion, sachant que ça va donc barder pour son matricule, comme cela lui est arrivée plus d'une fois auparavant, mais ne rend pas plus facile l'approche de ce qui se profile à l'horizon, pour sa pauvre lune.

    Tout ceci démontrant une expérience commune aux deux sœurs, acquise sous la main de Maman (avec un plus pour la grande) qui sait se montrer généreuse, avec leurs fesses, sans protection pour plus d'efficacité.

    Amicalement, Dominique (je prépare la suite)

    RépondreSupprimer
  23. Il est évident que les méthodes maternelles, sa façon d'agir, son vocabulaire même sont associés à ce que nous pouvions ressentir, Aline et moi, en ce curieux moment.
    Un moment rare car réunissant au même endroit celle qui avait été et celle qui allait être corrigée pour le même motif de bulletin insatisfaisant. Avec, en même temps, le fait que si la suite parait évidente, elle n'a pas été énoncée clairement. C'est "si j'ai quelque chose à redire", a prévenu Maman, que Christine suivra le chemin d'Aline la veille.
    En attendant, c'est Christine, la grande soeur, qui est digne de confiance, et qui doit surveiller sa soeur pendant l'absence de Maman.
    Et, même si Maman a deviné, de par l'attitude, la gestuelle de son aînée, ce qui va se passer, elle ne l'a pas formalisé.Sinon, cela aurait été différent, sinon elle aurait prévenu Christine qu'elle devait préparer ses fesses et qu'elle serait punie à son retour, ce qui l'aurait envoyée trembler à l'avance dans sa chambre, pas motivée pour jouer les baby-sitters de petite soeur.
    Là, le doute subsiste officiellement, Christine doit jouer les grandes avec soeurette, tout en sachant que, puisque son bulletin contient des appréciations inacceptables pour une mère attentive, et quelques notes plus que décevantes, le scénario du soir ressemblera à celui de la veille, à ceci près qu'il s'agira de ses fesses de grande, et non des joues du bas de petite soeur...

    RépondreSupprimer
  24. Chère Christine,

    Mais revoilà mon ingénue conteuse, qui tente de masquer son angoisse, sur ce qui va suivre, mettant en avant son rôle de grande sœur à qui Maman a confié la surveillance de la petite, en attendant son retour, se rassurant comme elle peux derrière le conditionnel maternel « Si j'ai quelque chose à redire ».

    Alors même si pour Christinette, le doute subsiste, Maman n'ayant pas formalisé la menace par un « tu peux préparer tes fesses », ce qu'elle ne pouvait faire n'ayant pas encore lu le bulletin.
    Christine n'étant pas idiote sait pertinemment que celui-ci ne sera pas dans la catégorie acceptable de sa chère mère, qui réalisera alors un remake Alinien, mais cette fois-ci sur les fesses de son aînée, plus propices aux grandes compositions maternelles.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  25. Chère Christine,
    5° partie :

    Autant pour Christinette, les aiguilles de l'horloge semble tourner très vite, tandis qu'Aline pense le contraire, 19h sonnant la demoiselle se souvient des directives de Maman (mise en pyjama pour les deux sœurs et mettre le couvert), cette mise en tenue de nuit prématurée ne lui plaît guère (néfastes souvenirs), craignant de s'y montrer devant des tiers (Charlotte et sa mère).

    Attentive au moindre bruit, la clé dans la serrure, la faisant s'éclipser vers sa chambre pour se donner bonne contenance, l'oreille aux aguets entendant la conversation entre Aline et Maman, lui apprenant que Diane est restée dîner chez sa copine, pour aller ensuite au cinéma, la Maman la ramenant après.

    Cet un soulagement pour Christine, ayant eu peur que les deux étrangères ne reviennent à la maison et que tout en discutant avec Maman, ne soient informées sur la séance du soir (quasi-programmée) chez les Spaak, l'absence de Diane la moqueuse faisant également deux oreilles en moins.

    Dés lors, Christinette, qui n'est pas du genre à réclamer son du, comprend néanmoins que quitte à passer sur les genoux de Maman (pour la fessée qu'elle mérite), autant que cela ait lieu avant le retour Diane au bercail, la plage horaire y étant propice.

    Bien évidemment, j'espère pour Christine, la réalisation de cet ordre des choses, rendant la séquence un peu moins pénible, avec pour seul témoin auditif (ou visuel), l'ex-punie Aline, plus encline à la compassion envers la grande sœur, que la chipie de Diane. Nous verrons bien !

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  26. Soulagement certes, mais angoisse grandissante, car Maman rentrant seule n'a pas à faire causette avec ses hôtes, ni à occuper Diane, mais se retrouve avec la punie de la veille et une ainée dont l'air peu tranquille à son retour du collège est un mauvais présage, qu'il va convenir de vérifier au plus vite...
    Et, même s'il y avait d'autres cas de figure qui auraient pu rendre la situation plus délicate pour la pudeur christinienne, cela ne rend pas plus facile pour autant la perspective d'avoir affaire à Maman...

    RépondreSupprimer
  27. Chère Christine,

    Si le point positif pour Christine est le fait que Maman rentre seule, on comprend que son inquiétude augmente, dans la mesure ou celle-ci sera moins occupée et plus à même de régler certaines choses.

    On peux, en effet, supposer que Maman Spaak se retrouvant avec seulement deux de ses filles, dont l'une qu'elle avait sur ses genoux la veille et son aînée plutôt troublée au retour du collège, souhaite éclaircir rapidement la situation de celle-ci, son intuition ayant subodoré un possible souci minant sa fille.

    Cette contradiction n'est donc pas de bonne augure pour Christine, même si les circonstances envisageables seront moins pénibles, pour sa pudeur, mais cela ne facilite en rien, le fait de devoir affronter Maman.

    Et l'on imagine aisément que Christinette, soit dans ses petits souliers à ce moment là, se remémorant sans doute son dernier rendez-vous sur les genoux maternels et toutes ses émotions, lors de cette épreuve.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  28. Arrêtez, mais arrêtez donc (je plaisante bien sûr), Dominique, de jouer les oiseaux de mauvais augure, de remuer le couteau dans la plaie de mon angoisse... Tout ce que vous dites là, j'en suis hélas consciente (surtout que j'ai commencé à écrire la suite), et cela n'arrange pas mon moral en ce début de soirée qui "risque", pour ne pas être trop affirmatif, de na pas être des plus agréables pour moi...

    RépondreSupprimer
  29. Chère Christine,

    Non mais je rêve, voilà que Christine qui a déjà un dossier chargé, se montre insolente envers le commentateur qui ne fait qu'analyser les faits concernant une paresseuse et se refuse à en accepter les conséquences, il fallait travailler au lieu de se laisser aller à la facilité, non mais ! (bien sur, je plaisante également)

    Après avoir remuer le couteau, j'enfonce donc le clou, quitte à vous cassez le moral, en affirmant (moi) que le 'risque' d'une soirée très désagréable, ne se transforme en réalité tangible et sonore, sur une partie secrète de votre anatomie.

    A bientôt de vous lire,

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  30. "Paresseuse, il fallait travailler au lieu de se laisser aller à la facilité, non mais !" Je croirais entendre Maman en lisant les mots de Dominique, pfff...
    Ah, c'est facile à dire, mais ce n'est pas de ma faute (ou si peu...) si certaines profs m'en veulent et ne reconnaissent pas tous mes mérites et mon intelligence (hi hi). J'aurais moins d'ennuis au retour à la maison...
    Mais, vous allez vite en besogne, cher commentateur. Si je crois deviner ce que vous appelez "une réalité tangible et sonore", expression qui me semble cacher un mot de six lettres commençant par un f..., je ne suis pas aussi certaine que vous qu'elle se concrétisera, et j'entends bien garder secrète et bien couverte la partie de mon anatomie à laquelle vous pensez, et qui est bien blanche depuis plus d'un mois, et n'a aucun besoin de changer de couleur...

    RépondreSupprimer
  31. Chère Christine,

    Oh que oui ! Vous avez été une petite paresseuse préférant s'en remettre à ses soi-disant acquis et tombe de haut au moment du résultat, ce que les enseignants souligne et trouve dommage, surtout pour une redoublante.
    Mais comme à son habitude, Christinette, se défausse rejetant la faute sur certains profs et leurs hégémonies envers la Christine si gentille, mignonne, calme, intelligente et vive d'esprit, enfin surtout pour les bêtises (ceci étant du second degré, bien sur, Chère Christine, hi hi...).

    Tant qu'à ma prévision, je ne vais pas si vite que cela et celle-ci me semble inéluctable, même si vous en repoussez l'idée (ce que je comprends), vous accrochant au fol espoir que mon expression (un mot suffirait, en effet, à la résumer et serait plus précis, sans faux semblant), ne se réalisera peut-être pas. Au sujet du mot de six lettres commençant par un F...., pour Christine, sa non utilisation était volontaire, sachant l'émotion que celui-ci provoque à ma chère conteuse.

    Ceci dit , je doute fort que Christinette, puisse garder bien longtemps, secrète et couverte cette partie anatomique, que Maman se fera un devoir de dévoilée pour lui apporter une coloration, plus en adéquation avec les annotations professorales peut-être écrites en rouge.

    Oh, zut, ce mot va de nouveau faire frémir, Christine, comme l'autre qu'elle n'ose prononcer, hi hi.... !

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  32. Ce n'est pas très gentil de vous moquer de Christine ainsi. Plus de cinq semaines sans encourir les foudres maternelles, cela devrait mériter une récompense, un peu de compassion et de la compréhension, voire une grande tolérance qui garantirait un prolongement de l'impunité, non ?
    Au lieu de cela, je vous vois aller dans le sens du raisonnement de Maman Spaak pour qui ce long sursis inciterait plutôt à rattraper une sorte de retard...
    Mais, quitte à faire rougir Christine de honte, et puisque vous semblez avoir trouvé ce fameux mot commençant par F... dites-le donc, que je sache si c'est bien celui à qui je pense, et dévoilez moi donc comment vous imaginez que Maman peut s'en servir...

    RépondreSupprimer
  33. Chère Christine,

    Lors de mon commentaire précédent, j'avais en tête une petite précision à vous donner et que j'ai omis, vous plaira t-elle, c'est moins sur, mais bon elle me semble essentielle et la voici :

    « Dés lors, Christine, je crois qu'il ne vous reste plus qu'à bien les préparer, vous voyez, non ? Cet également un mot de six lettres commençant par un F...., car j'ai le sentiment que Maman ne va pas se priver de vous rappeler, ces quarante jours d'abstinence, occupée qu'elle était avec les petites et un excès de clémence à votre égard, estimant, peut-être à tort, une prise de conscience plus responsable de son aînée »

    A vous lire.........,

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  34. N'étant pas idiote, cher Dominique, je comprends bien que vous "imaginez" que je dois préparer mes "F.E.S.S.E.S" et que Maman aurait "peut-être" l'idée plus ou moins précise de me menacer d'une "F.E.S.S.E.E".
    N'allez vous pas trop vite en besogne ? Car, si tel était le cas, peut-être qu'en lui promettant de ne plus recommencer, et de bien travailler, je serais pardonnée, non ? L'espoir fait vivre, qu'en pensez-vous ?

    RépondreSupprimer
  35. Chère Christine,

    Nos commentaires viennent de se croiser et je vais donc répondre à votre demande, mais en la recadrant dans son contexte, si vous le permettez et au risque d'être associé à Madame Spaak, dont les raisonnements envers ses fifilles sont justes et plein de bon sens, ne vous en déplaise.

    En effet, vous accorder une récompense pour cette quiétude fessière, serait justifiée, si la rechute ne résultait pas d'un travers récurrent de Christine (dilettante) et la compréhension, ainsi qu'une grande tolérance seraient envisageables, pour une broutille de gamine (chambre en désordre, petite insolence), mais là la faute est scolaire, alors que la redoublante se devrait d'être exemplaire, vous ne croyez pas ?

    Au sujet du retard à rattraper, je vous renvois à mon précédent post et pour le mot, comme vous faites l'innocente, je pense que pour ce médiocre bulletin, comme Aline, vous ne méritez qu'une Bonne Fessée avec majuscules logique, pour une grande sœur.

    Je suis donc convaincu, que Maman, va une nouvelle fois vous faire la démonstration de ce qu'est une Bonne Fessée, pour une grande fille qui persiste à ce moquer du monde et de sa Chère Mère, qui pourtant ne ménage pas ses efforts, lorsqu'elle s'occupe des fesses de son aînée.

    Celle-ci sachant faire les pauses nécessaires pour sermonner et mieux relancer son bras, afin de rougir à l'écarlate cette lune (sans protection pour plus d'efficacité) dont elle connaît les moindres recoins, pour l'avoir eu plus souvent qu'à son tour sur ses genoux et laisser au final, une Christine pantelante et pleurant sur son sort, les fesses en feu.

    Mais voilà, c'est la seule chose que comprenne sa fille qui tarde à grandir, alternant bonne et mauvaise période, amenant Maman a remettre le couvert, dévoilant les fesses de Christine pour une énième tannée, qui la fera pleurer abondamment et crier, comme une petite fille, car si les fessées de Maman font si mal, c'est pour qu'elle s'en souvienne et malgré cela, il faut de temps à autre (pour ne pas dire souvent) en rappeler les effets.

    Sinon, bien entendu, je compatis profondément à votre futur sort, sachant que l'épreuve sera dure mais méritée et vous le savez, mais si cela ne vous aidera pas à avancer vers les genoux maternels, pour recevoir votre du.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  36. Chère Christine,

    Non mais dites moi, Christine, qui emploi des majuscules pour des mots qu'elle a bien du mal à prononcer d'ordinaire, tellement ceux-ci la trouble, certes sous forme d'épellation, mais tout de même c'est surprenant.
    Sinon, Chère Christinette, vos promesses, Maman les connaît par cœur comme les siennes qu'elle tient et je suis simplement réaliste, mais si cela ne vous aide pas. Alors oui ! L'espoir fait vivre, mais pas les chimères, non ?

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  37. Laissez moi l'espoir quand même... Moi, je ne veux pas recevoir la fessée, non ! C'est trop bien depuis plus d'un mois de garder ma peau blanche ou rose pâle de petite demoiselle. Non, qu'on me prive de sortie, qu'on me fasse faire des devoirs ou je ne sais quoi, mais pas de venir sur les genoux de Maman, ça je n'en veux pas, je n'en veux plus...
    Je sais trop bien ce que cela fait, je n'ai pas oublié les tannées reçues, les déculottées, les fessées régulières. Je n'ai pas envie de revivre ça. Je sais trop bien combien ça fait mal...
    J'ai bien entendu hier soir le bruit mat de la main de Maman qui claquait les fesses d'Aline, c'était le bruit de sa paume sur la peau de ma soeur, sans protection, culotte baissée, et j'entendais ses cris, ses pleurs qui ont duré longtemps...
    Non, je ne veux pas, même si Maman a dit que j'aurais "comme Aline hier", parce que cela veut dire une déculottée, et que je sais en plus que je suis plus grande, que je n'ai pas des fesses de gamine, et qu'elle va les claquer longtemps, plus longtemps encore pour qu'elles soient rouges et brulantes de partout...
    Non, vraiment, je ne veux pas la fessée, plus la fessée...

    RépondreSupprimer
  38. Chère Christine,

    De mon coté, je veux bien vous accorder une clémence exceptionnelle, cette fois-ci, pour la fessée et vous punir différemment, compte tenu de ce plaidoyer émouvant et profondément sincère de Christinette, transpirant de trouille face à l'épreuve, se rappelant tous les sons entendus la veille chez Aline, le bruit mat de la main maternelle sur une peau nue, les cris, les pleurs abondant de soeurette, parce qu'une fessée ça fait mal.

    Non ! Christine ne veux pas cette fessée, ne veux plus de fessées, sachant qu'étant plus grande Maman donne alors toute la mesure de son talent en la matière, claquant plus longuement ses fesses de pré-adolescente parfaites pour de bonnes tannées, rougissantes et brûlantes à souhait, la faisant pleurer comme une fontaine.

    Vous voyez donc, Christine, que je sais me monter magnanime envers vous, par contre en ce qui concerne Maman, je ne peux garantir qu'il en sera de même et si je vous laisse espérer, je crois sincèrement, que malgré toutes vos prières, votre avenir proche passera par les genoux de Maman, pour un moment qui vous noue les tripes, à chaque fois.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  39. Chère Christine,

    Notre chère conteuse serait-elle débordée par le travail en cette fin mai ou bien aurait-elle adopté un rythme de croisière (assez tranquille) d'une livraison mensuelle, laissant ainsi ses lecteurs mariner et se reposer sur certains de ceux-ci plus prolixes.
    A moins, ce que je ne souhaite surtout pas, que celle-ci soit souffrante, compte tenu du temps exceptionnel qui règne sur notre pays (ironie comme vous pouvez l'imaginer).

    J'espère donc que ce week-end, Christine sera plus disponible lui permettant de reprendre contact avec ses lecteurs, pour leurs plus grands plaisirs.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  40. Chère Christine,

    Huit jours, sans aucun de vie, malgré un émail, je m'interroge et suppose que je ne suis pas le seul, j'espère de tout cœur que vous n'avez pas pris la décision d'abandonner la rédaction de ce merveilleux blog qui enchante tous ceux qui vous lisent et parmi lesquels je me compte, comme l'un des plus fervents.

    Moins seul souhait, étant que ce silence, ne résulte que d'un empêchement que vous ne pouvez contourner et que vous ne reviendrez bientôt.

    Très amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  41. Désolée, Dominique et les autres fidèles. Une surcharge de travail, comme souvent hélas (mais j'aurais tort de me plaindre quand beaucoup n'en ont pas du tout) en cette période de fin d'année pour beaucoup d'activités, m'éloigne de mon blog. Et comme je ne veux pas aller dans la facilité, je préfère souvent ne pas écrire que rédiger à la va-vite...
    La suite est presque prête et ne tardera pas trop, j'espère. Merci d'être patients.
    Dominique me dira peut-être que c'est un subterfuge pour garder ma lune bien blanche encore un moment... Mais, si c'était le cas, ce ne serait peut-être pas un bon calcul, car cela signifierait que plus mes fesses sont épargnées, plus la main de Maman se repose aussi, et je ne suis pas sûre d'avoir intérêt à ce qu'elle soit parfaitement reposée et veuille rattraper son retard à mon dépens...
    Qu'en pensez-vous ?

    RépondreSupprimer
  42. Chère Christine,

    Très heureux de vous retrouver, Chère Christine et je comprends cette surcharge de travail, qui pourrait me concerner bientôt, si le beau temps continue à évoluer dans ce sens, compte tenu de mon secteur d'activités (agro-alimentaire frais).

    Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il s'agit d'un subterfuge, mais je ne peux m'empêcher de penser que Christinette n'est pas si mécontente de ce petit délai supplémentaire, même si en contrepartie la main de Maman sera en pleine forme et capable d'un marathon, sur le fessier de sa fifille, qu'elle n'a pas parcouru depuis longtemps, peut-être à tort.

    Tout comme vous, je crois qu'un différé trop important, serait donc plus que nuisible pour votre lune encore immaculée et épargnée, depuis un bon moment.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  43. Dominique est rassuré... Je ne suis pas partie sur une autre planète et ne vais pas tarder à reprendre le fil de mon récit...
    Rassuré, il l'est, mais ses mots, eux, ne me rassurent pas et me confirment que j'ai raison de m'angoisser avant que Maman ne s'occupe de mes rondeurs jumelles et (pour l'instant) immaculées...
    Comme si long délai était annonciateur de longue fessée...

    RépondreSupprimer
  44. Chère Christine,

    Que Christinette ne soit ni rassurée et même très angoissée, pour l'avenir de sa gémellité qui 'est' au repos depuis cinq semaines se comprend, mais elle ne doit cela qu'à son inconstance dans l'effort de travail et un excès de confiance dans ses acquis.

    Concernant le fait qu'une longue période d'abstinence fessière pour son aînée, fasse germer à l'esprit de Maman qu'il est grand temps de remettre les pendules à l'heure, en lui remémorant, les effets d'une bonne et copieuse déculottée maternelle, cela est certain et l'incite alors, à faire durée la séance un peu plus qu'à l'accoutumée, ceci au grand désarroi de sa fifille qui doit endurer une épreuve plus dense.

    Cet espace temps (plus ou moins long) entre deux fessées n'est qu'un élément supplémentaire (négatif) pour Christinou, sachant très bien de toute façon, que pour elle, les fessées de Maman chérie ne sont ni bâclées, ni expédiées, mais appliquées avec méthode et volonté de faire passer la leçon, la dextre maternelle n'épargnant pas le moindre centimètre carré de ce cuir de pré-adolescente, plus propice à de grandes envolées, à l'inverse de celles des petites sœurs.

    D'où une inquiétude grandissante, pour Christinette, envahie par la trouille, en attendant que Maman ne vienne lui remettre les 'pieds sur terre', en l'étalant sur ses genoux pour une énième tannée méritée de grande sœur (certainement pas la dernière) sur une lune, amplement dévoilée.

    Amicalement, enfin ! Si je puis dire, Dominique

    RépondreSupprimer
  45. Oui, c'est sûr, Dominique, au point où en est mon récit, je sens monter en moi "une inquiétude grandissante", et suis "envahie par la trouille", en attendant que Maman ne vienne me "remettre les pieds sur terre", comme vous dites, en m'étalant sur ses genoux pour "une énième tannée méritée de grande sœur".
    Oui, c'est ce que je ressens, même s'il n'était pas nécessaire de rajouter "énième", qui implique la notion de "nombreuses tannées", alors que dans le cas présent, cela fait un bon mois que je n'en ai pas eues.
    Cette manière d'insister sur la fréquence m'attriste, car elle me remémore d'autres souvenirs qui ne s'arrêtent pas à la seule dernière fessée reçue...
    Ensuite, ajouter que ce n'est "certainement pas la dernière" et que celle-ci comme les (éventuelles) suivantes seront données "sur une lune amplement dévoilée" n'était peut-être pas nécessaire non plus ? J'en rougis rien qu'en le lisant.

    RépondreSupprimer
  46. Chère Christine,

    Oh ! Je suis sincèrement confus que mes paroles ait froissé, ma chère conteuse, qui est déjà flageolante d'angoisse et de trouille à l'idée que Maman va transformer ses petites fesses, en véritable bouillotte, après (désolé) les avoir bien dégagées de toute protection, pour plus d'efficacité.

    Mais franchement, même si dans le cas présent, vous êtes passée au travers des mailles du filet depuis plus d'un mois, il faut bien reconnaître que Christinette avait tendance à présenter sa lune découverte à Maman, plus souvent, que Christine ne veux bien l'admettre.

    Alors même si j'enfonce le clou là ou ça fait mal, je constate que Christine avoue timidement en rougissant des joues du haut, que je suis dans le vrai, pour ne pas dire le palpable et en a bien conscience, au fond d'elle-même, malgré sa propension à minimiser la réalité des choses, par pudeur et par honte, d'être soumise à un régime de fillette qu'elle n'est plus, du moins physiquement.

    Mais voilà, telle n'est pas la volonté d'une mère aimante, mais ferme sur son devoir d'éducation envers ses filles et qui fidèle à ses principes, fait alors usage (qu'en c'est nécessaire) d'une méthode unique pour les trois, à savoir l'application d'une bonne déculottée à celle qui le mérite, même si cela demande plus d'abnégation avec son aînée, qui tarde à grandir et la chagrine, assurément.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  47. Bien sûr que vous êtes dans le vrai. Je ne rougirais pas si ce n'était que balivernes... Ce n'est pas facile, vous le comprendrez, de voir écrit noir sur blanc que la grande fille que je suis (à ce moment du récit) reçoit encore quelques fessées, pour ne pas dire fréquemment... Et de savoir que Maman a bien l'intention de poursuivre son oeuvre, et à commencer par reprendre sérieusement son ainée en main, à la suite de ce bulletin, pour lequel une bonne fessée s'impose, selon son raisonnement, et qu'elle ne pourra être donnée que sur une lune bien déculottée, qui n'a pas rougi depuis plus d'un mois...
    Comprenez que, rien qu'en y pensant, j'en frissonne du bas du dos...

    RépondreSupprimer
  48. Chère Christine,

    Je comprends parfaitement que le régime maternel ne soit pas facile à vivre pour la 'grande' Christinette que ne veux plus la fessée comme les soeurettes, sauf que c'est Maman qui décide et malheureusement pour la fifille, celle-ci n'a pas pour l'instant l'intention de changer de méthode à son égard, tant que le comportement de Christine ne changera pas en profondeur et plus durablement, que les périodes d'accalmies constatées.

    Je compatis donc sincèrement à votre futur sort et partage le frisson que vous ressentez, au bas du dos, sachant ce qui l'attend, alors soyez courageuse Chère Christine, ce n'est ni la première fois, ni la dernière (je le crains) que vous devrez endurer cette épreuve, ô combien affligeante, pour une jeune fille en herbe, je le sais.

    Amicalement et à demain, Dominique

    RépondreSupprimer
  49. Chère Christine,

    Si Christinette prépare ses fesses dans l'angoisse, pour que Maman lui exprime son sentiment sur ce médiocre carnet, je crois qu'il serait judicieux pour la grande Christine de préparer également les siennes pour ses lecteurs, qu'elle fait mijoter plus que de raison et mériterait comme son avatar, une mise au point sur la notion de travail, n'est ce pas chère conteuse ? (humour , bien entendu)

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  50. Chère Christine,

    Je constate, avec désolation, que la grande Christine persiste à ne pas comprendre le mode préventif (assorti de menaces pourtant claires) et qu'il est donc temps de passer au mode répressif, en transmettant le message, par l'intermédiaire d'une lune amplement découverte et bien positionnée, pour l'application d'une chaude séance qui remotive parfaitement les petites fainéantes.

    Alors Christine peut angoisser sur ce qui l'attend, comme Christinette, non avec Maman, mais avec l'un de ses plus fidèles lecteur, fort capable de lui concocter le même écueil (virtuel) que son clone en prenant la place de Maman, si elle ne se ressaisit pas

    J'imagine que vous voyez ce que je veux dire, chère conteuse !

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  51. Oui, Dominique, j'avoue... La grande Christine mériterait le sort de Christinette... Ah, si sa Maman savait ça, elle aurait eu depuis belle lurette la lune écarlate... Dès les premières promesses non tenues... Et à nouveau quelque temps après...
    Mais, peut-être est-ce cette perspective imaginaire qui me fait publier ce jour un épisode, dont la fin appelle une suite... Mais, promis, je tâcherai (au vu de la position où le récit me laisse) de moins tarder pour en écrire l'épilogue...
    Bonne lecture, et merci de votre soutien, parfois taquin, mais toujours fidèle...

    RépondreSupprimer
  52. Critique épisode 59

    Ce que je retiens de cet épisode, c’est cet insolite, interlope et pénétrant dialogue entre Aline et Christine, qui, avant même que votre mère ne soit mise au courant du bulletin, marque le passage de témoin entre la punie de hier et celle d’aujourd’hui, un dialogue où votre sœur, à la fois rivale et complice, mêle tout ensemble compassion, raillerie, jubilation et curiosité morbide.

    En effet, le postérieur de votre cadette ayant été la cible des foudres maternelles pendant la seconde partie du semestre, on peut comprendre avec quelle délectation (qui n’exclut pas l’émulation) elle perçoit un tel orage prêt à s’abattre sur celui de son aînée. L’esprit aiguisé, l’œil averti par l’observation méthodique, presque anthropologique, des tics et travers comportementaux de sa grande sœur, cette petite futée, en remarquant d’emblée que Christine n’a pas ouvertement évoqué la réception du bulletin à sa mère (qui de plus se trouvait en présence d’un témoin potentiel), devine spontanément que son évaluation semestrielle ne répond pas aux attentes maternelles, et constitue donc un motif de fessée, une fessée à la mesure de celle qu’elle-même a reçue la veille.

    Voilà donc les deux sœurs condisciples dans l’infortune, à ceci près que pour Aline, sa cuisante remise à jour postérieure se conjugue au passé, tandis qu’elle s’annonce au futur proche, très proche même, pour notre narratrice, statut bien moins enviable et que chacune de son côté réalise pleinement.

    Christine tente bien en vain de préserver son immunité désormais en sursis, de sauver la face en niant l’évidence, en bricolant des espérances bien invraisemblables, desquelles l’espiègle Aline n’est pas dupe. Prenant du poil de la bête, la voilà en mesure, et non sans une profonde satisfaction, de verbaliser sans ambages à sa grande sœur, que tout comme elle, elle aura droit ce soir à la fessée. Aline qui en cette période a systématiquement subi la méthode maternelle, ne voit pas sans soulagement poindre le terme de sa propre série noire. Oui, elle y a passé comme il faut sur les genoux expiateurs, elle a eu « très mal » selon ses propres termes, elle a bien pleuré, et ce soir, au nom de la législation en cours dans la maison Spaak (même motif impliquant même sanction), ce sera immanquablement au tour de Christine de se tortiller en piaillant, déculottée, sous la paume rigoureuse de leur maman.

    Christine, vexée sans doute de se voir confirmer son châtiment par plus jeune qu’elle, se rebiffe en prétendant effrontément « s’en ficher ». Stratège, Diane enregistre l’appréciation et en tire l’argument d’un chantage, qui contraint Christine à acheter son silence en lui promettant une douceur. (Quelle scène savoureusement réaliste, si typique des sempiternels crêpages de chignon entre sœurs ! Elle m’évoque le film « La Boum », et le personnage de Pénélope qui soudoie sa benjamine Samantha pour qu’elle ne la dénonce pas.)

    SUITE CI DESSOUS

    RépondreSupprimer
  53. SUITE DU COMMENTAIRE DE MARDOHL

    D’ailleurs, ni l’une ni l’autre des protagonistes ne paraissent nanties d’un mauvais fond : Christine avoue sincèrement à sa cadette la compassion qui l’a gagnée la veille en l’entendant crier sous les claques. (Même si, on s’en doute, cette commisération demeure consubstantielle à l’angoisse de prendre à son tour la place de la punie, ce qui dans quelques heures adviendra sans faute.) Aline aussi, complice dans l’infortune (contrairement à Diane qui peut se montrer

    plus moqueuse) plaint son aînée, mais sans se départir d’une indiscrétion déplacée, amadouant sa sœur pour en tirer des confidences, prodiguant des consolations douces-amères qui n’en sont pas vraiment, amalgamant attendrissement et voyeurisme, harcelant Christine d’allusions importunes, de questions indiscrètes portant sur le détail de l’exécution, presque fascinée par ce désagrément extrême, dont elle connaît les aléas, qui tout bientôt va s’imprimer sur d’autres fesses, et dont elle se demande à quelle portion du spectacle (visuelle ou auditive) elle aura droit. Bref, exprimant l’ambivalence de sentiments caractérisant souvent les relations au sein d’une même fratrie, elle console et nargue sa sœur tout à la fois.

    C’est avec une perspective divergente du temps qui s’écoule (trop rapidement pour l’une, trop lentement pour l’autre) que les deux sœurs voient arriver 19h00. Ce dialogue, digne d’une comédie familiale, et dont Christine se serait bien passée, se clôt sur la mise en pyjama de notre héroïne, qui est une fois encore consciente de revêtir sa tenue de fessée, fessée qui sera abondamment décrite aux prochains épisodes. Une lueur d’espoir point cependant à l’horizon : Diane étant miraculeusement au cinéma, elle échappera peut-être à son regard (sans compter, et ça n’a aucun prix, qu’elle n’aura pas à craindre que Charlotte et sa maman ne soient mises au parfum de ce qui l’attend).

    RépondreSupprimer
  54. Excellent retour de Mardohl dont je viens de copier ci-dessus (en deux fois, pour une question de longueur) le commentaire. Il souligne bien ce qui me paraissait important dans cet épisode, c'est à dire ce dialogue entre soeurs, entre celle qui a été punie la veille, et celle qui sait qu'elle va l'être le soir même. Un moment fort car fondé sur des ressentis, des angoisses et du vécu à la fois, et qui ne peut être qu'un dialogue secret entre elles, car ce serait impossible de le tenir ainsi devant Maman ou même devant Diane. L'analyse est remarquable, je dois le reconnaître. Merci !

    RépondreSupprimer
  55. Chère Christine et Mardhol,

    L'analyse sur le dialogue privé entre les deux sœurs est, en effet, remarquable et la référence au film « La Boum » est tout à fait judicieuse, rappelant la transaction entre Pénélope et Samantha pour garder secrète l'escapade de la plus grande.

    La comparaison est très juste, concernant les paroles de défi d'une Christine prise d'angoisse, à ce moment là, mais qui se rend compte que si soeurette ne tiens pas sa langue, cela ne fera qu'aggraver son cas et donnera à Maman, un motif supplémentaire, alors que son dossier déjà bien lourd et le contexte familial depuis la veille (déculottée maison pour Aline) lui laisse entrevoir une issue similaire pour son bas du dos, dont l'application et l'intensité seront sans commune mesure, avec celles d'Aline, pourtant bien soignée, par la dextre maternelle.

    Ceci entraînant un changement d'attitude de Christine, envers la frangine, lui exprimant toute la compassion qu'elle a ressenti, lorsque Maman claquant ses fesses, la faisait crier et pleurer très fort, cette sincérité réelle, n'ayant pour seul but que d'amadouer Aline et l'amener vers un échange commun sur leurs déboires fessiers, quasiment similaires, à l'inverse de la petite Diane qui ne connaît que les claquées vives et rapides, certes cinglantes, mais proportionnées à son physique.

    Ce qui n'est pas forcément le cas pour Aline et encore moins pour Christinette, qui disposant d'un fessier plus accueillant, ne peut attendre autre chose qu'une bonne fessée, longue et appliquée de Maman, pour que le message ne passant pas par la tête, passe par ses fesses, CQFD !

    Et tout cela, Christine, en a parfaitement conscience, sachant malgré sa bravade, que sa destinée est toute tracée et que celle-ci finira dans les larmes et la douleur, sous la férule maternelle, pour lui faire regretter ce pitoyable carnet, indigne d'une adolescente pouvant faire mieux et qui plus est, lors d'une année de redoublement. Désolé d'enfoncer le clou.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  56. Ravie de voir les commentateurs se commenter entre eux. Cela redonne du tonus à la rédactrice de ce blog, croyez-le bien.
    L'un comme l'autre, vous avez bien ressenti combien une parole de trop, une formule en fore de défi de la part de Christinette, lui fait craindre que soeurette Aline ne la répercute auprès de Maman, ce qui n'est, en cet instant précis du récit, vraiment pas le jour, et risquerait d'aggraver le cas de l'ainée des filles Spaak qui, même si elle crâne et joue les sûres d'elle-même, est au fond très inquiète, pressentant, pour ne pas dire sachant déjà qu'à coup sûr, elle prendra le même chemin que sa soeurette la veille, et pour une fessée forcément plus magistrale encore...

    RépondreSupprimer
  57. Chère Christine,

    Très heureux de redonner du tonus, à la rédactrice et comme vous le savez, Dominique est encore plus réactif, en lisant des écrits de qualité qui se présente et invite à rebondir, générant au final une saine émulation, pour le plaisir de tous et en particulier la conteuse.

    Tant qu'aux paroles de trop, que pouvait lâcher par bravade une Christinette, dans le seul but de se rassurer elle-même, alors qu'au fond une trouille bleue l'envahissait et qu'elle n'avait, dans ces moments là, aucune illusion, ressentant à chaque fois la même crainte de fillette, face à la déculottée promise.

    Ces mots ou ces attitudes de défi, face à Maman, Christinette, en a déjà fait l'expérience par le passé, avec pour conséquence, des envolées fessières maternelles plus intenses (voir exemplaires, en présence de témoins), dés lors en demoiselle intelligente, Christine, comprend que si Aline divulgue la confidence à Maman, cela ne fera que l'enfoncer davantage, celle-ci considérant le fait rapporté comme un manque de franchise et de courage, pour une soi-disant grande fille, celle-ci ne méritant aucune clémence.

    D'où ce revirement Christinien, vis à vis d'Aline, d'autant plus remarquable qu'il est emprunt de sincérité envers soeurette, même s'il est fondamentalement stratégique pour Christine, qui a conscience que ce carnet (pas terrible) va la conduire sur les genoux de Maman, pour en prendre une bonne et qu'il est donc préférable, de ne pas en rajouter, Maman étant déjà très généreuse avec son fessier, lorsqu'elle l'a sous la main.

    Et de fait, la suite, fera ressentir à Christine, le coté tangible que cette dextre maternelle peut exprimer sur une gémellité, parfaite, pour une expertise complète et approfondie, de la part de Maman.

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  58. Stratégique, oui, le revirement de Christinette l'est forcément. Il est évident que si Aline venait à répéter à Maman que son ainée a dit qu'elle s'en "fichait" de la fessée, Maman la croirait et que cela n'arrangerait pas les affaires de Christinette... Surtout à un moment où elle s'attend à devoir exposer sa lune encore blanche sur les genoux maternels...

    RépondreSupprimer
  59. Chère Christine,

    Je confirme que pour Christinette, le rapportage d'Aline à Maman sur le j'menfoutisme de la grande sœur, vis à vis de la fessée, n'aurait pas été de bon augure pour les fesses de la demoiselle, Maman lui démontra/nt ce en quoi « le mot : Fessée » peut être tangible sur lune dévoilée et immaculée.

    Christine « forte de son expérience, si j'ose dire », ne peut prendre ce risque, bien trop consciente que le motif principal (mauvais carnet) va déjà lui valoir, un développement maternel consistant et riche en rebondissements sur la gémellité qu'elle va devoir présenter à cette dextre, dont-elle connaît les effets par cœur (à l'inverse de certaines leçons !) et ne peux donc, en toute intelligence, que rendre les armes face à la menace Alinienne, qui ne ferait qu'accroître la sentence maternelle.

    Comme vous pouvez le constater, Chère Conteuse, Dominique se plaît à rebondir et en apprécie, d'au en plus, le retour d'un pair qui nous manquait à tous et je suis certain que vous me comprendrez !

    Amicalement, Dominique

    RépondreSupprimer
  60. Mardohl m'a envoyé ce commentaire de commentaire :
    "L'analyse est remarquable, je dois le reconnaître. Merci !" Vous m'en voyez ravi, Christine, même si vous signalez une dimension essentielle de ce dialogue entre consœurs de fessée, dont j'ai été conscient mais que j'ai omis de mentionner : le secret absolu qui le conditionne, en ce qu'il aborde une perspective - la fessée magistrale sous l'angle réceptif - que l'une comme l'autre, en véritables initiées, compagnes de loges pourrait-on dire, connaissent intimement et comme un secret maçonnique ne peuvent (ni ne veulent) partager ni divulguer à d'autres : ni Diane (qui n'en encaisse pas de magistrales), ni Maman (qui les distribue mais n'en reçoit plus depuis longtemps) et encore moins les copines. [Je m'attelle à l'occasion aux quatre récits restants, mais je ne vous promets rien, je risque de me retrouver passablement occupe dans les semaines a venir. Amitiés.]

    RépondreSupprimer