mercredi 13 juin 2012

Chronique d'un redoublement : 41. Nuit calme et réflexions en nombre

SUITE 40


Je m'étais endormie avec comme un petit radiateur en bas du dos. La seconde fessée m'avait à l'évidence calmée, sonnée, essorée si' j'ose dire.



Cette nouvelle fessée m'était tombée dessus de manière subite pour une fois. C'était rare d'ailleurs que cela m'arrive ainsi. Ce n'était pas dans mes habitudes, si tant est que j'en ai eues.
Mais, de fait, j'étais plus souvent dans l'anticipation, dans l'angoisse, dans l'imagination d'une fessée à venir que dans le vécu en direct, que dans la surprise d'une déculottée soudaine.
De là venait peut-être l'explication inconsciente de ma conduite. La fessée magistrale et publique du début de soirée était dans ma tête depuis quatre jours. Je l'attendais et j'avais d'abord cherché à en minimiser l'importance, à la programmer à ma guise, à la réduire à une fessée classique.
Mon objectif, n'étant pas totalement inconsciente, connaissant la détermination maternelle, ses règles et ses promesses, n'était pas finalement d'y échapper. Je savais bien que ma conduite, en cours d'anglais qui plus est, ne pouvait que se solder par une fessée. Tout ce que je pouvais seulement espérer, c'était de ne la prendre qu'en fin de week-end et dans un face à face, pour ne pas dire un main à fesse dans l'intimité, à l'abri de quatre murs, et dans une maison vide si possible.
J'avais échoué, et le scénario avait tourné au pire, à la déculottée quasiment mise en scène devant mes soeurs, dans le salon, la pièce la plus publique de la maison.



Cette rancoeur qui me tenait au corps, qui faisait que je m'en voulais presque autant qu'à Maman, je ne l'avais pas exprimée publiquement, comme j'aurais pu le faire en claquant la porte ou en lançant le "Je m'en fiche" devant la famille réunie.
Il y avait donc encore un soupçon d'intelligence dans une rébellion contenue, et qui ne s'était exprimée que devant Maman, à l'abri dans ma chambre.
Là, certainement consciente que je prenais des risques, mais ayant comme envie de reprendre la main, ma rancoeur s'était laissée aller à la petite phrase de trop...
Comme si je voulais avoir le dernier mot, quitte à ce qu'un nouvel événement survienne, mais au moins je ne serais pas restée sur ce souvenir mortifiant d'une Christine recevant une tannée exemplaire devant trois paires d'yeux regardant rougir ses fesses...

Mon "je m'en fiche" avait un côté bravade dont je ne soupesais pas la gravité pour une mère qui venait surtout me consoler, et ne pouvait donc que comprendre que sa fille, elle, n'avait pas tout "compris" !



A peine avais-je prononcé ces mots, et surtout compris qu'ils étaient bien assez forts pour que Maman les comprenne, j'avais eu conscience que cela allait mal finir. Habituée à guetter les expressions maternelles, à jouer avec le temps pour en gagner, pour épargner mes fesses, je savais aussi quand l'engrenage fatal était en marche.

J'avais attendu quatre jours la fessée du début de soirée, en m'en voulant très fort de n'avoir pu y échapper un cinquième. Là, le "Je m'en fiche" prononcé, c'est moins de quatre minutes qui allaient séparé la faute de la nouvelle sanction...

Pas le temps de réfléchir, juste celui de supplier, en sachant que c'était en vain, de tenter de se défendre, de gigoter tant que je pouvais, mais de subir la loi maternelle, de sentir une fois basculée en travers de genoux que j'avais quitté si peu de temps avant, que ma mappemonde encore rouge allait être à nouveau dévoilée...

C'était moins long, moins démonstratif, moins théâtralisé qu'au milieu du salon, mais tout y était dans le déroulement d'une nouvelle déculottée comme l'on répète à qui n'a pas bien entendu.

Fessée plus courte mais aussi vive, qui faisait plus mal aussi, de par un épiderme déjà à vif. Mais, c'est elle qui me calma vraiment, m'enlevant jusqu'à ma rancoeur car, cette fois, je ne pouvais m'en prendre qu'à moi.

Contrairement à la fessée du salon, enfin seule avec Maman dans ma chambre, je n'avais pas retenu mes larmes, mes cris, mes supplications, m'épuisant moi-même aussi.



Evidemment, j'étais honteuse, vexée d'avoir été déculottée deux fois dans la même soirée, évidemment, je savais qu'Aline et Diane, avec les seuls bruits, avaient compris que "grande soeur" avait mérité une nouvelle fessée, mais quelque part, le fait qu'elles n'aient pas été présentes dans la pièce, qu'elles n'avaient pas été témoins de toutes les séquences me rassurait en quelque sorte.

Il faudra que les commentateurs patentés de mes confessions me donnent leur avis sur ce point, mais cette seconde fessée, pour horrible qu'elle fut à vivre, pour honteuse et infantilisante dans son application, pour marquante moralement en ce qu'elle insistait sur le fait que si une fessée ne suffit pas, l'autre arrive, c'est aussi elle qui m'a apaisée.

Envoyée dans ma chambre après une déculottée magistrale devant Aline et Diane, j'aurais mal dormi et cauchemardé toute la nuit.
Mais, bizarrement, la lune encore plus écarlate, deux "radiateurs" au bas du dos, j'ai dormi comme un loir. Et même la certitude que mes soeurs pourraient se moquer de leur ainée passant deux fois dans la même soirée sur les genoux maternels, me chagrinait moins que la première tannée.

Du salon, me revenait l'image des ultimes regards sur la punie qui s'enfuyait vers sa chambre. Depuis, j'avais à nouveau connu la dispute maternelle, j'avais retrouvé la position mortifiante, j'avais une fois de plus été déculottée, Maman m'avait donné une seconde fessée, mais c'était entre nous d'une certaine manière, c'était dans ma chambre, sans autre témoin qu'une fesseuse et une fessée, et cela changeait quelque chose dans ma tête, dans mon ressenti...

Quelque part, la deuxième fessée était à l'image de celle que j'aurais voulu pour la première. Vouloir est un grand mot, mais l'idée est là. C'est comme si, inconsciemment, après avoir vécu ma déculottée publique, la seconde en privé me donnait raison. Comme si je reprenais la main en ayant la fessée où je voulais, et que cela m'aidait à oublier les affres d'une tannée magistrale devant mes soeurs qu'effectivement, même aujourd'hui, je n'ai toujours pas oublié...

Le lendemain matin, Maman nous a laissé faire la grasse matinée. Il était presque dix heures, quand j'ai émergé, mes soeurs, elles, dormaient encore.


Maman était dans la cuisine encore en peignoir et chemise de nuit, buvant son café, tranquille.

"Alors, ma chérie, tu as bien dormi ? J'espère que la journée sera plus calme qu'hier... Viens me faire un bisou", dit-elle en restant assise. Je vins vers elle et l'embrassai. Elle me serra un instant, calmement, et cela me fit du bien, sentant que j'étais pardonnée, qu'elle ne m'en voulait plus.







"Tu devrais prendre ta douche avant que tes soeurs ne se lèvent. Je te fais chauffer ton bol de chocolat en attendant", dit-elle. Je répondis : "Oui, Maman, bien sûr, j'y vais". J'avais une voix presque enjouée, d'enfant sage et obéissante, et le petit sourire au bord des lèvres de Maman devait traduire une pensée du genre : "C'est quand même mieux quand Christine est calmée. C'est dommage qu'il ait encore fallu que ça passe par la fessée, mais apparemment ma grande a compris la leçon... Du moins jusqu'à la prochaine..."


Filant dans la salle de bains, mon premier réflexe fut de regarder mon bas du dos...
Ma lune était redevenue blanche, du moins de sa couleur habituelle, de celle des jours sans fessée... Même si cette première vision me rappela de mauvais souvenirs, et fit que je me reculottai prestement.


Mais, j'allais prendre ma douche, la porte était fermée, et je voulais en avoir le coeur net.
M'approchant du miroir, j'ai baissé à nouveau ma culotte, regardant bien de près. Il n'y avait aucune trace, même si en passant ensuite sous la douche le gant de crin, je sentis que l'épiderme était encore sensible, et que la peau aurait pu rougir à nouveau assez vite...



Je ne frottai pas plus et je ressentais comme une petite joie intérieure d'avoir les fesses redevenues comme si de rien n'était.
C'était idiot, mais j'aurais quasiment eu envie de réveiller mes soeurs et de leur montrer mon bas du dos en disant : "Oui, j'ai eu une deuxième fessée, mais vous n'avez rien vu, et mes fesses sont toutes blanches, na, na, na !"

Pensée fugace, bien sûr, non mise à exécution, mais satisfaction personnelle quand même. Le gant de crin m'avait rappelé que ma peau avait été mise à rude épreuve, et qu'elle demeurait sensible, de toute manière la Christine de ce lendemain de double fessée n'avait aucune envie de se remettre en évidence. Pas question de risquer une quelconque fâcherie maternelle. Grande fille allait jouer l'enfant modèle quitte à donner encore raison à Maman, mais Christine fessée et re-fessée la veille allait se tenir à carreau !

A SUIVRE

30 commentaires:

  1. Chère Christine,

    Savoureux épisode de l'après fessée que je viens de parcourir rapidement, après une nuit de travail, construit telle une dissertation (introduction, développement, conclusion) de la bonne en français que vous étiez, mais également pourrait-on ajouter de la très bonne élève en matière de déculottées maternelles lui ayant laissé des souvenirs quasiment palpable et le tout judicieusement illustré.

    Petite remarque, je constate que notre narratrice (encore plus exigeante) réclame sur un ton aussi péremptoire que Maman SPAAK, que ces commentateurs fidèles et assidus, lui délivre un avis telle une interrogation écrite de Prof et qui en cas d'échec pourrait leurs valoir de rougeoyantes et douloureuses conséquences, comme celles qu'à connue Christine à une certaine époque !

    J'avoue que la surprise (comme votre deuxième claquée) de cet appel du clavier, que l'on ne discute pas, me rappel l'angoisse de l'avant fessée annoncée de Maman ou de Tata !

    Sur ce, je vais me reposer, tout en réfléchissant à cette question et essayer de faire de mon mieux, pour y répondre, afin d'éviter une déconvenue qui ne me tente vraiment pas, si vous voyez ce que je veux dire, très CHERE Christine !

    Amicalement, Dominique

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  2. Bonjour Christine,

    Bravo encore pour ce témoignage de la double fessée. Bravo également à Danielle et à Sonia, venues pimenter encore un peu plus votre récit. Je vais également vous apporter mon témoignage, j'espère que vous serez contentes d'avoir un point de vue masculin.

    Avec maman, une deuxième fessée infligée quelques minutes (et même quelques heures ou quelques jours) après une première n'avait rien de bon. Je rappelle que, contrairement à vous, chères Christine, Danielle et Sonia, ma mère déculottait souvent (surtout quand j'étais en pantalon), mais pas toujours. En revanche, même si, pour la première fessée, j'avais échappé à la déculottée, je pouvais être certain qu'il n'en serait pas de même pour la deuxième. Et même si, pour un garçon, les "formalités" de déculottage sont plus longues que pour une fille en jupe.

    Et, dans ce cas, cette deuxième fessée était souvent précédée d'une phrase de maman, du style : "Eh bien ! puisque cette première fessée n'a pas suffi, crois-moi, celle-ci, tu ne vas pas l'oublier de sitôt !" Cette deuxième fessée, donc toujours déculottée complètement, y compris mon slip blanc, m'était souvent infligée dans la position classique (maman assise, moi allongé sur ses genoux) car maman voulait m'empêcher de gigoter et pouvait m'immobiliser plus facilement. Cette "sur-fessée" était généralement plus longue que la première, maman faisait même souvent une, voire deux petites pauses, et comme elle disait : "Je n'ai pas pitié de tes fesses, c'est juste pour me reposer un peu la main." Et d'ajouter : "Allez, courage, mon garçon, ma main est reposée, c'est reparti !"

    Cette deuxième fessée intervenait pour différents motifs : insolence, bouderie excessive, acte de mauvaise humeur... Je me souviens qu'un jour, mon frère et moi étions en train de nous battre. Dans ce cas, maman ne cherchait pas à comprendre, c'était une fessée à chacun. Ce jour-là, nous eûmes droit à une fessée au-travers du short et sur le haut des cuisses, suivie d'une mise au coin pendant quelques minutes. Quand maman s'éloigna, je me mis à donner une petite tape agressive à mon frère. Manque de pot, maman revint, je fus pris sur le fait. Quand je vis maman prendre une chaise, je compris que je m'apprêtais à subir une fessée "cul nu, double, voire triple durée".

    Amicalement, à bientôt.
    Fessées doublement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  3. Christine, j'aimerais savoir pourquoi vous avez supprimer mon commentaire, que j'ai mit du temps a écrire, ou je ne fesais que l'éloge de votre blog, je trouve cela puéril de le supprimer sans autre forme de communication, j'espere avoir une reponse que je croire etre en droit d'exiger, en temps que fidèle lectrice de ce blog deplus sa conception

    Cassandra.

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  4. Bonjour Christine,pour vous maman Spaak differait sa fessée et vous aviez le temps de "preparer vos fesses(et aussi votre tete )"a cette punition.
    Pour moi c'était toujours séance tenante ou que ce soit et même en public et si je me suis retrouvée en postion honteuse tres souvent je n'avais pas le temps d'apprehender cette correction qui tombait vite fait bien fait!
    Bien sur si c'était en exterieur elle ne me deculottait pas c'était quelques bonnes claques bien vigoureuses sur mes cuisses qui devenaient tres rouges et cuisantes.La honte du deculottage était remplacée par la rougeur de mes cuisses que nul ne pouvait ignorer;Danielle avait été corrigée!
    Nos mères donc ne laissaient rien passer mais le tempo etait different.
    Bien a vous et a tous les commentateurs de vos histoires si bien narrées.

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  5. A Cassandra : Désolée, mais j'ai toujours été claire. J'évoque ici mes souvenirs, certes romancés, mais vus avec mon regard et mon recul d'adulte. Je ne veux pas y associer la vision de l'autre partie, celle de celui ou celle qui punit. Il y a trop de risques de dérive, et même si votre commentaire était très "soft" par rapport à bien d'autres que je jette et qui relèvent du sadisme, je ne veux pas que l'on prétende ici battre des enfants, qui plus est en 2012. Et, permettez-moi de dire que ce qui est "puéril" c'est "d'exiger" quoi que ce soit sur mon espace de liberté, personnel et gratuit. Cela dit, je ne vous interdit pas de continuer à me lire.

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  6. Bonjour Christine.

    Je crois que les méthodes de ma mère étaient plus proches de celles de la mère de Danielle, que de celles de la vôtre, chère Christine.

    Comme je vous l'ai indiqué à maintes reprises, maman fessait en principe immédiatement et sans délai, donc même en public. Mais la différence par rapport à votre maman, chère Danielle, c'est que la mienne pouvait très bien me déculotter tout pareil, même s'il y avait du monde autour de nous.

    En fait, la décision de maman de baisser le pantalon (ou short) et éventuellement le slip dépendait :
    - de son humeur ;
    - de la gravité de la faute : par exemple, j'étais plus souvent déculotté pour une grosse bêtise ou une insolence, que lorsque maman m'aidait à faire mes devoirs ;
    - d'une éventuelle récidive : une deuxième fessée en quelques minutes ou même en quelques jours me valait inévitablement un déculottage en règle.

    Mais le fait de me donner une fessée en public ou en privé n'influençait nullement maman sur sa décision de me déculotter ou non.

    Amicalement, à bientôt.
    Déculottement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  7. Chère Christine,

    Et voilà notre presque 'grande fille' qui plonge dans le sommeil du juste, abasourdie, vidée de son énergie, par cette seconde couche colorée (inattendue, mais méritée) pour une gamine rebelle dominée par l'impulsivité et l'aigreur d'avoir échoué dans sa stratégie, de meneuse de jeu, pour une fessée qu'elle savait inéluctable, depuis l'annonce de Mlle Paule (Prof patenté de nombreux déboires fessiers de Christine).

    Notre Christine, malgré tous ses efforts pour retarder et orchestrer 'sa fessée' dans des conditions optimales, bute sur la dernière partition, l'amenant à vivre un horrible concert public mis en place par Maman qui la mortifie et embrouille sa conscience, la conduisant au dérapage face à une mère déterminée dans son devoir d'éducation et ne pouvant admettre la rébellion infantile.

    Dés lors, pour Maman, la gamine n'ayant pas saisie la nuance, il est donc nécessaire de remettre le couvert pour que sa fille comprenne bien qui dirige et qui doit obéir, quitte à éroder sa main sur les fesses de la demoiselle.


    Partie 1
    Amicalement, Dominique

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  8. Chère Christine,

    Cette deuxième tournée n'est que la conséquence du ressenti psychologique ambiguë de notre narratrice au sujet de la fessée, qu'elle redoute et n'apprécie pas, mais dont elle reconnaît 'parfois' les vertus curatives sur sa personnalité de pré-adolescence en proie aux contradictions et vit alors ces moments, toujours pénibles pour ces fesses de manières différentes, défaite personnelle (dépassée par le temps, les circonstances, les enjeux) ou conscience de mériter son sort par ses réactions.

    On peut alors comprendre que Christine encrée dans ses idées, venant de subir la suprême humiliation d'une tannée publique (summum de l'horrible pour elle), réagisse de façon aussi déconcertante face à l'autorité, dans le seul espoir de reprendre le dessus et surmonter cette affligeante désillusion, mais ne pas la cautionner.

    Et ce cinquième set, dominé par la dextre maternelle, vient à bout des velléités contestataire d'une Christine qui libère sans retenue toutes ses émotions, sous l'effet de cette nouvelle claquée physiquement insupportable pour son cuir déjà largement tanné.

    Ressortant de cette partie, en souffrance, éreintée et calmée, mais paradoxalement soulagée psychologiquement que cette seconde couche se soit déroulée dans l'intimité, donnant à notre héroïne le sentiment de reprendre la main sur le cours d'une gestion 'habituelle' de ces fesses, qui la consterne lorsqu'elle doit les offrir à Maman, suite à ces erreurs, mais qui l'épouvante encore plus lors d'une scène publique, vivant alors une indignation sans commune mesure.

    En fait, si chacune des ses fessées constitue une épreuve que Christine déteste tant sur le plan physique (ça fait mal) que moral (position ridicule, déculottage en règle) qui l'infantilise et la mortifie, celle-ci arrive à en 'admettre' l'application comprenant le raisonnement maternel plein de bon sens (comportement de gamine = punition de gamine), d'autant que la méthode est efficace au moins un certain temps.

    Par contre, une fessée publique est une catastrophe nucléaire psychologique pour notre narratrice, qui perd alors tous les repaires faisant d'elle une 'grande fille', bafouée dans son amour propre, soumise et réduite à l'état de fillette, que l'on déculotte ou l'on mais au coin, lorsqu'elle fait des bêtises, générant un profond sentiment de dénégations et de révolte.

    On comprend alors que Christine, ne pouvant se soustraire à la méthode éducative maternelle, fait tout ce qu'elle peut pour que ces moments indélicats soient confidentiels, juste entre mère et fille, et ne pas subir l'exposition d'une anatomie qu'elle s'efforce de préserver du regard des autres, dictée par sa grande pudeur, surtout dans une position affligeante.

    Néanmoins, en dehors de toutes ces pensées controversées que vous ressentiez et votre aversion pour la fessée, il est indéniable qu'au lendemain de l'une d'elle vous confortiez la bonne méthodologie maternelle, envers sa grande fille, qui se tenait alors à carreau au moins un certain temps.

    Partie 2
    Amicalement, Dominique

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  9. Bonsoir Chère Christine,

    Certes, je reconnais avoir mis un certain temps à élaborer mon dernier commentaire et à vous le livrer, mais j'avais à cœur de vous servir un écrit digne de votre appel, qui puisse vous satisfaire et j'espère que la lecture de celui-ci aura répondu à vos attentes.

    Néanmoins, ne constatant aucune validation de votre part, j'avoue quelque peu mon impatience (comme d'autres lecteurs certainement !) à vous lire, soit en réponse ou par un nouvel épisode de votre chronique fessesque (terme cher à Mardohl) à laquelle nous sommes tous fidèlement suspendus et que nous suivons avec un infini plaisir.

    A bientôt, très chère Christine,

    Amicalement, Dominique

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  10. Désolée de ce retard, mais cette période de l'année est très agitée professionnellement, et je ne peux guère prendre le temps pour mon blog. Cela risque donc d'être en dent de scie durant quelques semaines, mais ne vous inquiétez pas, je suis toujours là, et j'ai encore plein de choses à écrire.

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  11. ET EN PRIME LE COMMENTAIRE DE MARDOHL :

    Après la Christine pascalienne, vous nous présentez-là une Christine sartrienne, quelle innovation ! « Non non ce n’est pas pile ou face, quoi qu’il arrive c’est par moi que tout doit arriver. » avait écrit le philosophe existentialiste. Christine applique littéralement ce raisonnement, ainsi que vous nous l’éclaircissez par votre minutieuse démonstration tendant au théorème. Frustrée d’avoir vu ses calculs déjoués, notre incorrigible héroïne a tenu à ce que la fessée soit finalement vécue telle qu’elle l’avait souhaité, et ce, quitte à en recevoir une deuxième. Cette impertinence avérée, cet impardonnable « Je m’en fiche » lancé à une mère qui se montrait pourtant consolatrice, se voulait en fait l’expression d’une volonté bafouée. Les calculs et louvoiements des quatre derniers jours n’ont pu atteindre leur objectif et éviter une fessée en public ? Qu’importe, Christine demeure envers et contre tout maîtresse de son destin, et provoque presque consciemment cette deuxième tannée qui, du moins, correspond aux circonstances qu’elle avait planifiées. Quelle tête brûlée ! Faisant fi de la honte et de la douleur, notre héroïne utilise sa marge de manœuvre, pour étroite qu’elle soit, pour effacer le souvenir mortifiant de la récente fessée devant ses sœurs par une seconde fessée qui, elle, a lieu à huis clos. Christine, vexée de n’avoir su mener le jeu au terme espéré, refuse une absolution qu’elle juge inopportune et inadéquate, comme d’autres refusent le prix Nobel. Le « Jamais nous n’avons été plus libres que sous l’Occupation allemande. » de l’écrivain de Saint-Germain-des-Prés devient chez Christine un « Jamais je n’ai été plus libre qu’en recevant cette deuxième fessée dans ma chambre. » Car en effet, celle-ci correspond à ses projections : elle a donc repris la main, Aline et Diane cette fois n’ont rien vu, elle peut s’endormir l’esprit serein. Que ne ferait-on pas pour avoir le dernier mot, ou du moins croire l’avoir eu ! Enfin, c’est toute joyeuse que sous la douche matinale elle peut constater que son épiderme fessier a repris sa couleur initiale, et que cette tannée, dans l’angoisse de laquelle elle a vécu pendant quatre jours, peut desormais se conjuguer totalement à l’imparfait, en dépit de la seconde couche que, la télécommande en main, elle

    s’est repassée par un « Replay » assumé. (Mais le passage diffusé entrant cette fois en résonnance avec son attente.)

    J’apprécie également l’attitude de votre mère dans l’épilogue du chapitre, qui embrasse sa fille au lever, lui parle gentiment, lui prépare son chocolat. Contrairement à d’autres mamans que je connais, Madame Spaak ne présente pas cette pénible tendance à la rancune ou au ressassement. Elle sait tourner la page une fois exécutée la sanction, pardonner à sa progéniture et lui permettre de reprendre à zéro, l’âme aussi blanchie que les fesses.

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  12. Chère Christine,

    Je n'étais pas inquiet, mais seulement impatient comme le gamin qui attend la sortie du dernier album d'Astérix pour le dévorer et je conçois que votre vie professionnelle ou personnelle soient prioritaires, ce qui est parfaitement louable.

    Par conséquent, je vous souhaite bon courage et j'en profite, si vous le permettez, pour adresser mes compliments à Mardohl pour ce nouveau commentaire aussi riche que vos récits et dont la pertinence les complètent avec bonheur.

    Au plaisir de vous lire, très Chère Christine,

    Amicalement, Dominique

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  13. Pardonnez moi alors, Christine, loin était de moi l'intention de vous offenser avec mes commentaires, je désirais simplement discuter avec vous.

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  14. Bonjour Christine.

    Quelle est la différence entre Christine et Mme SPAAK ? Christine promet la lune, Mme SPAAK la fait rougir !!!

    Je sais, chère Christine, c'est pas gentil, mais c'est du deuxième degré !

    Et puis, j'étais comme vous. Combien de fois, lorsque j'étais en position d'enfant fessé, j'ai supplié maman, je tentais en vain de l'amadouer par des mots du style : "Non maman, non, non, j'le ferai plus, j'le ferai plus, j'le ferai plus !" Et les rafales maternelles s'abattaient efficacement et impitoyablement sur mon postérieur, souvent dénudé bien sûr, et maman de rétorquer qu'elle n'en avait que faire de mes promesses, jamais tenues.

    Amicalement, à bientôt.
    Lunement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  15. Moi qui promets la lune, et Maman qui me la rougit... Jolie formule qui résume bien cette partie de ma vie. Merci Louis pour ce jeu de mots, au deuxième degré (de cuisson, hi hi...). C'est taquin en effet, mais je ne m'en offusque pas.

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  16. En parcourant les critiques auxquelles je n’avais pas accès depuis mon exil, je découvre fatalement quelques allusions à ma plume glissées par d’autres habitués de ce blog.
    Ainsi, Dominique me taxe de pédantisme et se gausse gentiment de ma tendance à étaler ma culture, tout en attestant la qualité littéraire de mes critiques.
    Je ne récuse en rien cette assertion et l’accepte de bon cœur. Oui, je l’avoue, j’aime mêler à mes commentaires des allusions historiques et littéraires. Est-ce pour m’imposer, me faire remarquer et admirer, m’ériger en borgne au milieu des « aveugles » (notez les guillemets), en d’autres termes, faire figure d’érudit au sein d’un public ne comportant pas nécessairement de profonds lettrés, alors que j’aurais bien plus de peine à frimer de la sorte sur l’un de ces blogs littéraires que Dominique s’étonne de ne pas me voir plutôt fréquenter ? (Et pour lui répondre en passant, je lui avouerai que je ne fréquente pas ce genre de blog car le quotidien de ma vie réelle me permet de partager sans ambages ma passion pour les livres, alors que j’éprouve plus de peine à le faire avec celle dévolue à la fessée, il me reste pour celle-là la magie d’Internet et la plume de Christine.)
    Rebondissant sur cette parenthèse, est-ce alors pour me dédouaner dans ma fréquentation d’un blog « interdit » (bien que légal), c’est-à-dire, d’un blog que mon entourage, et particulièrement mes étudiants, serait bien surpris de me savoir suivre assidûment, moi le professeur à la lisse façade ? Est-ce que je peaufine mes commentaires et les intellectualise afin de pouvoir me détromper moi-même et m’assurer en fausse bonne foi : « Mais enfin, ce n’est qu’un exercice de style sur un thème imposé. » tout comme le lecteur d’un Playboy ou d’un Newlook peut pointer dans sa revue de prédilection des articles ne touchant nullement au sexe et prétendre ainsi qu’il se voue à d’autres centres d’intérêt ? (Ne tiquez pas à la comparaison, chère Christine : je ne considère nullement votre blog comme un blog érotique, mais il n’en demeure pas moins « réservé aux adultes ».)
    Je répondrai que sans doute, cela tient un peu des deux explications, bien qu’honnêtement je ne me définisse ni comme « intello chiant », ni comme frustré culpabilisant (ou alors dans une proportion infinitésimale). En fait, pour reprendre et pondérer celles-ci, je dirais que si je charge mes critiques de renvois culturels, c’est peut-être avant tout pour les estampiller d’une « marque de fabrique », les personnaliser (pour ne pas écrire « les mardohliser »), les distinguer des autres, sans pour autant bien sûr les mépriser (puisque je les lis toutes avec intérêt lorsque j’en ai l’occasion). En un mot, c’est là une façon d’amener ma pierre à l’édifice, d’enrichir par la diversité.
    Ce serait également une manière d’ouvrir la thématique centrale à d’autres thématiques, de rappeler qu’il n’y a pas que la fessée dans la vie, ou plutôt que celle-ci s’apparie invariablement à d’autres sujets, et que désincarnée, elle perdrait toute sa saveur. J’ai d’ailleurs maintes fois répété que ce que j’apprécie dans les histoires de Christine (et que pour l’heure je n’ai goûté nulle part ailleurs sur la Toile) c’est qu’elles ne se limitent pas à des récits de fessées, mais s’attardent avec détail et pertinence sur le cadre externe et interne dans lequel elles s’insèrent : aussi bien le « background » familial et la trame narrative que le ressenti psychologique de la narratrice.

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  17. Quant à Louis, dans un commentaire plutôt ancien, il me demande d’imiter les autres lecteurs et de me mettre à table en livrant mes propres expériences relatives à la fessée. A cela je réponds que m’en tenant à une ligne classique (hé oui, encore de la littérature), je ne désire nullement évoquer un moi haïssable et bannis de mes interventions sur ce blog toute allusion autobiographique, me bornant strictement à critiquer la production de notre conteuse tant appréciée.
    Mais si vous y tenez, pour aller à l’essentiel, né peut-être dans une époque ultérieure à la vôtre (ce que peut indiquer mon pseudo, si vous parvenez à savoir d’où je l’ai tiré), je n’ai jamais connu de vraie fessée, du moins selon une ampleur telle qu’elle apparaît dans les récits de Christine ou de ses commentateurs. En la matière, je me suis « contenté » d’allusions réitérées, ma mère vouant à la fessée un culte obsessionnel sans presque jamais l’appliquer (ce qui peut expliquer pourquoi elle me fascine autant aujourd’hui encore, par fantasme de l'inconnu). Ce qui ne signifie pas pour autant que mon enfance et ma pré adolescence aient été dorées, loin de là, mais je ne tiens pas à m’étaler ici là-dessus.
    Donc oui, comme vous le voyez, Mardohl est de retour pour les vacances. Ne m’envoyez plus vos chapitres par mail, chère Christine, je suis à nouveau à même de les commenter moi-même… du moins jusqu’à début septembre, date à laquelle je m’en retournerai dans le pays où votre blog n’existe pas.

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  18. Nous attendons la suite avec impatience ...
    Un mois sans livraison...
    Je crois que la tentation de la paresse revient qu'une fesséee dans le style maternel devient urgente

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  19. J'admets la remarque et comprends votre impatience, mais j'avais prévenu que la période est plus que chargée pour moi en ce moment. Je n'oublie pas pour autant mon fidèle lectorat, mais je n'aime pas non plus bâcler et vous demande de me pardonner...
    D'ailleurs, ce petit sentiment d'être en retard voire quelque part en faute va peut-être me titiller et me pousser à ré-écrire. Comme si, re-transportée en ma pré-adolescence, j'avais soudain peur que Maman l'apprenne... Et que je risque, devinez quoi...

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  20. Chère Christine,

    Si vous le permettez, je vais répondre à Mardohl.

    Cher Mardohl, en aucun cas mes propos n'avaient valeur de critique à votre égard, mais je constate que votre post du 04/07 confirme votre pédantisme condescendant vis à vis des pauvres aveugles que nous sommes et qui ne font pas partie d'une 'caste' d'enseignant lettrés, respectables dans leur transmission du savoir, mais profondément chiant (malgré votre déni) en société plurielle, ne s'accordant qu'avec leurs paires et je parle par expérience, partageant ma vie avec une charmante énarque.

    Ceci étant Cher Mardohl, comme je l'ai déjà dit, j'apprécie vos commentaires qui tirent vers le haut l'intellect du commun des mortels (auxquels j'appartiens) dont la lecture enrichissante ma permis de rebondir plagiant vos expressions ou terminologies, à titre d'anecdote et vous gratifiant même de plusieurs éloges, pour vos écrits, sans écho de votre part.
    Par conclure et ne pas envahir l'espace de Christine qui nous accordent le droit à l'expression, je vous remercie par avance de conserver 'la Mardohlisation de vos commentaires' pour le plus grand plaisir de notre narratrice et de ses lecteurs qui s'en délectent, moi le premier qui tout comme vous est particulièrement sensible à l'environnement familial qu'évoque notre conteuse, simple et finalement conventionnel d'une vie de famille.

    Amicalement, Dominique

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  21. Allez, du calme, les amis, ne vous chamaillez pas ainsi, ou je ne valide plus les commentaires. Reevenez à votre sujet favori, et à moi pour l'essentiel. Rebondissez plus sur mon dernier commentaire que sur vos différences de style. Merci.

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  22. Chère Christine,

    Message reçu cher narratrice et vous prie de bien vouloir excuser mon petit excès d'humeur.

    Pour en revenir à votre dernier commentaire, j'avoue que je partage l'avis d'Athos sur votre paresse et sans mettre en doute la charge professionnelle plus importante qui vous incombe, il me semble que notre Christine d'aujourd'hui retrouve quelques travers de sa pré-adolescence.

    Dés lors, je pense qu'il serait peut être opportun d'en toucher deux mots à Madame SPAAK (comme savait si bien le faire Mle Paule) afin de remotiver sa fille, par la seule méthode qu'elle comprenne, si vous voyez ce que je veux dire ?

    Désolée, pour vos fesses, mais je suis sur que cela vous ferait le plus grand bien et vous permettrait de satisfaire votre lectorat qui s'impatiente, qu'en pensez vous Chère Christine ?

    Amicalement, Dominique

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  23. Message reçu aussi, Dominique. Je préfère vous lire sur des sujets plus en rapport avec mon blog que des chamailleries entre commentateurs patentés.
    Mais, si je peux bien admettre votre raisonnement, et imaginer qu'en cas de pareil retard d'écriture une Mlle Paule aurait certainement alerté Maman, je vois très bien ce que vous voulez dire à propos de la manière dont ma chère mère s'emploierait à me "remotiver"...
    Je ne suis pas sûre que cela me ferait "le plus grand bien", comme vous dites, car avant un hypothétique bénéfice moral, je ne sais que trop ce que cela me ferait au niveau de mes rondeurs jumelles...
    Et, en ce 14 juillet, souffrez que je désiree autre chose que d'être la vedette involontaire d'un feu d'arti-fesse, dont Maman avait le secret, un de ces spectacles sonores et claquants où mes soeurs auraient la tentation d'applaudir en criant "Oh la belle rouge..."

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  24. Chère Christine,

    Comme vous pouvez l'imaginer, en tant qu'ancien militaire, je regarde le défilé de mes compagnons d'armes, auquel j'ai eu l'honneur de participer plusieurs fois.

    Je comprends parfaitement que vous envisagiez plutôt le coté négativement douloureux d'une présentation de vos rondeurs dévoilées, à la dextre maternelle, celle-ci sachant les stimuler en profondeur et non au 'bénéfice' pour la petite tête de linotte Christinienne de l'époque.

    Néanmoins, en ce 14 juillet, j'avoue qu'un feu d'arti-fesse sur les jumellitées de notre conteuse (et non les miennes, hihi....) qui plus est sous les yeux de témoins (Tata ou soeurettes) aurait toute ma gratitude (ainsi que celles des autres lecteurs), mais à l'impossible nul n'est tenu et j'admets volontiers ce manque d'enthousiasme de votre part, n'en n'étant pas à votre première expérience.

    Oh ! Quel vilain garçon ! Sans aucune compassion envers les petites fesses d'une narratrice qui ont pourtant vécues bien des tourments et en connaîtrons d'autres, à mon avis, notre demoiselle ayant une plus grande propension à déclencher les foudres maternelles, que les compliments de celle-ci.

    Pour conclure, Chère Christine, j'espère que le prochain 'opus' sera à la hauteur de la patience déployée par vos lecteurs et que vous serez nous ravir par un épisode fort en émotions et ressentis d'après mésaventure.

    Amicalement, Dominique

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  25. Mais non Christine, il ne s’agit pas de chamaillerie, puisque dans sa réponse du 13 juillet, Dominique précise explicitement qu’il apprécie mes commentaires et les encourage (ce qui est réciproque).
    Et pour vous répondre courtoisement, cher Dominique, non, je n’ai nullement pris en mauvaise part votre commentaire à mon égard. Je ne l’ai pas perçu comme un « excès d’humeur », malgré la teneur un peu « rentre-dedans » du premier paragraphe.
    Peut-être nous sommes-nous mal compris en fait. Par mon message du 4 juillet, je voulais simplement répondre en bloc, et de façon objective, pondérée, sincère, amicale même, aux multiples allusions, par ailleurs parfaitement justifiées, dont vous m’avez récemment gratifiées (tout en vous rappelant qu’il m’était impossible de les lire et d’en faire écho durant ces derniers mois, Christine me faisant parvenir dans mon exil ses textes mais non les commentaires), tout en auto-évaluant, et non sans un brin d'auto-dérision, la teneur de mes propres critiques. Retour textuel un brin narcissique peut-être, mais qui ne m’a pas paru si impertinent, par lequel je rappelais simplement que mes allusions littéraires participent avant tout d’un effet de style.
    Je ne voulais en aucun cas vous blesser ni vous prendre de haut, Dominique, et vous me voyez navré si vous avec interprété ainsi mes propos. Honnêtement et du fond du cœur, je n’ai pas eu l’impression de faire acte de « pédantisme », ni l’intention de me prétendre appartenir à une quelconque « caste » qui me mettrait au-dessus des autres, et en toute modestie, je ne pense pas me montrer « chiant » en société plurielle, ni envers quiconque en particulier. J’aime les choses et les gens simples ainsi que la clarté dans les rapports humains. Je compte parmi mes pairs tout un éventail de catégories sociales (mais pas d’énarques contrairement à vous), dont chacune a quelque chose à m’apprendre, je suis moi-même issu d’une famille d’ouvriers et de paysans, et je déclare volontiers, par boutade, que j’ai entrepris des études de lettres parce que je ne savais rien faire de mes dix doigts, et choisi le métier d’enseignant pour illustrer l’adage anglais : « If you cannot work, teach ! »
    En espérant que vous me comprendrez mieux cette fois – et les fois suivantes – et vous rappelant que moi aussi je prise vos critiques, je pense que nous pouvons clore le sujet et en revenir à Christine que nos explications impatientent.
    Même si pour l’heure nous n’avons pas eu droit au chapitre suivant, vous nous proposez, à l’occasion de la Fête Nationale, un mot-valise bien enlevé (« feu d’arti-fesse ») et un savoureux détournement d’expression (« Oh la belle rouge… »). Je les goûte comme un prélude à la symphonie verbale qui s’ensuivra et que tout votre lectorat, chauffé par l’impatience, accueillera avec gratitude.

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  26. Bon, après ce nouvel échange entre Dominique et Mardohl, je vous espère réconciliés et j'attends de vous des commentaires de fond qui concernent plus ma petite personne et son entourage que des débats lettrés.
    Cela dit, je savais bien que le mot "arti-fesse" allait vous faire réagir l'un et l'autre, et cela ne peut que m'encourager à poursuivre mes récits.
    D'autant qu'à bien y réfléchir, les événements les plus marquants de ma période difficile avaient parfois bien des points communs avec un feu d'artifice.
    - Le fait d'être souvent annoncé à l'avance.
    - Le fait souvent aussi d'être associé à l'heure du coucher, c'est-à-dire d'voir lieu à la nuit tombée.
    - L'aspect sonore associé à des couleurs vives.
    - Le silence qui se fait quand cela va commencer.
    - Le bouquet final qui parachève l'oeuvre.
    - Les yeux écarquillés des spectateurs quand il y en a.
    - Le besoin aussi des témoins d'en parler a posteriori.
    - Le fait enfin que ce n'est jamais anecdotique et que l'on s'en souvient longtemps...
    Si vous trouvez d'autres points communs, n'hésitez pas à me les soumettre.

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  27. Chère Christine,

    Petit aparté : Désolé Mardohl pour le coté 'rentre-dedans' inhérent à mon passé de soldat (brut de décoffrage) et la transmission du savoir, n'est pas à mon sens, une incapacité de travaille, bien au contraire. Donc tout comme vous j'attends avec impatience que Christine retrouve le goût de l'effort pour nous fournir un écrit, sur lequel nous pourrons nous épandre.

    En dehors de cela, je trouve notre narratrice quelque peu nombriliste, nous invitant à concentrer nos efforts rédactionnels sur sa petite personne, tirant une pointe de fierté d'avoir titillé notre réaction commune pour sa propre motivation, n'est-ce pas le reflet d'une petite insolente, qui libérée du joug maternel, arbore une suffisance propice à certains déboires ?
    Sinon pour répondre à votre énoncé d'événements marquants pour vos fesses et votre esprit, voici ce que j'en pense :

    Par Maman ou dans l'esprit de Christine, consciente de sa bêtise ?
    Principe maternel, du tête à tête, ou fesses à main privé à des moments propices ?
    La claquée silencieuse serait un faux et donnerait une couleur pastel !
    Peur et angoisse d'un côté, Fermeté et certitude de bien faire de l'autre !
    Conclusion nécessaire pour la compréhension, ça fait trop mal !
    Compassion, ravissement (c'est pas nous) ou inquiétude (et si?)
    Satisfaction idiote (c'est la grande sœur), compassion (Tata) ou le fait qu'elle ne comprend que cela (Maman)
    Celui ou celle qui n'a pas connu cet instant où tout bascule, pour l'être que l'on est à ce moment, ne comprendras pas que celui-ci reste gravé dans sa mémoire.

    On pourrait ajouter, la trouille qui fige le corps et les sens, sachant ce qui nous attend, bredouillant des onomatopées incompréhensibles, presque inaudibles, sauf pour celle ou celui qui doit sévir comprenant fort bien l'angoisse du pénitent et l'utilisant à son encontre, pour justifier son action.

    Pour conclure, Chère Christine, j'avoue que si j'avais vos fesses sous la main, je les soignerais comme il se doit pour cette impertinence envers de fidèles lecteurs (malgré leurs chamailleries) qui n'ont pour souhait que vous satisfaire par leurs commentaires à vos récits.

    Alors, jeune fille, je crois qu'il serait temps de vous remettre au travail, à moins que pour cela ils nous faillent contacter Madame SPAAK, pour une reprise en main de la demoiselle qui lui serait bénéfique au final, même si ça fait mal sur le moment.

    Amicalement, sauf pour vos petites fesses, Dominique

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  28. Bonjour Christine,

    Tout comme vous je suis actuellement surchargée professionnellement et je parcours furtivement votre blog entre deux portes.

    Dans cet épisode, vous nous faites part de votre réflexion ambiguë sur le déroulement de vos fessées, 'respectant, sans l'apprécier' la logique punitive maternelle, mais vous efforçant par tous les moyens d'en organiser l'action et minimiser ainsi l'impact psychologique, d'une déculottée, moins pénible à supporter en privé.

    La réaction de Christine (aussi idiote, que dangereuse pour ses fesses) est donc logique pour une tête de linotte, qui souhaite reprendre la main sur sa destinée correctionnelle, considérant ce supplément claquant comme quasi naturel pour cette provocation volontaire, n'ignorant pas les conséquences d'une telle effronterie et ressent alors, malgré la douleur, comme un sentiment de satisfaction d'être corrigée cette fois en tête à tête, s'épargnant un nouvel affront public pour sa bêtise.

    Contrairement à vous, je n'ai jamais ressenti cette notion de gestion (privé ou publique) de mes fessées, peut être parce que Maman n'avait pas vraiment de règles concernant l'action punitive de ses filles (sauf que celle-ci ne passait que par nos fesses ou nos cuisses), pas de gifle au visage, mais tirage de cheveux ou d'oreilles si nécessaire et la plupart du temps nous étions tellement submergées par son autorité naturelle, que nous nous soumettions sans trop de difficulté à la loi maternelle.

    En fait, pour moi être fessée par Maman, était plus éprouvant moralement que physiquement (attention, une fessée fait mal, mais on arrive à s'y faire à force) sauf qu'en grandissant, vers l'âge de 12 ans, mon esprit de pré-adolescence supportait de moins en moins le coté infantile d'être déculottée et corrigée de la sorte (ce qui me semblais normal pour Anaïs), offrant ainsi une partie de mon corps (intime et changeant), dont je commençais à tirer une certaine fierté.

    A partir de là, lorsque je ramenais une punition de l'école ou si j'avais fait une bêtise, je savais qu'il me fallait affronter la colère de Maman me sermonnant sans ménagements, concluant rapidement au fait qu'une bonne déculottée me ferait mieux comprendre mon erreur, déclenchant aussitôt chez moi un sentiment de révolte me considérant trop grande pour être punie de la sorte, ce à quoi Maman me répondais qu'un attitude de gamine ne pouvait espérer autre chose qu'une bonne fessée (fidèle à ses principes).

    Bien entendu, la demoiselle que j'étais, n'acceptait pas ce raisonnement (pourtant plein de bons sens) estimant que cette punition quasi-normale pour Anaïs, était dégradante pour moi, manifestant alors mon rejet de celle-ci, sauf que face à Maman cela ne faisait que renforcer sa méthodologie punitive me précisant « que le choix m'appartenais » et qu'elle ne dérogerait pas à ses convictions de devoir envers ses filles, quelles soient grande ou petite.

    Pour conclure, ces mini révoltes m'ont surtout valu (Anaïs aussi) des corrections interminables et horriblement douloureuses, dont je ressortais totalement épuisée, les fesses en feu, pleurant comme une fontaine et m'en voulant d'avoir été aussi idiote, avec Maman, connaissant parfaitement son intransigeance éducative.

    Le seul point 'positif' avec l'âge, est que Maman différait (sauf exception) la punition lorsque nous étions à l'extérieur, nous précisant que l'affaire serait réglée dés notre retour à la maison et tout comme vous, la promesse était tenue avec souvent plus de fermeté, celle-ci ayant du maîtriser sa colère du moment, ce qui n'était pas de bonne augure pour nos fesses qui sentaient alors la pleine mesure du mécontentement maternel.

    Pour en revenir à vous, Christine, j'ai le sentiment que ce mélange de pensées contradictoires vous conduira de nouveau à offrir vos fesses dévoilées à la main maternelle, qui saura les soignées comme il se doit.

    Cordialement, Sonia

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  29. Merci Sonia de ce commentaire que j'apprécie en ce qu'il est parfaitement dans le sujet et que j'en partage l'essentiel de l'analyse.

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  30. Bonsoir Christine,

    Je suis contente que ce commentaire est recueilli votre approbation, car en le rédigeant j'ai ressenti une forte émotion concernant cette période délicate pour mon esprit (entre 12 et 14 ans) durant laquelle les fessées (méritées) de Maman me plongeait dans un profond trouble psychique, comprenant la logique éducative maternelle, mais la refusant pour ma propre personne, malgré son efficacité sur mon comportement.

    Dés lors, chaque punition maternelle, me mettait dans un état de transe indescriptible, me rebellant avant même la claquée (qu'elle soit privée ou publique) grognant et même plus envers Maman, qui ne pouvait que réagir au détriment de mes fesses, qui ont alors connues des moments inoubliables et particulièrement long sous la dextre maternelle.

    Je pourrais, à l'occasion, vous raconter quelques unes de ces phénoménales déculottées ancrées dans ma mémoire dont Anaïs et moi, furent les récipiendaires.

    Cordialement, Sonia

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