mercredi 6 juin 2012

Chronique d'un redoublement : 40. La rancoeur est mauvaise conseillère...

SUITE 39


Quand je me suis enfin calmée un peu, j'ai séché mes larmes et je me suis levée. Je n'allais pas rester au lit à 20 h 30. Je tournais en rond dans ma chambre, heureuse de ne plus être sous les regards familiaux, mais aussi rageuse de louper le film de Walt Disney. Non pas que j'y tenais particulièrement, mais je pensais que si j'avais réussi à gagner du temps, je n'aurais pas encore reçu la fessée et je serais devant l'écran au milieu d'une famille apaisée, et non la punie honteusement envoyée dans sa chambre.



Je sentais encore des picotements au bas de mon dos. La chaleur s'estompait, mais j'avais l'impression d'avoir l'épiderme à vif.
Je me suis placée devant la glace de mon armoire et j'ai baissé mon pantalon de pyjama ainsi que la culotte... Mes fesses étaient encore rouges, d'un rose très soutenu, qui recouvrait très uniformément ma mappemonde. C'était légèrement plus clair à la naissance du dos, mais les fesses avaient une teinte écarlate qui témoignait d'une fessée méthodique, minutieuse, appliquée de main d'experte assurément...

J'osais rarement regarder le résultat après une fessée. Mais, là, je restai un long instant. Il est vrai que l'air frais de la chambre m'apaisait plus que quand ma lune était recouverte des culotte et pantalon.

Sans le savoir, je me faisais du mal, car cette image s'imprégnait en moi et allait me poursuivre quand j'y repenserais. Mais, j'étais comme fascinée de me voir ainsi déculottée et la lune rougie, comme j'en cauchemardais à l'avance depuis trois bons jours...

C'est une autre pensée qui me fit sursauter : je songeai à Maman, et surtout à Aline et Diane, en me disant que c'était cela qu'elles venaient de voir sous leurs yeux, ces fesses-là, les miennes, et qu'en plus, elles les avaient vues blanches, tremblantes, apeurées, puis changer de couleur sous la claquée maternelle...

J'en eus comme un haut-le-coeur, et je sanglotai à nouveau. Des larmes coulaient sur mon visage, plus de douleur, mais de sentiment de honte cette fois... J'enrageais littéralement à cette pensée.




Maman qui avait mis mes soeurs devant leur film monta à l'étage pour ranger diverses choses, et elle entra dans ma chambre.

L'entendant monter, je m'étais rhabillée et j'avais sauté sur le lit pour qu'elle ne me surprenne pas devant la glace.

J'étais recroquevillée, et je sanglotais quand elle s'approcha de moi : "Arrête donc de pleurer, Christine. N'exagère pas. Tu es bonne comédienne, mais tes simagrées ne servent à rien après coup".

Je me sentis comme vexée : "Non, je ne suis pas comédienne. J'ai mal, je suis triste.".

Elle répliqua avec ironie : "Ma chérie, une fessée, ce n'est pas donnée pour faire du bien. Tu es bien placée pour le savoir, à force de les chercher, non ?"

Je haussai les épaules : "Je ne les cherche pas, c'est pas vrai, pfff".
Maman poursuivit : "Si tu ne les cherches pas, en tout cas, tu les trouves, surtout quand tu mens et caches tes fautes. Parce que, là, comme comédienne, pour jouer les Sainte Nitouche, et essayer de rouler ta mère dans la farine, tu es championne. Mais, ne te plains pas alors d'en recevoir le prix sur tes fesses..."

Plus ce dialogue avançait, et plus j'avais comme envie de crier. Je n'osais pas bien sûr, mais je sentais une boule en moi, que l'image de ma lune rougie dans la glace, et le fait que je pensais à mes soeurs la regardant, avait nouée au fond de mon coeur.

"Pff, c'est pas juste, je suis toujours punie", osai-je quand même rétorqué, ce qui ne plut pas à Maman.

"N'insiste pas, Christine. c'est moi qui décide ce qui est juste ou pas. Ce ne sont pas encore les enfants qui commandent. Et si tu est toujours punie, c'est que tu continues à chahuter, à mentir, à travailler en dent de scie, et je te prie de croire, ma grande, que la fessée de ce soir n'est sûrement pas la dernière, et que si tu continues à te comporter ainsi, je continuerai à m'occuper de tes fesses, moi !"  Le ton était péremptoire et irrité.

Je pense que Maman était venue certainement pour me consoler, et qu'elle m'espérait repentante, alors que comme je m'en voulais d'avoir pris cette tannée et de ne pas avoir su gagner au moins un jour de plus, j'étais au fond de moi encore énervée, et qui plus est vexée d'avoir reçu ma fessée devant mes mes soeurs...

Boudeuse, prenant comme une nouvelle vexation cette menace maternelle à mon encontre, j'aurais eu envie de donner des coups de poing dans mon oreiller. Je gardai la tête baissée, et je grognai et grommelai : "Pff, je m'en fiche..."

Maman sursauta : "Qu'est-ce que tu as dit, répète, Christine ! "
J'aurais dû dire : "Euh, non, euh, rien, pardon, Maman, c'est pas vrai, je ne m'en fiche pas", et j'en aurais peut-être été quitte pour une gifle.
Mais, consciente d'avoir été trop loin, je prétendis : "Euh, rien, j'ai rien dit. Non, tu as rêvé."

C'était ce qu'il ne fallait pas dire ! Une mère cela n'a pas des voix, ça ne rêve pas quand ça entend des réflexions de sa fille.

"Ce n'est pas possible. Tu n'as pas compris. Quand je te dis que tu cherches les ennuis, Christine. Eh bien tu les trouves, ma fille !" répondit-elle en haussant la voix. Là, il n'y eut pas de round d'observation, ni d'attente angoissée, déjà, elle m'avait extirpée du lit et trainée vers la chaise où elle avait pris position, m'y allongeant sans préavis aucun. et abaissant mon pantalon de pyjama, avant de s'attaquer à ma culotte qu'elle replaça bien en bas de mes cuisses, dégageant à nouveau ma lune tremblante...



 Je suppliai : "Non, Maman, non, pas encore la fessée. J'ai trop mal. Non, je ne veux plus"
Mais, à la fois énervée et appliquée, elle se motivait en répétant : "Ah, tu t'en fiches, Christine. On va voir si tu t'en fiches encore longtemps".   

  
 Elle regarda ma lune en rajustant ma position pour que je ne puisse gigoter : "C'est vrai que ces fesses-là ne sont plus trop rouges et qu'elles méritent d'être réchauffées à nouveau, puisque Mademoiselle Je m'en fiche le demande avec insistance..."




Et la claquée reprit. Vingt minutes à peine après la fessée devant mes soeurs, la main maternelle semblait avoir retrouvé sa vigueur initiale.
Mais, surtout, les claques tombaient sur une lune endolorie, et il n'y eut pas de phase de pré-chauffage. Ca piquait de suite, c'était comme brulant, comme insupportable d'entrée.

"Non, Maman arrête, pardon, non je ne m'en fiche pas, je ne le dirai plus, pardon, pardooooon, non, plus la fessée", répétai-je en litanie, et en poussant des cris et gigotant pour essayer de m'échapper.

 Maman me bloqua à nouveau : "Ne cherche pas à te dégager, ma fille, c'est inutile. Tu ne diras plus que tu t'en fiches, alors ?"

Je jurai : "Oui, Maman, je te jure, je serai sage, je ne répondrai plus. Je ne dirai plus que c'est pas juste, ni que je m'en fiche."

Elle acquiesça : "Je l'espère bien, Christine, sinon, tu sais ce qui t'attend, ma chérie ? Tu sais, c'est la fessée, la fessée, Christine..." Et son bras repartit de plus belle.

Ce ne fut pas une claquée aussi appliquée que la première, mais une fessée en règle pour calmer une grande fille que la tannée n'avait pas suffit à museler.

Pendant cet échange verbal, avant que la fessée ne reprenne, la maison avait paru silencieuse. Sûr que mes soeurs devaient avoir baissé le son, peut-être même qu'elles étaient au bas de l'escalier l'oreille aux aguets, mais leurs yeux ne voyaient rien, et j'en tirais comme une consolation, comme une fierté, comme si cette deuxième manche était une fessée de grande.
Je serrai les dents quand Maman entama un final claquant et bien sonore. Mais, la douleur était intense et j'éclatai en gros sanglots, vidant mes larmes, et soufflant comme un coureur épuisé.




C'est une lune redevenue écarlate que Maman regarda un instant avant de me laisser enfin tranquille, seule dans ma chambre, fermant la porte qui était restée entrouverte durant toute la scène.

Ainsi quand mes soeurs en eurent fini avec leur film, je ne croisai pas leur regard. Je savais que j'aurais des commentaires le lendemain, mais j'étais calmée et sonnée pour le compte et je n'eus guère de mal à m'endormir comme une masse.

J'entendis Maman vers 22 h venir voir si je dormais bien. Elle me reborda et me déposa un baiser sur le front. Comme la marque du pardon à une coupable qui avait payé doublement sa faute.

A SUIVRE

8 commentaires:

  1. Chère Christine,

    Que répondre à une raconteuse non salariée qui pond à son lectorat un épisode aussi croustillant que surprenant dans le comportemental stupide d'une demoiselle, encore trop fillette, offrant à nouveau ses fesses endolories à la dextre maternelle, le premier service n'ayant pas suffit à notre Christine, comme déjà par le passé.

    Petite réflexion en introduction, je reviendrais plus longuement sur cet épisode pour vous servir un commentaire comme vous les appréciez.

    Amicalement, Dominique

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  2. Ravie de ce compliment, Dominique. J'espère donc vous lire longuement et prochainement. Merci d'avance.

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  3. Chère Christine,

    Aucun souci chère narratrice, mais autant vous prévenir d'avance que je manquerais certainement de tendresse envers vous (petite sotte) et vos fesses qui comme le dit si bien Maman, n'ont pas encore finies de rougir sous sa main experte, puisque vous en redemander, n'est ce pas Christine ?

    Amicalement, Dominique, sauf pour vos rondeurs jumelles et votre égo.

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  4. LE COMMENTAIRE DE MARDOHL

    Vous nous servez là une véritable « partie gratuite », chère Christine, et qui personnellement m’a emballée davantage encore que la partie prévue. Ou comment les prolongations peuvent parfois s’avérer plus palpitantes que le temps réglementaire^^.


    En effet, comme je l’avais flairé, Christine ne s’est de loin pas trouvée « guérie » de sa mauvaise foi, du moins pas du premier coup. Voilà que, par la vision, que pourtant elle s’impose à elle-même, de ses fesses rougies (dont vous nous offrez une description quasi-clinique), elle sent la rancœur, la rage, la honte lui étreindre l’âme, en lieu et place du repentir attendu. Ne peut-elle donc se montrer raisonnable, et jauger impartialement de toute sa part de responsabilité dans ce qui vient de lui arriver ? Si elle s’était montrée d’emblée franche et honnête, ou si elle avait du moins mis intelligemment à profit le laps de temps imparti durant cet après-midi, elle n’en aurait pas été là : la fessée lui aurait été donnée sans doute dans l’intimité, peut-etre même n’aurait-elle pas été privée du Disney. (Je me demande d’ailleurs de quel Disney il s’agit, ce qui nous aurait permis de dater quelque peu la scène.)


    Alors que sa maman venait dans sa chambre pour la consoler, lui faire gentiment entendre raison, voilà que Christine ne peut s’empêcher de jouer les rebelles effrontées, alors qu’elle ne se trouve de loin pas en position de contester quoi que ce soit, qu’elle aurait tout avantage à filer doux, à accepter ce châtiment aussi juste que mérité, afin de gagner l’estime et l’indulgence maternelles. Mais non. Voilà une Christine qui n’a plus rien d’attachant, une Christine désagréable, assombrie, arrogante, impolie, une Christine déçue de n’avoir pas su berner davantage sa maman, d’avoir vu ses stratagèmes dilatoires éventés, incapable du moindre bon sens, de la plus élémentaire humilité, renfermée sur sa rancune au point de ne pouvoir faire preuve d’un soupcon de bonne foi envers elle-même, dans une mésaventure où elle a clairement accumulé tous les torts.


    Résultat : il lui échappe cet impardonnable et irréparable « Je m’en fiche », formule qui pourtant lui avait déjà valu une fessée magistrale sous les yeux de tata Jacqueline (oui, je sais, je vous agace peut-être en faisant étalage de ma mémoire pointue) et qui, aggravée par un nouveau mensonge éhonté, lui vaut une seconde fessée alors que sa lune demeure encore marquée par la première, comme lorsque, refusant d’admettre ce qui lui était pourtant incontestablement dû, elle avait donné un coup de pied dans sa corbeille à papier (même remarque).


    On ne peut nullement compatir au sort de Christine, qui a mille fois mérité ce qui lui arrive, et qui se complaît à collecter les ennuis. Je ne me caractérise pas par une tendance à l’acharnement, ni par le prône d’une sévérité excessive, mais dans ce cas, je ne peux qu’applaudir (avec le même effet sonore) à cette seconde couche de rouge appliquée sur les fesses de notre héroïne, et lui souhaiter franchement d’en avoir bien souffert. A-t-on idée de répondre ainsi à sa mère alors que l’on se trouve fautive d’un bout à l’autre ! Si Christine se comporte comme une gamine, en ne parvenant pas à raisonner ni à se contrôler, il est plus que normal qu’elle se voie punie comme une gamine.

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  5. Chère Christine,

    Notre attachante collégienne après avoir digéré en partie l'interminable et savoureux voyage qu'elle vient de faire au travers des cuisses maternelles, exposant ses fesses nues aux regards moqueurs et les offrant généreusement à l'application d'un soin manuel récurrent, mais palliatif pour une Christine encrer dans ses convictions puériles.

    D'ailleurs, malgré cette déconvenue mortifiante et douloureuse (amplement méritée) la demoiselle s'enferre dans un manque de discernement propre aux chenapans irresponsables convaincus d'avoir été injustement punis, publiquement qui plus est, et qui envahis par la honte, reproche au correcteur (trice) son action.

    Dés lors notre Christine, bouillonnant d'amertumes envers ses sœurs et Maman, enrage d'être considérée comme une fillette que l'on déculotte et corrige abusivement, sans prendre conscience que seul son comportement est a l'origine de ses déboires fessiers, infantilisant certes, mais les seuls qui soient efficaces (durant un certain temps) pour notre narratrice.

    Dépassée par ses pensées paradoxales, face à une mère bienveillante n'ayant exercé que son juste devoir d'éducation, Christine telle une punaise s'accroche à cette idée d'injustice là concernant, incapable d'accepter les faits, qui l'on conduit fort logiquement sur les genoux maternels.

    Et là, bien évidemment, la pré-adolescente emplie de rage réagit comme la fillette qu'elle est au fond d'elle même, lâchant un « Je m'en fiche » inapproprié lui valant d'offrir à nouveau ses fesses à la dextre maternelle, pour une nouvelle couche de rouge justifiée.

    En effet, seule une gamine stupide ou inconsciente peut prendre le risque de répondre à sa mère, alors qu'elle vient d'essuyer une formidable volée invitant plus au repentir qu'à l'affrontement et l'on ne peut que saluer la réaction maternelle de gratifier une nouvelle fois les fesses de cette petite punaise ne méritant aucune compassion.

    Et oui, Christine, reconnaissez que vous l'avez bien cherchée et que dans ce cas là, je ne peux vous plaindre d'avoir douloureusement souffert sous l'effet de cette seconde déculottée, aussi méritée que la première, mais destinée à rabattre le caquet d'une gamine irresponsable qui ne comprend que cette méthode.

    Amicalement, Dominique

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  6. Eh bien Christine!Deux fessées, et des bonnes fessées,a quelques minutes d'intervalle:ca vous cuit une paire de fesses de facon importante!
    J'ai connu ca à de rares occasions,car ma mère était aussi fesseuse quela votre.
    C'est redoutable comme effet et on se tient sage un bon moment apres.
    Je me souviens d'une fois ou ma mère venait de me fesser d'importance et ceci juste avant l'arrivée de la famille proche qui venait dejeuner.Biensurj'étais de mauvaise humeur ravivée par la cuisson de mon bas du dos,ce qui fait que j'aifais preuve d'insolence bien sur ma mère apres m'avoir prevenue finit par me rattraper et me courbant sous son bras(une technique qui lui etait familiere)me retroussant ma jupe me deculotta prestement pour une deuxième "tournée"etla ma tante voyant mes fesses encore rougies dit"Oh mais tu viens d'en prendre une et ca ne t'as pas calmée pour autant?"
    J'etais aneantie de douleur et de honte surtout que ma cousine voyant cela se mit a rire et se moquer de moi.
    Donc je comprends votre douleur,mais comme vous j'avais bien chercher ce supplement de punition.
    Merci pour votre blog si sympa etquime fait revivre mon education sèvere.
    Danielle

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  7. Bonjour Christine,

    Ah, qu'elle solitude après la fessée ! On se retrouve seule dans sa chambre pleurante et gémissante sur son son sort (qu'on a méritée) digérant les restes douloureux de la volée, osant vérifier les dégâts de celle-ci sur nos rondeurs et dont le constat mortifiant, nous fait revivre tous les détails, entraînant de nouvelles larmes de détresse.

    Dépitée, malheureuse comme les pierres, souffrant dans sa chair et son âme, on crie à l'injustice des autres et surtout celle de Maman, qui a été méchante envers sa grande fille, lui donnant une terrible déculottée devant témoins, même s'il elle la méritait.

    Dés lors, la petite révolte verbale de Christine redevenant un instant la fillette impulsive et idiote, peut se comprendre (sans être cautionnée), par contre, celle-ci devient inexcusable lorsqu'elle met en doute les sens maternels, pour se défendre.

    Pour avoir usé (ainsi que ma sœur) de ce genre de réflexion, je dois dire que ce n'était surtout pas la chose à faire, à moins de vouloir se retrouver les fesses nues écarlates, après un passage sur les cuisses de Maman.

    Par conséquent, la réaction de votre mère est parfaitement logique et justifiée, face à son idiote de grande fille, qui malgré son statut d'aînée se comporte comme une fillette, qui a encore besoin de bonnes déculottées au même titre que ses petites sœurs.

    Désolée, Christine, ceci n'est que le constat d'une femme (aujourd'hui) ayant également connue les affres (à l'époque) de la fessée parentale (toujours justifiée) et bénéfique au final, sur son éducation.

    Cordialement, Sonia

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  8. Madame Christine,
    Je constate que les vacances se prolongent beaucoup .
    Si cela continue, je serai obligé d'en informer Madame votre mère.
    Athos

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