samedi 11 février 2012

Chronique d'un redoublement : 25. Inquiétudes autour du premier bulletin

SUITE 24 

 J'étais prévenue et je savais bien que le moindre faux-pas m'attirerait des ennuis. Et j'avoue qu'en ces premières semaines, je tentais d'inverser le cours de mes notes en les matières où je n'avais pas de bons résultats l'année précédente.
La mauvaise note en anglais, agrémentée surtout d'un commentaire acide de la prof, m'avait ramenée sur terre, et plus exactement sur les genoux maternels...
Les jours suivants, j'ai vraiment cherché à travailler, à ne pas risquer une nouvelle déconvenue...
De nouvelles notes sont arrivées et elles étaient plutôt positives, même si je savais que Maman attendait de moi plus qu'une simple moyenne de milieu de peloton. La redoublante, pour elle, se devait de briller.
Un exercice de géométrie mal compris m'avait valu un 7,5 pas brillant, et j'imaginais qu'il ferait tache sur le premier bulletin mensuel qui devait nous être donné le lundi suivant, une semaine exactement après ma "première" fessée de cette année scolaire.
Conscient qu'il valait mieux ne pas ajouter de mensonge à ce faux-pas, j'en prévins Maman avant le jour fatidique.
Je le surnomme "fatidique", car il est vrai que dans mes souvenirs de l'année précédente, les quatre derniers bulletins mensuels s'étaient soldées de la même façon, par une fessée, hélas bien méritée... Il faut dire aussi qu'à chaque fois, Maman y découvrait des notes dont je ne m'étais pas vantée jusqu'au jour J.



Cela n'empêche que je n'étais pas fière en rentrant à la maison le dernier jour de septembre avec un bulletin qui contenait des notes assez quelconques et aussi la mauvaise note d'anglais et celle de géométrie...
Maman m'attendait les bras croisés avec un regard assez sévère. En lui donnant mon bulletin, je lui dis que je pouvais lui expliquer, mais elle rétorqua : "Je sais lire, ma fille, et tes explications ne changeront rien si les résultats ne sont pas à la hauteur".
Elle grimaça en lisant certaines notes, concéda qu'il y avait un mieux dans d'autres matières, et montra son irritation en relisant l'appréciation de la prof d'anglais qui n'était guère différente de celle donnée la semaine précédente et qui m'avait attiré de gros ennuis...
Heureusement que d'autres commentaires étaient neutres voire positifs. Surtout que la prof de maths, qui avait l'habitude de me compter parmi les bonnes élèves avait noté : "J'espère que ce faux-pas en géométrie n'est que ponctuel. Il ne faudrait pas que Christine perde un de ses atouts. Un travail plus régulier serait nécessaire".
Je me doutais bien que cette petite phrase n'allait pas plaire. Maman la traduisit à sa manière : "Si je comprends bien, tu ne travailles pas assez régulièrement les mathématiques. Cela ne va pas se passer comme ça, je te prie de le croire, Christine... Allez, file dans ta chambre."



Ces mots m'ont presque tiré des larmes et je n'ai pas osé dire quoi que ce soit. Je suis montée dans ma chambre, en étant sûre que j'allais y attendre ma prochaine fessée...
Cela ne faisait pas de doute dans ma tête. C'était juste le moment précis que je ne connaissais pas. Surtout que nous n'étions qu'en début de soirée.

J'entendis un peu plus tard les petites arriver. Maman examina aussi leurs bulletins, félicitant Diane qui commençait très bien l'année. Mais, elle éleva le ton contre Aline, disant que ce n'était pas possible, et associant dans certains reproches le manque de travail de ma soeur au mien. Je comprenais que cela allait aller mal aussi pour Aline.

Mes soeurs prirent leur goûter et Maman les envoya à leur tour dans leur chambre. Nous y mijotâmes les unes et les autres durant près d'une heure avant que Maman ne monte. Je commençais à me dire que mon heure allait sonner...
D'autant que Maman entra dans la chambre des petites et demanda à Diane d'aller prendre sa douche la première, ajoutant "pendant que je m'occupe de ta soeur".
La phrase me fit frissonner. J'allais voir arriver Maman, je pouvais préparer mes fesses...
Effectivement, les pas maternels se dirigèrent vers ma chambre et Maman y entra. Je grimaçai, prête à sangloter et à demander pardon, à implorer l'indulgence...
Maman avait dans les mains mon bulletin, j'imaginais que ma tranquillité fessière allait s'arrêter là...
Mais, au lieu de venir s'asseoir au bord du lit, là où elle m'avait si souvent donné la fessée, Maman me tendit le bulletin en disant : "Bon, je l'ai signé, mais tu as intérêt à ce que le prochain soit meilleur. Sinon, ça bardera ma fille, tu sais. Heureusement que, pour une fois, le bulletin ne comporte pas de mauvaises surprises et de notes que tu aurais cachées. Comme tu as déjà été punie lundi dernier à propos de l'anglais, je veux bien être compréhensive cette fois. Mais dis-toi bien, Christine, que si je ne vois pas d'amélioration manifeste, le prochain bulletin de ce type, ce sera la fessée, et estime-toi heureuse que je ne t'en donne pas déjà une... J'ai assez à faire avec Aline, mais j'espère que tu m'as bien comprise..."
Maman tourna les talons, non sans m'avoir montré sa paume avec un geste qu'il n'y avait pas besoin de sous-titrer... J'étais apeurée de cette menace, mais en même temps je n'en croyais pas mes oreilles. J'échappais à cette fessée que j'attendais comme une évidence depuis plus d'une heure et que j'avais imaginé dès que la prof principale nous avait remis ce fichu bulletin...



Bouleversée, à la fois soulagée et profondément remuée tout de même, j'entendis Maman qui retournait dans la chambre voisine. "Alors, comme ça, Aline, on bavarde en classe au lieu d'écouter l'institutrice. Comme si tu pouvais te permettre de rêvasser, comme si tes résultats te dispensaient d'écouter. Ah, ma fille, je ne vais pas te laisser débuter l'année ainsi. Je vais te rappeler les bons principes, moi...", le sermon maternel à l'encontre de ma soeur me parvenait comme si j'étais dans la pièce. 

J'en étais toute retournée. Quand Maman élevait la voix, tout s'entendait dans la pièce d'à côté. Je distinguai donc les protestations vaines de ma soeurette, les bruits d'un début de lutte, ainsi que les commentaires maternels.
"Lâche cette culotte", "arrête de gigoter", puis les "ah, je vais t'apprendre" ainsi que les supplications d'Aline à mesure que la fessée tombait.

J'avais bien remarqué le bruit plus sourd des claques données sur le fond du survêtement et quand Aline s'agrippait à sa culotte. Puis le son plus net, sonore et claquant d'une paume sur une lune toute déculottée...

La fessée ne dura pas longtemps. Elle était énergique, démonstrative, mais pas autant que lorsque Maman "s'occupait" de son ainée. 

Mais, déjà, rien que cela me bouleversait. Un peu par compassion envers ma soeur, mais aussi et surtout parce que j'étais témoin de ce que l'on entend derrière une cloison ou par une porte entr'ouverte... 

 Je ne pouvais m'ôter de l'idée que, dix minutes plus tôt, j'étais là persuadée que j'allais recevoir la fessée. Et que, si je n'avais bénéficié d'une grâce inattendue, ce sont mes soeurs qui auraient entendu tout cela, dans les moindres détails...

La fessée d'Aline me renvoyait à ma position le lundi précédent quand je prenais la première déculottée de l'année.
C'est ainsi qu'Aline et Diane avaient dû tout entendre, tout imaginer, quand j'étais sur les genoux maternels...
Et, comme Maman m'avait bien prévenue, comme cette clémence n'était qu'exception, à la prochaine mauvaise note, au prochain mensonge, je n'aurais qu'à préparer mes fesses, et mes soeurs leurs oreilles...

A SUIVRE

32 commentaires:

  1. Chère Christine,
    Post 1.

    Comme c'est émouvant de voir notre conteuse se montrer plus raisonnable, studieuse, par crainte d'une nouvelle fessée de Maman, en cas de mauvais résultats et fait ainsi la preuve que la méthode maternelle est efficace, pour cette 'presque grande fille' encore trop écervelée et qui comme toute gamine, ne réalise ses erreurs, que lorsqu'elle se retrouve sur les genoux de Maman, culotte baissée offrant ses rondeurs à la dextre de celle-ci et qu'elle redoute, par dessus tout.

    Dés lors, Christine, prend également conscience qu'elle doit être plus sérieuse dans son travail pour être au dessus du lot, comme le souhaite Maman et ne pas retomber dans ses travers favoris, à l'origine de nombreux déboires fessiers, faisant alors acte de franchise, avant la remise 'fatidique' du bulletin, jour J souvent synonyme de bonnes fessées pour la fratrie et plus précisément pour Aline et Christine.

    Et voilà que le jour J, sur le chemin du retour, notre narratrice est dans ses petits souliers angoissée à l'idée de la réaction maternelle face à ce bulletin plus que moyen et face à l'attitude de Maman, la demoiselle adopte la défensive, sans convaincre Maman qui va d'ailleurs utiliser cette faiblesse à son avantage, pour asseoir son autorité et sa détermination, par une phrase sans appel persuadant sa fille des suites à venir.

    Christine se retrouve alors dans un tunnel sans échappatoire, à attendre dans l'angoisse l'inéluctable fessée, guettant les bruits de la maisonnée, percevant un début d'orage pour Aline et comprenant qu'elle est aussi dans le collimateur de Maman.

    Et là, Maman met en place sa stratégie vis à vis de ses ouailles, les laissant mijoter, elle seule sachant à qui est destinée son action claquante (mais servant à toutes), invitant Diane à l'obéissance (l'épargnée du jour) pour la douche en précisant un : « pendant que je m'occupe de ta sœur » trop imprécis pour les deux pénitentes, mais qui les font trembler de peur l'une et l'autre.

    Amicalement, Dominique.

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  2. Chère Christine,
    Post 2

    Voici donc 2 demoiselles fautives, dans l'angoisse de voir apparaître Maman, craignant pour leurs fesses, la main de celle-ci étant bien généreuse surtout avec celles de son aînée et là notre Christine voyant Maman entrée dans sa chambre, se défigure imaginant un scénario qu'elle connaît par cœur (à l'inverse de certaines leçons d'anglais), prête à toutes les concessions pouvant épargner ses rondeurs jumelles à la dextre maternelle.

    Mais ceci, sans penser à la faculté de Maman d'entretenir une pression permanente sur ses filles et particulièrement à la redoublante, lui accordant une remise de peine, pour s'occuper de la cadette qui fait les frais de la déception de Maman (certes mérité) et laissant la « Grande » réfléchir à cette indulgence temporaire, alors qu'elle voyait son destin tout tracé.

    Et là, notre conteuse découvre une autre dimension, témoin très auditif des tourments de sa sœur qui la perturbe et la désoriente, autant par compassion que par constat qui lui font alors penser qu'étant elle même, plus souvent qu'à son tour, dans cette mauvaise situation, les petites devaient en profiter sans mesure et leurs donner matière à des railleries vis à vis de la grande sœur.

    Notre jeune fille comprend que cette clémence n'est qu'exceptionnelle et que les pendules seront remises à l'heure au moindre écart où elle n'aura qu'à préparer ses rondeurs jumelles, qui seront à la merci d'une mère intransigeante.

    Amicalement, Dominique.

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  3. Bonjour Christine,

    Etre prévenue est une chose, mais répondre sans relâchement aux attentes d'une mère exigeante en est une autre et cet épisode reflète, à mon sens, toute la difficulté de l'exercice lorsqu'on a l'esprit partagé entre le correct et le très bien, seul réponse crédible aux yeux de Maman.

    Dés lors les inquiétudes que vous ressentez (angoisse, peur et souvenirs précédents) font travailler vos neurones et vous amène à envisager un scénario catastrophe inéluctable (que vous et moi avons bien connu), vous mettant dans une position de coupable certain qu'il n'échappera pas au châtiment que sa conduite mérite.

    C'est là que votre mère maîtrisant parfaitement la situation, aidée par Aline, met en jeu des cartes qui vous déstabilisent autant qu'une bonne déculottée ( clémence exceptionnelle envers vos fesses, participation auditive à la fessée d'Aline) et qui dont de vous une punissable, en sursis.

    Cette façon de faire de votre mère, me rappel la mienne, qui savait agir autant sur notre physique (bonnes déculottées) que sur notre psychologie, par des mots, des actions ou des attitudes, sans équivoques pour celle qui était concernée.

    A ce sujet, je me permettrais de vous faire du souvenir de ma première année de collège (6eme) qui fût marquée (au sens propre, comme au figuré) par un nombre de fessées, plus important.

    Avant cela, je vais terminer le récit de mon anniversaire.

    A bientôt, Sonia

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  4. Désolée pour mes fidèles lecteurs et lectrices, mais Christine s'accorde huit jours de vacances (méritées). Je vais aller voir si la neige est toujours blanche, avant de revenir vous conter quelques histoires un peu plus colorées... En rouge surtout !

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  5. Chère Christine,

    Je vous souhaite de bonnes vacances sur la poudreuse immaculée, aussi blanche, que vos rondeurs jumelles avant que la spatule maternelle (en forme de main) ne décide d'en changer la coloration initiale et la fasse tourner au rouge, voir au pourpre, selon les circonstances n'est ce pas chère narratrice ? Hihi....!

    Ceci dit, je vais profiter de vos vacances, pour peaufiner et vous adresser des commentaires comme vous les apprécier, sur certains de vos récits et vous fournir ainsi de la lecture à votre retour, qui je l'espère alimentera votre inspiration et votre motivation.

    Profitez donc bien de cette trêve, au même titre que celle de cet été pour vos fesses et revenez nous pimpante, revigorez, pour nous servir de nouveaux épisodes ou des feuilletons dont vous avez le secret, nous faisant rebondir avec plaisir et une certaine compassion pour vos fesses, quoique....! Hihi.....!

    Amicalement, Dominique et bonnes vacances.

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  6. Bonjour Christine.

    Bonnes vacances, profitez bien de la blancheur de la neige, car effectivement, à votre retour, je pense que tout ne restera pas blanc.

    Bravo (comme toujours) pour votre dernier récit. Il retrace bien ce que je ressentais, moi aussi, quand j'étais le témoin auditif d'une fessée que maman distribuait à l'un de mes frères ou à mon cousin Johnattan, dont maman était à la fois la tata et la nourrice. Cette correction avait lieu dans leur chambre lorsque maman leur faisait faire leurs devoirs. Comme vous, j'entendais ou je devinais les actes de résistance des enfants punis, par les paroles que prononçait maman : "Ca commence à bien faire, attends un peu, tu vas voir ça", ou "puisque ça fait trois fois que je te le dis, on va passer à la vitesse supérieure", suivi des supplications du frère ou du cousin : "Non, maman (ou tata), je ferai attention, je te le promets", puis maman ajoutant : "Enlève tes mains (ou tes pieds)". Effectivement, je devinais au bruit la nature de la fessée : bruit sourd (au-travers du pantalon) ou beaucoup plus aigü (je devinais que c'était déculotté).

    Comme vous, Christine, je me revoyais dans la même situation que lorsque "c'était mon tour", même si ça m'arrivait moins souvent pour les devoirs, car je travaillais bien, mais il y a quand même eu quelques exceptions. Fort heureusement, contrairement à vous, mon frère, mon cousin et moi-même ne nous moquions pas.

    J'ai aussi souvenir de deux fois où mon frère Damien s'était pris une fessée déculottée en public : une fois à la maison en présence d'invités, une autre fois dans le jardin, à la vue de quelques voisins. Je compatissais pour mon frère, et je regardais les réactions des témoins extérieurs : certains semblaient angoissés, ou prononçaient carrément des paroles comme : "Non, faut pas le punir, c'est pas bien grave...", d'autres regardaient avec des yeux pétillants, pour ne pas dire coquins. Là encore, je prenais conscience que, lorsque c'était mon tour d'être soulevé à l'horizontale sous le bras gauche de maman, avec souvent le pantalon (ou short) et le slip blanc baissés, les réactions devaient être les mêmes, j'éprouvais presque une "honte personnelle différée".

    Amicalement. A bientôt.
    Neigement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  7. Chère Christine.

    Encore un petit mot, si vous le permettez, à l'attention de Sonia.

    Bonjour Sonia. Pour commencer, deux grandes claques sur les fesses (non déculottées) le lundi, une "vraie" fessée déculottée le mercredi, quelques claques paternelles le samedi matin, puis, je suppose (car nous attendons la suite) une nouvelle fessée maternelle quelques minutes plus tard (je pronostique que maman va sûrement baisser le short et la culotte), je comprends que vous vous souveniez parfaitement des préparatifs de votre douzième anniversaire.

    J'espère au moins qu'après ces préparatifs très chauds (!!!), la fête entre copines aura été bonne !

    Amicalement. A bientôt.
    Fêtement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  8. Bonjour Christine,

    Je vous souhaite de passer de bonnes vacances, vivifiantes et reposantes accompagnés d'activités très agréables et dont je profiterais, avec ma sœur et nos enfants lors de la deuxième semaine de vacances, en attendant cela me permettra de vous transmettre la suite et la fin de cet anniversaire particulièrement rebondissant, autant pour moi que pour Anaïs....!

    A bientôt, Christine et encore une fois, bonnes vacances.

    Sonia.

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  9. (mérités) * Une bonne fessée serait de mise pour cette grossière erreur ma chère.

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  10. Bonjour, Christine,
    Suite de l'anniversaire :

    Maman cessant son activité vînt se placer devant la porte, debout en me faisant face et de son index me fît signe d'approcher vers elle, déstabilisée les jambes flageolantes, je ne savais plus sur quel pied danser m'interrogeant sur ses réelles intentions en cette journée d'anniversaire (sévère morale ou fessée ?) consciente d'avoir été trop loin, mais incapable de faire un pas en avant, pétrifiée par le trouille, je ne bougeais pas et cela allait sceller mon sort.

    Devant cette incapacité, Maman s'avançât alors vers moi, retournant une chaise de la cuisine au passage et tout en s'asseyant me dit sur un ton très calme, mais tranchant : « Sonia, depuis ton réveil, tu te comporte comme une petite fille désagréable et exaspérante pour tout le monde, à laquelle il convient de rappeler les bonnes manières et je vais m'y employer, crois-moi, ma grande ! »

    Et là, totalement figée par la crainte, je laissais Maman m'attraper la main pour m'allonger au travers de ses cuisses, n'opposant aucune résistance (soumise et démunie, face à son autorité), mis à part quelques supplications habituelles que Maman utilisa pour me rappeler mon comportement et la sanction que cela méritait.

    Dans cette position tant redoutée, j'avais perdu tout illusion d'échapper à la fessée (somme toute bien méritée), me raccrochant au fol espoir qu'étant vêtue d'un short d'été peu couvrant, Maman m'accorde le privilège de garder ceux-ci, préservant ainsi ma pudeur et modérer ma honte d'être punie, sous le yeux de ma sœur.

    Mais cela sans prendre conscience de la détermination d'une mère, décidée à calmer sa 'grande fille' coléreuse et effrontée, mais aussi montrer à la 'petite' que jouer à ce jeu avec Maman était très risqué pour ses propres petites fesses et elle allait en avoir une angoissante démonstration, avec moi.

    La suite arriva très vite, gigotant sur ses genoux, Maman me donna 7 ou 8 claques bien appuyées sur le short et le bas des fesses non couvertes, me faisant couiner, puis elle arrêta son bras tout en me disant : « Oh mais j'y pense! c'est ce qu'a fait Papa tout à l'heure et cela ne t'as pourtant pas calmée, alors je crois que le temps est venu de passer aux choses sérieuses » et joignant le geste à la parole, je sentis sa main attraper l'élastique du short et de la culotte baissant le tout en bas de mes cuisses.

    Surprise par ce déculottage rapide, j'éclatais en sanglots et criais : « Noooonnn, non, Mamaaaann, pas déculottéeeee », ce à quoi elle répondit « Mais si ma fille, cela te feras le plus grand bien » et la fessée tomba aussitôt sur mes rondeurs dépourvues de protection.

    A suivre....

    A bientôt, Sonia

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  11. Chère Christine, j'ai attendu longtemps avant de vous envoyer cette sorte de "mise au point". vous êtes libre de la mettre au panier si elle vous semble hors-sujet mais dans ce cas, s'il vous plait, postez un message pour me dire "Cela ne m'intéresse pas". Je reste très consciente et reconaissante de ce que vous m'avez apporté et j'ai essayé d'être sincère car, aussi idiot que cela puisse paraître à certains, tout cela est important pour moi.

    Pendant quelques années, si l'on m'avait demandé ce que je détestais le plus, ce qui pour moi était l'évènement le plus désagréable, j'aurais peut-être répondu "Etre obligée de manger quelque chose que je n'aime pas", "Me faire gronder", "Me faire interroger en classe alors que je n'ai pas appris ma leçon", mais je suis bien sûre qu'à cette période de ma vie , la première réponse - simple mais tout à fait inavouable - à me traverser l'esprit aurait été "Une fessée, bien sûr !".
    Une période pas si longue que ça : 3 ans et demi ou 4 ans, pendant laquelle ma mère à hardiment remonté à contre-courant le fleuve des opinions et a laissé sur la rive Françoise Dolto, les enfants de Sumerhill et la permissivité post-soixante huitarde en décidant, en plein milieu des années 70 qu'il lui était impossible de m'élever sans punitions, et plus spécifiquement sans punitions corporelles. Je suppose qu'elle même avait été élevée comme ça bien que cela m'ait toujours paru une justification très boiteuse car de mon côté je n'ai jamais été tentée d'employer des méthodes qui de façon évidente me sont toujours apparues comme inutiles ou nuisibles.
    Pour Maman en revanche il devait être évident que désobéissances, mauvaises notes, et autres petites bêtises devaient être sanctionnées, et qu'il était approprié, profitable, sain, efficace et pédagogique de m'administer de temps à autre une petite correction !
    En conséquence de quoi j'ai reçu quelques fessées, et déjà ce n'est peut-être pas si commun que ça... mais cela, qui peut l'affirmer ? J'ai tenté de faire au fil des années des sondages discret autour de moi parmi les gens de ma génération : rien de plus facile quand on a des enfants, il suffit de lancer le sujet de l'évolution des méthodes éducatives et les confidences coulent naturellement, tout le monde est prêt à parler des ses souvenirs d'enfance ! La première conclusion serait que j'ai eu une mère très nettement plus sévère que la moyenne, mais tout le monde est-il prêt à parler de cela sincérement ? Après tout moi-même lorsque le sujet est évoqué je suis portée à minimiser mon expérience en la matière, et j'avoue tout au plus avoir reçu "une ou deux fessées". J'ai plutôt tendance à croire que ma mère affabulait ou exagérait lorsqu'elle insinuait que la grande majorité de mes camarades de classes étaient corrigées autant que moi, mais que personne n'osait parler de ça ; en même temps j'ai du mal à m'imaginer avoir été un cas absolument exceptionnel et atypique, j'avais d'ailleurs au moins l'exemple de ma cousine que maman savait à point nommé mettre en avant pour me démontrer qu'il n'était nullement exceptionnel pour une jeune fille de recevoir des fessées.

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  12. (Suite - post n° 2)

    Ces punitions étaient-elles si terribles ? S'il faut être franche, cela s'est limité dans beaucoup de cas à quelques claques par dessus mes vêtements ; mais j'ai connu des épisodes un peu plus cuisants, et surtout beaucoup plus humiliants. Je pense qu'à ce sujet je n'ai rien à vous apprendre car j'en ai déjà raconté quelques uns et vos propres récits démontrent que vous connaissez parfaitement tout ces menus détails qui permettaient de dramatiser la punition et de la rendre plus mortifiante : être grondée, attendre, être de nouveau grondée, devoir se coucher à plat ventre sur les genoux de Maman, accepter tout aussi docilement qu'elle vous baisse votre culotte... même si après Maman s'était contenté de trois ou quatre claques "pour marquer le coup" une mise en scène aussi bien rodée aurait suffi à me remplir de confusion pour longtemps ; mais il faut bien avouer que plusieurs fois c'était plutôt trois ou quatre dizaines de claque qui se succédaient et leur message était on ne peut plus clair : "C'est de ta faute... C'est de ta faute... C'est de ta faute... Paresseuse... Désobéissante... Menteuse... C'est de ta faute...Cela n'arrive qu'à celles qui l'ont mérité... Cela n'arrrive qu'aux petites paresseuses... aux petites désobéissantes... aux menteuses comme toi... C'est de ta faute..."
    Ce qui rendait ce message parfaitement clair et qui somme toute est presque plus important que toutes les fessées que j'ai effectivement reçues, ce sont toutes les promesses, les menaces, les allusions. Je n'ai peut être pas été punie aussi souvent que ça, mais ces menaces, ces promesses, ces insinuations ont été innombrables : pendant ces quelques années j'étais persuadée, non pas d'être mauvaise, mais d'être imparfaite.
    Et cette imperfection justifiait que je reçoive de temps à autre une petite fessée.
    Il m'est arrivé à ce moment de rechercher un soulagement dans la fiction ; de toutes ces histoires que je me racontais mais dont pas une seule n'a été écrite, je n'ai que le souvenir de quelques trames générales : par exemple j'étais une princesse, mes parents m'aimmaient profondément mais étaient accaparés par les affaires de l'état et m'avaient confié à la garde d'une gouvernante sévère ; j'étais punie injustement, plusieurs fois, mais en fin de compte mon innocence était reconnue, la gouvernante chassée etc.. Un autre exemple : j'imaginais que j'étais exceptionnellement douée, physicienne, exploratrice, avocate, dotée de super-pouvoirs...je vivais dans une famille qui ne ressemblait pas tout à fait ma famille réelle mais, comme dans la réalité, il m'arrivait de recevoir des fessées, et je ne faisait rien pour l'empêcher car cela me procurait une couverture parfaite : une gamine dont personnne ne se méfiait.
    Je ne pense pas avoir été "traumatisée", juste un peu blessée, froissée, et en fin de compte ce ne sont pas les punitions elles mêmes qui m'ont posé le plus de probléme, plutôt tout ce qui préparait ces punitions, la conviction lentement acquise que j'étais indigne, insuffisante... toutes ces fois fois où Maman me faisait comprendre à quel point elle était indulgente de m'épargner la punition que je méritais...toutes ces menaces de punitions qui ont petit à petit nourri un sentiment de culpabilité dont j'ai mis si longtemps à me défaire.

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  13. (Suite - post n° 3)

    Comment tout cela s'est-il terminé ? En ce qui concerne les punitions, tout simplement : un jour , ce n'étais plus à l'ordre du jour ! Le souvenir que j'ai de cette rupture, c'st celui d'une réprimande, bien sévère, pendant laquelle j'entendis Maman dire "Qu'est-ce qu'il faut que je fasse Agnès, tu peux me le dire ? Je ne vais quand même pas te donner une fessée quand même..." Il y a plus de trente ans, mais je me souviens encore de l'impression que j'ai ressenti à ce moment là : un instant de pur bonheur, un sentiment de métamorphose, comme si d'un coup j'étais devenue quelqu'un, quelqu'un qui comptait ! Enfin ! Enfin ma mère considérait que j'étais trop grande pour être punie comme une gamine, elle me voyait comme je voulait qu'elle me voit.
    Pendant les années qui ont suivi j'ai plus ou moins inconsciemment occulté tout ce qui concernait les punitions. C'étaient des moments pénibles et je préférais faire comme si rien de tout cela ne s'était passé ou plutôt comme si tout était arrivé à quelqu'un d'autre, une Agnès puérile et immature, une gamine qui se prenait pour une grande mais qui était bien loin de la jeune fille que j'étais devenue. De plus, comme pendant longtemps j'ai cherché à éviter tout conflit ouvert avec ma mère et que la façon la plus simple d'y parvenir était de lui céder et de me convaincre qu'elle avait raison en tout, j'étais toute prête à accepter (j'allais presque dire "gober") ce qu'elle même distillait à ce sujet : "Pour t'élever seule, il m'a quand même fallu du courage", "Tu n'étais pas toujours facile, tu sais", "C'est curieux, vers douze ans tu étais devenue très menteuse. J'étais inquiète, vraiment inquiète. Enfin Dieu merci je crois que je ne suis pas trop mal parvenue à reprendre la situation en main...", "C'est vrai que quand on a des enfants, on se demande tout le temps si ce que l'on fait pour eux est bien.". Tout cela je l'ai pris au pied de la lettre. Le doute, puis le ressentiment, l'amertume et la colère sont venus plus tard.
    J'ai quitté la maison pour mes études. J'ai commencé à prendre du recul. J'ai commencé à prendre conscience de tout ce qu'il y avait d'étouffant et de stérilisant dans mes rapports avec ma mère, à mettre en doute son point de vue. J'ai voulu gagner mon indépendance, cesser de voir les choses, les gens, y-compris moi-même, autrement que par les yeux de Maman, cesser de toujours quêter son approbation. Toute cette réflexion sur nos rapports passés, présents et futurs m'a naturellement conduit à réfléchir sur la façon dont j'avais été élevée. Mettons bien les choses au point : même au plus fort de cette crise, lorsque je ressentais une vraie colère contre ma mère, j'ai toujours été convaincue que ses intentions étaient bonnes. Elle m'aimait sincérement, je n'en ai jamais douté ; le malheur c'est que sans doute elle ne pouvait pas aimer sans être aussi exigeante. J'ai fini par penser que, à la mort de mon père, elle avait dû paniquer un peu, et en particulier qu'elle avait vraiment eu peur de ne pas bien m'élever, de ne pas pouvoir me contrôler. Dans tout les cas, cela l'a amenée à se reposer sur un système éducatif qui accordait une place essentielle aux récompenses et aux punitions.

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  14. (Suite - post n° 4)

    J'aurais tort de ne pas dire un mot des récompenses ; si je suis objective, je dois reconnaître que j'ai reçu bien plus de récompenses que de punitions (et bien plus de menaces de punition que de punitions effective d'ailleurs). Tout cela participait de l'idée qu'il y a une juste rétribution pour tout, mais vous pensez bien que lorsque j'ai commencé à mettre en doute le bien-fondé des principes pédagogiques maternels je me suis moins attardée sur la question des récompenses que sur celle des punitions. J'avais du mal à comprendre (et c'est toujours le cas) ce qui était passé dans la tête de Maman lorsqu'elle avait commencé à employer la fessée, mais j'ai rapidement compris que ces humiliantes déculottées dont elle me menaçait et qu'il lui arrivait de m'administrer avaient rapidement trouvé leur place dans tout un système qui alternait tendresse et menaces, louanges et chantage affectif.
    Il était amer de remuer ces souvenirs mais je ne cessais d'y revenir avec un trouble et une fascination croissants. Je m'attardais sur les épisodes les plus marquants, les claquées les plus mémorables, quelques incidents ou propos dont je gardai un souvenir particulièrement honteux. Cest ainsi que sans que j'y prenne garde la fessée a commencé à prendre dans ma vie et surtout dans mon imagination une place inattendue et rapidement embarassante.
    Il y avait d'un côté ces souvenirs troublants mais chargés de tristesse et de ressentiment, mais d'un autre côté j'ai commencé à penser autrement à la fessée, à m'affranchir de ce que j'avais vécu pour de nouveau plonger dans la fiction et me raconter des histoires. Cette fois le but n'était plus de trouver un soulagement imaginaire aux petites humiliations de la vie réelle, il s'agissait d'isoler l'étrange pouvoir de séduction qui dans mes souvenirs était mélé à tant de problèmes personnels et non résolus. Je m'habituai donc à mettre en scène dans mon théatre intérieur de petites histoires où immanquablement se terminait par de retentissantes corrections.
    Dans l'imagination on peut modeler le monde à sa convenance. J'aimais assez imaginer un monde où les fessées devenaient des marques d'affection, tout en restant un peu des punitions, un monde où on en parlait librement, avec juste un soupçon de gêne (j'ai détruit au fur et à mesure tout ce que j'ai écrit à ce moment, mais il avait par exemple un dialogue qui disait à peu ceci :
    - Agnès, j'ai un problème
    - Oh, tu as
    vraiment l'air sérieuse ; donc ce doit être un vrai problème !
    - En fait... Je pense que tu mérites une fessée.
    - Ah mais ça c'est certain, cela fait deux jours que je me tue à te le dire. Si tu m'avais écouté ce serait déjà fait... et tu penserait déjà à m'en donner une deuxième.
    - Entendu, entendu...Mais nous sommes bien d'accord, une fessée qui compte...
    - Oh ben oui... bien sûr... un peu comme la semaine dernière : couchée sur tes genoux, la culotte baissée... et assez de claques pour que j'ai les fesses rouges... peut-être pas comme des tomates, mais enfin aussi rouges que la semaine dernière. Alors quel est le problème ?
    - Le problème c'est Stéphanie : est-ce que je dois attendre demain qu'elle soit partie pour te...
    - Mais enfin tu n'y penses pas ! Stéphanie c'est une vraie amie. Tu peux même me donner la fessée devant elle... je suis sûre qu'elle trouveras ça
    très intéréssant.)

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  15. (Suite - post n° 5)

    J'aimais aussi à imaginer que je rencontrais un garçon et que je me sentais littéralement fondre en l'entendant me dire en souriant "Agnès, tu sais que par moment j'ai très envie de te donner une grosse fessée... ". Parfois c'est moi que j'imaginais faisant le premiers pas, j'ai trouvé des dizaines de façon de le formuler, timides ou hardies, et j'aurais à coup sûr mieux fait de me fouler une cheville le jour où j'ai tenté d'en faire l'essai (j'y viendrai plus tard).
    Je me complaisais également dans des réveries plus sombres et plus teintées d'agressivité : j'y croisais parfois des femmes sévères qui toutes avaient un petit quelque chose de ma mère sans lui ressembler tout à fait ; toutes partageaient le pouvoir redoutable de me corriger. J'allais jusqu'à situer la scène dans diverses sortes de réunions ou de lieu publics pour imaginer la terrible et mythique "fessée devant tout le monde", menace récurrente de Maman, toujours reportée mais si effrayante que je n'avais jamais réussi à la prendre à la légère.Les fautes qui me valaient ces imaginaires corrections pouvaient être, selon mon humeur, très graves ou très insignifiantes. Les punitions que l'on pouvait s'accorder à juger méritées alimentaient un sentiment de culpabilité dont j'ai encore du mal à me défaire ; celles qui étaient excessives rejouaient cette petite musique de la punition injuste avec laquelle je tentais de calmer les blessures de mon amour-propre, à cette époque où une fessée était surtout une douloureuse réalité, et l'exemple même de ce qu'il fallait éviter à tout prix.
    Voilà qui n'est ni facile à dire, ni à assumer, encore moins à comprendre : ce qui vers onze ou douze ans était l'évènement le plus désagréable qu'il m'était possible d'imaginer est devenu, une dizaine d'années après, un thème de rêveries que je suis bien obligée de reconnaître érotiques.
    Je crois que je n'ai jamais accepté ce goût sensuel pour les punitions, non seulement d'ailleurs pour la fessée elle même mais également pour toutes les petites humiliations qui peuvent la précéder ou la suivre, ausi bien celles que j'ai connues dans mon enfance - ne serait-ce que le simple fait d'être grondée - que celles que j'ai imaginé ou dont j'ai entendu parler (demander à être punie, aller au coin, devoir baisser soi-même sa culotte... je pense qu'il est inutile de continuer...). J'ai beau me dire qu'il n'y a rien dans cela de si terriblement pervers, je me vois un peu comme "détraquée", et pendant longtemps j'en ai voulu à ma mère de m'avoir "détraquée" de cette façon en ayant été aussi inutilement sévère. Je le pense toujours mais de façon plus nuancée en particulier si je fais appel à quelques vieux souvenirs qui montrent que les chose ne sont pas si simples.

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  16. (Suite - post n° 6)

    Dans le premier épisode que je veux évoquer je pense que j'avais sept ou huit ans, un temps où, pour moi il n'était pas encore question de fessées. Je suis chez une amie dont j'ai oublié le nom, appelons là Hélène pour simplifier. Je suis dans sa chambre et nous jouons à la poupée. Nous avons chacune la notre et le jeu est le suivant : ce sont nos filles, elles n'ont pas été sages, elles ont même été incroyablement méchantes, et nous devons les punir. Hélène me montre comment il faut s'y prendre : elle a couché la poupée en travers de ses genoux et, avec beaucoup de sérieux et d'application, lui administre une fessée. Elle commente "Méchante... Méchante Sylvia... (curieusement je me souviens bien de "Sylvia" qui me semblait un prénom si curieux et exotique) Maman est très en colère..." et d'autres réflexions de la même teneur. Ensuite c'est à mon tour de punir ma fille. Je touve cela très amusant, mais à un moment la porte s'ouvre et la maman d'Hélène entre dans la chambre. D'un coup je suis toute confuse, comme si j'avais été surprise à faire quelque chose de défendu. Mais la Maman d'Hélène n'a pas l'air du tout surprise ou mécontente de nous voir corriger nos poupées, cela a même l'air de beaucoup l'amuser : "Comme vous êtes sévères" lance-t'elle en riant,
    "C'est de leur faute, réplique Hélène, elle l'ont mérité... il faut qu'on soit sévère"
    " Mais alors, moi aussi, il va falloir que je m'y mettes" et en disant cela, la Maman d'Hélène a placé son bras autour de la taille de sa fille, elle l'a soulevé de terre et en riant fait semblant de lui donner une fessée en lui donnant de petites tapes sur sa jupe. Je revois Hélène gigoter tout en se tordant de rire et moi aussi je ris, je trouve cela très amusant, encore plus que de punir une méchante poupée... , et j'ai le souvenir précis que au moment où la Maman d'Hélène repose sa fille sur le sol, je suis partagée entre l'appréhension et le désir qu'elle joue la même comédie avec moi... mais ce jour là, la plaisanterie n'alla pas plus loin

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  17. (Suite - post n° 7)

    Le deuxième évènement dont je voulais parler s'est sans doute produit un peu plus tard, mais là encore je suis sûre que c'était à un moment où personne n'avait encore eu l'idée qu'une petite fessée de temps à autre pourrait être nécessaire à mon éducation. Malheureusement pour ma cousine Nathalie, mon oncle et ma tante étaient plus stricts que mes parents. Ce jour là nous étions invités chez eux ; ma tante nous a reçu dans l'entrée et a commencé à bavarder dans l'entrée avec ma mère.
    De mon côté, avec cet étrange privilège des enfants sages qui les rend parfois comme invisibles aux adultes et qui leur permet d'écouter des propos qui ne leur sont pas forcément destinés, je suis restée à côté de Maman et je n'ai pas perdu une miette de ce qui s'est dit :
    "- Mais où est donc Nathalie ? je ne la vois pas
    - Oh, je suppose qu'elle doit être en train de bouder dans sa chambre
    - Qu'est ce qui lui arrive ?
    - Rien de bien grave, si ce n'est qu'elle a été insupportable hier, insupportable ce matin et que Philippe à miraculeusement compris que c'était à lui de faire de faire quelque chose parce que moi, j'étais à bout de ressource. C'est tout frais d'ailleurs, ça s'est passé il y a à peine vingt minutes.
    - Et alors... ?
    - Eh bien ça lui a simplement rappelé que petit-Papa-chéri pouvait
    aussi lui donner la fessée de temps en temps. Cette fois Philippe a été par-fait, je n'ai pas eu à lui demander de jouer le chef de famille, c'est lui qui a pris l'initiative. Tiens, j'étais là, en train de la gronder pour la nième fois de la journée ; il est arrivé, il a dit que cette fois ça suffisait, il l'a prise par le bras, jusqu'au canapé et en deux temps trois mouvements, c'était réglé... Ah ça n'a pas duré longtemps mais je peux t'assurer que quand il l'a laissé filer dans sa chambre, elle avait chaud aux fesses !
    - Eh bien, quelle histoire...
    - Oh, ne t'inquiète pas, en fait elle est surtout vexée que cette fois ce soit Papa qui lui ait donné la fessée cul-nu, ça ne va pas plus loin.

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  18. (Suite - post n° 8)

    Je me souviens encore de l'émotion que j'ai ressenti en écoutant ce dialogue. Bien sûr, à l'époque je savais (parce que ce genre de chose se savent dans les familles) qu'il arrivait à ma cousine de recevoir des fessées, mais là, d'un coup, ça devenait réel. J'étais devant le canapé dont ma tante venait de parler , je voyais mon oncle s'occuper de l'apéritif, et en rejoignant Nathalie dans sa chambre, je fus toute surprise de ne pas la trouver différente de ce qu'elle était d'habitude. J'étais trop timide pour lui poser des questions à ce sujet, et je comprenais que cela aurait été déplacé, mais je brûlais littéralement d'en savoir plus et j'ai le souvenir d'y avoir pensé et repensé pendant des semaines : Est-ce qu'on lui avait vraiment baissé sa culotte ? Combien de claques avait-elle reçu ? Est-ce que ça faisait si mal que ça ? Est-ce qu'elle avait pleuré ? Est-ce que cela arrivait souvent ? Est-ce que cela pourra lui arriver devant moi ? Est-ce que cela pourrait m'arriver à moi ?
    Le temps s'est chargé de répondre à quelques unes de ces questions, en particulier au deux dernières. Pendant l'été 1976, j'ai vu ma tante donner une fessée à ma cousine et je n'ai pas trouvé cela amusant du tout, j'ai trouvé cela triste et laid, j'ai appris ce jour là ce que voulait dire "avoir honte pour quelqu'un" : pendant un ou deux jours, j'ai parlé à peine avec Nathalie et j'avais du mal à croiser son regard. (j'ai essayé plusieurs fois de raconter cela mais c'est inutile : je peux sans trop de problème raconter ce qui m'est arrivé et bizarrement c'est comme si je parlais de quelqu'un d'autre, mais ce moment là, qui a vraiment concerné quelqu'un d'autre j'ai du mal à en éavcuer la tristesse et à en fair un histoire qui ait le moindre charme). Quelques mois plus tard je fis à mon tour l'expérience de ce que ma tante appelait crûment une "fessée cul-nu", là encore je ne trouvai pas cela amusant du tout, celles qui ont suivi non plus, et j'aurais bien été surprise si on m'avait dit que plus de trente ans après j'éprouverais l'envie d'en parler.

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  19. (Suite - post n° 9)

    Le sens que je trouve aux deux souvenirs que je viens de raconter, c'est que malgré toute l'influence que je suis prête à reconnaitre à l'éducation rigide que j'ai reçue, cela n'explique pas entièrement l'émotion sensuelle que je ressent actuellement lorsqu'il est question de fessées. Assurément je m'intéressais dèjà aux punitions lorsque j'étais enfant. Le fait d'être confrontée réellement à ce que cela signifiait d'être corrigée a vite étouffé toute curiosité de ma part à ce sujet, mais lorsque la réalité s'est estompée dans le passé intérêt et curiosité sont revenus d'autant plus forts, et comme cette fois j'étais adulte, toutes ces rêveries sont rapidement devenues sensuelles. Cela sonne un peu comme de la psychologie de bazar mais je n'ai pas trouvé d'explication qui s'accorde mieux avec ce que j'ai vécu.
    Maintenant, est-ce que je vis cela bien ? Est-ce que j'assume de gaieté de coeur d'aimer lire et écrire des récits de fessées, d'aimer regarder des images représentant des fessées et, disons les choses franchement, de désirer recevoir une fessée ? La réponse est non.
    La raison me dit que ce n'est pas si étrange, mon coeur me dit que c'est honteux.
    Si l'on me demandait quel a été le pire moment de ma vie : le voici, tout brut. J'avais 25 ans, je sortais avec un garçon et sans que ce soit la grande passion, j'en étais assez amoureuse. Un soir, j'étais chez lui, la soirée avait été assez arrosée et j'étais un peu éméchée. Lorsque nous nous sommes retrouvés seuls, cette petite ivresse m'a donné le courage qui m'avait manqué jusque là et j'ai décidé de me lancer. C'est lui qui sans le vouloir m'a tendu la perche, il m'a demandé si j'avais envie de quelque chose ! et moi qui depuis des jours me demandait comment mettre le sujet sur le tapis et si c'était même souhaitable de le faire, je me suis dit : c'est maintenant,.. il faut le faire... c'est le moment ou jamais. Alors j'ai enchainé le plus naturellement qu'il m'a été possible, quelque chose commme : "Hhmm... Envie de quelque chose ? Oui, je crois qu'il a quelque chose dont j'ai envie, plus que tout... Quelque chose que je n'ai jamais osé demander à personne... J'aurais envie que tu imagine... que je viens de faire une grooosse bêtise... et j'aurais envie que... tu me donnes une fessée... que tu baisse ma culotte et que tu me donne une bonne fessée"

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  20. (Suite - post n° 10)

    Mon coeur battait à tout rompre en disant ça, j'ai attendu et ce qui a suivi est le pire moment de ma vie. Alors qu'il était plutôt gai et je l'ai vu visiblement se refroidir, il s'est figé et il a dit "Je ne comprends pas" Je me suis trouvé incapable de répondre, avec ma tête qui tournait un peu, mon coeur qui bondissait dans ma poitrine. Il y a eu un long silence et il a continué "Je ne comprends pas... Je ne trouve pas ça drôle.. Ce n'est pas normal... Ce n'est pas normal de... de dire une chose pareille... c'est ridicule" il y a encore eu un long silence et il a conclu "Il faut que que tu voies quelqu'un !" et je n'ai pas douté un instant que dans sa tête "quelqu'un" cela voulait dire plutôt un psychiatre qu'un psychologue. Jamais je ne m'étais senti aussi honteuse, aussi nulle. Au bout d'une heure de silence, il a proposé de me ramener chez moi et j'ai accepté. J'ai pleuré pendant tout le trajet et il a continué à me dire avec les meilleures intentions du monde qu'il "fallait absolument que je voie quelqu'un". Ce soir là j'ai fait ma seule et unique tentative de suicide ; je n'avais pas de médicament sous la main alors j'ai essayé de m'étouffer en mettant la tête dans un sac en plastique. j'avais lu que Bruno Bettelheim s'était suicidé de cette façon et je m'étais imaginé que ce serait facile : ce n'est pas facile, et cela demande sans doute une volonté de mourir bien plus ferme que celle que j'avais.
    Nous avons mis quand même un mois à nous séparer, après des discussions stériles et déprimantes, et j'ai juré que jamais je n'aborderai plus le sujet avec qui que ce soit. C'était avant Internet et son anomymat magique.

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  21. (Suite - post n°11)

    Je ne peux pas vous cacher (mais vous le savez déjà) l'importance qu'a eu pour moi la découverte de votre blog. Il y avait de telles analogies entre ce que vous racontiez et ce que j'avais vécu que j'ai tout de suite été tentée de mettre en forme, à votre manière, les récits de quelques punitions parmi les plus notables de celles que j'avais reçues, témoigner au lieu d'écrire de la fiction et la jeter. D'une certaine façon vous m'avez prêté une voix, écrire ces récits m'a soulagé et je n'ai pas été insensible au fait qu'ils aient été appréciés.
    Je ne vous écrit plus beaucoup parce que j'ai maintenant l'impression de ne plus avoir quoique ce soit d'assez intéréssant à dire, en plus depuis presque un an je dis avouer que ma santé laisse à désirer. Je vous lis encore, un peu en pointillé, et je suis toujours admirative de votre application et de la qualité de vos textes. J'espére retrouver tôt ou tard assez d'énergie et de loisir pour de nouveau les commenter.
    Je ne sais pas si ce qui précède vous paraitra digne d'être diffusé : "dans le ton" je pense, mais pour vous peut-être pas "dans le sujet" ! J'ai souhaité prendre le temps de vous l'écrire parce que, pour moi, c'est important, c'est au coeur du sujet et que je ne savais pas à qui d'autre le communiquer.

    Amicalement


    Agnès

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  22. Bonjour Christine,
    Suite et fin,

    Et là, je sentis très clairement la volonté de Maman de me ramener à de meilleurs dispositions, celle-ci servant à mes fesses une dégelée piquante, me faisant pousser cette fois des cris de douleur attirant Papa à la cuisine, l'apercevant (honteuse et pleurante) je lui hurlait mon désarroi, mais celui-ci me dit : « Ma chérie, si tu es là, ce n'est certainement pas par hasard et je suppose que Maman ne t'a pas déculottée sans raison! ».

    Abattue par cette réaction, je suppliais alors une clémence auprès de Maman qui me dit : « Non, ma grande, tu as mérité une bonne fessée et Maman va donc te servir, comme il faut, pour te faire comprendre les limites à respecter dans cette maison ».

    Maman repris alors son œuvre correctrice publique, mortifiant mon égo de demoiselle, réagissant comme ma petite sœur, sous la claquée généreuse d'une mère accomplissant simplement son devoir d'éducation, me démontrant qui commande et qui doit obéir, sous les effets d'une bonne déculottée, si nécessaire.

    Bouleversée par cette déculottée d'anniversaire inattendue (mais méritée), sortant des genoux de Maman (gémissante et pleurante) je pris la fuite vers ma chambre tête basse ayant remonté mon short et ma culotte à mis cuisses, pour confier mon chagrin à mon oreiller.

    Calmée par cette correction maternelle, enjouée et à nouveau souriante, je passais une après midi idyllique avec mes copines jusqu'au moment ou Anaïs très excitée par l'ambiance, ne fît pas attention à l'arrivée de Maman qui apportait un saladier (en plastique) rempli de friandises et s'agitant comme une puce bouscula Maman, faisant valser celui-ci par terre.

    Ma mère attrapant ma sœur par le poignet pour l'emmener dans la maison, compris aussitôt qu'elle allait avoir droit à une petite explication avec Maman, qui le confirma par une phrase m'ôtant le sourire : « Bravo, Anaïs ! Alors toi aussi tu as besoin d'un bon calmant, comme ta sœur ce matin ? Eh bien, Maman va s'en charger », tout en l'entraînant.

    Dés lors, les échos parvenant à mes oreilles (mais aussi à celles des autres), ne laissaient aucun doute sur ce qui se passait à l'intérieur, me mettant mal à l'aise vis à vis de mes copines, qui pouvaient donc m'imaginer dans cette position, le matin même et cela me gênait profondément, fort heureusement, au retour d'Anaïs qui affichait une mine déconfite, celles-ci adoptèrent une attitude de compassion atténuant mon trouble.

    Cette journée mémorable pour les fesses de deux demoiselles, s'achevât plus sereinement pour elles, Papa et Maman ayant prévu pour le dîner, une célébration plus solennelle de mes 12 ans en compagnie de nos grands parents, sans révéler les incidents de celle-ci.

    A bientôt, Sonia.

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  23. Chère Christine,

    En relisant certains de vos récits, durant votre absence, je me suis penché un peu plus sur le rôle essentiel et prépondérant de votre mère concernant l'éducation de ses filles.

    Il est indéniable que celle-ci devait se sentir bien seule (soutenue uniquement par sa sœur et vos grands mères) pour élever convenablement trois demoiselles, heureuses, comblées d'amour, mais dotées d'une espièglerie et d'une insouciance naturelles (conduisant aux erreurs), qu'une mère consciente de son devoir d'éducation ne pouvait accepter.

    Voilà donc une Maman (isolée) qui doit assumer l'autorité parentale (généralement partagée) face à des donzelles qui ne la ménage pas, multipliant les exactions (chacune dans son domaine), l'amenant à utiliser une méthode qu'elle même et sa sœur avaient du connaître, avec des résultats positifs sur leurs vies de femmes.

    Dés lors, convaincue de l'efficacité du principe, confortée par le changement d'attitude de ses filles après une bonne fessée, votre mère va faire en sorte de banaliser cette punition comme étant le seul remède aux travers de ses péronnelles écervelées et en particulier son aînée, qui étant 'presque grande' à néanmoins besoin de 'traitements plus énergiques' pour s'assagir et grandir véritablement.

    En fait, vos sœurs et vous même entreteniez par votre insouciance le bien fondé de la mission éducative 'déléguée' à votre mère qu'elle gérait à sa manière, difficile pour vos fesses, mais qui donnait des résultats et lui permettait de justifier celle-ci auprès de tiers (famille ou autre), montrant ainsi sa maîtrise de la situation, sans aide primordiale.

    Pour conclure, je me permets d'éprouver un sentiment de considération envers Madame SPAAK qui a su transmettre à sa progéniture des valeurs fondamentales, mêlant amour et bonnes déculottées pour le bien de celles-ci et qu'aujourd'hui, l'aînée largement servie, retranscris avec finesse, courage et humilité.

    Amicalement, Dominique.

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  24. Ah, si j'avais su, je serais partie en vacances plus souvent... Une vingtaine de commentaires dont un très long et remarquable texte d'Agnès, sans oublier les autres, c'est un régal pour mon retour.
    Je prendrai le temps d'y apporter à mon tour quelques commentaires, en début de semaine, mais je valide tout de suite ces contributions (du moins celles que j'approuve) afin qu'elles bénéficient à tous.
    Merci à vous. A bientôt. Ce retour à la vie courante, après un séjour dans un univers blanc et magnifique aurait pu me paraître tristounet. Vos commentaires lui donnent de la couleur... Et devinez laquelle...

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  25. Chère Christine,

    Ravi de vous retrouver et de voir que les divers commentaires de vos fidèles lecteurs (notamment celui d'Agnès, sur lequel je me permettrais de revenir) vous donne du baume au cœur pour la reprise après cette semaine de blancheur vivifiante et tonifiante, dont vous avez profité.

    Pour l'anecdote, je distingue parfaitement la coloration à laquelle vous faites allusion et j'imagine que celle-ci va rapidement faire sa réapparition, sur vos rondeurs, après le blanc immaculé quelles ont connue durant ces congés d'hiver et ceci pour notre plus grand plaisir à tous, sauf pour vous évidemment.
    Vacances dont il ne faudrait tout de même pas abuser, pour obtenir des contributions et entretenir le travers de facilité, propre aux redoublants(es), si vous voyez ce que je veux dire.

    Ah, vraiment ! Quel affreux cet homme, aucune pitié pour vos petites fesses et qui ne laisse rien passer, comme Maman, hihi......... !

    Amicalement, Dominique.

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  26. Du blanc au rouge, c'est cela que vous imaginez, bien sûr...
    Il est vrai que la blancheur de certaines rondeurs jumelles pourrait bien se parer de couleurs écarlates...
    Patience, tout arrive...

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  27. Chère Christine,

    Vous lisez dans mes pensées, qui manquent vraiment de gratitude envers vos petites fesses leurs prévoyant à peine rentrées, quelques rebondissements chaleureux et très colorés. Oh ! Quel vilain garçon, alors ce Dominique, mais je vous taquine et serais être patient, enfin pas trop quand même, hihi.......!

    Amicalement, Dominique

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  28. Bonjour Christine.

    Je vois qu'en votre absence (et moi aussi, je profitais de la blancheur de la neige), vos fidèles lecteurs et lectrices se sont déchainés !

    Dominique pour ses pertinentes analyses.

    Sonia, qui nous racontait (pour la première fois sur votre blog, je crois) une aventure vécue particulièrement cuisante, où même sa petite soeur n'a pas été épargnée. Comme vous n'aviez que la bande son, Sonia, je suppose que vous n'avez pas su si Anaïs avait été déculottée ou non. Connaissant la sévérité de votre maman, on peut penser que oui ? Vous avez dû vous sentir gênée vis-à-vis de vos copines, puisque votre maman a fait allusion au même style de punition que pour la grande soeur le matin même. Et comme vos copines avaient la bande son, je pense qu'il n'y a pas eu besoin de leur faire un dessin ? Quel âge a Anaïs par rapport à vous ?

    Quant à Agnès, certes, elle sort un peu du sujet de votre blog (souvenirs cuisants d'enfance et d'adolescence, que l'on peut qualifier de bons souvenirs avec les années, et que l'on prend plaisir à raconter ou à lire), surtout ses une ou deux dernières parties, où son témoignage est très émouvant. Il nous apprend que la fessée en tant que fantasme ne peut être avouée qu'à un public averti. Je reconnais que j'avais un jour fait part de mon fantasme (né probablement suite à mes réelles fessées d'enfance) à une petite amie ; moi aussi, je lui avouais mon désir d'être sévèrement fessé par elle : elle m'a répondu que "ce n'était pas son truc, que je ne pouvais pas compter sur elle", mais elle ne l'a pas mal pris. Tout cela pour dire que les conséquences auraient pu, chère Agnès, être les mêmes que pour vous. En tout cas, vos commentaires, bien que très rares, restent un plaisir à lire. Mais si vous en ressentez le désir, je suis persuadé que vous nous raconterez bientôt en détails une mésaventure cuisante vécue par vous ou par votre cousine Nathalie (nous en avons eu une petite ébauche pour cette dernière).

    Quant à vous, chère Christine, je ne vous oublie pas, c'est tout de même VOTRE blog. J'attends évidemment avec impatience comment vous allez bientôt virer du blanc de la neige au rouge de la main maternelle.

    A bientôt, amicalement.
    Rougement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  29. Bonjour Christine,

    Cela vous surprendra peut être d'avoir un 'post' de ma part, alors que je suis en vacances à la montagne (en famille), mais il se trouve que pour des raisons professionnelles, j'emmène mon ordi portable que je consulte le matin, lorsque les enfants sont sur les pistes avec leurs pères et que nous restons seules, ma sœur et moi.

    Or, ce matin, croyant ma sœur occuper dans la salle de bain (bruit de douche) et profitant donc de ce moment de solitude, j'ai ouvert votre blog (dont j'ai protégé l'accès) pour lire les commentaires dont celui de Louis, cet alors que j'ai senti les mains d'Anaïs se poser sur mes épaules et pencher la tête vers l'écran, me demandant ce que je consultais.

    Là, surprise et me sentant rougir, j'ai fermer la page et balbutié « Euh....., rien, rien, un truc sans importance », ma petite sœur n'étant pas idiote et qui avait du lire par dessus moi, avant de poser ses mains, constatant mon trouble, m'a dit « Attends ma chérie, alors dis moi pourquoi tu rougis comme une tomate et tu ferme le site ? Veux tu qu'on en parle ? ».

    Confuse, mais entretenant une relation très profonde d'amour et de connivences avec ma sœur, sachant aussi que nous partageons les mêmes principes éducatifs que nos parents, vis à vis de nos enfants, je lui ai donc avoué avoir découvert le blog d'une femme retraçant une éducation stricte et sévère, sans excès, empli d'amour, de tendresse, mais utilisant la fessée (si nécessaire) avec une volonté de bien faire pour une mère consciente de ses responsabilités, comme l'étaient nos parents, vis à vis de nous et que cela me rappelait certains souvenirs.

    A ma grande surprise, Anaïs a entamé une discussion avec moi sur le sujet (très controversé) qu'elle applique à ses trois filles, ainsi que moi aux miens (garçon et fille), nous entraînant à plus de 40 ans à se remémorer ces cuisants souvenirs avec une certaine émotion mais sans amertume, pensant avec le recul et une réflexion d'adulte, que ces fessées étaient finalement bien méritées, même si cela constituait une épreuve désagréable pour des demoiselles écervelées, que nous étions à l'époque.

    A suivre, Sonia

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    1. Bonjour Sonia,

      Je prends connaissance de vos commentaires sur ce site et me joins à vous pour apporter mon expérience personnelle
      J'ai 64 ans et j'ai été élevé de façon stricte et j'ai reçu de nombreuses fessées durant mon enfance la première à 9 ans la dernière à 15 ans
      Toutes ces fessées administrées par ma mère étaient amplement méritées que ce soit pour des mensonges des paroles injurieuses ma mère n'hésitait pas à me déculotter séance tenante quelque soit le lieu (privé ou public ) et me fessait magistralement
      Pour illustrer ce qui m'est arrivé à l'age de 15 ans je vais vous relater les faits : nous étions en week end à la campagne et il faisait un temps splendide et j'avais invité ma meilleure amie d'enfance Anne agée de 14 ans à passer la journée ensemble
      Nous avions installé la table de ping pong dans le jardin et nous jouions depuis plus d'une heure lorsque ma mère vint nous interrompre pour mettre le couvert car il était l'heure du repas
      je ne tins pas compte des recommandations de maman et continuai à jouer
      maman répéta : " Jean-Philippe tu laches ta raquette et tu viens immédiatement ne m'oblige pas à venir te chercher !"
      Sans réfléchir aux conséquences je rétorquai : " tu me fais chier je termine la partie !"
      Soudain je vois ma mère fondre sur moi
      Je pose ma raquette et cous vers le fond du jardin pour échapper à maman mais malheureusement elle me rattrape car étant professeur de gym elle court plus vite de plus ma maman n'a que 35 ans et a une énergie incroyable
      Ma mère m'empoigne par le bras et me ramène vers le devant de la maison ou ANNE est restée
      A cet instant je crains le pire mais je n'ai pas le temps de penser que maman baisse mon short avec détermination et le slip vient avec . Je suis cul nu devant ma meilleure amie et je suis tétanisé puis je supplie maman d'arreter mais rien n'y fait ma mère a opté pour la punition la plus efficace mais aussi la plus humiliante
      Je commence à pleurer et ma mère sans dire un mot me prend sous son bras et commence à claquer mon derrière je pousse de petits cris puis hurle mais 3 claques plus fortes que les autres me coupent la respiration et j'éclate en sanglots
      J'en oublie la présence d'ANNe qui doit etre très génée de me voir ainsi puni tel un petit garçon
      J'ai reçu de sacrées fessées par maman mais celle ci est magistrale et cuisante
      Au bout d'un temps interminable maman me relache et me reculotte car je suis dans l'impossibilité de me rhabiller seul tellement mon derrière me brule
      Puis maman me fait une leçon de morale devant ANNE
      "j'espère que cette fessée te feras réfléchir je ne suis pas ta copine et tu n'as pas à me parler ainsi je t'ai mis au monde pour t'aimer et te donner une bonne éducation et là je ne te reconnais plus alors si je t'ai vexé en te déculottant devant ANNE je le regrette mais il fallait que tu saches que ta maman est là pour les bisous mais aussi pour la fessée si tu dépasses les limites
      Maintenant tu vas te laver le visage car tu n'es pas beau à voir et tu reviens mettre le couvert comme je te l'ai demandé
      Je partis vers la salle de bain en pleurnichant et en frottant mes fesses qui me cuisaient
      Je me souviendrais toute ma vie de cette fessée et avec le recul je n'en veux pas à ma mère qui a su prendre la bonne décision

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    2. Ne pas obéir de suite, puis lâcher une phrase injurieuse contre sa mère, voilà qui méritait bien la fessée donnée par votre mère, Jean-Philippe. Pas de chance quant à la présence de votre copine, mais je pense que, dans une situation pareille, je me serais retrouvée aussi avec des fesses écarlates...

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  30. Suite :

    Bonjour, Christine,

    Après cette conversation, j'ai fait découvrir votre blog à ma sœur et c'est en sa compagnie que je rédige ce commentaire, afin de répondre aux interrogations de Louis :

    Anaïs à 4 ans de moins que moi, concernant sa fessée lors de mon anniversaire, il bien évident que Maman ayant pris la peine de l'emmener à l'intérieur de la maison, je n'avais aucun doute sur le fait qu'elle se dirigeait tout droit vers une déculottée comme sa grande sœur le matin même et ce qu'elle avait également compris, compte tenu de ses supplications auprès de Maman.

    D'ailleurs, les tonalités de la bande son parvenant du salon ( la porte fenêtre étant ouverte) étaient sans équivoque, sur le fait que la main de Maman tombait sur des fesses dépourvues de protection (ce que me confirme Anaïs à coté de moi, qui se souvient de cet anniversaire), vous comprendrez donc que je pouvais être particulièrement mal à l'aise devant mes copines, même si je savais que certaines d'entre elles étaient soumises au même régime de punition, cela n'enlevait pas grand chose à ma honte du moment, d'autant que le bruit des claques et les cris de ma sœur, me faisait revivre ma raclée du matin et me mortifiait, au point de vouloir rentrer dans un trou de souris.

    Pour compléter cette évocation, Anaïs me précise que cette déculottée se déroula sous les yeux de Papa qu'elle implora sans succès, celui-ci lui précisant à elle aussi « Ma petite puce, si tu es sur les genoux de Maman dans cette position désagréable et sans ta culotte, c'est qu'il y a une raison que Papa ne connaît pas, mais qui justifie certainement la bonne fessée que tu vas recevoir et que tu as donc méritée, pour ton plus grand bien !».

    Comme je l'ai déjà dit, lorsque ma sœur réapparue après un certain temps, elle était tout à fait calmée affichant une mine déconfite et rougissante, mais aucune de mes camarades se moquèrent d'elle, exprimant plutôt un sentiment de compassion autant envers ma petite sœur qui venait de passer un mauvais quart d'heure, que moi qui l'avait vécu durant la matinée.

    Voilà pour ce commentaire que je vous livre, avec l'accord d'Anaïs qui compte tenu de la qualité de votre blog et notre harmonie sur le sujet, a suggéré de me donner son ressenti au travers de son propre vécu, mais aussi en tant que Maman de 3 filles (aussi espiègles que leur mère, mais çà c'est l'avis de Tata et de la grande sœur), que je pourrais vous transmettre si cela vous convient, Christine ?

    A bientôt, Sonia, qui maintenant va aller faire du lèche-vitrine avec sa sœur sur la station (ces dames n'étant pas très passionnées par le ski).

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