vendredi 8 avril 2011

Ces moments où le coeur bat fort : Tout ça pour ça... (Morale de l'histoire)

 ADDITIF EN FORME DE MORALE

Je constate d'après divers commentaires que mes fidèles lecteurs se sentent frustrés de voir la précédente série se terminer par des points de suspension... Comme s'il y avait un vrai suspense, comme si ils doutaient de la manière dont l'histoire se termina.
Les seuls "rebondissements" furent hélas ceux de la main maternelle sur ma lune déculottée...
Mais, comme je le souhaitais, cela n'eut pas lieu avant la dernière limite, le fameux lundi soir, veille du cours où je devais rendre mes 200 lignes signées...
 J'avais réussi en profitant de moments de solitude à faire 175 des 200 lignes demandées, et j'ai attendu que l'on remonte dans nos chambres, après le diner, pour me mettre à ma table bureau et poursuivre mon travail d'écriture fastidieuse.
C'est quand elle est montée pour coucher ses filles que Maman m'a trouvé en train de faire mes lignes. Le ton est vite monté, mes explications ne suffisant pas évidemment à calmer une mère qui sentait bien depuis quelque temps que je devais avoir quelque chose à me reprocher.
Il me restait vingt lignes à faire et Maman m'a demandé de continuer pendant qu'elle allait dire bonne nuit à mes soeurs. "Je reviendrai quand ce sera fini, Christine. Pour que je signe cette punition et que je m'occupe de ton cas. Quand tu auras terminé, appelle moi et prépare tes fesses..."
 Les seuls "rebondissements" furent hélas pour ma lune déculottée...



Mes soeurs que Maman rejoint pour les coucher eurent droit à l'annonce des exploits de leur aînée et de ce que cela allait lui valoir...
J'attendis qu'elle fut redescendue, prenant mon temps pour finir les dernières lignes et les recomptant, les yeux embués et à deux doigts d'éclater déjà en sanglots.
Puis, je dus me résoudre à appeler Maman, depuis le haut de l'escalier en passant devant la porte de la chambre de mes soeurs. "Maman, ça y est. J'ai fini. Tu peux venir..."
Des mots qui signifiaient : Maman, viens me donner la fessée que j'ai méritée, la fessée que j'ai réussi à retarder durant quatre jours...
Quand elle est arrivée dans ma chambre, les palabres n'ont pas été longs, Maman étant bien déterminée et moi résignée...
Je me suis retrouvée en travers de ses cuisses, culotte baissée, offrant à sa main correctrice une lune tremblante et qui savait depuis quatre jours qu'elle allait devenir écarlate...
La fessée, la déculottée crainte et imaginée depuis le moment où la prof m'avait punie, elle était là, je la prenais, Maman me la "donnait". Et elle fut magistrale et cuisante.
A "posteriori", c'est le cas de le dire, je pense : Mais, tout ça pour ça ? Est-ce que le jeu en valait la chandelle ? La franchise m'aurait évité tant et tant de stress...
Quatre jours durant, j'avais tendu le dos, craint de me trahir, craint que Maman ne rencontre ma prof ou la mère de ma copine de galère, craint qu'elle ne fouille mon cartable et ne trouve les lignes déjà commencées, etc., etc.
D'un autre côté, j'avais vraiment eu l'impression que chaque heure de gagnée était comme une victoire, comme si c'était moi qui menais le jeu, qui décidais de l'emploi du temps de mes fesses, comme je disais l'autre jour. Cela me valait sûrement un surcroît de sévérité d'une Maman qui trouvait dans mes mensonges une raison de plus de sévir.  J'aggravais certainement mon cas en bien des circonstances, mais de là à appliquer la méthode Tata et venir de suite avouer ses fautes, c'était dans ma tête comme si je venais quémander ma fessée sur le champ.
Oui, j'en aurais fait moins de cauchemar, oui, j'aurais moins imaginé ce qui m'attendait des heures et des jours durant, oui, cela aurait été plus simple, plus limpide comme quand on avait droit à la fessée instantanée, du style vaisselle cassée et hop culotte baissée. Mais, j'ai souvent préféré reculer l'échéance, jouer au chat et à la souris, tirer sur la corde au maximum, tenter tout pour échapper à l'inéluctable. En vain !
J'étais ainsi, cela a sûrement développé mon imagination, c'est déjà un gain appréciable. Même si cela m'a surtout valu des fessées encore plus magistrales...

FIN (sans point de suspension)

10 commentaires:

  1. Je suis une récente lectrice, et j'ai un peu l'avis inverse.

    L'issue est connue. Alors c'est tout le reste que je trouve intéressant tout autant.

    Votre maman aurait perdu toute crédibilité si elle ne vous avait pas punie sur ce coup là.

    Je me répète mais "Vous voyez que la fessée a du bon ?".

    Marine

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  2. Point de suspension...

    sans doute avec des points de suspension vers de nouvelles aventures ou réflexions :-)

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  3. Il y a plusieurs commentaires épars que me suscite cette histoire à rallonge.
    Essentiellement en fait l'impression de quelques scènes inédites : la fessée devant Tata, celles des deux petites sœurs au sortir du bain (avec la savoureuse périphrase décrivant les fesses punies de Diane comme « deux petites pommes rougies et bien claquées »), le rappel, malgré cette bonne fortune, de la dimension « gaminisante » que prend la fessée pour notre aînée, déjà pré-adolescente alors que cela paraît plus naturel pour ses cadettes qui sont encore des enfants (cette thématique pourrait faire l’objet d’un développement d’ailleurs), la bonne note de Christine (oui oui, fait inédit, et quel plaisir de la voir pour une fois heureuse au sortir du cours), le rappel maternel, infantilisant une fois encore, de ce que cette note doit à l’efficience de la fessée (autre sujet à approfondir : toutes les bêtises que Christine n’a pas commises par crainte de voir rougi son bas du dos), l’attitude – presque agaçante je dois dire – de Jacqueline, le (faible) poids que la punie peut peser sur sa destinée (elle se retrouve un peu comme un condamné à qui on laisse le choix dans la date du supplice). Et bien entendu, un choix judicieux de photos éloquentes.
    Quelle que soit la direction que vous allez prendre (mais je suppose que pour varier le rythme vous allez à présent nous gratifier de quelques « one shots » plutôt que d’une série à rebondissements) j’attends toujours vos récits avec intérêt.

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  4. Puisque Marine insiste... j'admets que dans nombre de cas, oui "la fessée a du bon". Ou plutôt des effets positifs sur nos comportements.

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  5. Cher Mardohl, même épars, vos commentaires sont assez justes. En dehors des compliments sur le style, que j'apprécie évidemment, il est évident que la dimension "gaminisante", comme vous dites, de la fessée pour la pré-ado que j'étais par rapport à mes petites soeurs a beaucoup fait dans mon ressenti.
    Et cela devait marcher aussi à sens inverse pour mes soeurs. Savoir que leur grande soeur recevait la fessée leur rendait les leurs presque logiques, alors que sachant que je l'étais encore faisait que je voyais les leurs comme le reflet de l'infantilisation que je ressentais étant punie.
    Bonne idée aussi d'évoquer les bêtises que je n'ai pas commises par peur de la fessée, ou les fessées que j'ai évitées. Je vais y songer.

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  6. Christine,

    Je vous taquinais, mais vous avait fini, par l'avouer.

    Plus sérieusement, au réel plaisir de vous lire encore.

    Marine

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  7. Bonjour Christine.

    Je suis partiellement du même avis que Marine : tous les "préparatifs" aux fessées sont en effet très palpitants et mettent le lecteur en halène (au passage : j'espère que vous continuerez longtemps vos commentaires, chère Marine, assez courts mais toujours très pertinents).

    En revanche, je trouve, chère Christine, que vous avez bien fait que rédiger ce post-scriptum : vraisemblablement tous vos lecteurs, moi en tout cas, attendent toujours ce moment cuisant, l'épilogue de la fessée proprement dite, toujours merveilleusement décrite. Ce qui confirme que vous étiez, et êtes toujours, bonne en Français et en rédaction, et ce qui explique les bonnes fessées maternelles que vous méritiez lorsque, par manque de travail, vous rameniez une mauvaise note dans cette matière.

    Je suis peut-être un peu dur avec vous, chère Christine, mais pour vos lecteurs comme pour votre maman : "Qui aime bien, châtie bien".

    Amicalement, à bientôt.
    Fesseusement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  8. Marine me taquine, Louis moralise. L'essentiel est que mes textes trouvent de l'écho. C'est quand même plus agréable que d'avoir l'impression de se confier dans le vide.
    Ah, ce "Qui aime bien, châtie bien", que n'en ai-je exploré toutes les nuances. C'est vrai que la dimension d'amour filial, le fait que Maman tenait à nous plus qu'à tout au monde, et agissait "pour notre bien" est une illustration de cette maxime.
    Elle ressemble presque à un sujet de rédaction. Je crois que si je l'avais eu à traiter en classe, j'aurais ramené un autre 18, voire un 19 sur 20. Du moins, si j'avais su m'exprimer sur le sujet.
    En réalité, je pense que cela m'aurait bloquée complètement, que je n'aurais pas osé dire un mot de ce que j'en pensais. Donc, cela m'aurait plutôt valu une mauvaise note, voire une explication de texte, avec exercice pratique sur mon bas du dos au retour à la maison...

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  9. Bonjour Christine.

    Après votre longue histoire à rebondissements (et quels rebondissements !), on peut comprendre que vous fassiez une petite pause dans la rédaction de vos récits. Aussi je vous en propose un : c'est une mésaventure personnelle, non pas avec maman, mais avec ma maîtresse d'école.

    A l'époque actuelle, les élèves de maternelle et du primaire appellent souvent leur maître ou maîtresse par son prénom ; autrefois, c'était hors de question : on disait, Monsieur, Madame ou Mademoiselle Untel.

    Un jour Mlle H..., ma maîtresse de CP, devait s'absenter quelques instant pour, nous avait-elle dit, voir Mr le Directeur dans sa classe. Ca ne dura que quelques courtes minutes. Il n'y avait pas eu de chahut, car la maîtresse nous avait bien prévenu qu'elle ne voulait rien entendre à son retour. Mais je ne sais pas ce qui m'a pris, comme j'avais eu connaissance de son prénom, j'avais dit à son retour : "Tiens, v'la Nicole !" à voix basse, mais pas suffisamment basse, Mlle H... a entendu. "Qui a dit ça ?", dit-elle. Je levai le doigt, pas fier de moi. "Depuis quand te permets-tu de m'appeler par mon prénom, je ne suis pas ta copine ! Tiens, tu vas voir, je pense que c'est la dernière fois que tu m'appelleras comme ça !"

    A SUIVRE

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  10. SUITE DE MON RECIT DE CE JOUR

    La maîtresse était arrivée à ma place, me tira de ma chaise et, selon sa position "préférée", posa un pied sur ma chaise, me souleva et m'allongea sur sa cuisse ainsi surélevée. Je sentis qu'elle tentait de baisser mon short : j'avais déjà reçu une fessée en short quelques jours plus tôt, et ce short n'était tenu que par un élastique à la taille, il lui avait suffi de tirer dessus pour le baisser. Mais ce jour-ci, j'avais un short à bretelles. Elle me "re-descendit" de sa cuisse, puis dégraffa tout le devant du short (bretelles, boutons, braguette). Tout s'était fait très vite. C'était seulement maintenant, avec ce déculottage plus long que prévu par la maîtresse, que je me mis à pleurnicher, pensant au dur moment qui m'attendait. Puis je retournais sur la cuisse de Mlle H..., qui avait donc reposé le pied sur ma chaise. Quelques instants encore de court répit pour moi, je sentais la main de la maîtresse dégraffer mes bretelles de derrière, tandis que je continuais à pleurnicher. Ca y était, Mlle H... était en train de baisser mon short jusqu'à mi-cuisses. Mais, mauvaise surprise, je m'attendais à une fessée identique à celle d'il y a quelques jours : une bonne fessée au-travers du slip. Pas du tout : je sentis la main de Mlle H... attraper mon slip blanc de coton et lui faire suivre le même chemin que le short. "Oh non, Madame, non, non !", criais-je sans me débattre (contrairement à mes fessées maternelles). Evidemment peine perdue, la main droite, très énergique, s'abattait fortement et "en rafales" sur mon postérieur. Au bout de peut-être une dizaine de claques, j'entendis toute la classe éclater de rire, je ne savais pas pourquoi. La maîtresse s'interposa, tout en me maintenant dans cette position : "Oh, c'est fini, oui, si j'en entends encore un, il peut prendre la place de votre petit camarade, moi, ça ne me gêne pas !" Le silence était revenu, pas pour longtemps, puisque la cuisante fessée cul nu, devant toute la classe, reprit son cours. Ce fut donc un mélange de bruit de claques et de cris, car je pleurais très fort. Quand la maîtresse me reposa au sol, je compris ce qui avait déclenché des rires dans toute la classe : mon short, sous les coups répétés de la maîtresse, avait glissé et était tombé par terre. Je ne vous dis pas la honte devant tout le monde : j'eus vite fait de remonter mon slip, mais je dus ramasser et remettre mon short, je n'étais vraiment pas fier !

    Voilà, chère Christine, je voulais juste changer un peu des fessées maternelles, car, pour ma part, côté scolaire, j'ai aussi été particulièrement "soigné".

    Amicalement, bonne continuation.
    Scolairement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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