lundi 20 décembre 2010

Moments cruciaux : Maman refermait la porte...

(COMME UNE SUITE LOGIQUE...)

Et puis, après m'avoir fait suffisamment mijoter, Maman montait donc... Je guettais ses bruits de pas dans les escaliers, j'avais le coeur qui se mettait à battre très vite.
Si mes soeurs étaient dans leur chambre, sur le même palier que la mienne, Maman jetait un oeil, vérifiait qu'elles étaient sages. Ce qui était bien sûr le cas, puisqu'elles savaient bien qu'il y avait de l'orage dans l'air...
Maman ajoutait une petite phrase du genre : "Restez tranquilles. Je ne veux rien entendre jusqu'à ce que je vous appelle pour le diner... J'ai assez à faire avec Christine..."
Puis, elle refermait la porte, ce qui n'empêcherait certainement pas mes soeurs de la rouvrir et d'aller tendre l'oreille près de ma chambre... Mais, c'était une manière pour Maman de montrer qu'elle ne voulait pas être dérangée.



Quand elle pénétrait ensuite dans ma chambre, je m'étais redressée, et l'attendais assise sur mon lit, prête à sortir les quelques phrases que j'avais répétées comme une sorte de mot d'excuses, comme une plaidoirie de la dernière chance.
Mais, il y avait des gestes qui ne trompaient pas. Le fait que Maman referme soigneusement la porte de ma chambre également, était la signature d'un certain besoin d 'intimité.
Ce n'était pas pour que je ne me sauve pas, c'était pour signifier qu'il allait y avoir une séquence forte, un moment qui n'appartenait qu'à Maman et à moi.
Elle fermait cette porte et me toisait, la main sur la hanche, comme pour me dire : "Alors, Christine, nous avons un compte à régler..."

Je savais dès lors que mon heure était venue, que l'on allait passer aux choses sérieuses, que j'aurais beau dire n'importe quoi, cela ne changerait rien à ma destinée.
Maman était là pour me donner ce que je méritais, pour tenir ses promesses, pour s'occuper de mes fesses...
Elle ne prenait pas en traître, elle m'avait prévenue, je n'ignorais pas pourquoi j'étais là dans ma chambre à l'attendre, et son irruption au bout d'une attente savamment dosée, cette porte qui se refermait ouvrait une autre scène, comme un huis-clos dont l'issue allait me voir allongée sur les genoux maternels, pendant qu'une main déterminée me rougirait une lune bien déculottée...
Et puis Maman s'asseyait elle aussi au bord du lit. A mon côté, à cette place qui lui était si familière... qui m'évoquait tant de souvenirs... qui enclenchait une nouvelle séquence, celle d'une fessée crainte mais bien méritée...
A SUIVRE (peut-être)

6 commentaires:

  1. Bjr Christine.

    Même si, avec ma mère, les fessées tombaient n'importe où et n'importe quand, j'ai tout de même quelques souvenirs de mémorables fessées dans ma chambre, avec la porte fermée. Si j'étais incapable de dire ce qui faisait le plus de bruit quand j'étais moi-même puni, je m'en rendais compte quand maman corrigeait mon frère (ou parfois mon cousin, que maman gardait régulièrement). Il y avait trois facteurs de bruits, dont les décibels étaient à peu près équivalents :
    - le bruit des claques sur les fesses : bruit plutôt sourd au-travers d'un pantalon, et beaucoup plus aigu, plus strident sur des fesses nues ;
    - les cris et les pleurs de l'enfant puni ;
    - les quelques paroles de maman, fortes et saccadées, car prononcées au rythme des claques.

    Quant à vous, chère Christine, pour votre insolence ("à suivre PEUT-ETRE"), vous la cherchez vraiment, votre fessée, auprès de vos fidèles lecteurs (... ou lectrices).

    Continuez. Amicalement.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

    RépondreSupprimer
  2. Chère Christine,

    Je vous souhaite un très joyeux Noël et espère encore vous lire très longtemps.

    RépondreSupprimer
  3. Magnifique texte, comme souvent. Mais j'aime bien celui-là. Meilleurs voeux, C.

    RépondreSupprimer
  4. Chère Christine,
    J'espère que vous avez passé de Bonnes Fêtes et que vous attaquez 2011 du bon pied.
    Ah la la, une année 2011 qui commence tout doucement pour votre blog, puisque vous n'y avez pour l'heure proposé aucun message.
    J'apprécie pourtant cette description détaillée de l'attente, minutieuse et minutée. Chaque accessoire, chaque geste, chaque petit rien devient sujet à interprétation et à développement. Quel régal ! A voir comment sont parties les choses, je me délecte déjà des séquences à venir. Par le "ralenti" que suggèrent vos digressions, je m'imagine avec quelle minutie extrême vous allez nous décrire le moment fatidique où Christine bascule sur les genoux de sa mère (développé sur un chapitre entier), le relevage de la jupe (un autre chapitre), le moment intime et intense du déculottage (deux chapitres, tiens^^), l'attente des premières claques (1 chapitre), la première claque (1 chapitre) et ainsi de suite, si vous ne m'estimez pas trop gourmand !
    C'est dire si depuis le 20 décembre dernier, je suis sur un grill ! Et je ne suis assurément pas le seul élément de votre doctorat à penser ainsi. Continuez, Christine, vous êtes lue avec une avide assiduité !

    RépondreSupprimer
  5. Mardohl sur le grill... C'est plutôt ma position je crois, non ?
    Pas sûr que je détaille autant que vous le souhaitez, ou du moins dans l'ordre précis. Je crois qu'en effet chaque moment mérite un chapitre, mais pas forcément dans une continuité précise.
    Merci en tout cas de votre avide assiduité qui me fait plaisir.

    RépondreSupprimer