jeudi 15 juillet 2010

Moments cruciaux : comme un frisson et une résignation

 
Une sensation qui, comme la culotte, colle à la peau... 



Bien sûr, l'image montre deux adultes, mais je ne peux la revoir sans ressentir comme un frisson, sans m'imaginer dans la situation.
Celle d'une fessée sur canapé, si j'ose dire. Donnée donc dans le salon, dans un environnement moins intime que la chambre où j'avais l'habitude d'être expédiée pour "attendre que Maman monte"...
Ce qui voulait tout dire, et que mes soeurs aussi comprenaient !
Fessée dans le salon suppose donc un motif moins ordinaire, une nécessité de marquer la punition comme exemplaire...

Et j'imagine le sermon, la discussion mère-fille à propos de la faute faite, avouée ou découverte, qui justifie, aux yeux de Maman, une nouvelle "bonne fessée"...
Réquisitoire maternel, plaidoirie pour ma défense, cela ressemblerait à un tribunal, si le juge n'était pas la procureure elle-même, si Maman n'avait déjà pas la sentence en tête...
Alors, quand les derniers arguments ont été balayés d'un revers de main, et que la tension monte d'un cran dans l'imminence de la sanction, les gestes suivants, les paroles qui me demandent de venir en travers des genoux de Maman sont presque mécaniques, mais avec une peur, une angoisse qui est toujours forte, poignante.
Ne pas se sauver, avancer à contre-coeur comme si cela était un signe de bonne volonté, supplier encore, avant de se laisser happer et basculer, étendre sur les cuisses maternelles, sont les étapes premières d'une punition hélas si souvent connue...

A ce moment là, il n'y avait plus d'espoir, mon sort était scellé, j'étais en position et j'allais recevoir cette fessée tant redoutée. L'ultime rêve qui me venait, l'hypothèse improbable à laquelle je m'accrochais, n'était plus que celle d'une sorte de clémence miracle, qui aurait fait que Maman ne me déculotte pas...
Si, souvent, je tentais en l'agrippant de la main, de retenir le dernier rempart protégeant ma lune, c'était une façon d'avouer ma crainte et je crois que cela ne faisait qu'accentuer la volonté maternelle de dégager la cible...
Donc, parfois, peut-être en des moments particuliers, où quand j'avais conscience que la fessée était inévitable, je ne tentais rien, d'autant que le bras gauche maternel bloquait mon dos et faisait écran à mes tentatives de passer un bras.
J'étais comme dans un état second, reposant en cette position, avant de futures ruades et gigotades quand ma lune rougirait.
Je fermais les yeux, fataliste et résignée, croyant à chaque seconde de plus qui passait que le miracle était encore possible. Maman prenait son temps pour dégager ma robe où le haut que je portais. Il ne restait plus que la culotte bien couvrante en place.
En moi, une petite voix disait : "Mon dieu, non, non... Faites qu'elle ne baisse pas ma culotte" !
Et puis, hélas, venait ce moment que la photo fige... D'une ou de deux mains, elle faisait glisser le dernier rempart. C'était une sensation folle, qui ressemblait presque à une caresse quand l'étoffe descendait en dévoilant mes rondeurs jumelles. Ma lune frissonnait et semblait respirer de ne plus être cachée. La sensation de l'air sur l'épiderme faisait monter en moi un sentiment de honte, de pudeur meurtrie. Il y avait quelques secondes qui semblaient longues, longues, puis Maman rajustait ma position et les premières claques pouvaient tomber... La fessée venait, ma fessée, méritée sûrement, mais à cet instant où je sentais mes fesses à l'air, ma peur, mon espoir de miracle ne pouvaient que se transformer en résignation, le seul espoir étant que l'on en finisse enfin, que je puisse me rhabiller, même si cela se ferait sur une mappemonde écarlate...

9 commentaires:

  1. Comme vous brodez joliment sur cet instant si troublant

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  2. Je brode, je brode... Merci du compliment. Mais j'ai l'impression de le faire dans le désert. Il n'y a plus guère de répondant, de réactions, de commentaires de plus d'une phrase. C'est un peu désespérant...

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  3. Plus que brodé, vous racontez ces expériences de manière remarquable. Nous serions certainement intéressé(e)s de lire de pareilles expériences aussi bien racontées par une adulte joliment fessées comme le dit mon mari. Car si certaines de vos lectrices sont encore de temps à autre fessées, elles n'ont généralement et je parle pour moi en particulier, pas votre talent d'écriture.

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  4. que voulez vous dire quand vous dites que Maman rajustait votre position? elle vous relevait et vous recouchait?

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  5. Merci du compliment Soumise N. J'accueillerais bien volontiers d'autres témoignages sur ce blog, bien sûr.

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  6. Pour Anonyme (qui ferait bien de prendre au moins un pseudo), "rajuster" la position ne nécessitait pas de relever la punie. Maman ayant baissé ma culotte, prenait soin de bien me caler avec son bras gauche, de positionner la cible, si j'ose dire, pour que la main correctrice l'atteigne au mieux.
    La phase de préparation, de déculottage s'accompagnait forcément, même si je ne gigotais pas forcément beaucoup, d'un peu de déplacement. Ce que j'appelle le rajustage était ce moment où Maman bloquait la punie et allait enfin lever son bras pour déverser les premières claques sur une lune bien dégagée...

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  7. Bernard et Aline19 juillet 2010 à 14:45

    ma femme et moi lisons vos histoires toutes les semaines et on se régale de votre facon de raconter ! Nous laissons rarement un commentaire et c est dommage ! Il faudrait le faire plus souvent ! Bernard et Aline

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  8. C'est bien gentil de me lire, Bernard et Aline, mais ce serait bien mieux de me laisser plus souvent des commentaires, et pas simplement d'une paire de phrases.
    Merci d'avance.
    Cela m'encouragerait à persévérer...
    Cordialement.
    Christine

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  9. Lovely Apil being spanked by Clare otk great ,best wishes from tim in u.k.

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