mardi 6 juillet 2010

Moments cruciaux : Bascule et courant d'air...

L'angoisse et les gestes réflexes...


Le sermon s'est achevé. Je n'ai plus d'argument et je sais que la détermination maternelle est sans équivoque, que rien ne l'arêtera.
Maman a reculé sa chaise au milieu de la chambre et s'y est assise. "Allez, viens ici, Christine, qu'on en finisse", dit-elle en tapotant ses cuisses pour m'inviter à y plonger...
J'aurais envie de fuir, mais je suis coincée entre le bureaue et le mur, ma seule issue est d'avancer, de passer à sa portée.
"Dépêche toi, Christine, ne m'énerve pas davantage... Tu sais très bien ce qui t'attend..."
Le regard noir de Maman se plante dans mes yeux. J'essaie de prendre une mine implorante... J'ai peur, je n'ai pas envie de m'approcher, je ne veux pas recevoir la fessée ...
Si je me voyais dans une glace, je constaterais combien j'ai des gestes réflexes de défense et de timidité... Je me tortille devant Maman, j'ai les pieds qui se croisent comme une gamine intimidée. J'ai les mains qui s'accrochent à ma jupe et se referment nerveusement comme si je voulais me protéger...
Et puis, alors que je fais timidement un demi-pas vers elle, Maman étend son bras, me prend le poignet alors que j'esquisse un geste de recul : "CHRISTI-I-INE !", dit Maman en élevant la voix, ce qui suffit à m'enlever toute idée de résistance. Et je me laisse attirer à sa droite, puis basculer en travers de ses genoux...

La jupe qui remonte fait un appel d'air


J'ai posé les mains par terre comme pour essayer de me relever, mais la main gauche de Maman appuie sur mon dos et maintient la position.  
"Non, Maman, non, pas la fessée, promis, je travaillerai mieux, s'il te plait, pas la fessée". Mes supplications n'ont rien d'original, mais elles sortent de ma bouche avec force, comme si l'imminence de la tannée promise me redonnait de la voix...
"Arrête tes jérémiades, Christine. Je t'ai assez prévenue. Tu n'as que ce que tu mérites... Et j'espère bien que tu vas mieux travailler en te souvenant de la bonne fessée que tu vas recevoir, ma fille". La réponse de Maman a le mérite de la logique, du respect de la promesse tenue. Je sais que je n'ai plus qu'à préparer mes fesses et à bientôt verser des larmes sur mon pauvre sort...
J'ai la tête qui se tourne vers la porte de la chambre qui n'est pas entièrement fermée. Je sais mes soeurs dans la pièce d'à côté. Je comprends qu'elles vont tout entendre de la punition de leur ainée et que cela nourrira leurs moqueries...
Ce détail me fait arrêter mes supplications, je ferme ma bouche et me pince les lèvres. Je voudrais que ma fessée soit silencieuse, mais je sais qu'elle ne le sera pas. Mais pas du tout !
Dans ce moment de calme revenu, je sens la main maternelle qui soulève ma jupe plissée pour la rabattre sur mon dos. Je ressens comme un courant d'air qui effleure mes cuisses dénudées. Comme un air frais, comme une petite brise là où va s'abattre l'orage. J'en frissonne...
Cela signe le début des ultimes préparatifs, le dégagement de la cible. Nous serions seules dans la maison, je crierais : "Non Maman, non, pas déculottée", car je sais bien que la main de Maman s'apprête maintenant à faire glisser le dernier rempart qui protège ma lune vers le bas de mes cuisses...
Mais, je ne fais que pousser un gémissement, sachant que Maman ne s'arrêtera pas, et que je ne veux surtout pas qu'elle réponde à la cantonade : "Oh que si, Christine, que je vais la baisser ta culotte, pour te flanquer cette volée que tu mérites".
L'angoisse et la peur me font à nouveau frissonner lorsque la culotte glisse et dégage mes rondeurs jumelles, tremblantes et encore blanches. Au moment où Maman rajuste et peaufine la position avant de lever son bras pour les premières claques, il y a encore cette sensation de courant d'air sur mon épiderme postérieur dénudé... C'est un moment étrange, l'ultime instant avant l'averse... La fessée peut tomber et le bruit des claques emplir à nouveau la maison !

2 commentaires:

  1. Ton site est complet ,tu rends agréable au lecteur les différents articles .Continue.

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  2. Bonjour Christine,

    En attendant votre retour, je vous adresse un commentaire sur ce récit très significatif, de ce que l'on peut ressentir durant la préparation d'une 'vraie fessée' qui sera appliquée sur des rondeurs dénuées de protection, donc plus sensibles aux impacts et très marquantes pour l'esprit, étant ainsi les fesses à l'air, dans une position détestable et crainte.

    Combien de fois n'ai-je connu cette attitude aussi gauche et empruntée, que celle évoquée par la première photo, envahit par une trouille bleue n'ayant aucune envie (tout comme vous) d'approcher vers Maman qui m'attendait tranquillement, pour cette fessée que je voulais pas, tapotant sa cuisse comme pour m'inviter à m'y installer sagement.

    J'en était naturellement incapable, mais à force de me tortiller sur place telle une godiche apeurée, j'avançais sans m'en rendre compte vers Maman qui tout d'un coup tendait le bras et m'attrapant le poignet, me faisait basculer sur ses genoux, provoquant aussitôt de ma part d'innombrables suppliques pour échapper à la volée, mais totalement inutiles, une fois dans cette position.

    Bien calée, Maman retroussait ma jupe ou faisait glisser vers le bas, jogging ou collant en laine créant alors (comme vous le dites) un courant d'air frais sur l'épiderme mise à nue, me donnant la chair de poule et amplifiant ma peur, mes fesses n'étant plus 'protégées' que par ma culotte.

    Naïvement j'implorais de toutes mes forces, parfois en attrapant l'élastique de celle-ci avec ma main, mais Maman considérant que pour être efficace une fessée ne se donnait que sur des fesses nues, largement dégagées de toute protection, elle ne s'en laissait donc pas compter, faisant glisser ce dernier rempart à ma pudeur et me faisait alors ressentir un nouveau frisson, résultant de la différence de température entre mes rondeurs biens couvertes jusque là et l'air ambiant.

    Ces instants particuliers de préparation, déclenchaient mes premières larmes avant même que la claquée n'est commencée, ceux-ci agissants sur mon esprit comme étant une nouvelle défaite face à l'autorité et la volonté maternelle de notifier à mes fesses, avec fermeté et détermination, mon inconduite du moment.

    Car évidemment, une fois tout en place, la bonne fessée tombait réveillant en moi d'autres sensations toutes aussi connues que les précédentes, mais surtout douloureuses physiquement, dans la mesure où Maman avait la main très leste propre à nous faire crier et verser des torrents de larmes, lorsqu'elle s'occupait de nos fesses, nous rendant 'pour un temps' plus sages et obéissantes.

    Mais comme l'intitulé de l'un de vos récits « Le beau temps ne dure pas éternellement », le naturel revenait au galop et nous faisaient à nouveau plonger au travers des cuisses de Maman, pour de bonnes déculottées tout à fait méritées.

    Voilà ma petite contribution.

    A bientôt, Sonia

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