vendredi 11 juin 2010

Moments cruciaux : la confidence maternelle à une amie

Je rougissais devant leur regard rieur


J'étais rentrée assez inquiète à la maison. Je savais pertinemment que le courrier du collège annonçant mes deux heures de colle pour un chahut en cours d'histoire devait être arrivé dans la boite aux lettres aujourd'hui.
En arrivant dans l'entrée, j'ai entendu des voix dans le salon. Maman y était avec Mme Landais, une amie du club de tennis, et sa grande fille, qui avait deux ou trois ans de plus que moi.
Je n'avais pas envie de me montrer et je me suis dirigée vers les escaliers quand Maman m'appela : "Christine, c'est toi. Viens dire bonjour à Mme Landais et à Christelle".
Je me suis exécutée sans enthousiasme, prétextant mes devoirs à faire pour filer dans ma chambre. Maman a rétorqué : "C'est bien, Christine. Tu as intérêt à bien les faire, parce que nous avons aussi un petit compte à régler, tu sais... A propos du cours d'histoire..."
J'ai fait grise mine et baissé la tête alors que Mme Landais interrogeait : "Christine aurait-elle fait des siennes, dites-moi donc ?"
J'étais tétanisée et n'osais plus relever la tête alors que Maman commentait : "Oh, oui, ma chère. Ma fille vient encore de récolter deux heures de colle. Christine file vraiment un mauvais coton cette année. Elle chahute, elle travaille quand elle veut, et j'ai bien du mal à lui faire entendre raison."
Mme Landais compatit : "Ah, c'est comme ça, il y a toujours des périodes plus dures que d'autres. J'ai connu cela avec Christelle, vous savez, mais heureusement, c'était quand elle était bien plus gamine".
Maman la coupa : "Hélas, avec Christine, la période n'est pas achevée et je dois continuer à sévir comme si elle avait dix ans..."
Je sentais que le sujet devenait gênant et je murmurai : "M'man, je t'expliquerai pour l'histoire. Dis, je peux aller dans ma chambre ?"
Elle accepta, non sans en remettre une couche : "Allez, oui, Christine. Profites-en pour réviser aussi ton anglais. Je viendrai vérifier tes devoirs, avant que nous parlions de tes deux heures de colle... Et, tu peux préparer tes fesses, ma fille..."
On était passé de l'allusion au vif du sujet. Mme Landais et sa fille, au lieu de compatir, affichèrent un large sourire, qui me fit rougir de la tête aux pieds...  Je sentais qu'elles m'imaginaient déjà sur les genoux maternels, les fesses à l'air...
J'ai tourné les talons et quitté la pièce... Les larmes au bord des yeux.
Dans le couloir, avant de monter vers ma chambre, j'ai guetté la suite de la conversation. Mme Landais proposa de prendre congé : "On ne va pas vous déranger plus longtemps... Puisque vous avez à faire...."
Mais, Maman la fit rasseoir et lui reversa une tasse de thé : "Non, voyons, on n'est pas à la minute. Nous n'avions pas fini de parler de vos projets de maison. Vous savez, Christine peut attendre... Cela lui permettra peut-être de réfléchir à sa conduite... Et puis, je ne suis pas sûre qu'elle soit pressée de me voir venir m'occuper de son cas..."
Mme Landais rétorqua en riant : "Quand Christelle avait huit ans et qu'elle me sentait en colère, je la retrouvais cachée dans son armoire... Elle savait bien ce qui l'attendait... Maintenant, elle a passé l'âge, mais j'avoue qu'il y a parfois encore comme la main qui me démange..."
Maman était comme rassurée par cette confidence de son amie : "On se comprend donc entre mères. J'espère moi aussi que Christine va sortir de cette période difficile et devenir plus raisonnable. Mais, en attendant, il n'est pas question que je cède, d'autant que j'ai les deux petites qui suivent."
Mme Landais acquiesça : "C'est sûr que ce n'est pas le moment de relâcher la bride, sinon vous ne tiendrez plus ni la grande, ni les petites. Je comprends dans ces conditions que Christine n'ait pas trop envie que vous veniez la rejoindre... Même si votre petite demoiselle n'a pas eu trop l'air étonnée quand vous lui avez dit qu'elle pouvait préparer ses fesses. Mais cela ne rend pas l'attente plus confortable pour autant...."
La remarque fit mouche. Maman se sentait soutenue : "Vous êtes perspicace en effet. Je crois surtout que Christine n'avait surtout pas envie de discuter du sujet devant vous. Elle n'est pas très fière de devoir être punie comme une gamine. Vous avez bien vu qu'elle cherchait à monter dans sa chambre sans venir se montrer. Elle sait très bien que je ne vais pas la féliciter pour avoir récolté deux heures de colle... Alors, laissons-la mijoter un moment... De toute manière, cela se terminera par une bonne fessée, Christine le sait... Mais, revenons à votre projet de maison... Où en êtes-vous avec l'achat du terrain ?"
La conversation changeait enfin, et je me suis résignée à monter dans ma chambre sans faire de bruit, honteuse et tremblante...
Avec des yeux embués. Il allait falloir réviser mes devoirs, préparer mes affaires, revoir mon anglais. Tout cela en sachant que cela n'empêcherait pas la "discussion" tant redoutée d'avoir lieu... Tout en sachant que m'attendait "une bonne fessée", que Maman l'avait annoncée, que Mme Landais et Christelle étaient dans la confidence, que mes soeurs, dans leur chambre, guettaient déjà le moindre bruit. Je n'avais pas eu le temps d'esquisser la moindre explication, de tenter de plaider ma cause, que je me savais condamnée, que toute la maisonnée connaissait mon avenir...
J'allais bientôt me retrouver, étendue sur les genoux maternels, culotte baissée et la lune à l'air pour recevoir la fessée...
J'en avais la chair de poule au bas du dos...

8 commentaires:

  1. Bonjour Christine,

    j'ai souvent vécu cette situation, que je détestais, de "conseil des mères". Il est vrai rarement avant une fessée à venir.

    le seul bon coté, c'est que j'apprenais aussi des choses sur les autres !

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  2. Merci... Cela fait toujours plaisir les compliments sincères. Surtout quand les lecteurs et lectrices sont bien muets actuellement...

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  3. Bjr Christine. Toujours ces "préliminaires d'avant-fessées" que vous relatez avec autant de détails excitants. Bravo.

    Avec maman, j'ai plutôt connu ses récits de fessées récemment tombées, qu'elle racontait elle aussi à quelques amies proches ou voisines, ou à mes deux tantes. Mais plus rarement de mes fessées à recevoir, car elle les donnait sur-le-champ, même s'il y avait du monde à la maison.

    A bientôt. Fesseusement vôtre.

    Louis3901
    gallie050753@yahoo.fr

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  4. Si, Louis, Maman savait aussi raconter ce qui nous était arrivé... Et la honte était forte. On avait envie de se cacher dans un trou de souris...

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  5. bonjour, je viens de découvrir votre blog. Il me rappelle des cérémonies avec ma belle mère qui lorsque je n'avais pas douze à mes devoirs, me fessait. Elle me grondait, puis m'enlevait ma jupe, puis me baissait mon slip sur les pieds, elle me couchait sur ses genoux et me fessait calmement. La douleur sur les cuisses et les fesses était difficile, mais l'humiliation de la position, en faisait un cauchemar qui, hélas, se répétait !

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  6. A "Anonyme" ! Merci de vos confidences et de l'appréciation sur mon blog. Mais, ce n'est pas très agréable de discuter avec une ombre.
    Ce serait sympa de prendre au moins un pseudo et d'en dire un minimum sur vous, en attendant d'autres confidences puisque le sujet vous intéresse.
    Merci d'avance.

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  7. l'anonyme s'appelle Sybille. Mon père s'est remarié et ma belle mère avait autant de difficultés à me supporter que moi à la supporter, aussi dès que je n'avais pas au moins 12 en classe, je recevais une fessée, si je faisais la moindre chose... d'ailleurs je n'osais plus rien faire !
    exemple, j'ai un 8 en dessin, elle lit mon carnet où j'ai obtenue la meilleure moyenne de la classe. Elle pointe du doigt le 8 : tu ne crois pas que je vais accepter cela et la voilà je me retrouve le slip sur les pieds, et couchée sur ses genoux, terrifiant, cette impression de nudité, je ne suis pas arrivée à m'y habituer et pourtant, cela arrivait souvent
    c'est arrivé aussi qu'elle me fesse devant des amies : là, c'était insupportable.
    J'avais onze ans, j'avais eu un zero en dictée. Je rentre et elle m'aperçoit, alors qu'elle est avec ses autres amies. Elle prend mon cartable et découvre mon devoir. "vous voyez, elle a eu un zero : six fautes : vous allez voir comment je la punis".
    Elle me fait mettre les mains sur la tête et comme je tente de protester, elle me gifle : puis m'enlève ma robe d'été. Je me retrouve sur ses genoux, je l'entends disant ; six fautes, cela mériterait six fessées !
    Une amie insiste :" moi, je fesse mon fils en lui baissant son slip" et c'est ainsi que je me suis retrouvée, avec une fessée sans protection : j'ai eu très mal

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  8. Merci Sybille de ce témoignage. Je comprends que le sujet, même un certain nombre d'années plus tard, vous intéresse et reste sensible pour vous...
    Si l'épiderme du bas de votre dos est redevenu blanc, nul doute que les marques de ces scènes demeurent dans votre coeur.

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